Page 1 sur 2 • 1, 2
- JohnMédiateur
L'école française d'aujourd'hui correspond au modèle d'il y a un siècle. Elle tourne comme une immense machine à écrémer, dont la finalité première est la sélection d'une petite élite. Elle est totalement inadaptée au modèle actuel où la majorité des salariés doit de plus en plus être autonomes, participer à un projet collectif, effectuer des tâches complexes. Pour Patrick Artus, économiste en chef de Natixis, le faible niveau des salariés français pousse les industriels à acheter des machines simplettes. « Les entreprises françaises choisissent un capital peu sophistiqué parce qu'il correspond au niveau de compétence de la population active. » D'où une spirale infernale : peu d'investissements high-tech, niveau de gamme moyen, prix de vente laminés, marges écrasées.
L'élitisme de l'école française a deux autres conséquences dramatiques. D'une part, l'enseignement est centré sur l'individu, au détriment du collectif. Il suffit d'écouter des jeunes de seize ans raconter leur expérience de TPE (travaux pratiques encadrés) : cette première expérience de travail en commun est le plus souvent chaotique. Alors que le travail en entreprise comme dans l'administration sera de plus en plus collaboratif. Ensuite, l'enseignement se limite pour l'essentiel à la transmission de connaissances. Or, dans un monde où tout change de plus en plus vite, la priorité n'est plus d'apprendre, mais d'apprendre à apprendre.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0203738710387-lecole-premier-boulet-de-leconomie-francaise-1038131.php?25lHVWGIkPHS3LOJ.99#xtor=CS1-33
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User5899Demi-dieu
Diantre. "Apprendre à apprendre" ? Avec des formateurs formés par des formateurs de formateurs ? Dans un monde qui, je vais citer parce que c'est beau, "change de plus en plus vite" ?
Mais c'est que ce ne serait presque naudacieux tout ça ! Et nauvateur.
Mais c'est que ce ne serait presque naudacieux tout ça ! Et nauvateur.
- ClarianzEmpereur
L'école ne doit donc plus transmettre des connaissances pour mieux former les futurs ouvriers.
J'ai bien tout compris M. Natixis?
J'ai bien tout compris M. Natixis?
_________________
Mama's Rock
- IphigénieProphète
Et pis c'est vrai que c'est parce qu'il est mieux formé que ouvrier roumain ou Chinois attire les investisseurs : ils ont mieux appris à apprendre. j e pense même que quand tu crèves de faim tu dois être particulièrement performant dans ce domaine, faudra y songer natixis y a encore du blé à se faire. Ces gens-là n'ont décidément pas appris à apprendre la décence ...comment ils disent? Boulet?
- User21714Expert spécialisé
John a écrit:L'école française d'aujourd'hui correspond au modèle d'il y a un siècle. Elle tourne comme une immense machine à écrémer, dont la finalité première est la sélection d'une petite élite. Elle est totalement inadaptée au modèle actuel où la majorité des salariés doit de plus en plus être autonomes, participer à un projet collectif, effectuer des tâches complexes. Pour Patrick Artus, économiste en chef de Natixis, le faible niveau des salariés français pousse les industriels à acheter des machines simplettes. « Les entreprises françaises choisissent un capital peu sophistiqué parce qu'il correspond au niveau de compétence de la population active. » D'où une spirale infernale : peu d'investissements high-tech, niveau de gamme moyen, prix de vente laminés, marges écrasées.
L'élitisme de l'école française a deux autres conséquences dramatiques. D'une part, l'enseignement est centré sur l'individu, au détriment du collectif. Il suffit d'écouter des jeunes de seize ans raconter leur expérience de TPE (travaux pratiques encadrés) : cette première expérience de travail en commun est le plus souvent chaotique. Alors que le travail en entreprise comme dans l'administration sera de plus en plus collaboratif. Ensuite, l'enseignement se limite pour l'essentiel à la transmission de connaissances. Or, dans un monde où tout change de plus en plus vite, la priorité n'est plus d'apprendre, mais d'apprendre à apprendre.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0203738710387-lecole-premier-boulet-de-leconomie-francaise-1038131.php?25lHVWGIkPHS3LOJ.99#xtor=CS1-33
Ah, ben, tiens, il y avait longtemps...
Le-monde-qui-change-de-plus-en-plus-vite et apprendre-à-apprendre!
Perso, je comprends: "dans un monde de plus en plus déshumanisé, il faut savoir courber l'échine".
- IphigénieProphète
En fait quand on lit l'article, on dirait qu'il est fait de morceaux de phrases rapportées par quelqu'un qui ne maîtrise rien à l'ensemble.
Par exemple:
"I
S'il y a quelque chose de vrai derrière cet article, ça pourrait être le déficit des formations professionnelles au bénéfice de formations générales vidées de leur sens: trop de faux S pas assez d'apprentissage, par exemple.
Mais peut-être aussi qu'il faut renverser le raisonnement: le boulet de l'école, c'est l'incapacité de l'économie à ouvrir aux jeunes des perspectives.
Et savoir s'adapter quand toutes les entreprises demandent "deux ans d'expérience" minimum pour embaucher un jeune, c'est quand même difficile de le démontrer...
Par exemple:
"I
Qui dit cela ne connaît visiblement pas les réalités de terrain! :lol: :lol: :lol: :lol:l suffit d'écouter des jeunes de seize ans raconter leur expérience de TPE (travaux pratiques encadrés) : cette première expérience de travail en commun est le plus souvent chaotique."
S'il y a quelque chose de vrai derrière cet article, ça pourrait être le déficit des formations professionnelles au bénéfice de formations générales vidées de leur sens: trop de faux S pas assez d'apprentissage, par exemple.
Mais peut-être aussi qu'il faut renverser le raisonnement: le boulet de l'école, c'est l'incapacité de l'économie à ouvrir aux jeunes des perspectives.
Et savoir s'adapter quand toutes les entreprises demandent "deux ans d'expérience" minimum pour embaucher un jeune, c'est quand même difficile de le démontrer...
- User21714Expert spécialisé
Iphigénie a écrit:En fait quand on lit l'article, on dirait qu'il est fait de morceaux de phrases rapportées par quelqu'un qui ne maîtrise rien à l'ensemble.
Par exemple:
"I
Qui dit cela ne connaît visiblement pas les réalités de terrain! :lol: :lol: :lol: :lol:l suffit d'écouter des jeunes de seize ans raconter leur expérience de TPE (travaux pratiques encadrés) : cette première expérience de travail en commun est le plus souvent chaotique."
S'il y a quelque chose de vrai derrière cet article, ça pourrait être le déficit des formations professionnelles au bénéfice de formations générales vidées de leur sens: trop de faux S pas assez d'apprentissage, par exemple.
Mais peut-être aussi qu'il faut renverser le raisonnement: le boulet de l'école, c'est l'incapacité de l'économie à ouvrir aux jeunes des perspectives.
Et savoir s'adapter quand toutes les entreprises demandent "deux ans d'expérience" minimum pour embaucher un jeune, c'est quand même difficile de le démontrer...
- DaphnéDemi-dieu
Je n'en peux plus de lire ce genre de :censure: :censure: en boucle !
- ysabelDevin
"apprendre à apprendre" : cette expression m'a toujours ébahie ; on ne peut qu'apprendre quelque chose ou apprendre à faire quelque chose.
Je crois qu'il n'existe guère d'expressions plus vides de sens.
Je crois qu'il n'existe guère d'expressions plus vides de sens.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- vivilafuséeNiveau 3
Participer à un projet collectif, travailler en commun ... Dans les entreprises, ça me fait doucement sourire.
M. Artus devrait retourner voir ce qu'il se passe dans les entreprises. Mais bon, venant d'un type qui fricote avec les financiers, ça ne surprend pas.
J'ai travaillé dans différentes entreprises, certaines avec beaucoup d'employés très qualifiés, d'autres avec peu d'emplois qualifiés et le mode de travail était 95% du temps le même : on se partage le travail et le chef fait comme notre cher président la synthèse.
Ça me rappelle aussi les TD en binôme à l'école. Mais pourquoi donc je finissais toujours dans les derniers avec mon camarade ? Parce qu'on faisait du travail en groupe comme on nous le demandait : échanges, discussions ... Ceux qui finissaient avant nous se partageaient le travail pour un résultat peut être moins bon mais pas toujours (la qualité du binôme jouant un rôle important).
Dans une entreprise, un patron préfèrera souvent un produit légèrement moins bon mais moins long à fabriquer qu'un produit excellent mais nécessitant plus de temps.
Une dernière remarque : dans une société hyper-individualisée où beaucoup d'enfants sont mis sur un piédestal, critiquer un enseignement individualisée de l'école, c'est drôle. C'est exactement le contraire qu'on nous reproche ! Ne pas assez individualiser les parcours (comme si c'était si facile avec 25-30 élèves).
M. Artus devrait retourner voir ce qu'il se passe dans les entreprises. Mais bon, venant d'un type qui fricote avec les financiers, ça ne surprend pas.
J'ai travaillé dans différentes entreprises, certaines avec beaucoup d'employés très qualifiés, d'autres avec peu d'emplois qualifiés et le mode de travail était 95% du temps le même : on se partage le travail et le chef fait comme notre cher président la synthèse.
Ça me rappelle aussi les TD en binôme à l'école. Mais pourquoi donc je finissais toujours dans les derniers avec mon camarade ? Parce qu'on faisait du travail en groupe comme on nous le demandait : échanges, discussions ... Ceux qui finissaient avant nous se partageaient le travail pour un résultat peut être moins bon mais pas toujours (la qualité du binôme jouant un rôle important).
Dans une entreprise, un patron préfèrera souvent un produit légèrement moins bon mais moins long à fabriquer qu'un produit excellent mais nécessitant plus de temps.
Une dernière remarque : dans une société hyper-individualisée où beaucoup d'enfants sont mis sur un piédestal, critiquer un enseignement individualisée de l'école, c'est drôle. C'est exactement le contraire qu'on nous reproche ! Ne pas assez individualiser les parcours (comme si c'était si facile avec 25-30 élèves).
- Luigi_BGrand Maître
Il fallait oser parler d'un système scolaire élitiste l'année du taux record d'accès d'une génération au baccalauréat (77,3%) !
Euh... non. Elle est 24e sur 66. Du journalisme d'investigation, ça.Dans le classement de l'OCDE (l'Organisation de coopération et de développement économiques) sur l'éducation, la France est au 27e rang (sur 36 pays).
Alors qu'en Allemagne les élèves ne sont pas du tout orientés dans des filières dès dix ans.L'école française d'aujourd'hui correspond au modèle d'il y a un siècle. Elle tourne comme une immense machine à écrémer
Ben si justement... De la maternelle au collège les dépenses annuelles des établissements sont supérieures de 10% en Finlande. Et M. Vittori n'est plus dans le coup : les exemples mondiaux, depuis Pisa 2012, ce sont Shanghai, Singapour, Hong-Kong, la Corée et le Japon. L'étoile de la Finlande pâlit beaucoup...Et ce n'est pas une question d'argent : la Finlande, exemple mondial en matière d'éducation, ne dépense pas plus pour l'école que la France.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- may68Expert
vivilafusée a écrit:Participer à un projet collectif, travailler en commun ... Dans les entreprises, ça me fait doucement sourire.
M. Artus devrait retourner voir ce qu'il se passe dans les entreprises. Mais bon, venant d'un type qui fricote avec les financiers, ça ne surprend pas.
J'ai travaillé dans différentes entreprises, certaines avec beaucoup d'employés très qualifiés, d'autres avec peu d'emplois qualifiés et le mode de travail était 95% du temps le même : on se partage le travail et le chef fait comme notre cher président la synthèse.
Ça me rappelle aussi les TD en binôme à l'école. Mais pourquoi donc je finissais toujours dans les derniers avec mon camarade ? Parce qu'on faisait du travail en groupe comme on nous le demandait : échanges, discussions ... Ceux qui finissaient avant nous se partageaient le travail pour un résultat peut être moins bon mais pas toujours (la qualité du binôme jouant un rôle important).
Dans une entreprise, un patron préfèrera souvent un produit légèrement moins bon mais moins long à fabriquer qu'un produit excellent mais nécessitant plus de temps.
Une dernière remarque : dans une société hyper-individualisée où beaucoup d'enfants sont mis sur un piédestal, critiquer un enseignement individualisée de l'école, c'est drôle. C'est exactement le contraire qu'on nous reproche ! Ne pas assez individualiser les parcours (comme si c'était si facile avec 25-30 élèves).
c'est ce qui me semblait aussi ! On va devenir schizo !
- FraserHabitué du forum
may68 a écrit:vivilafusée a écrit:Participer à un projet collectif, travailler en commun ... Dans les entreprises, ça me fait doucement sourire.
M. Artus devrait retourner voir ce qu'il se passe dans les entreprises. Mais bon, venant d'un type qui fricote avec les financiers, ça ne surprend pas.
J'ai travaillé dans différentes entreprises, certaines avec beaucoup d'employés très qualifiés, d'autres avec peu d'emplois qualifiés et le mode de travail était 95% du temps le même : on se partage le travail et le chef fait comme notre cher président la synthèse.
Ça me rappelle aussi les TD en binôme à l'école. Mais pourquoi donc je finissais toujours dans les derniers avec mon camarade ? Parce qu'on faisait du travail en groupe comme on nous le demandait : échanges, discussions ... Ceux qui finissaient avant nous se partageaient le travail pour un résultat peut être moins bon mais pas toujours (la qualité du binôme jouant un rôle important).
Dans une entreprise, un patron préfèrera souvent un produit légèrement moins bon mais moins long à fabriquer qu'un produit excellent mais nécessitant plus de temps.
Une dernière remarque : dans une société hyper-individualisée où beaucoup d'enfants sont mis sur un piédestal, critiquer un enseignement individualisée de l'école, c'est drôle. C'est exactement le contraire qu'on nous reproche ! Ne pas assez individualiser les parcours (comme si c'était si facile avec 25-30 élèves).
c'est ce qui me semblait aussi ! On va devenir schizo !
Oui, mais avoir un peu de retard, c'est le propre de l'écho, non?
- may68Expert
Hé oh hé oh ferme ta gueule répondit l'Echo !
c'est à peu près ce qu'on attend de nous !
c'est à peu près ce qu'on attend de nous !
- cliohistHabitué du forum
Daphné a écrit: Je n'en peux plus de lire ce genre de :censure: :censure: en boucle !
+ 1
La concurrence/compétition pour le poste va être violente en 2017.
Pourtant à parcourir Twitter, l'école ne semble pas la préoccupation majeure de cet éditorialiste:
https://twitter.com/jmvittori :
Lire ce qu'écrivait Alter éco en 2008 à propos de son dictionnaire :
« Jean-Marc Vittori ne s'en cache pas, il est un libéral qui veut réhabiliter Frédéric Bastiat ou Gary Becker. Il ne fait guère confiance aux interventions de l'Etat. Mais, contrairement à d'autres éditorialistes libéraux, qui n'en oeuvrent pas moins sur les ondes du service public, les faits l'empêchent de tomber dans l'idéologie. Il rappelle que la concurrence est la "meilleure ennemie de l'entreprise", que la propriété intellectuelle peut conduire à l'abus ou que les PDG peuvent être trop payés ».
http://www.alternatives-economiques.fr/dictionnaire-de-l-economie-a-l-usage-des-non-economistes-par-jean-marc-vittori_fr_art_683_35374.html
Que de mépris à l'égard de métiers que la taylorisation a surtout appauvris ! En politique, au XIXe, les patrons ont-ils été les fers de lance dans le combat en faveur de la démocratie et du suffrage universel (masculin) ?Il y a un siècle, le faible niveau d'une grande partie de la population était un handicap politique, une entrave à la démocratie, car le citoyen doit décider en connaissance de cause. Mais ce n'était pas un handicap économique, car l'ouvrier n'avait pas besoin de connaître grand-chose pour travailler dans les champs ou à l'usine
L'article répète une nouvelle fois le traitement de choc madeliniste : autonomie, incitation (salariale ?), personnalisation (mais stigmatise un "enseignement centré sur l'individu"), "équité" (pas égalité), "productivité...dans la société" (?) ! Dans ce cas, pourquoi se présenter en "expert" et non en activiste d'une idéologie particulière ? Pourquoi parler de "politique publique" quand on milite surtout en faveur d'une privatisation intégrale ?
.
- Marie LaetitiaBon génie
L'école française d'aujourd'hui correspond au modèle d'il y a un siècle. Elle tourne comme une immense machine à écrémer, dont la finalité première est la sélection d'une petite élite.
Blablablabla...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- gelsomina31Grand Maître
A force de changer de plus en plus vite, on va finir par remonter le temps, non?
_________________
Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- JohnMédiateur
Je rappelle à ce propos que les Echos touchent chaque année 4 000 000€ en subventions publiques de la part de l'Etat.Jean-Marc Vittori ne s'en cache pas, il est un libéral qui veut réhabiliter Frédéric Bastiat ou Gary Becker. Il ne fait guère confiance aux interventions de l'Etat.
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- LefterisEsprit sacré
ysabel a écrit:"apprendre à apprendre" : cette expression m'a toujours ébahie ; on ne peut qu'apprendre quelque chose ou apprendre à faire quelque chose.
Je crois qu'il n'existe guère d'expressions plus vides de sens.
Il faut en effet déjà savoir pour apprendre (dans le but d'acquérir un autre savoir), et pour savoir, il faut avoir appris quelque chose, réellement.
Alain, Propos sur le bonheur"Plus on sait et plus on est capable d’apprendre. D’où le plaisir d’être latiniste, qui n’a point de fin, mais qui plutôt s’augmente par le progrès".
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User19866Expert
Alors que chez Natixis, c'est complètement différent. Il n'y a pas du tout une petite élite qui dirige une grosse base.L'école française d'aujourd'hui correspond au modèle d'il y a un siècle. Elle tourne comme une immense machine à écrémer, dont la finalité première est la sélection d'une petite élite.
Ah, les fameuses tâches complexes. Il va falloir commencer par m'expliquer ce que serait une tâche non complexe, parce que, vraiment, je ne vois pas.Elle est totalement inadaptée au modèle actuel où la majorité des salariés doit de plus en plus être autonomes, participer à un projet collectif, effectuer des tâches complexes.
Non mais il est sérieux, là ? Et en Chine, elles sont comment les machines ? Très sophistiquées pour correspondre au niveau de compétence de la population active ?Pour Patrick Artus, économiste en chef de Natixis, le faible niveau des salariés français pousse les industriels à acheter des machines simplettes. « Les entreprises françaises choisissent un capital peu sophistiqué parce qu'il correspond au niveau de compétence de la population active. »
Mouahahahaha ! Travailler côte à côte, ça n'est pas collaborer. Venant du responsable d'une banque d'investissement, on croit rêver ! M. Artus ferait bien de retourner voir comment travaillent les junior bankers qui peuplent les rangs de Natixis. Ça n'est pas de la collaboration, ça, c'est de la survie.Alors que le travail en entreprise comme dans l'administration sera de plus en plus collaboratif.
- BalthamosDoyen
Merci en cette rentrée scolaire de me rappeler ma fonction: préparer des collégiens à devenir des salariés et employés.
Cette fonction de l'école m'avait échappé.
Cette fonction de l'école m'avait échappé.
_________________
- Spoiler:
- User5899Demi-dieu
Oui, c'est toujours utile de le rappeler. Comme c'est utile de voir grâce à Luigi que l'article est un tissu d'inepties factuelles.John a écrit:Je rappelle à ce propos que les Echos touchent chaque année 4 000 000€ en subventions publiques de la part de l'Etat.Jean-Marc Vittori ne s'en cache pas, il est un libéral qui veut réhabiliter Frédéric Bastiat ou Gary Becker. Il ne fait guère confiance aux interventions de l'Etat.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Une fois de plus, un capitaliste parle comme un pédago (ou est-ce l'inverse ?)…
- ysabelDevin
Natixis, ne serait-ce pas cette banque qui a été gravement touchée par les subprimes ? Et dont les actions ont perdu 95% de leur valeur en 2 ans ? et comment fut-elle renflouée ?
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- OlympiasProphète
Et ras le bol de ces banques qui font n'importe quoi, dont les profits sont toujours privés et les pertes toujours publiques !!!!!!!!!!!!!
Page 1 sur 2 • 1, 2
- "L"étrange déprime" française: l'école en cause, comme en 1940 .
- Jean de Léry - LA "Comme au premier siècle..." (1L)
- (LV) Que faites vous comme activité le premier jour devant les élèves ?
- Premier cours de l'année : Que faire si les élèves rentrent comme des brutes ?
- imparfait des verbes du premier groupe en avec terminaison en cer (comme déplacer)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum