Gestion du bruit pendant le travail en groupe

Je cherche à connaître vos "trucs" pour la gestion du volume sonore pendant ce type de travail qui occasionne souvent plus de bruit dans la salle.
Le rôle  de gestionnaire du bruit confié à un élève du groupe (cela tourne).
Les points en moins (mais je n'aime pas).
La flèche rouge tracée au tableau qui se remplit et quand on arrive au bout le travail s'arrête pour tous et on dicte le cours ou donne un contrôle (solution révélée par mes élèves vendredi).
Quoi d'autre?

Deux avertissements en demandant que le son baisse. Au troisième avertissement, passer au travail individuel avec silence absolu.

Il me semble qu'il y a eu un topic sur ce thème au début de cet été. Voir rubrique "pédagogies".

Dans le barème, il y a 6 points de "comportement du groupe pendant le travail"

Mais en règle générale, j'ai remarqué qu'il y a moins de bruit quand ils travaillent en groupe que pendant certains cours où ils ont décidé de faire les c**s.

Je préviens dès le départ que le travail peut se transformer en évaluation individuelle. Cela a fonctionné ce matin avec mes secondes qui sont... 36 Les groupes ont donc chuchoté

Pour les travaux évalués, ça fait parti de la note puisque c'est une capacité comme une autre. Il n'y a pas de point en moins mais des points qui ne sont pas "pris" du coup.

Sinon l'arrêt de l'activité pour dicter le cours aussi. Dans le cas d'un bronx généralisé.

Généralement je passe dans les groupes pour voir comment ils avancent, et je leur fais la remarque au noyau dérangeant spécifiquement, voire séparer les élèves du groupe et ils continuent en individuel. Ils perdent le bénéfice du travail en groupe. Les groupes qui bossent bien ne sont pas pénalisés.

historien14 a écrit:Deux avertissements en demandant que le son baisse. Au troisième avertissement, passer au travail individuel avec silence absolu.

Moi aussi je fais cela.
Je ne fais pas non plus durer trop longtemps le travail de groupe car c'est fatiguant ,je trouve.

Pas de travail de groupe. Ca n'existe pas, le travail de groupe. Dans le groupe, il y a celui qui travaille et ceux qui font du bruit. Pas de ça chez moi.

Cripure a écrit:Pas de travail de groupe. Ca n'existe pas, le travail de groupe. Dans le groupe, il y a celui qui travaille et ceux qui font du bruit. Pas de ça chez moi.

Non, non, non, pas d'accord !
Il y a ceux qui bossent et ceux qui repeignent les murs ...

Dans ma matière, je suis bien obligé de les faire bosser de temps en temps en binôme. Il y a toujours un bruit de fond, je n'arrive pas à travailler sans. Quand il n'y a pas de bruit, je trouve ça c'est suspect.

Le bruit....si je l'entends...

C'est bien simple : plus je vieillis moins je supporte le bruit...
Donc, j'évite le travail en groupe... Ou du moins je le réserve aux classes très calmes ...

Comme tu l'as indiqué, j'ai un responsable du bruit par groupe. C'est lui qui indique aux autres de parler moins fort. Sinon, je me réserve le droit de et autorise tout élève qui trouve que c'est trop bruyant à faire le signe du temps mort. Quand ça vient d'un élève, je reprends le signe en circulant dans la classe. Ils s'arrêtent tous automatiquement (c'est rigolo, d'ailleurs, comme c'est immédiat quand ils ont l'habitude) et quand j'arrête le signe, le travail reprend moins fort. Ca oblige à s'interrompre deux ou trois fois mais c'est efficace.

Et finalement, avec une classe que j'ai depuis deux ans, je (re)découvre le plaisir du travail de groupes car ils sont rodés et font ça en silence.

Ergo,
Comment fais-tu pour que les gamins ne parlent pas français pendant le travail de groupe?

Je fais du travail de groupes très court.

Non, blague à part, ça dépend de ce qu'ils doivent faire. Là, par exemple, c'était des questions/réponses sur des stars: What's his/her name? When was he/she born? etc. (4e), donc des choses connues et on avait fait deux/trois exemples ensemble. Il s'agissait de reprendre.

Il m'arrive fréquemment de leur faire faire des travaux d'invention en groupes et là, ils ont forcément recours au français pour la partie brainstorming des idées et recherche dans le dictionnaire. Ensuite, ils se répartissent les tâches de rédaction: deux élèves décrivent les personnages, un s'occupe des repérages (lieu / date), un s'occupe de la phrase d'accroche et de la conclusion et, s'ils sont 5, le dernier s'occupe des liens entre tout ça. Et après, puzzle. Ils peuvent très bien parler français entre eux des derniers résultats de foot si je ne les entends pas, tant que la production est en anglais...

Et pour un travail de groupes à l'oral, le responsable du bruit est doublé d'un petit perroquet qui fait "In English, please" quand l'un d'eux parle français (de préférence un élève assez faible, il prend son rôle très à coeur). Mais je ne suis pas dupe, il y a du français. Seulement sur mettons vingt minutes de travail en groupes, il y a plus d'anglais que ce qu'ils parleraient en 1h de travail en classe entière.

Edit: mon inspectrice m'avait dit que ce n'était pas grave s'ils parlaient français pendant le travail de groupes, du moment qu'ils produisaient en anglais.

Yes, ton post me rassure car c'est exactement ce que je pense aussi. Je ne vois pas comment on peut faire du tout anglais quand on travaille en groupes. Thanks sweet Pikez

Il m'arrive de faire travailler les élèves en groupe, ma matière s'y prête bien (enfin, groupe...de 2 quoi. Plus de 2, c'est le bordel quasi garanti). J'arrive bien à distinguer le bruit "de travail" du bruit "de bordel". En cas de bruit "de bordel", je sévis :diable: .

Cripure : "Pas de travail de groupe. Ca n'existe pas, le travail de groupe. Dans le groupe, il y a celui qui travaille et ceux qui font du bruit. Pas de ça chez moi."

Idem.

Ça dépend de la matière. Le cas des langues est sans doute particulier.

Pour le reste, je leur apprends à chuchoter, main sur la gorge, les cordes vocales ne doivent pas vibrer (truc vu ici sur le forum je crois). Ça marche bien avec les gentils ou les petits de 6e-5e.

yogi a écrit:

historien14 a écrit:Deux avertissements en demandant que le son baisse. Au troisième avertissement, passer au travail individuel avec silence absolu.

Moi aussi je fais cela.
Je ne fais pas non plus durer trop longtemps le travail de groupe car c'est fatiguant ,je trouve.

Ingeborg B. a écrit:Je préviens dès le départ que le travail peut se transformer en évaluation individuelle.

Pareil.
Je fais peu de travail en groupe et la plupart du temps ça se résume à faire un exercice à deux, avec un seul manuel.

Donner un temps limité et systématiquement évaluer.
Néanmoins il y a des classes où le travail de groupe n'est pas possible.
Il est possible aussi de donner le travail de groupe à la maison.
Ne plus dire travail de groupe mais travail collaboratif en langue pédagogique. Cela jette !

abricotedapi a écrit:

yogi a écrit:

historien14 a écrit:Deux avertissements en demandant que le son baisse. Au troisième avertissement, passer au travail individuel avec silence absolu.

Moi aussi je fais cela.
Je ne fais pas non plus durer trop longtemps le travail de groupe car c'est fatiguant ,je trouve.

Ingeborg B. a écrit:Je préviens dès le départ que le travail peut se transformer en évaluation individuelle.

Pareil.
Je fais peu de travail en groupe et la plupart du temps ça se résume à faire un exercice à deux, avec un seul manuel.

Je le pratique aussi, mais avec une petite astuce qui limite le niveau sonore : 2 élèves qui travaillent sur un même manuel de grammaire font des parties différentes d'un exercice.

Sinon, pas de travail de groupe, je ne supporte pas le bruit que cela produit.