Page 1 sur 2 • 1, 2
- JaneMonarque
J'ai reçu ceci, apparemment paru dans Les échos, envoyé par une connaissance (mais je n'ai pas trouvé le lien):
Si l'article a déjà été posté, merci à nos gentils modos de le déplacer (voire de la supprimer )
Si l'article a déjà été posté, merci à nos gentils modos de le déplacer (voire de la supprimer )
- olive-in-oilSage
A imprimer format poster et à afficher sur le pare-brise arrière de nos bagnoles !
- CelebornEsprit sacré
Je parlerai de ce sujet tout à l'heure sur Europe 1, à 13h30.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- JohnMédiateur
"Il ne suffit pas de mieux payer les enseignants, mais c'est nécessaire" : voilà qui est fort bien dit
Quelqu'un peut abonner Peillon aux Echos ? Il faudrait qu'il lise ça.
Et pour la facture de l'abonnement, vous la faites parvenir à Thomas Thévenoud.
Quelqu'un peut abonner Peillon aux Echos ? Il faudrait qu'il lise ça.
Et pour la facture de l'abonnement, vous la faites parvenir à Thomas Thévenoud.
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- liliepingouinÉrudit
Le début est sympathique mais la fin fait un peu grincer des dents...
ben oui hein, ça sert à rien de recruter des profs, ils peuvent bien prendre un peu plus d'élèves par classe chacun...
Et c'est bien connu qu'en banlieue (parce que je suppose que c'est ce qui est désigné par les "zones de non-droit à une éducation de qualité"), c'est tous des gros nuls, et que si les résultats sont mauvais c'est parce qu'on n'envoie pas de bons profs. Sympa.
ben oui hein, ça sert à rien de recruter des profs, ils peuvent bien prendre un peu plus d'élèves par classe chacun...
Et c'est bien connu qu'en banlieue (parce que je suppose que c'est ce qui est désigné par les "zones de non-droit à une éducation de qualité"), c'est tous des gros nuls, et que si les résultats sont mauvais c'est parce qu'on n'envoie pas de bons profs. Sympa.
_________________
Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- Hermione0908Modérateur
nightowl a écrit:Si même les Echos le disent !!
Même réaction.
- User5899Demi-dieu
A distribuer lors de la 1re réunion parents-professeurs.olive-in-oil a écrit:A imprimer format poster et à afficher sur le pare-brise arrière de nos bagnoles !
- e-WandererGrand sage
Cette année, il y a 13 inscrits en master MEEF dans mon université. Et les multi-redoublants ont tous été reçus au CAPES l'an dernier : il n'y a plus aucun réservoir, même en baissant le niveau. Je ne sais pas bien qui ils comptent mettre devant les classes l'an prochain… Peut-être des militaires en retraite ? "Je suis votre instructeur de français", ça aurait de la gueule !
PS : le journaliste porte un nom étrange, vous ne trouvez pas ? :lol:
PS : le journaliste porte un nom étrange, vous ne trouvez pas ? :lol:
- User5899Demi-dieu
Il faut de toute urgence revenir à un recrutement bac+3 / +4 avec des échelles revalorisées. Ils semblent ne pas s'apercevoir que les nouveaux se raréfient quand les anciens acceptent la décote pour ficher le camp plus tôt.
- barègesÉrudit
e-Wanderer a écrit:Cette année, il y a 13 inscrits en master MEEF dans mon université. Et les multi-redoublants ont tous été reçus au CAPES l'an dernier : il n'y a plus aucun réservoir, même en baissant le niveau. Je ne sais pas bien qui ils comptent mettre devant les classes l'an prochain… Peut-être des militaires en retraite ? "Je suis votre instructeur de français", ça aurait de la gueule !
PS : le journaliste porte un nom étrange, vous ne trouvez pas ? :lol:
C'est la génération des L2 que j'ai eus en cours il y a deux-trois ans, aucun ne voulait devenir prof...
Voilà pour le "vivier". Et ça ne s'arrange visiblement pas même après le concours. Une gestionnaire d'un rectorat disait ces jours-ci "ne faire que des démissions". Je ne sais pas s'il s'agissait de stagiaires ou de gens plus avancés dans la carrière...
Je me dis en plus que "démission" ne veut pas forcément dire quitter le métier, mais refuser les conditions de cette année : maintenant que le CAPES est accessible, certains font peut-être le choix, devant une affectation ingérable, de démissionner pour repasser le concours et tenter de nouveau leur chance.
- faerNiveau 6
barèges a écrit:e-Wanderer a écrit:Cette année, il y a 13 inscrits en master MEEF dans mon université. Et les multi-redoublants ont tous été reçus au CAPES l'an dernier : il n'y a plus aucun réservoir, même en baissant le niveau. Je ne sais pas bien qui ils comptent mettre devant les classes l'an prochain… Peut-être des militaires en retraite ? "Je suis votre instructeur de français", ça aurait de la gueule !
PS : le journaliste porte un nom étrange, vous ne trouvez pas ? :lol:
C'est la génération des L2 que j'ai eus en cours il y a deux-trois ans, aucun ne voulait devenir prof...
Voilà pour le "vivier". Et ça ne s'arrange visiblement pas même après le concours. Une gestionnaire d'un rectorat disait ces jours-ci "ne faire que des démissions". Je ne sais pas s'il s'agissait de stagiaires ou de gens plus avancés dans la carrière...
Je me dis en plus que "démission" ne veut pas forcément dire quitter le métier, mais refuser les conditions de cette année : maintenant que le CAPES est accessible, certains font peut-être le choix, devant une affectation ingérable, de démissionner pour repasser le concours et tenter de nouveau leur chance.
Moi je peux vous expliquer pourquoi les stagiaires démissionnent, vu que je fais partie des stagiaires en difficulté cette année, que je considère encore sérieusement cette option, et que j'ai été en contact avec pas mal de collègues dans mon cas.
Je ne pense pas que ça soit à mettre sur le compte d'un CAPES perçu comme "plus accessible", parce que mine de rien on en a bavé avec la nouvelle formule, qu'il y a toujours une bonne part de "réussite" qui n'est pas reproductible à loisirs, et que bon, en HG par exemple 5 questions sur 6 ont été changées, ce qui voudrait dire à peu près tout recommencer.
L'hypothèse d'une évolution des mentalités, avec des stagiaires moins enclins aujourd'hui à accepter les contraintes du métier peut constituer un début de facteur explicatif, mais il faut à mon avis le combiner avec d'autres pour qu'il prenne tout son sens.
A mon avis, le facteur principal pouvant expliquer le nombre de démissions de stagiaires cette année, c'est l'effet de surprise. Il y a eu beaucoup (trop) d'affectation en "extension", à cause de deux effets cumulés : 1° certains stagiaires qui devaient rester automatiquement dans leur académie d'inscription ont été finalement éjectés (probablement faute d'un nombre suffisant de berceaux stagiaires, qu'il fallait anticiper avant même les résultats du concours ), et comme ils n'avaient pas fait de voeux (on ne pouvait pas sur SIAL), ils se sont retrouvés directement en extension. 2° à cause de l'affectation automatique de nombreux stagiaires, il y a eu une diminution du nombre de personnes participant au mouvement, ce qui a créé une concurrence accrue entre des stagiaires qui, de plus, avaient des barèmes élevés, puisque ceux sortis du circuit étaient principalement les M1 MEEF, certains sortant tout juste de licence et n'ayant donc pas brigué les premiers déciles au concours. Là où ce deuxième effet a été catastrophique, c'est qu'il a rendu obsolète le moyen habituel de donner la priorité aux situations personnelles des stagiaires (rapprochement de conjoint, handicap) qui fonctionne à la bonification. A tout cela il faut ajouter évidemment les multiples erreurs induites par la précipitation dans laquelle se sont effectués les affectations (deux jours après les résultats du concours, parfois en travaillant jusqu'à minuit).
Dans tout ça on a donc à la fois des stagiaires qui, n'ayant pas pu faire valoir leur situation particulière et qui dans des conditions normales d'affectation n'auraient rencontrés de problèmes, se retrouvent dans des situations personnelles impossibles, et des stagiaires qui, sortant tout juste de leur statut étudiant, doivent gérer à l'improviste des déménagements coûteux et à l'aveugle dans un climat d'incertitude effrayant quant à leur formation et aux conditions de stage, atterrissant dans une nouvelle académie dans laquelle ils n'ont plus aucun lien avec leurs formateurs et collègues et sont abandonnés à leur sort, les rectorats et l'ESPE n'ayant en général pas les moyens d'apporter des réponses précises ou de les prendre correctement en charge. Certains sont même du coup affectés loin de leur nouvelle ESPE alors qu'ils ont leur M2 à valider, faute d'informations correctes transmises à leur nouveau rectorat lors de leur affectation, pendant que leurs anciens camarades sont affectés dans des établissements proches de leur ancien domicile. Enfin, les cas les plus absurdes sont ceux des stagiaires affectés dans des académies qui ne proposent pas le M2 dont ils ont besoin, puisqu'une fois éjectés du dispositif de continuité dans l'académie d'inscription, l'affectation s'est faite à l'aveugle, selon "les seuls besoins du service".
On a donc eu une année compliquée, pendant laquelle on nous a rappelé maintes fois qu'on resterait dans l'académie. On a agit en conséquence, on ne s'est pas préparé, et du coup ça pose beaucoup de problèmes personnels et/ou matériels. De quoi, parfois, démissionner, donc. C'est d'autant plus dommage qu'à mon avis, pour moi du moins, on les aurait acceptées les difficultés l'année prochaine, ça fait partie du métier actuellement, on le sait, c'était prévu. Mais pour ça il faut pouvoir s'y attendre un minimum et ne pas promettre quelque chose pour finalement revenir dessus.
- barègesÉrudit
Attention, on raisonne peut-être sur du vent, la personne en question ne parlait pas spécifiquement des stagiaires.
Je croise de plus en plus de collègues écoeurés, que ce soit à cause du blocage du mouvement (tzriat pendant des années, puis enfin le poste fixe rêvé, mais il est à complément de service ou on est le dernier arrivé et on repart en carte scolaire l'année d'après, le tout avec des salaires bas et l'impression de payer pour travailler quand il y a beaucoup de transport), à quoi s'ajoute tout le reste en termes de fatigue nerveuse et de manque de considération.
Je croise de plus en plus de collègues écoeurés, que ce soit à cause du blocage du mouvement (tzriat pendant des années, puis enfin le poste fixe rêvé, mais il est à complément de service ou on est le dernier arrivé et on repart en carte scolaire l'année d'après, le tout avec des salaires bas et l'impression de payer pour travailler quand il y a beaucoup de transport), à quoi s'ajoute tout le reste en termes de fatigue nerveuse et de manque de considération.
- faerNiveau 6
Oui j'imagine bien que dans les démissions actuelles, il y a des titulaires. Mais les statistiques ont bien indiqué un nombre important de stagiaires ne se présentant pas au poste cette année (un bon millier apparemment, chiffre à vérifier), c'est pour ça que je rebondis sur la question.
- LefterisEsprit sacré
Il est là le problème, et je le dis depuis longtemps, avec un autre point de vue et d'autres sources. On voit ceux qui étaient prêts à devenir enseignants et qui partent. Ca fait déjà du monde. Mais le pire est à venir avec les trous dans les matières désormais esquivées après la licence , pour ne pas devenir enseignant.e-Wanderer a écrit:Cette année, il y a 13 inscrits en master MEEF dans mon université. Et les multi-redoublants ont tous été reçus au CAPES l'an dernier : il n'y a plus aucun réservoir, même en baissant le niveau. Je ne sais pas bien qui ils comptent mettre devant les classes l'an prochain… Peut-être des militaires en retraite ? "Je suis votre instructeur de français", ça aurait de la gueule !
PS : le journaliste porte un nom étrange, vous ne trouvez pas ? :lol:
Les matheux et autres scientifiques vont depuis un moment sous d'autre cieux, mais les littéraires ne veulent pas se faire "piéger" et font des masters complémentaires, passent des concours de la FP après la licence , qui de toute manière mènent à des catégories A mieux rémunérées et considérées (j'ai encore un exemple proche en tête, qui vient de passer un concours d'attaché). Les prépas aux concours dans les facs sont désertées, d'après ce que je sais,et même à Paris la chute est rude. L'onde de choc devrait se faire sentir très bientôt...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- nigousseHabitué du forum
Ce journaliste a-t-il un lien avec la Valérie du même nom?
- Spinoza1670Esprit éclairé
Trois brefs articles sur le salaire des enseignants du primaire :J-F Pécresse a écrit:Plus grave encore, c'est dans le primaire, où beaucoup de notre destin se joue, que l'écart est le plus
Lucien Marboeuf, un professeur des écoles a perdu jusqu'à 1350 € de salaire depuis 2010
B. Appy, Les instituteurs français seraient-ils pris pour des poires ? résume du point de vue des PE la note de l'OCDE 2013.
F. Appy, Une contrefaçon d'ISOE pour le Primaire
_________________
« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- Thalia de GMédiateur
Tiens, toi aussi tu as remarqué. Je trouve les dernières lignes ambiguës et inquiétantes.liliepingouin a écrit:Le début est sympathique mais la fin fait un peu grincer des dents...
ben oui hein, ça sert à rien de recruter des profs, ils peuvent bien prendre un peu plus d'élèves par classe chacun...
Et c'est bien connu qu'en banlieue (parce que je suppose que c'est ce qui est désigné par les "zones de non-droit à une éducation de qualité"), c'est tous des gros nuls, et que si les résultats sont mauvais c'est parce qu'on n'envoie pas de bons profs. Sympa.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CelebornEsprit sacré
Celeborn a écrit:Je parlerai de ce sujet tout à l'heure sur Europe 1, à 13h30.
Si certains veulent réécouter le débat (musclé ^^) que j'ai eu à ce sujet avec une ancienne présidente de la PEEP, c'est ici (c'est le tout dernier sujet, donc sans aucun doute situé vers la fin du podcast).
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- CathEnchanteur
Je viens d'écouter.
Mme Tapiero, présidente de la peep ("spécialiste de l'éducation" ???) tient des propose toujours aussi détestables.
Mme Tapiero, présidente de la peep ("spécialiste de l'éducation" ???) tient des propose toujours aussi détestables.
- RagnetrudeExpert spécialisé
Lefteris, je trouve que ce que tu dis est très intéressant. Il y a effectivement un problème d'attractivité du métier mais aussi une question d'orientation dès la première année de fac. On a tellement dénigré les filières qui ne menaient "qu'au professorat", que les futurs bacheliers un minimum sérieux ont tendance à fuir ces filières. En particulier les bons élèves issus des classes défavorisées pour qui l'enseignement était autrefois un moyen d'ascension sociale et qui aujourd'hui se tournent vers des filières plus courtes et "professionnalisantes".
- manuuNiveau 6
Je viens d'écouter. Je trouve que tu es plutôt posé. Je n'aurais pas réussi à garder mon calme face à tant de bêtises! Débat intéressant mais trop bref! Merci Celeborn
- cecile23Niveau 10
Ces émissions où nous sommes qualifiés non stop de "profs" et non pas d'"enseignants", je trouve ça limite insultant. Quant on parle de déclassement...
Page 1 sur 2 • 1, 2
- Echos d'expériences insolites d'enseignement dans d'autres pays
- Peut-on définir des standards de qualité pour les enseignants ? Les Échos
- Y a-t-il trop d’écrans à la maison ? (article paru dans La Croix)
- Article de l'APMEP paru dans le Monde : la réforme des lycées est injuste et élitiste
- Capes de mathématiques 2014 session exceptionnelle : un poste sur deux pourvu !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum