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- nevermoreNiveau 10
Bonjour à tous
Je me tâte pour organiser un voyage en Italie l'an prochain ou dans deux ans, mais j'avoue que cela me fait très peur puisque j'habite à 10 000 km de Rome. Je sais que pour financer le billet d'avion, je vais devoir me lancer dans tout un tas d'activités annexes. Mais je me demandais surtout si vous connaissiez des organismes de confiance qui proposeraient des départs depuis Paris, Toulouse ou Marseille?
Merci par avance de vos réponses.
Marieke
Je me tâte pour organiser un voyage en Italie l'an prochain ou dans deux ans, mais j'avoue que cela me fait très peur puisque j'habite à 10 000 km de Rome. Je sais que pour financer le billet d'avion, je vais devoir me lancer dans tout un tas d'activités annexes. Mais je me demandais surtout si vous connaissiez des organismes de confiance qui proposeraient des départs depuis Paris, Toulouse ou Marseille?
Merci par avance de vos réponses.
Marieke
- Karine B.Guide spirituel
mariekeliénard a écrit:Bonjour à tous
Je me tâte pour organiser un voyage en Italie l'an prochain ou dans deux ans, mais j'avoue que cela me fait très peur puisque j'habite à 10 000 km de Rome. Je sais que pour financer le billet d'avion, je vais devoir me lancer dans tout un tas d'activités annexes. Mais je me demandais surtout si vous connaissiez des organismes de confiance qui proposeraient des départs depuis Paris, Toulouse ou Marseille?
Merci par avance de vos réponses.
Marieke
j'ai testé vivalangues et cahier de voyages (ou carnets ?), pas de pb
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- alprechac2Expert
nous on vient de partir avec CLC, pas de soucis, la dame qui gère l'Italie est très serviable et charmante.
Par contre, je suis admirative devant ton projet : déjà que pour financer le voyage depuis la France (et les Alpes), c'est galère, alors depuis la Réunion !
j'espère que tu aimes les loteries, kermesses, ventes de calendriers, bonbons et autres joyeusetés !
Par contre, je suis admirative devant ton projet : déjà que pour financer le voyage depuis la France (et les Alpes), c'est galère, alors depuis la Réunion !
j'espère que tu aimes les loteries, kermesses, ventes de calendriers, bonbons et autres joyeusetés !
- AudreyOracle
Alors là, je suis partie avec le clc il y a un mois, et la correspondante sur place à Rome ne s'est montrée ni charmante, ni serviable, ni professionnelle, je peux même te dire qu'elle a intégralement pourri mon voyage à elle seule ou presque!
C'était le deuxième fois que je partais en italie avec le clc.La première, c'était très bien au vu du prix, mais là, crois-moi, une horreur...
Je suis trop fatiguée et excédée pour en parler maintenant, mais promis, je détaillerai bientôt...
Croyez-moi, la Sandrine Ayé, responsable CLC à Rome, je lui ai fabriqué illico une poupée vaudou à son effigie...
Maintenant, si tu parlais de Mme Mouly, responsable Italie à l'agence centrale du CLC, en France, aucun problème, elle est charmante, très serviable, de bon conseil...tout ce que sa correspondante locale romaine n'était pas.
Ca me fait penser que je dois recontacter ma collègue pour qu'on achève le rapport du voyage, qui fait déjà 3 pages....
Partir avec le CLC, je crois bien que pour ma part, c'est fini.
Quitte à payer plus cher (30 euros en gros pour des options identiques), je prendrai le CCE, dont tout le monde me dit du bien, principaux, profs ou chauffeurs de car confondus.
C'était le deuxième fois que je partais en italie avec le clc.La première, c'était très bien au vu du prix, mais là, crois-moi, une horreur...
Je suis trop fatiguée et excédée pour en parler maintenant, mais promis, je détaillerai bientôt...
Croyez-moi, la Sandrine Ayé, responsable CLC à Rome, je lui ai fabriqué illico une poupée vaudou à son effigie...
Maintenant, si tu parlais de Mme Mouly, responsable Italie à l'agence centrale du CLC, en France, aucun problème, elle est charmante, très serviable, de bon conseil...tout ce que sa correspondante locale romaine n'était pas.
Ca me fait penser que je dois recontacter ma collègue pour qu'on achève le rapport du voyage, qui fait déjà 3 pages....
Partir avec le CLC, je crois bien que pour ma part, c'est fini.
Quitte à payer plus cher (30 euros en gros pour des options identiques), je prendrai le CCE, dont tout le monde me dit du bien, principaux, profs ou chauffeurs de car confondus.
- nevermoreNiveau 10
Merci de vos réponses. Je vais essayer de voir ces différents organismes. Et voilà, non, Alprechac2, je n'aime ni les kermesses, ni les dîners dansants, seulement les élèves me tannent et moi aussi ça me dirait beaucoup de les emmener à Rome, pour des petits marmailles qui, pour certains, ne sont jamais sortis de l'île.
Mais, pour l'instant, je me renseigne de loin, car j'ai demandé ma mut' en lycée, alors si je change d'établissement l'an prochain... tout ça est un peu en suspension.
Mais, pour l'instant, je me renseigne de loin, car j'ai demandé ma mut' en lycée, alors si je change d'établissement l'an prochain... tout ça est un peu en suspension.
- Mona Lisa KlaxonEsprit éclairé
J'ai testé CLC, cahier de voyage, et je tente cette année Thalassa (je pars début juin). Je te dirai ce qu'il en est, Marieke! Pour les activités, il faut commencer tôt (l'année d'avant par exemple!), et viser celles qui sont rentables. Pour nous, le mieux, ça été l'opération "caddie boys": aux supermarchés du coin, les élèves ont rempli les sacs, fait les paquest cadeaux, aidé les clients, etc. Une boîte permettait de récolter les dons: gros bénéfice. Mais il faut s'netendre avec la direction du magasin, accompagner les équipes d'élèves d'un prof ou d'un parent.
Tu peux aussi dès maintenant tanner tous les organismes comme les conseils génraux, les communes, mais aussi chercher dans les entreprises locales celles qui aimeraient jouer les Mécènes...(j'ai tout tenté, mais je n'ai pas trouvé!)
Mélina
Tu peux aussi dès maintenant tanner tous les organismes comme les conseils génraux, les communes, mais aussi chercher dans les entreprises locales celles qui aimeraient jouer les Mécènes...(j'ai tout tenté, mais je n'ai pas trouvé!)
Mélina
- nevermoreNiveau 10
Merci Mélina et bon voyage, je t'envie...
Je pensais, en effet, commencer la préparation du voyage l'an prochain pour le faire l'année suivante, histoire d'avoir plus d'un an d'action pour récolter des fonds.
En tout cas, quand on regarde les programmes de Thalassa, ils ont vraiment l'air chouette.
Je pensais, en effet, commencer la préparation du voyage l'an prochain pour le faire l'année suivante, histoire d'avoir plus d'un an d'action pour récolter des fonds.
En tout cas, quand on regarde les programmes de Thalassa, ils ont vraiment l'air chouette.
- alprechac2Expert
Audrey a écrit:Alors là, je suis partie avec le clc il y a un mois, et la correspondante sur place à Rome ne s'est montrée ni charmante, ni serviable, ni professionnelle, je peux même te dire qu'elle a intégralement pourri mon voyage à elle seule ou presque!
C'était le deuxième fois que je partais en italie avec le clc.La première, c'était très bien au vu du prix, mais là, crois-moi, une horreur...
Je suis trop fatiguée et excédée pour en parler maintenant, mais promis, je détaillerai bientôt...
Croyez-moi, la Sandrine Ayé, responsable CLC à Rome, je lui ai fabriqué illico une poupée vaudou à son effigie...
Maintenant, si tu parlais de Mme Mouly, responsable Italie à l'agence centrale du CLC, en France, aucun problème, elle est charmante, très serviable, de bon conseil...tout ce que sa correspondante locale romaine n'était pas.
Ca me fait penser que je dois recontacter ma collègue pour qu'on achève le rapport du voyage, qui fait déjà 3 pages....
Partir avec le CLC, je crois bien que pour ma part, c'est fini.
Quitte à payer plus cher (30 euros en gros pour des options identiques), je prendrai le CCE, dont tout le monde me dit du bien, principaux, profs ou chauffeurs de car confondus.
Nous on a eu affaire à Mme Coubès, vraiment charmante, au siège de Rhodez et sur place, à Mme Faget (qui s'occupe des familles d'accueil) et c'est vrai que celle-là, elle n'est ni charmante ni compétente. Cette année ça s'est très bien passé, mais l'an dernier nous leur avons envoyé une lettre de 2 pages au retour tellement nous étions excédées (oubli de réservation, erreur sur l'heure de réservation, Mme Faget avait oublié de prévenir le resto, les familles et le Colisée de notre gros retard, d'où méga enguelade 3 fois dans la journée pour nous).
Mais le prix et la grosse ristourne car nous étions déjà partis deux fois avec eux (la 1ère année, TB aussi) ont fait que le CA a choisi évidemment ce devis, et finalement, ça s'est TB passé.
- AudreyOracle
Tu parles d'un voyage linguistique, s'il y a eu accueil en famille, non? nous, c'était en hôtel..donc, on n'a pas croisé les mêmes personnes...
Pour avoir confonrté des expériences avec d'autres, le problème du CLC, c'est qu'ils sont débordés de clients du fait de leur bas tarifs, et ne fournissent plus la même qualité qu'auparavant, et quand ils les font, c'est de façon très irrégulière. De plus, quand ça merde, ça merde dans les grandes largeurs! faut vraiment que je vous raconte, mais là, j'ai trop de boulot...
Promis, je le ferai bientôt!
Pour avoir confonrté des expériences avec d'autres, le problème du CLC, c'est qu'ils sont débordés de clients du fait de leur bas tarifs, et ne fournissent plus la même qualité qu'auparavant, et quand ils les font, c'est de façon très irrégulière. De plus, quand ça merde, ça merde dans les grandes largeurs! faut vraiment que je vous raconte, mais là, j'ai trop de boulot...
Promis, je le ferai bientôt!
- alprechac2Expert
Oh pui, je veux savoir si c'était pire que nous l'an dernier ! (j'ai l'impression que oui ...), mais j'attendrai que tu aies épuisé ton stock de copies.
On était en famille d'accueil car on est parti avec les élèves d'italien. On fait des groupes de 3 avec au moins un italianiste par famille, vu que les miens ne sont souvent que latinistes.
On était en famille d'accueil car on est parti avec les élèves d'italien. On fait des groupes de 3 avec au moins un italianiste par famille, vu que les miens ne sont souvent que latinistes.
- SteredDoyen
Je confirme ce que dit Audrey quant à la responsable des hôtels à Rome pour le CLC !
C'est une bonne femme odieuse !
1. Elle ne s'est pas présentée le jour dit pour nous accueillir. Or, au passage, elle devait nous remettre l'argent des visites (1600€ !!) !
De même, l'hôtel n'a pas été prévenu que nous avons un enfant handicapé moteur qui venait avec son père (donc chambre de deux) ! Ils n'ont pas d'ascenseur et les chambres de garçons sont au 3e... Il nous a fallu une bonne demi-heure avant qu'ils acceptent de leur donner une chambre au rez de chaussé, étage des filles...
2. Premier jour : la responsable est injoignable. Pratique quand le guide, Massimo, ne se présente pas au forum !
Heureusement que c'était mon parc étant gamine parce que j'ai dû improviser la visite !!
Deuxième jour : elle appelle pour nous engueuler car la guide nous a cherché sur le site sans nous trouver ! C'est vrai qu'un groupe qui attend une heure à l'entrée scolaire et dont le prof fait le tour de tous les guides sur place pour leur demander si ils ne s'appellent pas Massimo, en leur mettant le papier sous le nez, ça passe inaperçu !
Elle a tenté à ce moment là de rejeter la faute sur Mme C, la responsable française, qui n'aurait pas dû nous donner le nom du guide étant donné qu'elle avait dû faire un changement de dernière minute... Super convainquant, vu le temps que j'ai passé à harceler les gens.
3. Troisième jour, réservation pour les catacombes Ste Calliste. Fermées le mercredi. C'est ballot, non ? On était mercredi...
Direction en urgence St Sébastien qui nous accepte.
Au passage, qui avance l'argent des visites pour 54 personnes (250€...) ?? Je vous laisse deviner.
4. Quatrième jour, après que notre adjointe a passé un savon de première à leur siège social et à la responsable en question, elle daigne enfin apparaître et nous remettre l'argent. Hyper agressive. Notre principale adjointe est, je cite, "une folle hystérique". Elle s'est fait recevoir, vous imaginez...
5. Arrivée à Florence. Nous devions visiter le dôme. Fermé, c'est la semaine sainte !!
Niveau organisation, si je n'avais pas su parler italien et si Rome n'était pas une ville que je connais par coeur, ça aurait été une catastrophe !
Maintenant, nos élèves étaient adorables, le chauffeur vraiment très bien et l'hôtel correct, malgré des dehors miteux. Le charme de Rome a compensé ces désagréments dont les élèves n'ont pas pâti, mais niveau stress pour moi, merci bien !
L'an prochain, je teste un autre organisme.
C'est une bonne femme odieuse !
1. Elle ne s'est pas présentée le jour dit pour nous accueillir. Or, au passage, elle devait nous remettre l'argent des visites (1600€ !!) !
De même, l'hôtel n'a pas été prévenu que nous avons un enfant handicapé moteur qui venait avec son père (donc chambre de deux) ! Ils n'ont pas d'ascenseur et les chambres de garçons sont au 3e... Il nous a fallu une bonne demi-heure avant qu'ils acceptent de leur donner une chambre au rez de chaussé, étage des filles...
2. Premier jour : la responsable est injoignable. Pratique quand le guide, Massimo, ne se présente pas au forum !
Heureusement que c'était mon parc étant gamine parce que j'ai dû improviser la visite !!
Deuxième jour : elle appelle pour nous engueuler car la guide nous a cherché sur le site sans nous trouver ! C'est vrai qu'un groupe qui attend une heure à l'entrée scolaire et dont le prof fait le tour de tous les guides sur place pour leur demander si ils ne s'appellent pas Massimo, en leur mettant le papier sous le nez, ça passe inaperçu !
Elle a tenté à ce moment là de rejeter la faute sur Mme C, la responsable française, qui n'aurait pas dû nous donner le nom du guide étant donné qu'elle avait dû faire un changement de dernière minute... Super convainquant, vu le temps que j'ai passé à harceler les gens.
3. Troisième jour, réservation pour les catacombes Ste Calliste. Fermées le mercredi. C'est ballot, non ? On était mercredi...
Direction en urgence St Sébastien qui nous accepte.
Au passage, qui avance l'argent des visites pour 54 personnes (250€...) ?? Je vous laisse deviner.
4. Quatrième jour, après que notre adjointe a passé un savon de première à leur siège social et à la responsable en question, elle daigne enfin apparaître et nous remettre l'argent. Hyper agressive. Notre principale adjointe est, je cite, "une folle hystérique". Elle s'est fait recevoir, vous imaginez...
5. Arrivée à Florence. Nous devions visiter le dôme. Fermé, c'est la semaine sainte !!
Niveau organisation, si je n'avais pas su parler italien et si Rome n'était pas une ville que je connais par coeur, ça aurait été une catastrophe !
Maintenant, nos élèves étaient adorables, le chauffeur vraiment très bien et l'hôtel correct, malgré des dehors miteux. Le charme de Rome a compensé ces désagréments dont les élèves n'ont pas pâti, mais niveau stress pour moi, merci bien !
L'an prochain, je teste un autre organisme.
- AudreyOracle
Oh Stered, je vois qu'on a subis les mêmes affres ou presque.....
Ok, je raconte!
Départ: De l'art de créer des conditions idéales de collaboration entre profs et chauffeur.
Pendant que je salue les parents d'élèves sur le parking, mon principal vient me voir, me serre la main et me dit en riant: "eh beh! je vous souhaite bien du courage avec le chauffeur! on a commencé à se balancer des gentillesses parce qu'il refuse de laisser les élèves monter dans le bus avec leurs mp3 et leurs jeux pour le voyage!". Je me précipite vers le bus, bien décidée à expliquer que 16h en bus pour des gosses, sans distraction, ça va être impossible, et là, horreur, un doute m'assaille! Serait-ce l'odieux chauffeur de notre voyage à Cambridge de l'an dernier avec les 4è? Je me calme, me dis que non, c'est impossible, vu qu'on avait fait un rapport sur lui à la fin du séjour pour le descendre en flèche... J'essaie donc de négocier, et , miracle, à la condition qu'ils prennent leurs affaires dans leurs mains et non dans un sac à dos, ils peuvent les prendre avec eux.
Une fois tout le monde installé, je monte enfin dans le bus et je surprends la conversation entre mes collègues et le dit chauffeur. De quoi parle-t-il donc, pensé-je en tendant l'oreille, captant 2-3 bribes entres d'infâmes borborygmes contestataires: "ouais... CLC..merde!!! bouffe anglaise..immonde... failli partir...job de merde!!!!"
CATASTROPHAS!!!!!!
C'est bien lui, l'infâme Christophe, l'odieux dont le nom me revient subitement! Un raz-de-marée de douloureux souvenirs m'assaille... l'attente sur un trottoir de Cambridge, après une nuit blanche, jusqu'à ce que tous les gosses soient dans leur famille, les vociférations du chauffeur qui se trouvait trop mal logé.."scrogneugneu"... trop loin..."ras la casquette"... avec un prof chez l'habitant.."conditions merdiques, bordel de merde"...et qui ne menaçait ni plus ni moins de nous laisser en plan si on ne trouvait pas, nous, pauvres profs, une solution immédiate à son problème. Au final, on a dépensé une fortune en téléphone pour joindre le clc et arranger les choses et on a fait des permutations entre les équipes de profs, les chauffeurs et les hôtes anglais, je ne sais plus comment d'ailleurs...
Là, vous imaginez mon dépit...mais j'ai fait bonne figure. Même quand il a continué à dire que le CLC, c'était des empaffés, même quand il a commencé à crier sur les gamins qui pourtant étaient adorables, même quand ils les a traités de porcs alors que les gamins utilisaient correctement tous les sacs poubelles que je leur avais installés sur les accoudoirs.
Pour vous dire, encore aujourd'hui pendant notre travail sur le carnet de voyage, un de mes 5è a imité en classe l'affreux chauffeur, en citant sa phrase fétiche: "Je voudrais pas dire, mais j'commence à en avoir marre de mett'les mains dans vot' meeeeeerde!". Classe non? Bon, j'avoue, maintenant, on en rit de bon coeur, ça fait partie du folklore, mais sur le moment, je vous assure, c'était très tendu dans le bus...
C'était tout pour le départ...
Jour 1: De l'art de gérer l'imprévu prévisible.
Après quelques parties acharnées d'entraînement cérébral avezc mes élèves, et un Gladiator qui a réussi à assommer les plus dynamiques avec ses longueurs nilesques, nous espérons enfin savourer quelques heures d'assoupissement, planquées sous nos plaids polaires et bercées par le ronron du moteur...ô douces illusions du professeur en partance pour un ailleurs toujours surprenant...
Le divin Russell nous quitte à 00h45, et les chauffeurs jugent bon de relancer le suspense en commençant à nous expliquer qu'ils ont déjà quasiment atteint la limite du temps de conduite autorisé, vu qu'il faut compter là dedans les 2 heures qu'ils ont mises pour venir de Savoie jusqu'à notre collège. Inquiètes, mes collègues et moi essayons d'obtenir des renseignements plus précis, sachant que le restaurant ne pourra nous accueillir qu'à 7h pour le petit déjeuner. On obtient un vague: "bah, on devra vous lâcher sûrement vers 5h.."
PANIQUE! On fait quoi nous, dehors, avec 52 pauvres gosses qui n'auront quasiment pas dormi, auront faim,froid (il faisait moins de 5° à Rome à cette heure là..) et qui ne pourront pas se contenter de rester debouts devant un resto fermé? Parce que, faut le savoir quand même, aucun musée n'ouvre à 5h du mat, et vu qu'il fait nuit, profiter des rues et de l'ambiance, à part pour y trouver des teuffeurs et des drags queens ( très vite répérés par les élèves!) c'est pas l'idéal!
J'essaie de joindre la correspondante locale à Rome du CLC, en vain.
Résultat, on arrive à Rome à 3h30, et à partir de là, jusqu'à 5h, le bus tourne dans la ville, nous faisant faire un tour de nuit de tous les monuments, ce qui ma foi n'est pas désagréable, mais réveille tous les élèves, vu que l'excitation qui en découle tire de leur torpeur les derniers dormeurs...et une journée qui commence à 3h30 pour finir à 23h, après une nuit blanche, c'est looooooong.
A 5h, le car se gare devant le restau, à 2 pas du largo argentina et du Panthéon, et on arrive à négocier 45 minutes de stationnement au chaud avec notre deuxième chauffeur, Rachid, aussi charmant que son collègue (qui faisait sa pause à ce moment là) pouvait être revêche. Mais puisque toutes les bonnes choses ont une fin, on doit finalement se résoudre à quitter le cocon et à affronter le froid pavé romain. On explique la situation aux gamins, qui sont adorables et s'enthousiasment malgré tout pour la visite très matinale de la place du panthéon (forcément, à 5h45, le panthéon est fermé...) qu'on leur propose, après avoir présenté le vrai de vrai lieu où César s'est fait assassiner.
On en profite même pour faire des photos de groupe, et mitrailler le Panthéon de flashes vu qu'aucun olibrius ne vient perturber nos magnifiques cadrages à l'heure où les oiseaux commencent à chanter.
L'heure du petit déjeuner arrive enfin...on en profite. Au point qu'on se fait presque virer du lieu à coups de pieds dans nos postérieurs déjà éprouvés par 16h de bus.
On sort donc à 7h45. Que faire jusqu'à 9h30, heure de la réservation aux Musées Capitolins? Qu'à cela ne tienne, super Audrey sort son guide, sa carte, et fabrique un parcours touristique express. Direction la bocca della verita! On marche, on marche.. on voit quelques coureurs du dimanche, bien réchauffés déjà pour cette heure matinale... quelques carabinieri... de drôles de sacs avec cubes d'éponge dedans, sur le bord de la route..plus on marche, plus on en voit... pas grave, on arrive à la Bouche de la Vérité! Mince. Elle est derrière une grille. Qui n'ouvre qu'à 9h. Et pour laquelle on doit payer. On se contente donc de tendre le bras aussi loin qu'on peut pour au moins garder un souvenir photographique de cette bouche qui jamais ne risquera de nous avaler...
On se remet donc à marcher, direction la Capitole... purée, la pente est rude. Surtout s'il faut zigzaguer entre les coureurs, qui sont décidément nombreux ce dimanche, et les barrières qui fleurissent à doite.. à gauche... oups! une caméra avec un journaliste...Scusi! Bon, ok, y a une course à Rome aujourd'hui! Sympa, les gamins parlent soudain athlétisme et oublient de se plaindre (eh oui, certains ont commencé... faut dire, ça fait déjà 5 heures qu'ils sont "réveillés"!). Je profite du paysage, leur parle du théätre de Marcellus, qu'on croise, et leur fait remarquer la topographie, les petis chemins qui montent vers le Capitole. On arrive enfin en bas des magnifiques marches dessinées par Michel-Ange, on salue les Dioscures, on se dit qu'on a bien mérité la vue qu'on a depuis la place du Capitole, tout en jetant un regard vers le ciel bleu et le soleil qui s'annonce radieux, quand soudain, les vrombissements surgissent. Des hélicoptères? Bizarre. Y en a plusieurs quand même. Pourquoi donc? pour la course? ben dis donc, elle doit être maousse cette course..
Ah ça oui. Big maousse. En sortant de la visite du Capitole, on se dirige vers le monument à Victor Emmanuel, et là, on réalise l'ampleur du truc. Marathon international de ROME, excusez du peu. Je commence à trembler. Il faut qu'on aille manger où déjà? Rue saint jean de Latran? Derrière le Colisée, ok, je connais. Sauf qu'aujourd'hui, y a des barricades partout, on ne peut plus remonter la via dei fori imperiali, faut qu'on contourne en passant carrément au milieu des forums impériaux. Au moins, on voit de très près les marchés de Trajan, mais bon..cette foule..ces barricades.. ces passages d'un mètre de large... au final, on se retrouve séparés en 3 groupes... je récupère des élèves complètement égarés et paniqués car ils ont perdu de vue ma collègue de l'autre collège. Je joue la voiture balai, le distributeur de kleenex, la cheerleader, tout ça en même temps. Oui, on arrive bientôt. Oui, on va bien manger. Oui, on va faire une pause. Mais pas tout de suite. Au resto. Dans combien de temps? euh, normalement, en 15 minutes, c'est bon, mais aujourd'hui,euh...45. Ptêt 1 heure.
Co.nasse de correspondante CLC qui n'a pas pensé à prévenir de ce marathon qui paralyse la ville et coupe toutes les voies de circulation principales! Tiens, elle n'a pas rappelé d'ailleurs...j'ai pourtant laissé 2 messages sur son répondeur trèèèès tôt ce matin,et à ce moment-là, j'étais encore polie.
Bref, après une heure de marche, on arrive enfin au resto. Je respire! Enfin assise! ça sent bon, j'ai faim, ça a l'air bon, comme d'hab. Je m'apprête à savourer...sauf que non, là, mes gamins craquent les uns après les autres. Menu de ce déjeuner: ampoules aux pieds, dents de lait qui tombent et saignement qui font tourner de l'oeil, envie de vomir, crampes abdominales, maux de tête, fièvre. Je mange froid, c'est très prenant de jouer les infirmières. Même quand on s'y met à deux pour le faire.
L'après-midi, direction le forum...dont on ne trouve plus l'entrée, cachée par les barricades qui courent tout autour du Colisée, et qui annoncent 20 minutes de plus de marche pour la visite de l'amphithéâtre prévue à 16h15. On arrive enfin au pied de forum, mais pas de veine, l'accès par l'arc de Titus est condamné, réservé uniquement aux sorties de visiteurs! L'accès se fait désormais par le portail du palatin sur la grande avenue en direction des Thermes de Caracalla..Hop, demi-tour, toute! Mais 20 minutes perdues... Ah maintenant il faut présenter la liste pour accéder au forum aussi? et il faut que chaque gamin ait un ticket... euh, c'est long à compter 2 fois 56 ticket vous savez madame..ah, c'est pour qu'il n'y ait pas de réclamation ensuite? ok, je recompte devant vous.. merci, ciao, et direction le forum.
Visite du Forum en 1h30, qui dit mieux? Je plains les visiteurs derrière nous, on doit dégager un tel nuage de poussière à marcher si vite que leurs lunettes de soleil doivent être aussi opaques que les explications du célèbre guide de la Solfatare, Bruno, surtout quand il prononce le mot "bradyséisme".
Les gamins sont crevés, mais il s'accrochent. Nous aussi. Mais c'est dur.
16h, direction le Colisée. Là, miracle, RAS. Faut dire qu'on a profité de nos errances de la journée pour repérer LE point de passage pour accéder à la billeterie.
La journée s'achève sur cette visite tranquille. Toujours sans nouvelles de Mme Ayé.
Mais ça ne saurait durer... (récit de l'installation à l'hôtel à venir...)
Ok, je raconte!
Départ: De l'art de créer des conditions idéales de collaboration entre profs et chauffeur.
Pendant que je salue les parents d'élèves sur le parking, mon principal vient me voir, me serre la main et me dit en riant: "eh beh! je vous souhaite bien du courage avec le chauffeur! on a commencé à se balancer des gentillesses parce qu'il refuse de laisser les élèves monter dans le bus avec leurs mp3 et leurs jeux pour le voyage!". Je me précipite vers le bus, bien décidée à expliquer que 16h en bus pour des gosses, sans distraction, ça va être impossible, et là, horreur, un doute m'assaille! Serait-ce l'odieux chauffeur de notre voyage à Cambridge de l'an dernier avec les 4è? Je me calme, me dis que non, c'est impossible, vu qu'on avait fait un rapport sur lui à la fin du séjour pour le descendre en flèche... J'essaie donc de négocier, et , miracle, à la condition qu'ils prennent leurs affaires dans leurs mains et non dans un sac à dos, ils peuvent les prendre avec eux.
Une fois tout le monde installé, je monte enfin dans le bus et je surprends la conversation entre mes collègues et le dit chauffeur. De quoi parle-t-il donc, pensé-je en tendant l'oreille, captant 2-3 bribes entres d'infâmes borborygmes contestataires: "ouais... CLC..merde!!! bouffe anglaise..immonde... failli partir...job de merde!!!!"
CATASTROPHAS!!!!!!
C'est bien lui, l'infâme Christophe, l'odieux dont le nom me revient subitement! Un raz-de-marée de douloureux souvenirs m'assaille... l'attente sur un trottoir de Cambridge, après une nuit blanche, jusqu'à ce que tous les gosses soient dans leur famille, les vociférations du chauffeur qui se trouvait trop mal logé.."scrogneugneu"... trop loin..."ras la casquette"... avec un prof chez l'habitant.."conditions merdiques, bordel de merde"...et qui ne menaçait ni plus ni moins de nous laisser en plan si on ne trouvait pas, nous, pauvres profs, une solution immédiate à son problème. Au final, on a dépensé une fortune en téléphone pour joindre le clc et arranger les choses et on a fait des permutations entre les équipes de profs, les chauffeurs et les hôtes anglais, je ne sais plus comment d'ailleurs...
Là, vous imaginez mon dépit...mais j'ai fait bonne figure. Même quand il a continué à dire que le CLC, c'était des empaffés, même quand il a commencé à crier sur les gamins qui pourtant étaient adorables, même quand ils les a traités de porcs alors que les gamins utilisaient correctement tous les sacs poubelles que je leur avais installés sur les accoudoirs.
Pour vous dire, encore aujourd'hui pendant notre travail sur le carnet de voyage, un de mes 5è a imité en classe l'affreux chauffeur, en citant sa phrase fétiche: "Je voudrais pas dire, mais j'commence à en avoir marre de mett'les mains dans vot' meeeeeerde!". Classe non? Bon, j'avoue, maintenant, on en rit de bon coeur, ça fait partie du folklore, mais sur le moment, je vous assure, c'était très tendu dans le bus...
C'était tout pour le départ...
Jour 1: De l'art de gérer l'imprévu prévisible.
Après quelques parties acharnées d'entraînement cérébral avezc mes élèves, et un Gladiator qui a réussi à assommer les plus dynamiques avec ses longueurs nilesques, nous espérons enfin savourer quelques heures d'assoupissement, planquées sous nos plaids polaires et bercées par le ronron du moteur...ô douces illusions du professeur en partance pour un ailleurs toujours surprenant...
Le divin Russell nous quitte à 00h45, et les chauffeurs jugent bon de relancer le suspense en commençant à nous expliquer qu'ils ont déjà quasiment atteint la limite du temps de conduite autorisé, vu qu'il faut compter là dedans les 2 heures qu'ils ont mises pour venir de Savoie jusqu'à notre collège. Inquiètes, mes collègues et moi essayons d'obtenir des renseignements plus précis, sachant que le restaurant ne pourra nous accueillir qu'à 7h pour le petit déjeuner. On obtient un vague: "bah, on devra vous lâcher sûrement vers 5h.."
PANIQUE! On fait quoi nous, dehors, avec 52 pauvres gosses qui n'auront quasiment pas dormi, auront faim,froid (il faisait moins de 5° à Rome à cette heure là..) et qui ne pourront pas se contenter de rester debouts devant un resto fermé? Parce que, faut le savoir quand même, aucun musée n'ouvre à 5h du mat, et vu qu'il fait nuit, profiter des rues et de l'ambiance, à part pour y trouver des teuffeurs et des drags queens ( très vite répérés par les élèves!) c'est pas l'idéal!
J'essaie de joindre la correspondante locale à Rome du CLC, en vain.
Résultat, on arrive à Rome à 3h30, et à partir de là, jusqu'à 5h, le bus tourne dans la ville, nous faisant faire un tour de nuit de tous les monuments, ce qui ma foi n'est pas désagréable, mais réveille tous les élèves, vu que l'excitation qui en découle tire de leur torpeur les derniers dormeurs...et une journée qui commence à 3h30 pour finir à 23h, après une nuit blanche, c'est looooooong.
A 5h, le car se gare devant le restau, à 2 pas du largo argentina et du Panthéon, et on arrive à négocier 45 minutes de stationnement au chaud avec notre deuxième chauffeur, Rachid, aussi charmant que son collègue (qui faisait sa pause à ce moment là) pouvait être revêche. Mais puisque toutes les bonnes choses ont une fin, on doit finalement se résoudre à quitter le cocon et à affronter le froid pavé romain. On explique la situation aux gamins, qui sont adorables et s'enthousiasment malgré tout pour la visite très matinale de la place du panthéon (forcément, à 5h45, le panthéon est fermé...) qu'on leur propose, après avoir présenté le vrai de vrai lieu où César s'est fait assassiner.
On en profite même pour faire des photos de groupe, et mitrailler le Panthéon de flashes vu qu'aucun olibrius ne vient perturber nos magnifiques cadrages à l'heure où les oiseaux commencent à chanter.
L'heure du petit déjeuner arrive enfin...on en profite. Au point qu'on se fait presque virer du lieu à coups de pieds dans nos postérieurs déjà éprouvés par 16h de bus.
On sort donc à 7h45. Que faire jusqu'à 9h30, heure de la réservation aux Musées Capitolins? Qu'à cela ne tienne, super Audrey sort son guide, sa carte, et fabrique un parcours touristique express. Direction la bocca della verita! On marche, on marche.. on voit quelques coureurs du dimanche, bien réchauffés déjà pour cette heure matinale... quelques carabinieri... de drôles de sacs avec cubes d'éponge dedans, sur le bord de la route..plus on marche, plus on en voit... pas grave, on arrive à la Bouche de la Vérité! Mince. Elle est derrière une grille. Qui n'ouvre qu'à 9h. Et pour laquelle on doit payer. On se contente donc de tendre le bras aussi loin qu'on peut pour au moins garder un souvenir photographique de cette bouche qui jamais ne risquera de nous avaler...
On se remet donc à marcher, direction la Capitole... purée, la pente est rude. Surtout s'il faut zigzaguer entre les coureurs, qui sont décidément nombreux ce dimanche, et les barrières qui fleurissent à doite.. à gauche... oups! une caméra avec un journaliste...Scusi! Bon, ok, y a une course à Rome aujourd'hui! Sympa, les gamins parlent soudain athlétisme et oublient de se plaindre (eh oui, certains ont commencé... faut dire, ça fait déjà 5 heures qu'ils sont "réveillés"!). Je profite du paysage, leur parle du théätre de Marcellus, qu'on croise, et leur fait remarquer la topographie, les petis chemins qui montent vers le Capitole. On arrive enfin en bas des magnifiques marches dessinées par Michel-Ange, on salue les Dioscures, on se dit qu'on a bien mérité la vue qu'on a depuis la place du Capitole, tout en jetant un regard vers le ciel bleu et le soleil qui s'annonce radieux, quand soudain, les vrombissements surgissent. Des hélicoptères? Bizarre. Y en a plusieurs quand même. Pourquoi donc? pour la course? ben dis donc, elle doit être maousse cette course..
Ah ça oui. Big maousse. En sortant de la visite du Capitole, on se dirige vers le monument à Victor Emmanuel, et là, on réalise l'ampleur du truc. Marathon international de ROME, excusez du peu. Je commence à trembler. Il faut qu'on aille manger où déjà? Rue saint jean de Latran? Derrière le Colisée, ok, je connais. Sauf qu'aujourd'hui, y a des barricades partout, on ne peut plus remonter la via dei fori imperiali, faut qu'on contourne en passant carrément au milieu des forums impériaux. Au moins, on voit de très près les marchés de Trajan, mais bon..cette foule..ces barricades.. ces passages d'un mètre de large... au final, on se retrouve séparés en 3 groupes... je récupère des élèves complètement égarés et paniqués car ils ont perdu de vue ma collègue de l'autre collège. Je joue la voiture balai, le distributeur de kleenex, la cheerleader, tout ça en même temps. Oui, on arrive bientôt. Oui, on va bien manger. Oui, on va faire une pause. Mais pas tout de suite. Au resto. Dans combien de temps? euh, normalement, en 15 minutes, c'est bon, mais aujourd'hui,euh...45. Ptêt 1 heure.
Co.nasse de correspondante CLC qui n'a pas pensé à prévenir de ce marathon qui paralyse la ville et coupe toutes les voies de circulation principales! Tiens, elle n'a pas rappelé d'ailleurs...j'ai pourtant laissé 2 messages sur son répondeur trèèèès tôt ce matin,et à ce moment-là, j'étais encore polie.
Bref, après une heure de marche, on arrive enfin au resto. Je respire! Enfin assise! ça sent bon, j'ai faim, ça a l'air bon, comme d'hab. Je m'apprête à savourer...sauf que non, là, mes gamins craquent les uns après les autres. Menu de ce déjeuner: ampoules aux pieds, dents de lait qui tombent et saignement qui font tourner de l'oeil, envie de vomir, crampes abdominales, maux de tête, fièvre. Je mange froid, c'est très prenant de jouer les infirmières. Même quand on s'y met à deux pour le faire.
L'après-midi, direction le forum...dont on ne trouve plus l'entrée, cachée par les barricades qui courent tout autour du Colisée, et qui annoncent 20 minutes de plus de marche pour la visite de l'amphithéâtre prévue à 16h15. On arrive enfin au pied de forum, mais pas de veine, l'accès par l'arc de Titus est condamné, réservé uniquement aux sorties de visiteurs! L'accès se fait désormais par le portail du palatin sur la grande avenue en direction des Thermes de Caracalla..Hop, demi-tour, toute! Mais 20 minutes perdues... Ah maintenant il faut présenter la liste pour accéder au forum aussi? et il faut que chaque gamin ait un ticket... euh, c'est long à compter 2 fois 56 ticket vous savez madame..ah, c'est pour qu'il n'y ait pas de réclamation ensuite? ok, je recompte devant vous.. merci, ciao, et direction le forum.
Visite du Forum en 1h30, qui dit mieux? Je plains les visiteurs derrière nous, on doit dégager un tel nuage de poussière à marcher si vite que leurs lunettes de soleil doivent être aussi opaques que les explications du célèbre guide de la Solfatare, Bruno, surtout quand il prononce le mot "bradyséisme".
Les gamins sont crevés, mais il s'accrochent. Nous aussi. Mais c'est dur.
16h, direction le Colisée. Là, miracle, RAS. Faut dire qu'on a profité de nos errances de la journée pour repérer LE point de passage pour accéder à la billeterie.
La journée s'achève sur cette visite tranquille. Toujours sans nouvelles de Mme Ayé.
Mais ça ne saurait durer... (récit de l'installation à l'hôtel à venir...)
- AudreyOracle
Installation à l'hôtel: De l'art de se contenir
Après notre parcours du combattant en plein marathon international de Rome, nous voilà enfin en chemin pour notre premier hôtel. Bien sûr, il faut que notre chauffeur nous fasse part de son expérience et nous dise avec fougue à quel point cet hôtel était miteux, paumé, pas pratique d'accès, froid... venant de lui, je n'en attends pas moins!
Surprise! Dès notre arrivée, l'hôtelier se montre charmant, parle un français quasi parfait et répond à la moindre de nos requêtes! Bizarre, ça, notre chauffeur a oublié d'en parler...un point de détail sans doute!
On installe les gamins dans les chambres, ce qui occasionne d'inévitables crises diplomatiques, les groupes d'amis de 5ème étant à géométrie décidément très variable ces derniers temps.
Rendez-vous est donné au réfectoire pour 20h30. Ma collègue est interpelée par l'hôtelier, qui lui passe un appel de Mme Ayé, qui a enfin eu la bonne idée d'écouter sa boîte vocale et vient aux nouvelles. La visite quasi nocturne de la ville durant le matin est expliquée en quelques mots: ma collègue a faim, et elle est très gentille...Elle nous rejoint à table, et là, je pose la question qui tue: "Elle vient à quelle heure nous apporter l'argent du budget visites?" Ma collègue reste sans voix, avant de répondre un hésitant: "euh... elle n'en a pas parlé." Allons donc! " L'hôtelier ne t'a pas donné d'enveloppe avec l'argent comme convenu dans le contrat avec le clc?". Force est de constater que non.
Je me lève et fonce dans le bureau de l'accueil. L'hôtelier confirme qu'il n'a rien pour moi. La pression commence à monter de mon côté. Je demande s'il est possible de joindre la correspondante CLC pour régler le problème, ce que mon charmant hôtelier s'empresse de faire.
Mme Ayé décroche.
Et là, c'est surréaliste.
Elle m'explique que le CLC ne laisse plus d'argent aux hoteliers parce qu'il y a eu des "problèmes".
Je lui réponds que ce n'est pas ce qu'on m'a dit un mois plus tôt quand j'ai choisi l'option "recevoir le budget visite en liquide le soir de l'arrivée à l'hôtel" proposée par le CLC lui-même, comme spécifié dans mon contrat. J'ajoute que j'ai déjà avancé toutes les visites de la journée, et que je n'ai personnellement pas les fonds pour avancer les frais ne serait-ce que d'une seule visite supplémentaire, surtout que la prochaine est celle des catacombes, s'élevant à plus de 200 euros. Je lui rappelle également que je m'attendais à la voir en personne nous accueillir, surtout après les messages somme toutes inquiétants que nous avons laissés la nuit précédente et le matin même sur son répondeur.
Son excuse: "Comprenez bien Madame R..Le bus d'un de nos voyages a été fracturé ce week end, ça n'était jamais arrivé. J'ai beaucoup de choses à gérer."
Certes... mais vivant à Rome, elle aurait pu nous rejoindre durant la journée ne serait-ce que 5 minutes pour nous transmettre la précieuse enveloppe, non? C'est son travail, non? On a signé un contrat, non?
"Oui, je comprends bien Madame R., mais vous n'êtes pas les seuls dont je dois m'occuper."
Ben en tout cas, va falloir s'occuper de me filer du fric, parce que sinon, toutes les visites sont annulées, et on passera le séjour à observer des marathoniens ou à bouffer des glaces. Vous voulez avir sur la conscience l'augmentation de l'IMC d'un groupe de 52 adolescents, Mâame Ayééééééééééééé?
"Bon, voilà ce qu'on va faire Madame R.. Je vais envoyer un fax à l'hôtelier qui vous permettra de payer la visite des catacombes demain."
-Et pour le reste de l'argent, je fais quoi? Vous me l'amenez quand?
-Eh bien je vous l'amène le lendemain matin Madame R.
-Dites-moi, vous avez notre programme de voyage ou pas?
-Oui, bien sûr, Madame R..
-Vous savez donc que nous partons mardi matin pour Pompéi. Vous pensez être à l'hôtel avant 7h15? Parce qu'après, nous ne serons plus là.
-Oui, bien sûr Madame R.. Eh bien.... je me débrouille pour vous voir demain dans la journée. Sinon, je vous fais porter l'argent.
- J'y compte bien. Sinon, croyez-moi, je n'en resterai pas là. Surtout après la journée que vous nous avez fait passer en ayant pris une compagnie de car que pourtant, nous avions signalée par un rapport très négatif l'an dernier, et après nous avoir fait perdre 3h de temps de visite par un manque d'anticipation de votre part concernant le marathon de Rome, et le changement des modalités d'accès au forum romain. A demain matin donc, Madame."
Excédée, je quitte l'accueil sous le regard compatissant de l'hôtelier...pour retrouver mon assiette de pâtes, froide. De toute façon, j'ai plus faim. Ma compagne de chambre et meilleure amie, prof d'histoire, non plus: elle a la gastro.
Ah ça, ça promet d'être un chouette voyage, j'vous l'dis.
(suite à venir si ça vous tente toujours...j'avoue, raconter tout ça me permet d'exorciser ce qui reste le pire voyage scolaire de ma vie...)
Après notre parcours du combattant en plein marathon international de Rome, nous voilà enfin en chemin pour notre premier hôtel. Bien sûr, il faut que notre chauffeur nous fasse part de son expérience et nous dise avec fougue à quel point cet hôtel était miteux, paumé, pas pratique d'accès, froid... venant de lui, je n'en attends pas moins!
Surprise! Dès notre arrivée, l'hôtelier se montre charmant, parle un français quasi parfait et répond à la moindre de nos requêtes! Bizarre, ça, notre chauffeur a oublié d'en parler...un point de détail sans doute!
On installe les gamins dans les chambres, ce qui occasionne d'inévitables crises diplomatiques, les groupes d'amis de 5ème étant à géométrie décidément très variable ces derniers temps.
Rendez-vous est donné au réfectoire pour 20h30. Ma collègue est interpelée par l'hôtelier, qui lui passe un appel de Mme Ayé, qui a enfin eu la bonne idée d'écouter sa boîte vocale et vient aux nouvelles. La visite quasi nocturne de la ville durant le matin est expliquée en quelques mots: ma collègue a faim, et elle est très gentille...Elle nous rejoint à table, et là, je pose la question qui tue: "Elle vient à quelle heure nous apporter l'argent du budget visites?" Ma collègue reste sans voix, avant de répondre un hésitant: "euh... elle n'en a pas parlé." Allons donc! " L'hôtelier ne t'a pas donné d'enveloppe avec l'argent comme convenu dans le contrat avec le clc?". Force est de constater que non.
Je me lève et fonce dans le bureau de l'accueil. L'hôtelier confirme qu'il n'a rien pour moi. La pression commence à monter de mon côté. Je demande s'il est possible de joindre la correspondante CLC pour régler le problème, ce que mon charmant hôtelier s'empresse de faire.
Mme Ayé décroche.
Et là, c'est surréaliste.
Elle m'explique que le CLC ne laisse plus d'argent aux hoteliers parce qu'il y a eu des "problèmes".
Je lui réponds que ce n'est pas ce qu'on m'a dit un mois plus tôt quand j'ai choisi l'option "recevoir le budget visite en liquide le soir de l'arrivée à l'hôtel" proposée par le CLC lui-même, comme spécifié dans mon contrat. J'ajoute que j'ai déjà avancé toutes les visites de la journée, et que je n'ai personnellement pas les fonds pour avancer les frais ne serait-ce que d'une seule visite supplémentaire, surtout que la prochaine est celle des catacombes, s'élevant à plus de 200 euros. Je lui rappelle également que je m'attendais à la voir en personne nous accueillir, surtout après les messages somme toutes inquiétants que nous avons laissés la nuit précédente et le matin même sur son répondeur.
Son excuse: "Comprenez bien Madame R..Le bus d'un de nos voyages a été fracturé ce week end, ça n'était jamais arrivé. J'ai beaucoup de choses à gérer."
Certes... mais vivant à Rome, elle aurait pu nous rejoindre durant la journée ne serait-ce que 5 minutes pour nous transmettre la précieuse enveloppe, non? C'est son travail, non? On a signé un contrat, non?
"Oui, je comprends bien Madame R., mais vous n'êtes pas les seuls dont je dois m'occuper."
Ben en tout cas, va falloir s'occuper de me filer du fric, parce que sinon, toutes les visites sont annulées, et on passera le séjour à observer des marathoniens ou à bouffer des glaces. Vous voulez avir sur la conscience l'augmentation de l'IMC d'un groupe de 52 adolescents, Mâame Ayééééééééééééé?
"Bon, voilà ce qu'on va faire Madame R.. Je vais envoyer un fax à l'hôtelier qui vous permettra de payer la visite des catacombes demain."
-Et pour le reste de l'argent, je fais quoi? Vous me l'amenez quand?
-Eh bien je vous l'amène le lendemain matin Madame R.
-Dites-moi, vous avez notre programme de voyage ou pas?
-Oui, bien sûr, Madame R..
-Vous savez donc que nous partons mardi matin pour Pompéi. Vous pensez être à l'hôtel avant 7h15? Parce qu'après, nous ne serons plus là.
-Oui, bien sûr Madame R.. Eh bien.... je me débrouille pour vous voir demain dans la journée. Sinon, je vous fais porter l'argent.
- J'y compte bien. Sinon, croyez-moi, je n'en resterai pas là. Surtout après la journée que vous nous avez fait passer en ayant pris une compagnie de car que pourtant, nous avions signalée par un rapport très négatif l'an dernier, et après nous avoir fait perdre 3h de temps de visite par un manque d'anticipation de votre part concernant le marathon de Rome, et le changement des modalités d'accès au forum romain. A demain matin donc, Madame."
Excédée, je quitte l'accueil sous le regard compatissant de l'hôtelier...pour retrouver mon assiette de pâtes, froide. De toute façon, j'ai plus faim. Ma compagne de chambre et meilleure amie, prof d'histoire, non plus: elle a la gastro.
Ah ça, ça promet d'être un chouette voyage, j'vous l'dis.
(suite à venir si ça vous tente toujours...j'avoue, raconter tout ça me permet d'exorciser ce qui reste le pire voyage scolaire de ma vie...)
- nad'Expert spécialisé
Oh la la ! Et tu ne nous as pas encore raconté tout le voyage ... On a bien fait de tout organiser nous-mêmes !
- FizzHabitué du forum
J'ai testé deux fois Cahiers de voyage, rien à redire. Tout était nickel.
Par contre Thalassa, je les ai toujours trouvé trop chers... :|
Par contre Thalassa, je les ai toujours trouvé trop chers... :|
- Mona Lisa KlaxonEsprit éclairé
J'attends la suite du récit avec impatience!!
Thalassa me paraissait cher aussi, mais j'ai fait mon propre programme de voyage et j'ai demandé des devis sur ce programme à 6 organismes: Thalassa était au final le moins cher...C'est donc celui que le CA a choisi. Je vais expérimenter et j'espère ne pas avoir de mauvaise surprise... (je croise déjà les doigts pour avoir un chauffeur sympa!)
Thalassa me paraissait cher aussi, mais j'ai fait mon propre programme de voyage et j'ai demandé des devis sur ce programme à 6 organismes: Thalassa était au final le moins cher...C'est donc celui que le CA a choisi. Je vais expérimenter et j'espère ne pas avoir de mauvaise surprise... (je croise déjà les doigts pour avoir un chauffeur sympa!)
- HerrelisGrand sage
Ha je note vos références, devant organiser un voyage en Italie pour l'an prochain. Il semblerait que nous puissions pour nous partir en avion, est-ce que certain(e)s d'entre vous ont fait le voyage par ce moyen?
_________________
Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- SteredDoyen
Alors là, Audrey, j'en reste sans voix ! Elle nous a donné EXACTEMENT les mêmes mauvaises raisons pour la remise de l'argent ! LES MÊMES ! Y compris le car :shock: On est parti du 6 au 11 avril, et toi ???
- AudreyOracle
On est parti du 21 au 27 mars!!! purée, là, c'est du foutage de gueule caractérisé, une psychopathe avérée, une serial merdeuse!!!! on fait quoi? faut qu'ils la virent!!!
- SteredDoyen
On a déjà fait un rapport commun avec les collègues du collège qui partageaient notre hôtel ... La personne qu'a eu ma principale lui a dit qu'en effet, ils étaient conscients des problèmes posés par cette femme.
- AudreyOracle
Mon dieu... et ils la gardent quand même...? c'est à n'y rien comprendre. Leur fric est en jeu. Moi, aucune envie de repartir avec le clc...vraiment.
- SergeMédiateur
Je pense les reprendre. Madame Mouly est très compétente et agréable et, comme nous allons en famille d'accueil, la responsable locale n'est sans doute pas la même que celle qui s'occupe des hôtels. Nous avons été globalement satisfaits de nos précédents voyages avec eux, même s'il y a eu d'inévitables petits couacs (surtout en raison de chauffeurs sympas mais qui préparaient mal leurs itinéraires et ne mettaient leur GPS qu'une fois bien perdus dans la direction opposée de la ville et bloqués dans des embouteillages) :lol:
Mais en dehors de cela, ce fut un séjour épatant, et les élèves sont revenus émus par la beauté de tout ce qu'ils ont vu.
Mais en dehors de cela, ce fut un séjour épatant, et les élèves sont revenus émus par la beauté de tout ce qu'ils ont vu.
- ArmideNeoprof expérimenté
Serge, comment fais-tu pour mettre tes élèves en famille d'accueil ? Ils apprennent l'italien dans ton collège ? Il y a possibilité que les échanges avec les familles soient faits dans une autre langue ( anglais ou français ) ?
C'est vraiment la plaie le séjour à l'hôtel : cela décuple la fatigue des élèves, je trouve. (et c'est toujours le soir qu'ilsfont les pires conneries accomplissent pleinement leur devoir-être d'adolescents)
C'est vraiment la plaie le séjour à l'hôtel : cela décuple la fatigue des élèves, je trouve. (et c'est toujours le soir qu'ils
- AudreyOracle
Emmenant des 5è à chaque fois, impossible pour moi de songer plus de 5 minutes à l'option famille d'accueil.
- ArmideNeoprof expérimenté
Je viens de voir que le message initial datait de 2009. Il y a de forte chance que la responsable des groupes en Italie ait changé depuis.
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