- ProvençalLeGauloisExpert
Parménide a écrit:Une parenthèse : je viens de faire l'inscription sur SIATEN pour AE.
Et maintenant? Si j'ai bien compris mon dossier est directement transmis aux établissements? Je n'ai besoin d'envoyer ni CV ni lettre de motivation?
C'est même pas la peine que je tente d'ailleurs. Je cite :
"En dernier ressort, il appartiendra aux chefs d'établissement de fonder leurs décisions de recrutement, compte tenu de la priorité accordée aux étudiants boursiers, sur la capacité des intéressés à satisfaire les besoins de l'établissement et à remplir les fonctions proposées".
J'ai du cocher certaines compétences dans le cadre de ce travail. Sur une dizaine je n'ai pu en cocher que 3. Puisque je ne fais pas vraiment de sport, j'ai un niveau tout à fait insuffisant en informatique, etc...
De plus, si le recrutement se fait en fin d'année scolaire...
Parménide a écrit:
Et le nombre de mes compétences est largement insuffisant pour retenir l'attention de quelque chef d'établissement que ce soit.
@ mblonde :
Il faut cocher dans cette liste :
activités éduc. sp. soc. art. ou cultur. complémentaires aux ens.
Encadrement et surveillance des élèves (hors internat)
encadrement surveillance des élèves - internat
Aide utilisation des nouvelles technologies information communication
Aide scolarisation élèves handicapés
accompagnement enseignant handicapé
langue vivante étrangère
pratique sportive
pratique artistique et culturelle
activité sociale
aide au travail scolaire
soutien et accompagnement pédagogique
soutien et accompagnement pédagogique établissement ambition réussite
participation à l'aide aux devoirs et aux leçons
Prévention et sécurité
En gras : ce que j'ai coché.
En ce qui concerne l'informatique : il y a 6 ans par exemple je ne savais pas envoyer de mail. J'ai eu un ordinateur très tard, en fait. En 2002 seulement.
J'ai une certaine maitrise oui mais je crains que ce soit bien en dessous du niveau c2i2e (dont je ne suis bien évidemment pas titulaire)
Maintenant que tu es inscrit sur Siaten, tu y retournes pour cocher ce que tu n'as pas coché (sauf le sport et les TICE), si en préparant le CAPES, tu ne te sens pas capable de faire du soutien ou d'aider les gamins à faire leurs devoirs, change de voie professionnelle immédiatement.
S'inscrire sur SIATEN ne suffit pas du tout, les chefs d'établissement y ont assez peu recours, c'est juste un passage obligé quand tu te présentes pour être AED, donc tu prépares un CV et une lettre de motivation en plusieurs exemplaires et tu contactes par téléphone les établissements autour de chez toi pour savoir s'ils sont à la recherche d'un AED ; s'ils en cherchent un, tu te déplaces pour apporter ton CV et essayer de rencontrer le CPE, s'ils n'en cherchent pas pour le moment, tu envoies ton CV par la poste, il sera gardé au cas où et tu pourras les relancer plus tard. Ça va peut-être te paraître bizarre mais la recherche d'emploi, c'est une démarche active pas passive, tu ne peux pas attendre que le téléphone sonne.
Quant aux boursiers, ça, c'est sur le papier, les CPE et CDE qui recrutent s'en fichent comme de leur première chemise, ce qu'ils veulent, c'est quelqu'un de compétent pour surveiller correctement les élèves.
Et pour finir le C2i2e, ça a très peu de chose à voir avec la maîtrise de l'informatique, c'est d'ailleurs une des premières choses que le formateur nous avait sorti à la première et unique leçon que j'avais suivie pour ce certificat, c'est dire l'intérêt du truc...
- DimkaVénérable
Si je puis me permettre, le concours ne doit pas être une finalité, sous peine de se prendre une éducation nationale dans la gueule, expérience intéressante au demeurant, mais qui de mon point de vue ne vaut pas la peine d’y sacrifier des années et des années de vie.Parménide a écrit:Oui IL LE FAUT. Pour plusieurs raisons, et celles que tu donnes en font partie. Cela fait 6 ans que je suis le martyr de cette discipline et je suis prêt à y mettre fin par tous les moyens, et sans me soumettre. En outre, je ne supporte pas l'idée de ne pas avoir réussi là où d'autres s'en sont très bien sortis, et je ne pense pas qu'ils soient plus intelligents que moi.
J’ai dit que je voulais faire une thèse, on m’a dit « passe l’agrégation », j’ai passé l’agrégation comme finalité en soi, et ça n’a mené à rien. Encore que même si je suis conscient, depuis le début, de l’absurdité de la situation, je ne suis pas dégouté, le concours m’a permis d’obtenir ce que je voulais pour la thèse. Et puis je n’ai pas perdu trop de temps.
Mais toi, ce n’est même pas l’extérieur qui te met le concours comme finalité, c’est toi-même, et le concours ne te fera rien gagner d’autre que la valeur symbolique que tu lui accorderas. Avoir un concours ne prouve absolument rien d’autre que ta capacité à passer ce concours, sans oublier le facteur chance qui sans être forcément très important (on ne passe pas de 0 à 20 par chance) peut devenir décisif (quand il s’agit d’être pile sous ou sur la barre).
La réussite à un concours non voulu ne t’ouvre que la voie à d’autres échecs : la titularisation, puis ta vie elle-même. Tu crois que quand tu auras passé des années de ta vie à préparer un concours, une année ou deux de stress et de soumission, quand tu auras réussi tout ça, tu auras le cran de lâcher l’affaire en constatant que ce métier te mine ?
Je crois qu’on met trop dans les concours, qu’on présente ça comme un honneur en soi, alors que ce n’est qu’un vulgaire entretien d’embauche. Un entretien qu’on met une année à préparer, un entretien très formalisé, mais rien de plus. T’as loupé un entretien d’embauche, d’autres l’ont eu ? La belle affaire…
Du coup :
La question qui se pose, la suite logique de ce que j’ai cité plus haut, ce n’est pas la capacité, mais l’envie. Pas d’avoir le capes mais d’avoir ce qu’offre le capes.Parménide a écrit:A tous ceux qui croient que je dois passer à autre chose parce que je serais incapable de réussir le capes
Où tes « concurrents » − au passage, il me semble qu’un critère non négligeable dans la réussite d’un concours est le travail d’équipe, il y a toi, ta promo et les autres qui sont les concurrents : les gens de ta promo ne sont pas des concurrents − ont-ils eu toutes ces compétences ? Il n’y a pas de complot, à la fac, les infos importantes passent comme ça, certains les saisissent, d’autres non, mais c’est pareil pour tout le monde. Ça n’est pas une question d’intelligence ou de chance, à mon avis, mais d’intérêt.Parménide a écrit: : Je n'ai jamais (réellement) tenté ce concours. Depuis 6 ans, je joue à un jeu qui est truqué et où je ne pouvais que perdre quelles que soient les circonstances ! Jamais je n'ai eu les outils et les clés en mains pour pouvoir réussir, c'est comme ça, c'est tout.
Là où j'ai commis une lourde erreur c'est sans doute de ne pas m'être plus rapproché de mes concurrents à l'époque. Mais je pense qu'ils auraient été peu enclins à faire part de leurs méthodes. J'en ai d'ailleurs un peu fait l'expérience.
Loi de la jungle et sélection naturelle disait un intervenant !
Maintenant, ce qui est passé l’est, ça ne sert à rien de passer des heures à l’analyser, si c’est juste pour aboutir à un constat que ça aurait pu être autrement. Je ne sais pas comment ça se goupille, en philo, mais en histoire, on a des manuels de méthodos (du genre Le commentaire de docs pour les concours, La dissertation pour les concours), on lit ça, on s’entraîne et c’est bon. J’ai eu des tas de profs qui semblaient dire que si tu ne fais pas tel truc depuis la L1 ou la petite section, c’est râpé, tu as trop de lacunes… en attendant, tu peux avoir des super notes en géo tout en n’en ayant jamais fait avant le concours, et dans ma promo, il y a un type qui a eu le capes et l’admissibilité de géo sans avoir fait d’études d’histoire géo. On peut faire beaucoup en un an, notamment se formater pour un concours, mais ça nécessite de ne consacrer son temps qu’au concours, pas à remâcher le passé.
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- Spoiler:
- supersosoSage
Dernière chose, Parménide, tu parles d'aller vite une fois que tes problèmes seront résolus. Mais, il me semble, que c'est complètement utopique. La pensée ne se forme pas en une seconde, la compréhension d'un texte riche demande du temps et de la patience. Pour te donner une idée, je suis en cours d'agreg interne avec des personnes, profs de philo depuis de nombreuses années, qui ont eu la possibilité d'avoir un congé formation. Et bien, on parlait de Merleau-Ponty à la suite d'un cours que nous avions suivi et l'un d'eux disait qu'en 3 jours complet, il n'avait lu que 40 pages de la phénoménologie de la perception (et avec ma vitesse de tortue, j'ai trouvé ça énorme d'avoir pu lire ça, même en pouvant y consacrer sa journée). Bah oui, parce que quand tu lis de la philo, tout ne coule pas de source, il faut accepter de prendre le temps, de ne pas comprendre tout comme une évidence, de chercher, de revenir en arrière, de s'arrêter, etc.
- RendashBon génie
Dimka a écrit:en attendant, tu peux avoir des super notes en géo tout en n’en ayant jamais fait avant le concours
Je n'en avais jamais fait avant l'année du concours, et c'est la géo qui m'a permis d'être admissible
edit : au passage, c'est grâce à l'investissement exceptionnel de certains de nos profs de géo. Mais pas que : y'a eu du boulot derrière, aussi. Un boulot monstre, même.
Notamment en méthodo...et des bouquins sur le sujet, y'en a un paquet, c'est un gros marché. Le tout est de se renseigner auprès des connaisseurs, pour savoir lesquels tiennent la route.
Une rapide recherche et je trouve ça :
Il vaut quoi?
(j'ai laissé de côté le Tinland, puisque tu le connais déjà, Parménide ^^ )
- supersosoSage
Non mais des discussions sur les livres méthodologiques, il y en a eu il y a plusieurs mois déjà. Et puis, à un moment, seul l'entrainement corrigé par un tiers fera progresser Parménide.
- User17706Bon génie
Parménide a écrit:PauvreYorick a écrit:
Si l'arrêt des lectures et l'attente d'une « éventuelle conjoncture plus favorable » te paraît la conduite la plus adaptée à ta situation, tu serais irrationnel de ne pas t'y tenir.
Ce n'est pas tenable, vraiment pas... Vu que l'inaction est la pire des chose.
... mais un peu de cohérence: tu viens au contraire de te prouver à toi-même que c'est la meilleure conduite possible !
... je vais me tirer une balle et je reviens.
- JPhMMDemi-dieu
Vivement un CAPES de philosophie Tao.PauvreYorick a écrit:Parménide a écrit:PauvreYorick a écrit:
Si l'arrêt des lectures et l'attente d'une « éventuelle conjoncture plus favorable » te paraît la conduite la plus adaptée à ta situation, tu serais irrationnel de ne pas t'y tenir.
Ce n'est pas tenable, vraiment pas... Vu que l'inaction est la pire des chose.
... mais un peu de cohérence: tu viens au contraire de te prouver à toi-même que c'est la meilleure conduite possible !
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- HélipsProphète
PauvreYorick a écrit:Parménide a écrit:PauvreYorick a écrit:
Si l'arrêt des lectures et l'attente d'une « éventuelle conjoncture plus favorable » te paraît la conduite la plus adaptée à ta situation, tu serais irrationnel de ne pas t'y tenir.
Ce n'est pas tenable, vraiment pas... Vu que l'inaction est la pire des chose.
... mais un peu de cohérence: tu viens au contraire de te prouver à toi-même que c'est la meilleure conduite possible !
... je vais me tirer une balle et je reviens.
Noooon reste avec nous ! Je te promets de lire l'Ethique à Nicomaque !
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- ParménideNeoprof expérimenté
Une fois que j'aurai trouvé MA METHODE tout va aller bien mieux, ça c'est sur !
Qu'est ce qui est mieux, travailler mal ou ne pas travailler du tout? Franchement j'hésite. Depuis 6 ans je travaille n'importe comment, alors continuer tant qu'une stratégie claire est pas arrêtée ne m'emballe pas trop... D'un autre coté l'inaction ne mènera à rien. C'est donc un choix impossible.
Bien sur, ce ne sera pas la méthode miracle qui me permettra de passer de 0,0005 km/h à la vitesse de la lumière. Mais ça provoquera quand même une grande bouffée d'air frais.
Tu dis que la compréhension demande temps et patience :ça prouve bien qu'il faut travailler l'œuvre comme si je devais l'expliquer au même titre qu'un extrait de 30 lignes. C'est pas juste une question de compréhension littérale, c'est aussi une question de compréhension structurelle. Et moi je suis perdu dans toutes mes lectures. C'est pas en retenant 3 mots clés et/ou 3 formules par paragraphes que je vais faire le travail efficace qui est censé être fait.
On parle sans arrêt du Gorgias mais ce n'est qu'un exemple possible. Je connaitrai le même problème pour le discours de la méthode, l'appendice de l'Ethique ou encore l'existentialisme est un humanisme. Mon problème est transversal.
Il faut dissocier les 2 choses , au moins en théorie : les entrainements d'une part, le travail des textes d'autre part. Même si je pouvais faire 1 travail écrit par semaine , ça ne réglerait en rien mon problème de méthode de travail et de savoir quelle attitude adopter face aux textes. Pour moi le problème reste entier.
PauvreYorick a écrit:Parménide a écrit:PauvreYorick a écrit:
Si l'arrêt des lectures et l'attente d'une « éventuelle conjoncture plus favorable » te paraît la conduite la plus adaptée à ta situation, tu serais irrationnel de ne pas t'y tenir.
Ce n'est pas tenable, vraiment pas... Vu que l'inaction est la pire des chose.
... mais un peu de cohérence: tu viens au contraire de te prouver à toi-même que c'est la meilleure conduite possible !
... je vais me tirer une balle et je reviens.
Qu'est ce qui est mieux, travailler mal ou ne pas travailler du tout? Franchement j'hésite. Depuis 6 ans je travaille n'importe comment, alors continuer tant qu'une stratégie claire est pas arrêtée ne m'emballe pas trop... D'un autre coté l'inaction ne mènera à rien. C'est donc un choix impossible.
Je le sais depuis longtemps ça, le problème c'est que c'est extrêmement dur à trouver.supersoso a écrit:
La seule stratégie est celle qui te permettra de t'approprier tes lectures.
Je sais pas si tu as le guide de Tinland mais il dit bien que le travail des textes doit ne faire qu'un avec l'explication de texte traditionnelle, et comme je ne la maitrise pas... Mais encore une fois je vois mal l'intérêt de lire des œuvres intégrales dans la mesure où on n'évoquera pas dans les devoirs l'œuvre intégrale en bloc mais on devra restituer le déploiement argumentatif de tel ou tel passage. De ce point de vue le travail sur extrait est infiniment plus logique. D'ailleurs Tinland dit des choses dans ce sens là.supersoso a écrit:
Tu ne peux de toute façon pas agir avec un texte long comme avec un texte court (puisque tu n'as pas encore une vue d'ensemble de l’œuvre). Mais l'essentiel est de s'approprier une pensée autre.
supersoso a écrit:Dernière chose, Parménide, tu parles d'aller vite une fois que tes problèmes seront résolus. Mais, il me semble, que c'est complètement utopique. La pensée ne se forme pas en une seconde, la compréhension d'un texte riche demande du temps et de la patience. Pour te donner une idée, je suis en cours d'agreg interne avec des personnes, profs de philo depuis de nombreuses années, qui ont eu la possibilité d'avoir un congé formation. Et bien, on parlait de Merleau-Ponty à la suite d'un cours que nous avions suivi et l'un d'eux disait qu'en 3 jours complet, il n'avait lu que 40 pages de la phénoménologie de la perception (et avec ma vitesse de tortue, j'ai trouvé ça énorme d'avoir pu lire ça, même en pouvant y consacrer sa journée). Bah oui, parce que quand tu lis de la philo, tout ne coule pas de source, il faut accepter de prendre le temps, de ne pas comprendre tout comme une évidence, de chercher, de revenir en arrière, de s'arrêter, etc.
Bien sur, ce ne sera pas la méthode miracle qui me permettra de passer de 0,0005 km/h à la vitesse de la lumière. Mais ça provoquera quand même une grande bouffée d'air frais.
Tu dis que la compréhension demande temps et patience :ça prouve bien qu'il faut travailler l'œuvre comme si je devais l'expliquer au même titre qu'un extrait de 30 lignes. C'est pas juste une question de compréhension littérale, c'est aussi une question de compréhension structurelle. Et moi je suis perdu dans toutes mes lectures. C'est pas en retenant 3 mots clés et/ou 3 formules par paragraphes que je vais faire le travail efficace qui est censé être fait.
On parle sans arrêt du Gorgias mais ce n'est qu'un exemple possible. Je connaitrai le même problème pour le discours de la méthode, l'appendice de l'Ethique ou encore l'existentialisme est un humanisme. Mon problème est transversal.
supersoso a écrit:Non mais des discussions sur les livres méthodologiques, il y en a eu il y a plusieurs mois déjà. Et puis, à un moment, seul l'entrainement corrigé par un tiers fera progresser Parménide.
Il faut dissocier les 2 choses , au moins en théorie : les entrainements d'une part, le travail des textes d'autre part. Même si je pouvais faire 1 travail écrit par semaine , ça ne réglerait en rien mon problème de méthode de travail et de savoir quelle attitude adopter face aux textes. Pour moi le problème reste entier.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- RendashBon génie
supersoso a écrit:Non mais des discussions sur les livres méthodologiques, il y en a eu il y a plusieurs mois déjà. Et puis, à un moment, seul l'entrainement corrigé par un tiers fera progresser Parménide.
Corrigé par un tiers ou pas. Prendre deux heures pour réfléchir sur un sujet et élaborer un plan de réponse, c'est déjà très utile. Même si, évidemment, une correction est intéressante ; mais comme visiblement Parménide n'a pas vraiment la possibilité de faire corriger tous ses devoirs, il faut compter sans ça.
- ParménideNeoprof expérimenté
Rendash a écrit:supersoso a écrit:Non mais des discussions sur les livres méthodologiques, il y en a eu il y a plusieurs mois déjà. Et puis, à un moment, seul l'entrainement corrigé par un tiers fera progresser Parménide.
Corrigé par un tiers ou pas. Prendre deux heures pour réfléchir sur un sujet et élaborer un plan de réponse, c'est déjà très utile. Même si, évidemment, une correction est intéressante ; mais comme visiblement Parménide n'a pas vraiment la possibilité de faire corriger tous ses devoirs, il faut compter sans ça.
C'est déjà bien d'avoir environ 2 devoirs par mois corrigés par un professionnel. En plus je suis dans l'incapacité totale, pour l'instant du moins, de vraiment travailler en conditions : pour ma dissert de l'autre jour, j'ai consulté des documents et je n'ai pas travaillé en temps limité. C'est le fait de n'avoir jamais su gérer quoi que ce soit au niveau lecture qui fait qu'aujourd'hui je ne peux affronter aucun sujet de façon normale.
Mais je pense que ma façon de travailler et de lire n'est peut être pas si mauvaise que ça. Parce que j'ai quand même obtenu 7,5 de moyenne. Et je suis à peu près sur que ce n'est pas un problème de connaissances qui a été le plus sanctionné au concours.
Mais même si je suis plus efficace que je ne le prétends il est urgent et vital de changer de méthode parce que c'est trop INSUPPORTABLE. Et j'ai pris conscience depuis plusieurs mois à quel point mon intérêt pour la philo était étroitement dépendant de mon incapacité à l'organisation, la gestion, la méthode, etc...
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- RendashBon génie
7.5 de moyenne sur un concours, ça ne veut rien dire du tout -_-'
Pour le moment, ne travaille pas "en conditions", alors. L'idée, c'est qu'il faut passer du temps à réfléchir à des sujets, à les travailler, à les retourner dans tous les sens. Au fur et à mesure tu prendras l'habitude cette gymnastique intellectuelle, et tu pourras alors commencer à les traiter "en conditions".
Pour le moment, on s'en fout que tu mettes quatre heures à les traiter avec documents. Traiter ces sujets te permettra 1/de t'entraîner à réfléchir, 2/ de mobiliser méthodes et connaissances et ainsi de les fixer plus facilement dans ta mémoire. Fais-les quand même ; essaie simplement de faire "en conditions" ceux que tu dois rendre.
Pour le moment, ne travaille pas "en conditions", alors. L'idée, c'est qu'il faut passer du temps à réfléchir à des sujets, à les travailler, à les retourner dans tous les sens. Au fur et à mesure tu prendras l'habitude cette gymnastique intellectuelle, et tu pourras alors commencer à les traiter "en conditions".
Pour le moment, on s'en fout que tu mettes quatre heures à les traiter avec documents. Traiter ces sujets te permettra 1/de t'entraîner à réfléchir, 2/ de mobiliser méthodes et connaissances et ainsi de les fixer plus facilement dans ta mémoire. Fais-les quand même ; essaie simplement de faire "en conditions" ceux que tu dois rendre.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17706Bon génie
Parménide a écrit:Une fois que j'aurai trouvé MA METHODE tout va aller bien mieux, ça c'est sur !PauvreYorick a écrit:Parménide a écrit:
Ce n'est pas tenable, vraiment pas... Vu que l'inaction est la pire des chose.
... mais un peu de cohérence: tu viens au contraire de te prouver à toi-même que c'est la meilleure conduite possible !
Qu'est ce qui est mieux, travailler mal ou ne pas travailler du tout? Franchement j'hésite. Depuis 6 ans je travaille n'importe comment, alors continuer tant qu'une stratégie claire est pas arrêtée ne m'emballe pas trop... D'un autre coté l'inaction ne mènera à rien. C'est donc un choix impossible.
Parfait : on a la solution, du coup. S'il n'est pas possible de faire X il ne faut pas non plus essayer de le faire. Donc, la seule bonne conduite envisageable ici consiste à ne rien choisir.
Terre !
Au suivant, maintenant.
- keroGrand sage
Parménide a écrit:Franchement j'hésite.
Voilà résumées 47 pages de forum.
Je crois que tu veux être confronté à un choix impossible. Tu te mets dans une impasse dans laquelle tu veux être.
Il y a du refus d'avancer, dans ton histoire. Pour faire de la psycho de comptoir, une envie de rester l'éternel étudiant.
Bon, j'ai acheté le Richoz conseillé ailleurs. On va voir ce qu'il a dans le ventre.
- SphinxProphète
mblonde a écrit:Je doute qu'à l'ENS les normaliens apprennent à faire du commentaire de texte... La méthodologie à l'ENS ce n'est pas le point fort.
Surtout qu'on est censé savoir faire en arrivant
Parménide a écrit:
Qu'est ce qui est mieux, travailler mal ou ne pas travailler du tout? Franchement j'hésite.
TRAVAILLER BIEN BON SANG DE BOIS DE NOM D'UN PETIT PONEY
Depuis 6 ans je travaille n'importe comment, alors continuer tant qu'une stratégie claire est pas arrêtée ne m'emballe pas trop... D'un autre coté l'inaction ne mènera à rien. C'est donc un choix impossible.
Ca fait quarante pages, qu'on t'a donné une stratégie claire !
C'est pas en retenant 3 mots clés et/ou 3 formules par paragraphes que je vais faire le travail efficace qui est censé être fait.
Ben c'est quand même un début. Et c'est mieux que le "rien" auquel tu t'obstines. Cela dit, je t'ai proposé une autre méthode (puisque tu dis ne pas savoir prendre des notes) et tu n'en veux pas non plus. Donc euh bon...
Parménide a écrit:
C'est déjà bien d'avoir environ 2 devoirs par mois corrigés par un professionnel. En plus je suis dans l'incapacité totale, pour l'instant du moins, de vraiment travailler en conditions : pour ma dissert de l'autre jour, j'ai consulté des documents et je n'ai pas travaillé en temps limité. C'est le fait de n'avoir jamais su gérer quoi que ce soit au niveau lecture qui fait qu'aujourd'hui je ne peux affronter aucun sujet de façon normale.
Mais on s'en fiche, de ça. L'important, c'est de réussir à la faire, cette dissert, peu importe dans quelles conditions. Quand tu auras des connaissances, tu te passeras progressivement des documents (déjà, si tu sais directement où trouver les bonnes informations pour traiter le sujet, c'est un point positif), et quand tu seras rodé, tu les feras en temps limité.
Mais je pense que ma façon de travailler et de lire n'est peut être pas si mauvaise que ça. Parce que j'ai quand même obtenu 7,5 de moyenne. Et je suis à peu près sur que ce n'est pas un problème de connaissances qui a été le plus sanctionné au concours.
Non, 7,5, ce n'est pas bon, et comme l'a dit Rendash, ça ne veut rien dire (on peut très bien se planter alors qu'on maîtrise le sujet, où à l'inverse, obtenir cette note au pipeau, et je sais de quoi je cause, parce que moi j'ai eu 7 à l'oral de philo de l'ENS, et dieu sait que je suis convaincue d'avoir pondu un indigeste badigeon de vagues idées très très floues.
Mais même si je suis plus efficace que je ne le prétends il est urgent et vital de changer de méthode parce que c'est trop INSUPPORTABLE. Et j'ai pris conscience depuis plusieurs mois à quel point mon intérêt pour la philo était étroitement dépendant de mon incapacité à l'organisation, la gestion, la méthode, etc...
Alors, bon, quand on t'a dit que c'est insupportable d'écrire en gras pour nous souligner les points importants de ton discours, j'ai envie de dire, tu sais, l'italique, c'est pareil. On sait lire...
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- ParménideNeoprof expérimenté
kero a écrit:
Je crois que tu veux être confronté à un choix impossible. Tu te mets dans une impasse dans laquelle tu veux être.
Il y a du refus d'avancer, dans ton histoire. Pour faire de la psycho de comptoir, une envie de rester l'éternel étudiant.
C'est ce qui m'amuse le plus au monde, c'est une évidence
PauvreYorick a écrit:
Parfait : on a la solution, du coup. S'il n'est pas possible de faire X il ne faut pas non plus essayer de le faire. Donc, la seule bonne conduite envisageable ici consiste à ne rien choisir.
Terre !
Au suivant, maintenant.
Mais toi : quand tu as préparé le capes et/ou l'agrégation, COMMENT as tu procédé sur le plan le plus concret? J'ai cru comprendre dans un ancien message que tu ne prenais pas de notes et ne faisais pas de fiches. Que faisais tu alors?
Pour être efficace j'imagine que tu as trouvé la troisième voie entre le "tout" superficiel et l'hyperspécialisation laissant tomber 80-90% du "programme".
Et même à supposer que je trouve MA METHODE, vu que je pars de très bas, ne va t il pas falloir 4-5 ans pour acquérir les connaissances, comme si à l'heure actuelle je venais juste d'avoir mon bac, en réalité?
Ah oui, et comment, dès lors que le commentaire n'est pas au programme du concours?Sphinx a écrit:mblonde a écrit:Je doute qu'à l'ENS les normaliens apprennent à faire du commentaire de texte... La méthodologie à l'ENS ce n'est pas le point fort.
Surtout qu'on est censé savoir faire en arrivant
J'ai jamais dit que c'était bon, je dis juste que c'est dans la norme et que ça autorise un bon pronostic pour la suite. Pour les raisons que j'ai données.Sphinx a écrit:
Non, 7,5, ce n'est pas bon, et comme l'a dit Rendash, ça ne veut rien dire (on peut très bien se planter alors qu'on maîtrise le sujet, où à l'inverse, obtenir cette note au pipeau, et je sais de quoi je cause, parce que moi j'ai eu 7 à l'oral de philo de l'ENS, et dieu sait que je suis convaincue d'avoir pondu un indigeste badigeon de vagues idées très très floues.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
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"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- RendashBon génie
Parménide a écrit:comme si à l'heure actuelle je venais juste d'avoir mon bac
...De ce tout ce que tu racontes, je retire parfois l'impression que tu n'es même plus au niveau du bac =/
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- SphinxProphète
Parménide a écrit:Ah oui, et comment, dès lors que le commentaire n'est pas au programme du concours?Sphinx a écrit:mblonde a écrit:Je doute qu'à l'ENS les normaliens apprennent à faire du commentaire de texte... La méthodologie à l'ENS ce n'est pas le point fort.
Surtout qu'on est censé savoir faire en arrivant
Ah là là, le nombre de choses qui ne sont pas au programme du concours...
J'ai jamais dit que c'était bon, je dis juste que c'est dans la norme et que ça autorise un bon pronostic pour la suite. Pour les raisons que j'ai données.Sphinx a écrit:
Non, 7,5, ce n'est pas bon, et comme l'a dit Rendash, ça ne veut rien dire (on peut très bien se planter alors qu'on maîtrise le sujet, où à l'inverse, obtenir cette note au pipeau, et je sais de quoi je cause, parce que moi j'ai eu 7 à l'oral de philo de l'ENS, et dieu sait que je suis convaincue d'avoir pondu un indigeste badigeon de vagues idées très très floues.
Ah ? Pourtant c'est ce qu'on comprend :
Mais je pense que ma façon de travailler et de lire n'est peut être pas si mauvaise que ça. Parce que j'ai quand même obtenu 7,5 de moyenne. Et je suis à peu près sur que ce n'est pas un problème de connaissances qui a été le plus sanctionné au concours.
Ca n'autorise rien du tout, ni dans un sens ni dans l'autre. Un concours et celui de l'année suivante ne se ressemblent pas, tu n'auras pas le même sujet, pas les mêmes concurrents, pas les mêmes examinateurs, pas les mêmes connaissances.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- User17706Bon génie
Parménide a écrit: Mais toi : quand tu as préparé le capes et/ou l'agrégation, COMMENT as tu procédé sur le plan le plus concret? J'ai cru comprendre dans un ancien message que tu ne prenais pas de notes et ne faisais pas de fiches. Que faisais tu alors?
J'ai déjà répondu deux fois à cette même question, il y a quelques semaines et il y a quelques mois, mais allons-y pour une troisième fois :
Aller en cours (sans en louper aucun), lire les ouvrages auxquels renvoyaient les cours, rendre tous les devoirs proposés (DM/devoirs en temps limité), faire des entraînements oraux (aussi souvent que possible). Se reposer, régulièrement.
Est-ce que j'ai pris des notes sur des papiers séparés ? peut-être, sans doute, mais je ne pense pas les avoir jamais relues, contrairement aux notes de cours. Est-ce que j'ai souligné ou griffonné des bouquins ? oui, mais je ne saurais dire si ça a été d'une quelconque utilité. On s'en fout mais alors to-ta-le-ment. Ça a zéro importance, zéro comme dans zéro. Et même si dans l'absolu ça en avait une petite, ça n'en aurait quand même, comparativement, strictement aucune pour ton cas à toi, parce que ton problème n'est absolument pas là, comme chacun le voit et le répète.
Ce qui est sûr, c'est que je n'ai jamais perdu ne serait-ce qu'une minute à me demander si j'avais trouvé la bonne méthode pour sélectionner des ouvrages destinés à composer une bibliographie introduisant à l'art de choisir la couleur des surligneurs. La minute en question je la passais le nez dans un bouquin, et c'était toujours ça en moins de perdu.
Parménide a écrit: Pour être efficace j'imagine que tu as trouvé la troisième voie entre le "tout" superficiel et l'hyperspécialisation laissant tomber 80-90% du "programme".
Non : comme je viens de le dire, toute mon efficacité vient du fait que je n'ai jamais perdu de temps à chercher des voies ou des secondes voies ou des troisièmes voies ou des quatrièmes voies ni à me demander au bout de combien de temps la méthode A porterait ses fruits, par rapport à une autre. Côté connaissances et culture, j'avais derrière moi deux années de prépa et deux années de fac (licence, maîtrise) à quoi s'est ajouté le travail de l'année de préparation. Autant dire que j'étais plus loin encore de l'omniscience que je puis l'être quinze ans plus tard.
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:
Est-ce que j'ai pris des notes sur des papiers séparés ? peut-être, sans doute, mais je ne pense pas les avoir jamais relues, contrairement aux notes de cours. Est-ce que j'ai souligné ou griffonné des bouquins ? oui, mais je ne saurais dire si ça a été d'une quelconque utilité. On s'en fout mais alors to-ta-le-ment. Ça a zéro importance, zéro comme dans zéro. Et même si dans l'absolu ça en avait une petite, ça n'en aurait quand même, comparativement, strictement aucune pour ton cas à toi, parce que ton problème n'est absolument pas là, comme chacun le voit et le répète.
Dois je déduire de ça qu'il te suffisait de lire in extenso les critiques de Kant et de les annoter pour comprendre, mémoriser, et maitriser la totalité?
As tu eu recours à des livres du secondaire? Et/ou à des ouvrages thématiques de spécialistes?
Personnellement, n'étant pas à la fac, je dois considérer que le cours c'est les ouvrages de terminale dont je dispose, et qui me renvoient grosso modo à la plupart des grands ouvrages de la philosophie occidentale de l'Antiquité à aujourd'hui... Et je ne suis guère plus avancé.
PauvreYorick a écrit:
Non : comme je viens de le dire, toute mon efficacité vient du fait que je n'ai jamais perdu de temps à chercher des voies ou des secondes voies ou des troisièmes voies ou des quatrièmes voies ni à me demander au bout de combien de temps la méthode A porterait ses fruits, par rapport à une autre. Côté connaissances et culture, j'avais derrière moi deux années de prépa et deux années de fac (licence, maîtrise) à quoi s'est ajouté le travail de l'année de préparation. Autant dire que j'étais plus loin encore de l'omniscience que je puis l'être quinze ans plus tard.
En fait tu étais "au top" sur certaines choses très ciblées, c'est tombé le jour du concours, et c'est comme ça que tu as été reçu. Pour moi c'est la seule explication rationnelle.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- RendashBon génie
Parménide a écrit:
Personnellement, n'étant pas à la fac, je dois considérer que le cours c'est les ouvrages de terminale dont je dispose, et qui me renvoient grosso modo à la plupart des grands ouvrages de la philosophie occidentale de l'Antiquité à aujourd'hui... Et je ne suis guère plus avancé.
Inscris-toi à nouveau à la fac.
Et de toutes façons, je lis que les sujets en dissert' renvoient au programme de philo de terminale, et que les textes proposés pour les commentaires sont issus du corpus de terminale. C'est un bon d"part
Parménide a écrit:
En fait tu étais "au top" sur certaines choses très ciblées, c'est tombé le jour du concours, et c'est comme ça que tu as été reçu. Pour moi c'est la seule explication rationnelle.
TU me fais peur, là. PauvreYorick a été reçu parce qu'il a été bon (en tout cas meilleur que d'autres) le jour du concours sur les sujets proposés.
...mais c'est le principe même du concours, hein
- User17706Bon génie
Les Critiques de Kant, je les avais travaillées en maîtrise.
Je n'ai jamais ouvert un manuel du secondaire durant la préparation au concours. Je ne sais pas ce que tu appelles un « ouvrage thématique de spécialiste ». Est-ce que par exemple le Traité politique de Spinoza compte ? ou les Topiques d'Aristote ?
Non, je n'ai pas eu de chance au tirage, loin de là, je suis au contraire tombé, au concours, systématiquement sur des sujets sur lesquels j'étais assez peu préparé, non seulement s'agissant du hors-programme mais même pour les épreuves sur programme.
Donc, sachant que ton évaluation de ma situation est fausse, que dois-tu changer dans ta tête pour la corriger ? Abandonner une certaine mythologie de « la » préparation, peut-être ? Remarque, tu es déjà parvenu à la conclusion que jamais personne n'a jamais pu avoir les concours de philosophie, vu que tu es parvenu à la conclusion qu'il est impossible de les préparer. Deux choses que tu as quasi écrites noir sur blanc ici, et pas qu'une fois
Je n'ai jamais ouvert un manuel du secondaire durant la préparation au concours. Je ne sais pas ce que tu appelles un « ouvrage thématique de spécialiste ». Est-ce que par exemple le Traité politique de Spinoza compte ? ou les Topiques d'Aristote ?
Non, je n'ai pas eu de chance au tirage, loin de là, je suis au contraire tombé, au concours, systématiquement sur des sujets sur lesquels j'étais assez peu préparé, non seulement s'agissant du hors-programme mais même pour les épreuves sur programme.
Donc, sachant que ton évaluation de ma situation est fausse, que dois-tu changer dans ta tête pour la corriger ? Abandonner une certaine mythologie de « la » préparation, peut-être ? Remarque, tu es déjà parvenu à la conclusion que jamais personne n'a jamais pu avoir les concours de philosophie, vu que tu es parvenu à la conclusion qu'il est impossible de les préparer. Deux choses que tu as quasi écrites noir sur blanc ici, et pas qu'une fois
- RendashBon génie
PauvreYorick a écrit: Remarque, tu es déjà parvenu à la conclusion que jamais personne n'a jamais pu avoir les concours de philosophie, vu que tu es parvenu à la conclusion qu'il est impossible de les préparer.
C'est parce que Socrate est un chat
- supersosoSage
C'est rigolo, ce post quand on rentre du boulot : le retour du même et en même temps quelques petites nouveautés .
C'est rigolo aussi quand Parménide retrace l'histoire de la réussite de PY aux concours . Curieusement, je ne l'avais pas comprise comme lui, du tout . Donc PY, tu n'étais ni un érudit, ni un bosseur, ni un grand lecteur pendant tes études, ni quelqu'un qui s'est entrainé une année entière (et les années précédentes d'ailleurs). Non, t'as juste eu du bol. Franchement, t'exagères avec tes conseils ! T'as juste eu du bol, t'es un privilégié de la vie !
Bon du coup, on comprend mieux l'envie d'attendre de Parménide : un jour lui aussi aura du bol. Comme PY . Ou pas .
C'est rigolo aussi quand Parménide retrace l'histoire de la réussite de PY aux concours . Curieusement, je ne l'avais pas comprise comme lui, du tout . Donc PY, tu n'étais ni un érudit, ni un bosseur, ni un grand lecteur pendant tes études, ni quelqu'un qui s'est entrainé une année entière (et les années précédentes d'ailleurs). Non, t'as juste eu du bol. Franchement, t'exagères avec tes conseils ! T'as juste eu du bol, t'es un privilégié de la vie !
Bon du coup, on comprend mieux l'envie d'attendre de Parménide : un jour lui aussi aura du bol. Comme PY . Ou pas .
- SphinxProphète
Oui, c'est tout pareil que moi : j'avais juste lu Oui-oui et la voiture jaune, et l'intégralité des sujets d'écrit comme d'oral sont tombés dessus et on ne m'a posé aucune question à côté. Incroyable. Bon, je vous relaisse, il faut que j'aille le relire, les cours de mes trois niveaux portent dessus cette année (l'an dernier aussi d'ailleurs).
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- JPhMMDemi-dieu
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Je retente le capes de philosophie pour la sixième fois.
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