Nombre de semaines travaillées dans l'année.

Je suis assez gêné depuis lundi. Voici pourquoi : lundi, pré-rentrée des enseignants. OK. Mardi, mercredi et jeudi : pré-rentrée des élèves ; pour éviter de brutaliser nos lycéens, on échelonne leur retour sur trois jours. Bon. Vendredi : réunions de concertation, réclamées et obtenues par des collègues peu nombreux mais très motivés, et désireux de bénéficier d'un peu de quality time pour parler de la gestion des incivilités et de l'accompagnement personnalisé. Soit. Samedi : on va tout de même pas commencer à bosser un samedi, ça va pas la tête, non ? Rendez-vous lundi 8, pour le début des cours. Voilà une semaine fort joliment expédiée, et une reprise du collier toute enveloppée de papier à bulles.

Or, jetant un coup d'oeil sur le livret qui nous a été remis lors de la pré-rentrée et qui contient toutes les informations souhaitables, je m'aperçois que la fin du troisième trimestre est planifiée pour le... 29 mai (les notes devant quant à elles avoir toutes été saisies trois jours à l'avance dans le logiciel ad hoc pour pouvoir être intégrées au calcul de la moyenne). Je ne sais même pas pourquoi cette date à mon sens incroyablement précoce a été retenue : mon lycée a, c'est vrai, le discutable honneur d'être un important centre d'examen, mais enfin on ne commence à s'occuper de préparer les salles que vers le 10 juin.

Bien sûr, l'année ne sera pas officiellement terminée le 29 mai. Les conseils de classe, notamment, auront encore à rendre des décisions capitales. Mais il n'y aura plus de notes, plus aucune possibilité de sanctionner efficacement les élèves manquant de ponctualité ou d'assiduité. Ils ne viendront plus, ou dans de telles dispositions qu'on souhaitera qu'ils s'en soient abstenus. Ils auront eu 30 semaines de cours alors que le Code de l'éducation, en son bel article 521-1, en prévoit six de plus. 16 % du temps scolaire annuel vaporisé !

Or, ces six semaines, j'en aurais besoin pour boucler mes programmes. Même trois feraient bien mon affaire. Je ne suis pas un stakhanoviste mais je serais chagriné si, une fois de plus, je devais affreusement bâcler l'étude de la Révolution française avec les seconde et celle de la cinquième République avec les terminale technologique.

D'où ma question : mon lycée est-il une exception ou faites-vous les mêmes observations dans vos établissements respectifs ? et dans le second cas, trouvez-vous comme moi qu'il y a tout de même là un assez gros problème ?

Ce mardi matin, tous les profs principaux ont accueilli la totalité des élèves de mon lycée, toutes classes confondues. EdT normal à partir de 10h. J'ai donc eu mes 7h prévues à l'edt, les deux premières étant remplacées en fait par l'accueil de ma seconde, que j'ai retrouvée l'am avec 2h de TD et 1h de cours, et qui ont un exercice sur La Bruyère pour jeudi :diable:
L'année est prévue jusqu'au vendredi 19 juin dans les documents de planification. Je pense que ce sera plutôt le 12, ce qui fera 33 semaines.

Je suis au collège donc c'est un peu différent. Mardi, seuls les 6e étaient accueillis. Aujourd'hui mercredi, ce sera au tour des 5e, 4e et 3e. Et à partir de jeudi, l'emploi du temps normal se met en place.
Les premiers conseils de classes du dernier trimestre commencent la première semaine de juin mais les élèves restent présents massivement jusqu'au brevet, fin juin.

Dans mon lycée, reprise des cours hier à 10h. Je ne sais pas pour la fin de l'année.

Dans mon lycée, reprise des cours à 14h hier. Les secondes ont été accueillis à 8h, les autres à 10h.