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- Pr_WhoNiveau 6
Céline Oble, la Poitevine reçue au Capes d'anglais et qui était initialement affectée à l'académie de Versailles, restera finalement à Poitiers. C'est ce que fait savoir le Ministère l'éducation nationale: « Notre intérêt est que les professeurs effectuent leur stage dans les meilleures conditions possibles. » Ainsi, le cabinet du ministre Benoît Hamon a indiqué ce midi que Céline Oble sera « maintenue sur son lieu de vie. On va la laisser à Poitiers ». Néanmoins, le ministère pointe « les négligences » de la Poitevine dans le remplissage de son dossier: « Elle a coché ''non'' à la case lui demandant si elle souhaitait un rapprochement de sa résidence et a oublié de mentionner qu'elle était en train de rater son Master 2. »
Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Services/Toutes-les-DMAs/n/Contenus/DMAs/2014/08/19/La-capesienne-Celine-Oble-restera-a-Poitiers-2017849
- Pr_WhoNiveau 6
L'origine de l'affaire : "Elle a choisi Poitiers : on l'envoie à Versailles "
Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Education/n/Contenus/Articles/2014/08/19/Elle-a-choisi-Poitiers-on-l-envoie-a-Versailles-2017344
Comme plusieurs nouveaux capésiens, Céline Oble, mère de deux enfants, est invitée à aller faire son stage loin de chez elle. Elle songe à démissionner.
Les yeux embués, Cécile Oble soupire : « J'ai eu trois jours de répit. » Trois jours : le délai entre la joie immense d'être reçue au Capes d'anglais, qui fait d'elle un professeur et la découverte de son lieu d'affectation, l'académie de Versailles. Sans autre précision.
Comme elle, ils sont une poignée d'étudiants en master 1 au sein de l'école du professorat (ESPE) de l'académie à découvrir qu'on n'a pas tenu compte de leur souhait d'effectuer leur stage (1) dans l'académie où ils étudient (il leur reste, en dépit de l'obtention du Capes, à terminer leur master).
La prof stagiaire ne sait ni où ni à qui elle va devoir enseigner
Le cas de Céline Oble est particulièrement difficile : divorcée, elle est la mère de deux enfants de sept et dix ans dont elle a la garde une semaine sur deux. Cette habitante de Saint-Julien-l'Ars ne voit pas comment elle pourrait à la fois enseigner dans l'académie de Versailles, étudier à Poitiers et s'occuper de ses enfants.
« Je suis à la limite de la démission », avoue la jeune mère de famille, qui aligne les contraintes de cette affectation : deux loyers à payer, le coût des transports, les vacances décalées par rapport à celles de ses enfants, les jours d'enseignement à Versailles (9 h par semaine) et les horaires de cours à Poitiers qui ne coïncideront pas forcément…
Les premiers pas de Céline dans la grande famille de l'Éducation nationale sont donc catastrophiques. Elle s'apprêtait pourtant à rejoindre cette grande maison avec enthousiasme, elle qui avait renoncé voici 13 ans à sa vocation première, faute d'avoir été reçue à l'oral du Capes.
Après sept ans de traduction dans le privé, puis quatre ans dans le marketing international et deux licenciements économiques, Céline Oble croyait avoir trouvé la sérénité pour elle et ses enfants dans la fonction publique. C'est tout le contraire qu'on lui propose.
Seul coin bleu dans ce ciel de nuages : le ministère, fin juillet, se serait engagé à revoir ce qu'il baptise du joli nom de « cas humains ». Et le rectorat n'attend qu'un feu vert de Paris pour trouver une affectation à la professeure stagiaire. Mais à moins de 15 jours de la rentrée, Cécile ne voit toujours rien venir.
(1) Pour la première fois cette année, les futurs professeurs obtenaient leur Capes en fin de Master 1 et non à la fin de leur cursus.
Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Education/n/Contenus/Articles/2014/08/19/Elle-a-choisi-Poitiers-on-l-envoie-a-Versailles-2017344
- alinetteNeoprof expérimenté
Oui j'ai vu et lu l'article ce matin.
- HélipsProphète
Et elle fait quoi l'année prochaine ? Elle pleure à nouveau dans les médias pour un poste fixe dans sa ville ?
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- RuthvenGuide spirituel
Hélips a écrit:Et elle fait quoi l'année prochaine ? Elle pleure à nouveau dans les médias pour un poste fixe dans sa ville ?
Je me faisais la même remarque (en des termes plus politiquement corrects :lol!: ).
Le professorat devient de plus en plus un métier de reconversion, et les reconvertis déjà installés dans la vie ne sont pas prêts à assumer facilement les contraintes. Si on ajoute à cela des dysfonctionnements du côté de l'administration, cela crée un beau marasme, et à terme, un recrutement académique ...
- MrBrightsideEmpereur
elle était en train de rater son Master 2.
J'aime la formule
- CathEnchanteur
Pr_Who a écrit:Néanmoins, le ministère pointe « les négligences » de la Poitevine dans le remplissage de son dossier: « Elle a coché ''non'' à la case lui demandant si elle souhaitait un rapprochement de sa résidence et a oublié de mentionner qu'elle était en train de rater son Master 2. »
Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Services/Toutes-les-DMAs/n/Contenus/DMAs/2014/08/19/La-capesienne-Celine-Oble-restera-a-Poitiers-2017849
Ruthven a écrit:Hélips a écrit:Et elle fait quoi l'année prochaine ? Elle pleure à nouveau dans les médias pour un poste fixe dans sa ville ?
Je me faisais la même remarque (en des termes plus politiquement corrects :lol!: ).
Le professorat devient de plus en plus un métier de reconversion, et les reconvertis déjà installés dans la vie ne sont pas prêts à assumer facilement les contraintes. Si on ajoute à cela des dysfonctionnements du côté de l'administration, cela crée un beau marasme, et à terme, un recrutement académique ...
Oui, franchement, il y a un peu d'abus... Elle remplit mal son dossier (une case à cocher, ça ne paraissait pas compliqué...), pleure dans les médias... Elle ne voudrait pas des excuses non plus ?
A la place du ministère, je l'aurais un peu en travers... (il l'a : cf "en train de rater son master").
Edit : c'est possible, ça de rater un master MEEF ?
- faerNiveau 6
Et adieu la seule médiatisation des nombreux cas similaires, alors que certains n'ont pas commis d'erreur.
edit : cela dit, je me méfie du ministère quand ils parlent d'erreur dans la saisie, vu qu'apparemment si on envoie pas de justificatif (ou qu'ils le perdent et qu'on ne peut pas le prouver) l'administration corrige elle-même et indique ensuite qu'il y a eu une erreur dans la saisie...
edit : cela dit, je me méfie du ministère quand ils parlent d'erreur dans la saisie, vu qu'apparemment si on envoie pas de justificatif (ou qu'ils le perdent et qu'on ne peut pas le prouver) l'administration corrige elle-même et indique ensuite qu'il y a eu une erreur dans la saisie...
- LefterisEsprit sacré
Il faut nuancer : elle n’est peut être pas très dégourdie , admettons, mais comme tu dis le professorat devient un métier de reconversion , surtout dans certaines matières (le cas des langues) . Pour ne pas perdre de candidats, il ne serait donc pas anormal de tenir compte des situations antérieures, comme dans la fonction publique, où l’on reste sur place s’il y a des postes , où l’indice de traitement est conservé, de sorte qu’on continue sa carrière en quelque sorte dans un service différent de l’Etat. Sinon, vu la perte salariale déjà subie, personne ne le ferait (moi le premier, j’ai d’ailleurs démissionné une fois d’un premier capes sans prendre le poste, et je l’aurais fait une seconde fois sans l’agreg).Ruthven a écrit:
Le professorat devient de plus en plus un métier de reconversion, et les reconvertis déjà installés dans la vie ne sont pas prêts à assumer facilement les contraintes. Si on ajoute à cela des dysfonctionnements du côté de l'administration, cela crée un beau marasme, et à terme, un recrutement académique ...
Ce n’est l’intérêt de personne de voir des lauréats renoncer, surtout dans une pénurie de recrutements dont on peut prévoir qu’elle va encore s’aggraver.
Si l'on attire les candidats par des reclassements partiels (points pour se rapprocher, ancienneté partielle prise en compte comme au Capet) on trouvera du monde,surtout en province où le chômage frappe fort et où des gens hésiteront moins.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Raoul VolfoniGrand sage
Si on s'ennuie, au ministère, je ne sais toujours pas si je fais ma rentrée à Poitiers ou à Versailles, moi non plus
- RuthvenGuide spirituel
Lefteris a écrit:
Si l'on attire les candidats par des reclassements partiels (points pour se rapprocher, ancienneté partielle prise en compte comme au Capet) on trouvera du monde,surtout en province où le chômage frappe fort et où des gens hésiteront moins.
Et les exilés cristoliens resteront quelques années de plus où ils sont pour laisser la place aux nouveaux venus ...
Je ne suis pas persuadé de toute manière que cela soit une excellente perspective pour l'enseignement qu'il devienne majoritairement un métier de reconversion (mais ce n'est pas très politiquement correct de le dire).
- GrypheMédiateur
Le sourire te revient malgré tout.Raoul Volfoni a écrit:je ne sais toujours pas si je fais ma rentrée à Poitiers ou à Versailles, moi non plus
- HélipsProphète
Et puis dites donc, il va falloir dire aux jurys de revoir leurs questions "agir", en posant clairement la question "avez-vous conscience qu'être fonctionnaire implique d'aller là où l’État a besoin de vous ?"
Je pense que nous manquions de collègues ayant vu autre chose que l'enseignement dans leur vie, mais si c'est pour récupérer uniquement des gens qui pensent que "prof c'est bien, on a du temps pour les enfants et il y a les vacances"....
Je pense que nous manquions de collègues ayant vu autre chose que l'enseignement dans leur vie, mais si c'est pour récupérer uniquement des gens qui pensent que "prof c'est bien, on a du temps pour les enfants et il y a les vacances"....
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Je suis d'accord avec l'ensemble de tes messages. Quand je lis certains, j'ai l'impression qu'ils n'ont aucune conscience des nécessités et contraintes qu'implique la fonction publique. La notion de mobilité contrainte liée au statut est oubliée.Ruthven a écrit:Lefteris a écrit:
Si l'on attire les candidats par des reclassements partiels (points pour se rapprocher, ancienneté partielle prise en compte comme au Capet) on trouvera du monde,surtout en province où le chômage frappe fort et où des gens hésiteront moins.
Et les exilés cristoliens resteront quelques années de plus où ils sont pour laisser la place aux nouveaux venus ...
Je ne suis pas persuadé de toute manière que cela soit une excellente perspective pour l'enseignement qu'il devienne majoritairement un métier de reconversion (mais ce n'est pas très politiquement correct de le dire).
- Pr_WhoNiveau 6
Hélips a écrit:Je pense que nous manquions de collègues ayant vu autre chose que l'enseignement dans leur vie, mais si c'est pour récupérer uniquement des gens qui pensent que "prof c'est bien, on a du temps pour les enfants et il y a les vacances"....
100% d'accord...
- faerNiveau 6
Je me permets d'indiquer que nous sommes nombreux, à mon avis, à avoir conscience qu'entrer dans le métier (et y rester) implique une mobilité nationale. En revanche, si nous sommes également nombreux à nous plaindre cette année, ce n'est pas, en soi, parce que nous devons bouger, mais parce que ce n'était pas prévu. On nous a répété toute l'année que nous resterions dans notre académie pour pouvoir y effectuer notre M2 dans la continuité du M1. Il ne s'agit donc pas simplement du lieu d'affectation, personnellement j'aurais été très content de mon lieu d'affectation actuelle si j'avais pu me préparer un poil plus en amont à bouger et que je n'avais pas un M2 à effectuer dans une nouvelle fac et à 2h de trajet. De la même manière, je m'étais déjà préparé à devoir bouger n'importe où en France l'année prochaine, et ce avec plaisir car cela voudra dire que j'ai été titularisé.
- Pr_WhoNiveau 6
le problème c'est que ces dernières années, le ministère entretient un flou très artistique sur de nombreuses modalités car lui-même n'est absolument pas au courant des décisions qu'il va prendre. Mais comme chacun ne veut pas le reconnaître, nous avons une multitude d'interlocuteurs qui affirment un grand nombre de choses qui, forcément, se révèlent être fausses au final.
Mais de là à mobiliser des relais médiatiques (sciemment ou non) pour son cas personnel, c'est assez discutable et cela pose question sur le fonctionnaire tout juste recruté...
Pour rappel, la fonction publique, c'est être titulaire d'un grade, et non d'un poste ou d'une fonction.
Mais de là à mobiliser des relais médiatiques (sciemment ou non) pour son cas personnel, c'est assez discutable et cela pose question sur le fonctionnaire tout juste recruté...
Pour rappel, la fonction publique, c'est être titulaire d'un grade, et non d'un poste ou d'une fonction.
- HélipsProphète
Pr_Who : très bon résumé de mon avis!
Je ne dis pas "les nouveaux n'ont qu'à se dém*** , nous les anciens blabla...", en particulier la valse-hésitation est pénible à gérer (le cas de Raoul est révoltant par exemple), ni bien entendu "TOUS les nouveaux se comportent en petites choses fragiles". Je ne râle qu'après certains
Je ne dis pas "les nouveaux n'ont qu'à se dém*** , nous les anciens blabla...", en particulier la valse-hésitation est pénible à gérer (le cas de Raoul est révoltant par exemple), ni bien entendu "TOUS les nouveaux se comportent en petites choses fragiles". Je ne râle qu'après certains
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- Raoul VolfoniGrand sage
Gryphe a écrit:Le sourire te revient malgré tout.Raoul Volfoni a écrit:je ne sais toujours pas si je fais ma rentrée à Poitiers ou à Versailles, moi non plus
Oh, au point où j'en suis, je crois que j'ai atteint le fond de la résignation...
Tiens, Gryphe, puisque je te croise : quand un TZR est nommé dans un établissement (RAD dans collège 1, AFA dans collège 1 et collège 2), les chefs d'établissement ont son nom ou savent juste qu'un TZR vient ?
- GrypheMédiateur
En général on a l'un (support du poste "BMP") puis l'autre (mention du nom), mais parfois on sait les deux en même temps.Raoul Volfoni a écrit:quand un TZR est nommé dans un établissement (RAD dans collège 1, AFA dans collège 1 et collège 2), les chefs d'établissement ont son nom ou savent juste qu'un TZR vient ?
Si tu as une affectation précise avec l'établissement, alors normalement l'établissement l'a aussi.
Pour les stagiaires et très exceptionnellement, on a eu directement leurs coordonnées-mail, mais en général on a juste le nom (et l'historique des dernières affectations si c'est dans la même académie) sans la possibilité de contacter la personne, c'est donc à elle de contacter en premier.
Pour ton don d'ubiquité, je ne peux hélas pas t'aider... Je ne sais pas comment faire non plus.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
En passant par là, j'en profite pour souhaiter que ta situation trouve rapidement une résolution. Personnellement, ta situation me révolte et me conforte dans mon envie de m'impliquer davantage pour des collègues comme toi. Bref, je croise les doigts pour toi!Raoul Volfoni a écrit:Gryphe a écrit:Le sourire te revient malgré tout.Raoul Volfoni a écrit:je ne sais toujours pas si je fais ma rentrée à Poitiers ou à Versailles, moi non plus
Oh, au point où j'en suis, je crois que j'ai atteint le fond de la résignation...
Tiens, Gryphe, puisque je te croise : quand un TZR est nommé dans un établissement (RAD dans collège 1, AFA dans collège 1 et collège 2), les chefs d'établissement ont son nom ou savent juste qu'un TZR vient ?
- Raoul VolfoniGrand sage
Merci Ingeborg
et merci Gryphe... don d'ubiquité, c'est tout à fait ça
et merci Gryphe... don d'ubiquité, c'est tout à fait ça
- InviteeFVénérable
Ben oui Céline, c'est le lot de beaucoup de profs, de vivre une affectation "inhumaine", pour reprendre l'expression du rectorat de "cas humains", et absurde.
Ça ne rend pas votre situation moins difficile / douloureuse, je sais.
Tant mieux pour vous si cela s'arrange mais
- pensez bien que certains dans des situations tout aussi dramatiques seront amers de voir que sans la presse, peanuts pour leur cas à eux...
- une fois titularisée, préparez-vous sérieusement à partir...
Ça ne rend pas votre situation moins difficile / douloureuse, je sais.
Tant mieux pour vous si cela s'arrange mais
- pensez bien que certains dans des situations tout aussi dramatiques seront amers de voir que sans la presse, peanuts pour leur cas à eux...
- une fois titularisée, préparez-vous sérieusement à partir...
- dandelionVénérable
Ce serait quand même plus simple de reprendre une partie de l'ancienneté professionnelle des gens. Déménager avec des enfants déjà grands, avec un salaire en dessous de 2000 euros, il faut quand même dire que c'est dur.
Très franchement, ici on m'a repris mon ancienneté, sinon je paierais pour travailler (et donc je ferais sans doute autre chose).
Très franchement, ici on m'a repris mon ancienneté, sinon je paierais pour travailler (et donc je ferais sans doute autre chose).
- InviteeFVénérable
Je suis bien d'accord !dandelion a écrit:Ce serait quand même plus simple de reprendre une partie de l'ancienneté professionnelle des gens. Déménager avec des enfants déjà grands, avec un salaire en dessous de 2000 euros, il faut quand même dire que c'est dur.
Très franchement, ici on m'a repris mon ancienneté, sinon je paierais pour travailler (et donc je ferais sans doute autre chose).
En revanche, ce qui est de donner des points pour rester dans sa région uniquement aux reconvertis non ex - contractuels me semble hautement injuste (euphémisme).
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