- JPhMMDemi-dieu
Tout dépend de l'engagement dans la sixième tentative. Mais j'ai l'étrange impression qu'il veut tenter un concours de philosophie sans plonger dans la philosophie.kero a écrit:Après cinq tentatives ratées, il vaudrait peut-être mieux songer à se réorienter vers autre chose, non ?
L’amour commence par l’amour*, disait La Bruyère. Je songe qu'on pourrait dire de même que la philosophie commence par la philosophie.
*L’amour commence par l’amour, et l’on ne saurait passer de la plus forte amitié qu’à un amour faible.
- keroGrand sage
Hélips a écrit:mais enfin kero, tu parles comme si c'était de son fait, ses échecs ! Tu oublies que les autres ont bénéficié de honteux avantages, que personne ne lui a ditcommentde travailler, ni que lire un livre, c'était bien.
Si d'autres ont su obtenir de honteux avantages contrairement à lui, c'est qu'il a été trop mauvais pour les obtenir lui-même.
- henrietteMédiateur
Tu oublies : et c'est la faute de la fac qu'est nulle.Hélips a écrit:mais enfin kero, tu parles comme si c'était de son fait, ses échecs ! Tu oublies que les autres ont bénéficié de honteux avantages, que personne ne lui a ditcommentde travailler, ni que lire un livre, c'était bien.
- henrietteMédiateur
Mais non, toi, tu n'as pas tout lu : c'est parce qu'il n'a pas de tonton prof de philo dans sa famille, contrairement aux autres qui ont réussi.kero a écrit:Hélips a écrit:mais enfin kero, tu parles comme si c'était de son fait, ses échecs ! Tu oublies que les autres ont bénéficié de honteux avantages, que personne ne lui a ditcommentde travailler, ni que lire un livre, c'était bien.
Si d'autres ont su obtenir de honteux avantages contrairement à lui, c'est qu'il a été trop mauvais pour les obtenir lui-même.
- keroGrand sage
henriette a écrit:Mais non, toi, tu n'as pas tout lu : c'est parce qu'il n'a pas de tonton prof de philo dans sa famille, contrairement aux autres qui ont réussi.kero a écrit:Hélips a écrit:mais enfin kero, tu parles comme si c'était de son fait, ses échecs ! Tu oublies que les autres ont bénéficié de honteux avantages, que personne ne lui a ditcommentde travailler, ni que lire un livre, c'était bien.
Si d'autres ont su obtenir de honteux avantages contrairement à lui, c'est qu'il a été trop mauvais pour les obtenir lui-même.
Si si, j'ai bien compris ce qui se joue...
Un type d'animal assez classique sur les forums, qui vient en théorie pour demander de l'aide mais en fait, surtout pour se faire plaindre et qui du coup, trouve toujours une pirouette pour expliquer à quel point le monde est injuste avec lui.
Face à un tel discours... Autant y aller cash. Oui, le monde est injuste, et si tu sais pas faire avec, tant pis pour ta pomme. Sélection naturelle. Au prochain.
- linkusNeoprof expérimenté
henriette a écrit:Mais non, toi, tu n'as pas tout lu : c'est parce qu'il n'a pas de tonton prof de philo dans sa famille, contrairement aux autres qui ont réussi.kero a écrit:Hélips a écrit:mais enfin kero, tu parles comme si c'était de son fait, ses échecs ! Tu oublies que les autres ont bénéficié de honteux avantages, que personne ne lui a ditcommentde travailler, ni que lire un livre, c'était bien.
Si d'autres ont su obtenir de honteux avantages contrairement à lui, c'est qu'il a été trop mauvais pour les obtenir lui-même.
Hihihi, mes deux parents ne savent ni lire ni écrire le français. Personne n'a pu m'aider à être agrégé titulaire.
J'oublie de préciser que je n'ai jamais été en classe prépa.
Mon avis personnel sur l'échec au concours.
La première fois, on découvre;
la seconde, on échoue aux oraux au pire des cas;
la troisième, pas de chance.
Après, il faut se poser des questions sur ses méthodes de travail.
_________________
J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- henrietteMédiateur
Oui, en effet, ça, c'est cash ! :lol:kero a écrit:henriette a écrit:Mais non, toi, tu n'as pas tout lu : c'est parce qu'il n'a pas de tonton prof de philo dans sa famille, contrairement aux autres qui ont réussi.kero a écrit:
Si d'autres ont su obtenir de honteux avantages contrairement à lui, c'est qu'il a été trop mauvais pour les obtenir lui-même.
Si si, j'ai bien compris ce qui se joue...
Un type d'animal assez classique sur les forums, qui vient en théorie pour demander de l'aide mais en fait, surtout pour se faire plaindre et qui du coup, trouve toujours une pirouette pour expliquer à quel point le monde est injuste avec lui.
Face à un tel discours... Autant y aller cash. Oui, le monde est injuste, et si tu sais pas faire avec, tant pis pour ta pomme. Sélection naturelle. Au prochain.
- Thalia de GMédiateur
Je suis persuadée que tu as bénéficié de je ne sais quel coup de pouce occulte. Avoue !linkus a écrit:henriette a écrit:Mais non, toi, tu n'as pas tout lu : c'est parce qu'il n'a pas de tonton prof de philo dans sa famille, contrairement aux autres qui ont réussi.kero a écrit:
Si d'autres ont su obtenir de honteux avantages contrairement à lui, c'est qu'il a été trop mauvais pour les obtenir lui-même.
Hihihi, mes deux parents ne savent ni lire ni écrire le français. Personne n'a pu m'aider à être agrégé titulaire.
J'oublie de préciser que je n'ai jamais été en classe prépa.
Mon avis personnel sur l'échec au concours.
La première fois, on découvre;
la seconde, on échoue aux oraux au pire des cas;
la troisième, pas de chance.
Après, il faut se poser des questions sur ses méthodes de travail.
- Spoiler:
- Bravo Linkus !
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- henrietteMédiateur
Oui, tu dois être franc-maçon ou un truc comme ça, non ? :lol:
(et même spoiler que Thalia, sinon : )
(et même spoiler que Thalia, sinon : )
- linkusNeoprof expérimenté
Mon père était maçon, c'est vrai. Il en a coulé du béton. :lol:
_________________
J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- Thalia de GMédiateur
Le mien aussi, venu du fin fond de l'Italie, tout comme ma mère qui lit et écrit fort difficilement.linkus a écrit:Mon père était maçon, c'est vrai. Il en a coulé du béton. :lol:
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CasparProphète
Eh ben alors, je m'en vais pendant deux jours et je ne retrouve que DIX pages de plus sur le topic de la Quatrième Dimension? J'espérais mieux chers collègues, j'espérais mieux.
- Thalia de GMédiateur
Nous n'exprimons que la quintessence de nos réflexionsCaspar Goodwood a écrit:Eh ben alors, je m'en vais pendant deux jours et je ne retrouve que DIX pages de plus sur le topic de la Quatrième Dimension? J'espérais mieux chers collègues, j'espérais mieux.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- JPhMMDemi-dieu
Cher Parménide,
Quand j'étais plus jeune, j'adorais plonger d'un plongeoir, sans être capable de le faire. Pour moi, les jeunes garçons qui couraient et jouaient de la gravité par leurs figures fantasques pour disparaitre à travers la membrane de l'eau étaient des sortes d'élus qui disposaient de dons qui m'étaient étrangers et dont je ne pourrais jamais faire partie.
Je courais sur la planche et m'évertuais à penser mon saut à son extrémité. La surface approchait, le vide se dévoilait sous moi, l'extrémité de la planche s'imposait à mon esprit, et mon seul secours à la terreur produite par ces immensités était de penser chacun de mes gestes. Immanquablement j'échouais, à trop penser je ne pouvais pas agir, et ne pouvais que tomber au lieu de sauter. Face à l'immensité de la surface, je songeais qu'il fallait que j'oppose une grandeur, grandeur illusoire, mais je l'ignorais. J'essayais de me protéger dans l'action d'embrasser (presque littéralement) la surface de l'onde, que je confondais avec l'élément liquide. Ce faisant, à l'instant, à l'instance, précédent l'apesanteur, sommet de la parabole, je paniquais et ne goûtais jamais cet instant.
C'est que la surface de l'eau n'est pas de l'eau, ce n'est qu'une frontière entre deux éléments, un interstice entre deux mondes, une surface lumineuse comme un immense artefact optique, un rien qui s'impose au regard et dissimule ce qui existe vraiment : le volume liquide. Elle me faisait l'effet d'un panoptique (au sens de Bentham), et ce rien qui cachait le volume qu'il me fallait seul penser m'était prison de l'esprit au-delà de laquelle il n'y avait que néant. Cet artefact de la surface des choses m'était tout alors qu'il n'est rien, et me cachait la présence de la seule chose qui était quelque chose.
Un jour je compris que regarder cette surface qui était frontière entre deux milieux c'était refuser de changer de milieu, et provoquait que je pense au lieu d'agir. Alors j'ai fermé les yeux et j'ai sauté. Peu à peu, au lieu de vouloir me faire grand pour embrasser une surface qui n'est qu'optique, j'ai laissé mon corps comprendre que pour entrer dans l'immensité, il convient d'être petit, et le corps s'adapte de lui-même à cette chose, il s'aligne, et entre dans la masse aqueuse, ignorant cette surface qui n'est pas encore de l'eau, et qui n'est plus tout à fait de l'air. Une fois dans l'eau, j'ouvris les yeux, et découvris ce monde volume qui m'était refusé, et que j'apprivoisais un peu plus à chaque mouvement, patiemment. Plus immense encore quand sa surface, il me rassurait. J'y étais, le reste serait question de temps.
Quand j'étais plus jeune, j'adorais plonger d'un plongeoir, sans être capable de le faire. Pour moi, les jeunes garçons qui couraient et jouaient de la gravité par leurs figures fantasques pour disparaitre à travers la membrane de l'eau étaient des sortes d'élus qui disposaient de dons qui m'étaient étrangers et dont je ne pourrais jamais faire partie.
Je courais sur la planche et m'évertuais à penser mon saut à son extrémité. La surface approchait, le vide se dévoilait sous moi, l'extrémité de la planche s'imposait à mon esprit, et mon seul secours à la terreur produite par ces immensités était de penser chacun de mes gestes. Immanquablement j'échouais, à trop penser je ne pouvais pas agir, et ne pouvais que tomber au lieu de sauter. Face à l'immensité de la surface, je songeais qu'il fallait que j'oppose une grandeur, grandeur illusoire, mais je l'ignorais. J'essayais de me protéger dans l'action d'embrasser (presque littéralement) la surface de l'onde, que je confondais avec l'élément liquide. Ce faisant, à l'instant, à l'instance, précédent l'apesanteur, sommet de la parabole, je paniquais et ne goûtais jamais cet instant.
C'est que la surface de l'eau n'est pas de l'eau, ce n'est qu'une frontière entre deux éléments, un interstice entre deux mondes, une surface lumineuse comme un immense artefact optique, un rien qui s'impose au regard et dissimule ce qui existe vraiment : le volume liquide. Elle me faisait l'effet d'un panoptique (au sens de Bentham), et ce rien qui cachait le volume qu'il me fallait seul penser m'était prison de l'esprit au-delà de laquelle il n'y avait que néant. Cet artefact de la surface des choses m'était tout alors qu'il n'est rien, et me cachait la présence de la seule chose qui était quelque chose.
Un jour je compris que regarder cette surface qui était frontière entre deux milieux c'était refuser de changer de milieu, et provoquait que je pense au lieu d'agir. Alors j'ai fermé les yeux et j'ai sauté. Peu à peu, au lieu de vouloir me faire grand pour embrasser une surface qui n'est qu'optique, j'ai laissé mon corps comprendre que pour entrer dans l'immensité, il convient d'être petit, et le corps s'adapte de lui-même à cette chose, il s'aligne, et entre dans la masse aqueuse, ignorant cette surface qui n'est pas encore de l'eau, et qui n'est plus tout à fait de l'air. Une fois dans l'eau, j'ouvris les yeux, et découvris ce monde volume qui m'était refusé, et que j'apprivoisais un peu plus à chaque mouvement, patiemment. Plus immense encore quand sa surface, il me rassurait. J'y étais, le reste serait question de temps.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CasparProphète
Si c'est de toi: bravo, c'est magnifique.
- keroGrand sage
Et bien dis-donc, JPhMM, ça aura été une sacrée histoire ta découverte du plongeon.
- ParménideNeoprof expérimenté
Franchement c'est pénible de voir l'ironie et l'agressivité de certains alors qu'ils n'ont même pas toutes les données de mon problème pour pouvoir juger. De toute façon il y a des éléments que je ne peux pas évoquer ici sur cette page publique.
Donc, nous sommes partis, une fois de plus :
J'ai été en contact récemment avec quelqu'un que j'ai un peu connu à la fac et qui a réussi le capes de philo à la troisième fois. Je dois dire au passage que cette personne a obtenu à son avant dernière tentative exactement les mêmes notes que moi à ma dernière tentative, ce qui permet peut être de former un pronostic assez positif concernant mon avenir, je ferme la parenthèse.
J'ai échangé quelques mails avec lui à un moment donné pour des questions de bibliographie. Ce jeune certifié de philo était donc stagiaire à la rentrée 2013. Il ma dit que sa tutrice avait un mot d'ordre simple : "On ne fait pas de philosophie en terminale". Pourquoi? Parce que c'est beaucoup trop difficile pour des élèves de 18 ans. On ne peut faire qu'une initiation. Et ça c'est quelque chose dont je me suis rendu compte dès ma rentrée en hypokhâgne en 2004. J'ai aussitôt perçu le décalage immense entre ce qui est demandé à des terminales et ce qui est demandé à des étudiants en philosophie
Je me rappelle assez bien mon année de philo en terminale : rien vu sur Aristote, rien vu sur Hegel, rien du tout sur la philosophie politique ni sur celle des sciences. Et je pourrais multiplier les exemples des choses importantes qui n'ont pas été abordées.
Ce qui montre à quel point la réalité de l'enseignement de la philo en terminale aujourd'hui, est, du moins dans certains endroits, essorée et vidée presque totalement de sa substance.
En même temps mon expérience se limite à 3 semaines de vacation en lettres en collège et, au total, à un peu plus d'un an de cours particuliers de philo. Donc à partir de là il n'y a pas de quoi sauter au plafond à constater que j'ai une vraie méconnaissance de ce milieu. C'est tout à fait logique. Pourtant J'ai 2 enseignants en lettres dans ma famille et un professeur des écoles. ça ne m'aide même pas. Ces personnes passent leur temps à se mettre en valeur et à pérorer à tort et à travers sur l'Education nationale. En pensant que c'est elles les spécialistes et personne d'autre sur la terre. Et c'est naturellement ces personnes là qui sont prêtes à me signer un document comme quoi je ne serai JAMAIS reçu à un concours de philo. Parce que soi-disant je ne pourrais "tout simplement pas l'être".
Pour ma vacation de lettres, mon intervention respirait l'amateurisme à 10 km, et même les élèves s'en sont rendus compte. Bien que ce fut une expérience enrichissante je ne la renouvellerai pas.
S'agissant des cours particuliers il faut que je développe car c'est important : j'ai eu 3 élèves au total. Et il m'est très difficile de savoir si j'ai réussi à faire preuve d'efficacité.
Je n'évoquerai que le premier élève : un élève de terminale L redoublant. Il a eu 5 en philo à son premier bac. 8 au deuxième. Je l'ai quand même vécu comme un échec personnel. Certes, c'est un élève qui n'avait pas de prédispositions pour la philo et la discipline n'était pas son "truc". Mais peut être que j'ai été trop défaillant dans la transmission de la méthode. Je me rappelle avoir été très mal à l'aise quand il me montrait ses copies de commentaire de texte : car je n'étais pas capable de lui donner autre chose que des conseils très théoriques que... je n'étais pas capable d'appliquer moi-même...
Cela dit je lui ai transmis beaucoup de connaissances... Mais j'ai été obligé d'assumer devant lui mon ignorance en matière de philosophie politique, par exemple, ce qui est un comble...
Franchement...
Cf, ce que j'ai écrit au dessus.
Je t'avais dit ça en MP. Je ne faisais que répéter ce que m'a dit Pauvre Yorick, et qui me semble relever du bon sens. D'ailleurs cela a été confirmé par ma propre expérience d'élève de terminale et par d'autres témoignages par la suite.
Qu'essaies tu d'insinuer ? ça fait plus de 6 ans que dans ma famille on rabâche que je me ferai tabasser en plein cours ou que je prendrai un coup de couteau, alors merci !
Oui sélection naturelle, c'est exactement ce dont j'ai été victime. Certes j'ai très mal réagi face à ce qui s'est passé depuis 2008. Car des solutions existaient mais j'ai pas eu la présence d'esprit de les appliquer.
De toute façon je suis absolument interloqué de voir que certains continuent dans cette discussion de défendre la fac envers et contre tout : quand on s'entend dire notamment là bas"je ne peux pas lire votre copie pour ne pas marcher sur les plates bandes du jury", moi, je suis désolé mais j'appelle ça se f... de la g... du monde dans les grandes largeurs.
Je connais actuellement certaines personnes qui sont à science po ou en préparation capes-agrégation en histoire-géo et qui sont horrifiées par l'attitude du département de philo de ma fac...
Donc, nous sommes partis, une fois de plus :
Rendash a écrit:
A mon avis (mais je peux me tromper), il est tellement difficile d'enseigner la philo à des ados de dix-huit ans, qu'il est indispensable d'avoir une base disciplinaire et méthodologique phénoménale.
PauvreYorick a écrit:
À mon avis tu ne te trompes pas. C'est bcp plus difficile que d'enseigner à un public déjà un peu instruit, (L2 p.ex.), sans comparaison aucune. Et cette difficulté concerne avant tout la maîtrise de la discipline, elle n'est pas d'ordre cosmétique.
henriette a écrit:
Ensuite, l'espèce de mépris dans lequel tu tiens ce qui fait l'essentiel de ce métier, "on en oublie toujours, enfin c'est mon cas, que c'est pour seulement initier à la philo des adolescents de 18 ans...", prouve, s'il était besoin, que tu n'as absolument aucune idée de ce qu'est enseigner.
On n'enseigne bien que ce qu'on maîtrise très bien, on n'enseigne très bien que ce qu'on maîtrise parfaitement (donc, quant à enseigner à la perfection, ben...).
A méditer quand te viendra l'idée que ce n'est "que" pour initier des ados.
J'ai été en contact récemment avec quelqu'un que j'ai un peu connu à la fac et qui a réussi le capes de philo à la troisième fois. Je dois dire au passage que cette personne a obtenu à son avant dernière tentative exactement les mêmes notes que moi à ma dernière tentative, ce qui permet peut être de former un pronostic assez positif concernant mon avenir, je ferme la parenthèse.
J'ai échangé quelques mails avec lui à un moment donné pour des questions de bibliographie. Ce jeune certifié de philo était donc stagiaire à la rentrée 2013. Il ma dit que sa tutrice avait un mot d'ordre simple : "On ne fait pas de philosophie en terminale". Pourquoi? Parce que c'est beaucoup trop difficile pour des élèves de 18 ans. On ne peut faire qu'une initiation. Et ça c'est quelque chose dont je me suis rendu compte dès ma rentrée en hypokhâgne en 2004. J'ai aussitôt perçu le décalage immense entre ce qui est demandé à des terminales et ce qui est demandé à des étudiants en philosophie
Je me rappelle assez bien mon année de philo en terminale : rien vu sur Aristote, rien vu sur Hegel, rien du tout sur la philosophie politique ni sur celle des sciences. Et je pourrais multiplier les exemples des choses importantes qui n'ont pas été abordées.
Ce qui montre à quel point la réalité de l'enseignement de la philo en terminale aujourd'hui, est, du moins dans certains endroits, essorée et vidée presque totalement de sa substance.
henriette a écrit:
Ton post m'interroge beaucoup, Parménide, car je trouve qu'il témoigne d'une vraie méconnaissance du métier d'enseignant.
En même temps mon expérience se limite à 3 semaines de vacation en lettres en collège et, au total, à un peu plus d'un an de cours particuliers de philo. Donc à partir de là il n'y a pas de quoi sauter au plafond à constater que j'ai une vraie méconnaissance de ce milieu. C'est tout à fait logique. Pourtant J'ai 2 enseignants en lettres dans ma famille et un professeur des écoles. ça ne m'aide même pas. Ces personnes passent leur temps à se mettre en valeur et à pérorer à tort et à travers sur l'Education nationale. En pensant que c'est elles les spécialistes et personne d'autre sur la terre. Et c'est naturellement ces personnes là qui sont prêtes à me signer un document comme quoi je ne serai JAMAIS reçu à un concours de philo. Parce que soi-disant je ne pourrais "tout simplement pas l'être".
J'étais à peu près sur, quand j'ai mentionné hier soir la dimension de sécurité de l'emploi à vie, que ça allait aussitôt provoquer d'énormes malentendus. Tout le monde se doute bien ici, quand même, que si je veux enseigner cette discipline, ce n'est pas uniquement pour la sécurité de l'emploi à vie... C'est un argument secondaire, mais il est d'importance quand même.henriette a écrit:
Si ta principale motivation, c'est "point Ô combien important, pour bénéficier de la sécurité de l'emploi à vie", je trouve ça très triste, et très dangereux. Ce métier n'est pas une planque à la bibliothèque à mettre des gommettes vertes sur le romans et bleues sur les essais, c'est un métier très exigeant, difficile, et qu'on ne peut pas quitter si facilement que ça si on s'y est fourvoyé, de nombreux témoignages sur le forum le prouvent.
mblonde a écrit:
Quand à ta phrase : "j'ai décidé de ne plus endosser le rôle de l'enseignant tant que je ne serai pas reçu. C'est pour moi une question d'honnêteté intellectuelle et de capacité", je crois que beaucoup de contractuels/vacataires peuvent se sentir très insulter par ta réflexion. Eux au moins se donnent la possibilité de réussir et sont vraiment motivés.
Pour ma vacation de lettres, mon intervention respirait l'amateurisme à 10 km, et même les élèves s'en sont rendus compte. Bien que ce fut une expérience enrichissante je ne la renouvellerai pas.
S'agissant des cours particuliers il faut que je développe car c'est important : j'ai eu 3 élèves au total. Et il m'est très difficile de savoir si j'ai réussi à faire preuve d'efficacité.
Je n'évoquerai que le premier élève : un élève de terminale L redoublant. Il a eu 5 en philo à son premier bac. 8 au deuxième. Je l'ai quand même vécu comme un échec personnel. Certes, c'est un élève qui n'avait pas de prédispositions pour la philo et la discipline n'était pas son "truc". Mais peut être que j'ai été trop défaillant dans la transmission de la méthode. Je me rappelle avoir été très mal à l'aise quand il me montrait ses copies de commentaire de texte : car je n'étais pas capable de lui donner autre chose que des conseils très théoriques que... je n'étais pas capable d'appliquer moi-même...
Cela dit je lui ai transmis beaucoup de connaissances... Mais j'ai été obligé d'assumer devant lui mon ignorance en matière de philosophie politique, par exemple, ce qui est un comble...
SosoB a écrit:
. De bons élèves de terminale sont capable d'intégrer et de comprendre en fin de premier trimestre déjà les remarques de bon sens que l'on a faites à Parménide sur les devoirs qu'il a postés, et qu'il n'a pas réussi à accepter de comprendre.
Franchement...
SosoB a écrit:
-De même, on ne peut pas faire cours en étant aussi méprisant à l'égard des élèves : pour se rassurer sur son propre niveau Parménide se rappelle qu'il ne s'agit "que" d'initier des ados à la philosophie.
Cf, ce que j'ai écrit au dessus.
SosoB a écrit:
-Comment enseigner à une classe de terminale lorsqu'on pense que "de toutes façons, en terminale on ne voit que 6-7 notions dans l'année" (alors que plus de 25 sont au programme).
Je t'avais dit ça en MP. Je ne faisais que répéter ce que m'a dit Pauvre Yorick, et qui me semble relever du bon sens. D'ailleurs cela a été confirmé par ma propre expérience d'élève de terminale et par d'autres témoignages par la suite.
Hélips a écrit:
je pense que ce serait un sacrifice très mesuré des élèves : il faudrait, quoi ? moins d'une semaine à Parménide pour jeter l'éponge ou se faire passer par la fenêtre.
Qu'essaies tu d'insinuer ? ça fait plus de 6 ans que dans ma famille on rabâche que je me ferai tabasser en plein cours ou que je prendrai un coup de couteau, alors merci !
kero a écrit:
Oui, le monde est injuste, et si tu sais pas faire avec, tant pis pour ta pomme. Sélection naturelle. Au prochain.
Oui sélection naturelle, c'est exactement ce dont j'ai été victime. Certes j'ai très mal réagi face à ce qui s'est passé depuis 2008. Car des solutions existaient mais j'ai pas eu la présence d'esprit de les appliquer.
De toute façon je suis absolument interloqué de voir que certains continuent dans cette discussion de défendre la fac envers et contre tout : quand on s'entend dire notamment là bas"je ne peux pas lire votre copie pour ne pas marcher sur les plates bandes du jury", moi, je suis désolé mais j'appelle ça se f... de la g... du monde dans les grandes largeurs.
Je connais actuellement certaines personnes qui sont à science po ou en préparation capes-agrégation en histoire-géo et qui sont horrifiées par l'attitude du département de philo de ma fac...
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- ProvençalLeGauloisExpert
Lizdarcy a écrit:Si la sécurité de l'emploi est si importante, alors tente d'autres concours, Pôle Emploi par exemple, (neuf semaines de vacances). L'envie d'enseigner et/ou l'attachement à sa matière doivent être primordial pour tenir dans ce métier.
+ 1 000
Il y a tout un tas de concours beaucoup plus accessibles que le CAPES de philo si la sécurité de l'emploi est ta principale motivation, puisque ce n'est certainement pas le goût de la philosophie.
kero a écrit:Après cinq tentatives ratées, il vaudrait peut-être mieux songer à se réorienter vers autre chose, non ?
Le titre du fil est erroné en fait, Parménide a déjà fait 6 tentatives, cette année ce serait la septième.
Et je suis d'accord avec vous, à ce stade, tenter un autre concours/chercher un boulot dans le privé (n'importe lequel à ce stade) serait plus sain.
- HesteNiveau 9
Parménide a écrit:
Oui sélection naturelle, c'est exactement ce dont j'ai été victime.
:lol: On dirait l'arguement d'un de mes collègues de fac qui a raté son capes plusieurs fois. J'ai eu une très mauvaise préparation du capes dans ma fac et pourtant il ne m'ait jamais venu à l'esprit de la mettre en cause lorsque j'ai échoué au capes, d'abord et avant tout parce que ce qui joue au capes c'est le travail personnel. J'ai fait et refait des plans seule dans mon coin, j'ai lu, tout les jours à la bu de 8h30 à 16h30. Une bonne préparation peut aider mais ce qui compte c'est le travail personnel parce que c'est toi qui passer les épreuves pas la tata prof de philo ou les profs qui font la prépa du concours à la fac. Tu parles de difficultés personnelles mais de nombreux candidats au capes l'ont passé en ayant aussi des difficultés personnelles. Tu parles, tu ressasses et pendant ce temps tu n'avances pas dans ta préparation.
Pour le reste je ne vais pas répéter tout ce que les autres intervenants de ce fil ont déjà soulevé.
- User17706Bon génie
Parménide a écrit:SosoB a écrit:
-Comment enseigner à une classe de terminale lorsqu'on pense que "de toutes façons, en terminale on ne voit que 6-7 notions dans l'année" (alors que plus de 25 sont au programme).
Je t'avais dit ça en MP. Je ne faisais que répéter ce que m'a dit Pauvre Yorick, et qui me semble relever du bon sens. D'ailleurs cela a été confirmé par ma propre expérience d'élève de terminale et par d'autres témoignages par la suite.
Je m'inscris immédiatement en faux. Je n'ai jamais dit une pareille énormité. Le programme doit être traité intégralement, c'est une évidence.
(EDIT. Ce que j'ai sûrement dit en revanche, c'est qu'il était inutile de consacrer un cours à chaque notion du programme, et possible voire préférable de faire des cours qui en abordent plusieurs à la fois. Auquel cas on peut réduire à 6-7 voire encore davantage, à 3-4.)
- RendashBon génie
Parménide a écrit: je suis absolument interloqué de voir que certains continuent dans cette discussion de défendre la fac envers et contre tout : quand on s'entend dire notamment là bas"je ne peux pas lire votre copie pour ne pas marcher sur les plates bandes du jury", moi, je suis désolé mais j'appelle ça se f... de la g... du monde dans les grandes largeurs.
Non, se foutre de la gueule du monde dans les grandes largeurs, c'est se plaindre qu'on n'a pas été aidé parce que des profs ont refusé de corriger bénévolement ses copies.
C'est prétendre à réussir un concours difficile en ne préparant que deux dissertations et un demi oral dans l'année.
C'est vouloir enseigner la philosophie sans s'y intéresser assez pour lire par soi-même, indépendamment des questions de concours.
C'est affirmer que ceux qui réussissent ne le font que parce qu'ils ont une aide familiale.
C'est vouloir à tout prix reporter ses propres échecs sur son entourage (j'y inclus la fac).
Une préparation, ça se mène seul. On peut s'entraider, former des groupes de travail, mais au sein du groupe le boulot est personnel. On peut avoir une aide solide sur le plan de la méthode et des connaissances, mais le travail se fait seul. Devant ta copie, tu es seul.
Ta fac est nulle? Tu peux en changer.
Ta famille est nulle? (dans le sens de préparation du concours, œuf corse) : prends ton indépendance, tu ne seras certainement pas le seul à travailler pour financer tes études et la préparation de ton concours.
Tes connaissances et ta méthodologie sont nulles? Tu te retrousses les manches et tu te mets au boulot. Peu importe comment, ce que tu dois faire est somme toute assez simple, et je te le résume en deux phrases (un mélange de ce qui a été dit tout au long de ce fil et de mon expérience perso= :
1- Tu lis. Le plus possible. Sans te demander comment lire, sans te demander ce que tu vas en retirer, sans te demander si c'est le bon livre, sans te demander si c'est utile...tu lis, parce que tu aimes la philo, et que tu veux connaître le plus de choses possible.
C'est comme ça qu'on se crée un fonds de culture disciplinaire et générale suffisant pour pouvoir faire face à la plupart des sujets
2 - Tu prépares des sujets de dissertation, pour t’entraîner à réfléchir sur un sujet.
Pas besoin de correction, l'entraînement se suffit à lui-même dans la plupart des cas.
Tu te fais une liste de sujets à traiter, soit tombés dans les concours précédents, soit des sujets donnés lors de concours blancs dans les autres facs (beaucoup de forums de préparation aux concours en donnent, les étudiants les postent et postent souvent le corrigé proposé par leurs profs).
Une journée de boulot fait quinze heures, tu as la possibilité de la partager en trois : cinq heures de lecture d’œuvres, cinq heures de lecture scientifiques (analyses, etc.( edit : une solide connaissance épistémologique est semble-t-il souvent très appréciée par le jury...et en tout cas en histoire-géo, grandement utile dans ton métier d'enseignant).), cinq heures d'entrainement. ET tu te laisses le dimanche pour te reposer, si tu en as la possibilité (veinard).
Pour les entraînements à la dissert', tu te contentes de plans détaillés, rédiger entièrement systématiquement est inutile. Cinq heures...tu as le temps d'en préparer deux par jour, ce qui me paraît excessif. Un par jour, compte trois heures pour faire le plan, c'est déjà monstrueux.
Alors, go.
- ProvençalLeGauloisExpert
Parménide a écrit:
J'ai été en contact récemment avec quelqu'un que j'ai un peu connu à la fac et qui a réussi le capes de philo à la troisième fois. Je dois dire au passage que cette personne a obtenu à son avant dernière tentative exactement les mêmes notes que moi à ma dernière tentative, ce qui permet peut être de former un pronostic assez positif concernant mon avenir, je ferme la parenthèse.
Lui avez-vous demandé comment il a préparé son concours ou a-t-il bénéficié lui aussi de scandaleux avantages ?
Parménide a écrit:
En même temps mon expérience se limite à 3 semaines de vacation en lettres en collège et, au total, à un peu plus d'un an de cours particuliers de philo. Donc à partir de là il n'y a pas de quoi sauter au plafond à constater que j'ai une vraie méconnaissance de ce milieu. C'est tout à fait logique. Pourtant J'ai 2 enseignants en lettres dans ma famille et un professeur des écoles. ça ne m'aide même pas. Ces personnes passent leur temps à se mettre en valeur et à pérorer à tort et à travers sur l'Education nationale. En pensant que c'est elles les spécialistes et personne d'autre sur la terre. Et c'est naturellement ces personnes là qui sont prêtes à me signer un document comme quoi je ne serai JAMAIS reçu à un concours de philo. Parce que soi-disant je ne pourrais "tout simplement pas l'être".
Mais zut à la fin, 6 années de préparation au CAPES (8 si on compte les fois où vous vous êtes inscrit sans vous y présenter) et vous ne vous êtes pas non plus intéressé à ce qu'est réellement le métier d'enseignant ?
Parménide a écrit:
J'étais à peu près sur, quand j'ai mentionné hier soir la dimension de sécurité de l'emploi à vie, que ça allait aussitôt provoquer d'énormes malentendus. Tout le monde se doute bien ici, quand même, que si je veux enseigner cette discipline, ce n'est pas uniquement pour la sécurité de l'emploi à vie... C'est un argument secondaire, mais il est d'importance quand même.
La sécurité de l'emploi est un argument tout à fait recevable, personne ne le nie. Mais il y a d'autres moyens pour y accéder.
Parménide a écrit:
Je t'avais dit ça en MP. Je ne faisais que répéter ce que m'a dit Pauvre Yorick, et qui me semble relever du bon sens. D'ailleurs cela a été confirmé par ma propre expérience d'élève de terminale et par d'autres témoignages par la suite.
Une expérience d'élève qui remonte à plus de 10 ans n'est en rien représentative.
Parménide a écrit:
Qu'essaies tu d'insinuer ? ça fait plus de 6 ans que dans ma famille on rabâche que je me ferai tabasser en plein cours ou que je prendrai un coup de couteau, alors merci !
Je suis de plus en plus persuadée que ta famille n'a pas tort. Tu as perdu 6 années de ta vie à mal préparer un concours et à ne rien faire d'autre de concret pendant ce temps. Peut-être essaient-ils seulement de te faire voir la réalité en face.
Parménide a écrit:
Oui sélection naturelle, c'est exactement ce dont j'ai été victime. Certes j'ai très mal réagi face à ce qui s'est passé depuis 2008. Car des solutions existaient mais j'ai pas eu la présence d'esprit de les appliquer.
De toute façon je suis absolument interloqué de voir que certains continuent dans cette discussion de défendre la fac envers et contre tout : quand on s'entend dire notamment là bas"je ne peux pas lire votre copie pour ne pas marcher sur les plates bandes du jury", moi, je suis désolé mais j'appelle ça se f... de la g... du monde dans les grandes largeurs.
Je connais actuellement certaines personnes qui sont à science po ou en préparation capes-agrégation en histoire-géo et qui sont horrifiées par l'attitude du département de philo de ma fac...
Je ne défends pas ta fac, je ne sais même pas laquelle c'est. Ce qu'on te reproche, c'est de n'avoir compté que sur la fac - que tu savais défaillante - pour préparer un concours ultra-sélectif pendant 6 ans. Qu'une année, tu te sois laissé avoir, d'accord, les autres non, tu aurais dû mettre du tien pour te préparer (notamment en lisant des œuvres de philosophie et peut-être en t'inscrivant à une prépa concours plus efficace de type CNED) au lieu d'attendre que cela tombe du ciel !
- CasparProphète
@Rendash:Bons conseils, mais quinze heures ça me semble énorme, je n'ai jamais été capable de travailler autant (et encore moins aujourd'hui).
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Parménide a écrit:SosoB a écrit:
-Comment enseigner à une classe de terminale lorsqu'on pense que "de toutes façons, en terminale on ne voit que 6-7 notions dans l'année" (alors que plus de 25 sont au programme).
Je t'avais dit ça en MP. Je ne faisais que répéter ce que m'a dit Pauvre Yorick, et qui me semble relever du bon sens. D'ailleurs cela a été confirmé par ma propre expérience d'élève de terminale et par d'autres témoignages par la suite.
Je m'inscris immédiatement en faux. Je n'ai jamais dit une pareille énormité. Le programme doit être traité intégralement, c'est une évidence.
(EDIT. Ce que j'ai sûrement dit en revanche, c'est qu'il était inutile de consacrer un cours à chaque notion du programme, et possible voire préférable de faire des cours qui en abordent plusieurs à la fois. Auquel cas on peut réduire à 6-7 voire encore davantage, à 3-4.)
Effectivement, on s'est mal compris !
--------
Bon, faut que j'avance. A bientôt !
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- keroGrand sage
Caspar Goodwood a écrit:@Rendash:Bons conseils, mais quinze heures ça me semble énorme, je n'ai jamais été capable de travailler autant (et encore moins aujourd'hui).
Si on compte l'apéro dedans, ça tient.
- Je retente le capes de philosophie pour la sixième fois.
- Philosophie : Pourquoi mes copies de Capes ne m'ont-elles pas valu une bonne note ? Sénèque (capes 2012) et "L'art est-il un langage ?" (capes 2014)
- Entraide pour le capes interne de philosophie
- Manuels pour préparation Capes philosophie candidat libre
- Cherche binôme de travail pour préparer l'Agrégation externe et le CAPES de philosophie 2024
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum