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- DaphnéDemi-dieu
trompettemarine a écrit:Dire qu'il y a 20 ans, la charge de PP était quasiment une distinction honorifique...décernée par le chef d'établissement.
C'est tout dire de l'évolution de la charge !
Oui enfin ça ça relève de la légende urbaine quand même.
Même si je ne nie pas que la situation ne s'est pas arrangée.
- A TuinVénérable
Jacq a écrit:Peut-être dire au CdE qu'il a été volontaire pour dépanner en 5e et 4e (PP), qu'il accepte toujours pour ces classes et préfère laisser la charge de PP de 3e à quelqu'un qui a plus d'expérience.
Plutôt qu'un refus "catégorique" d'être PP de 3e il vaut mieux opposer sa bonne volonté à accepter d'être PP en 4e 5e, et laisser courir pour 1.5 HSA.
En plus il ne pourra pas refuser les 1.5 mais seulement le 0.5 (donc pas grand chose).
C'est de bon sens ! Et puis s'il refuse en bloc d'être prof principal parce que c'est une classe de 3e, si cela se trouve, si ensuite il a envie à nouveau d'être prof principal pour ce niveau ou un autre, on le lui refusera en raison de ce refus initial. Et 19h30, ça se fait... De toute façon il pourrait avoir d'emblée 19h, pour une demi-heure ce n'est pas trop judicieux de demander il me semble.
- JacqGuide spirituel
ycombe a écrit:Il va la voir avec un délégué syndical pour dire non à la charge de PP, et le problème sera réglé. Il faut apprendre à dire non et le plus vite possible. C'est vital dans l'EN.
Le charge de PP peut être refusée, cela ne fait pas partie des ORS. Dire «Vous n'avez pas le choix» est un gros mensonge. Dans ces cas là il faut répondre: «je contacte mon syndicat pour vérifier et je vous rappelle».
http://www.poitiers.snes.edu/17/IMG/pdf/Professeur_principal.pdf
Pour le BMP c'est au moment de la DGH que cela se décide .Il faut qu'il fasse savoir à ce moment là qu'il n'en acceptera qu'une, celle imposable. Mais on peut toujours refuser à la rentrée, le CdE se débrouille avec l'IA pour trouver des moyens.
Les CdE ont un pourcentage d'HSA imposé par le rectorat, c'est pour cela qu'on ne crée pas de postes dans les équipes nombreuses. Vous prenez un établissement avec 7 prof dans une discipline et deux heures suppl chacun, vous avez presque un poste complet. Selon les modalités d'attribution des heures on peut refuser ou non (en établissement pro si on refuse certaines heures supplémentaires ce n'est pas compliqué : on nous supprime les dédoublements qui ne sont pas de droits, pas de droit pour les prof et encore moins pour les élèves - merci à la droite qui a supprimé les droits des élèves).
- User5899Demi-dieu
PP 3e, c'est très facile. Il suffit de dire avant le principal : "Bon, 2e GT, hein ?" au conseil de classe du 3e trimestre.
- Spoiler:
- Et en seconde, c'est pareil, sauf qu'au lieu de "2e GT", on dit "1re S".
- trompettemarineMonarque
Daphné a écrit:trompettemarine a écrit:Dire qu'il y a 20 ans, la charge de PP était quasiment une distinction honorifique...décernée par le chef d'établissement.
C'est tout dire de l'évolution de la charge !
Oui enfin ça ça relève de la légende urbaine quand même.
Même si je ne nie pas que la situation ne s'est pas arrangée.
Ah non ce n'est pas une légende, je me souviens d'un collègue qui m'a dit être déçu de ne pas avoir été "choisi" comme PP, qu'il trouvait cela injuste parce qu'il s'investissait etc. etc.
- marjoDoyen
Je trouve ça fou de la part de la direction, une telle attitude ! C'est sûr qu'en imposant des choses aux gens, on va leur donner envie de s'investir.
Si j'étais à la place du collègue, je manifesterais à nouveau mon refus, et si ça n'est pas suffisant, je ferais appel au délégué syndical. Même si ça n'aboutit pas forcément, cela fera suer le CDE de perdre ainsi son temps et cela montrera que le collègue n'est pas prêt à s'écraser même si on lui impose quelque chose contre son gré.
J'hallucine.
Si j'étais à la place du collègue, je manifesterais à nouveau mon refus, et si ça n'est pas suffisant, je ferais appel au délégué syndical. Même si ça n'aboutit pas forcément, cela fera suer le CDE de perdre ainsi son temps et cela montrera que le collègue n'est pas prêt à s'écraser même si on lui impose quelque chose contre son gré.
J'hallucine.
- ycombeMonarque
Ils reçoivent directement une DGH avec HP et HSA séparées. Les BMP font partie des HP.Jacq a écrit:
Les CdE ont un pourcentage d'HSA imposé par le rectorat, c'est pour cela qu'on ne crée pas de postes dans les équipes nombreuses.
Oui, c'est le chantage habituel. Mais ça marche de moins en moins, parce qu'avec les réductions de moyens les disciplines à gros horaires se retrouvent facilement au minimum légal. Dans ce cas si les profs d'une matière refusent en bloc le CdE est obligé de mettre le BMP.
Vous prenez un établissement avec 7 prof dans une discipline et deux heures suppl chacun, vous avez presque un poste complet. Selon les modalités d'attribution des heures on peut refuser ou non (en établissement pro si on refuse certaines heures supplémentaires ce n'est pas compliqué : on nous supprime les dédoublements qui ne sont pas de droits, pas de droit pour les prof et encore moins pour les élèves - merci à la droite qui a supprimé les droits des élèves).
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- EnaecoVénérable
marjolie.june a écrit:Je trouve ça fou de la part de la direction, une telle attitude ! C'est sûr qu'en imposant des choses aux gens, on va leur donner envie de s'investir.
Si j'étais à la place du collègue, je manifesterais à nouveau mon refus, et si ça n'est pas suffisant, je ferais appel au délégué syndical. Même si ça n'aboutit pas forcément, cela fera suer le CDE de perdre ainsi son temps et cela montrera que le collègue n'est pas prêt à s'écraser même si on lui impose quelque chose contre son gré.
J'hallucine.
Il faudrait être sur d'être épargné.
Et que dire des relations futures avec la CDE...
En matière d’emmerdement, je ne suis pas sur que prof et CDE jouent à armes égales.
Quand je suggérai l'idée de refuser la 0,5 HS c'était aussi dans le but de faire perdre le temps à la CDE qui devrait retirer une classe (et charger le 2eme collègue à 22,5 heures) ou chambouler toute la répartition des classes et probablement des EDT.
Mon collègue a fait son choix...Il préfère s'écraser en gardant sous le coude ce "bras de fer".
Il aura pris une bonne leçon et il sait à quoi s'attendre maintenant...
- JacqGuide spirituel
ycombe a écrit:Ils reçoivent directement une DGH avec HP et HSA séparées. Les BMP font partie des HP.Jacq a écrit:
Les CdE ont un pourcentage d'HSA imposé par le rectorat, c'est pour cela qu'on ne crée pas de postes dans les équipes nombreuses.
Oui, c'est le chantage habituel. Mais ça marche de moins en moins, parce qu'avec les réductions de moyens les disciplines à gros horaires se retrouvent facilement au minimum légal. Dans ce cas si les profs d'une matière refusent en bloc le CdE est obligé de mettre le BMP.
Vous prenez un établissement avec 7 prof dans une discipline et deux heures suppl chacun, vous avez presque un poste complet. Selon les modalités d'attribution des heures on peut refuser ou non (en établissement pro si on refuse certaines heures supplémentaires ce n'est pas compliqué : on nous supprime les dédoublements qui ne sont pas de droits, pas de droit pour les prof et encore moins pour les élèves - merci à la droite qui a supprimé les droits des élèves).
On sort du sujet, mais je vais répondre.
NON.
Nos élèves (je parle du LP) doivent avoir (je prends l'exemple des Lettres histoire) 4.5h de français-histoire-géo. C'est la seule chose qui est précisée dans le texte. Ensuite, la classe a un volume complémentaire qui peut permettre des dédoublements selon les objectifs.... projets, machins, trucs qui ne servent à rien. Si je refuse une heure, je vais avoir un dédoublement en moins. Il peut revenir sur la discipline pour un autre collègue, ou aller vers une autre discipline. D'expérience, d'un LP voisin au mien : tous les prof avaient refusé les heures suppl extra légales dans le but de créer les postes. Le rectorat a répondu : si vous estimez ne pas avoir besoin des moyens complémentaires que nous vous offrons, pas de problème, nous vous retirons ces moyens ! L'affaire a été close, ils ont fini par accepter les heures supplémentaires.
La solution est de faire appel à la presse et aux parents d'élèves. Mais nous sommes en LP, les parents de nos élèves ne forment pas les cohortes de la PEEP ou de la FCPE, nous n'avons pas les mêmes moyens de pression.
Je te le dis : si les prof d'une matière refussent en bloc les heures suppl en LP les volumes complémentaires seront repartis ailleurs. Si toutes les disciplines refusent le volume complémentaire alloué il repart direct dans les poches de l'Etat (ou du rectorat) qui fera des économies, et qui ne demande que cela.
La réforme du bac pro 3 a été prévue ainsi. Je te le dis, les élèves n'ont plus aucun droit. Avant les élèves, à partir d'un effectif seuil avaient droit aux dédoublements dans CHAQUE discipline (chacune avait son horaire, son seuil), là il n'y a p lus rien, sauf un volume horaire complémentaire global qui normalement se donne en fonction des projets et des besoins. Tu ne veux pas les heures, cela veut dire que tu n'as pas de projet et pas de besoin, donc pas besoin des heures.
Je le répète pour la Xième fois, les élèves de LP n'ont plus aucun droit.
- ZenxyaGrand sage
trompettemarine a écrit:Daphné a écrit:trompettemarine a écrit:Dire qu'il y a 20 ans, la charge de PP était quasiment une distinction honorifique...décernée par le chef d'établissement.
C'est tout dire de l'évolution de la charge !
Oui enfin ça ça relève de la légende urbaine quand même.
Même si je ne nie pas que la situation ne s'est pas arrangée.
Ah non ce n'est pas une légende, je me souviens d'un collègue qui m'a dit être déçu de ne pas avoir été "choisi" comme PP, qu'il trouvait cela injuste parce qu'il s'investissait etc. etc.
Je confirme, à mes débuts (1985) être PP était un "honneur" et certains pensaient que le fait de ne pas l'être était une punition.
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- JacqGuide spirituel
ycombe a écrit:Ils reçoivent directement une DGH avec HP et HSA séparées. Les BMP font partie des HP.Jacq a écrit:
Les CdE ont un pourcentage d'HSA imposé par le rectorat, c'est pour cela qu'on ne crée pas de postes dans les équipes nombreuses.
Oui, c'est le chantage habituel. Mais ça marche de moins en moins, parce qu'avec les réductions de moyens les disciplines à gros horaires se retrouvent facilement au minimum légal. Dans ce cas si les profs d'une matière refusent en bloc le CdE est obligé de mettre le BMP.
Vous prenez un établissement avec 7 prof dans une discipline et deux heures suppl chacun, vous avez presque un poste complet. Selon les modalités d'attribution des heures on peut refuser ou non (en établissement pro si on refuse certaines heures supplémentaires ce n'est pas compliqué : on nous supprime les dédoublements qui ne sont pas de droits, pas de droit pour les prof et encore moins pour les élèves - merci à la droite qui a supprimé les droits des élèves).
Oui, mais les HSA imposées ne sont pas des BMP, sauf si je me montre (et tu vas alors me corriger).
Le pourcentage d'HSA ne porte, me semble-t-il, pas sur les BMP.
- JacqGuide spirituel
Enaeco a écrit:marjolie.june a écrit:Je trouve ça fou de la part de la direction, une telle attitude ! C'est sûr qu'en imposant des choses aux gens, on va leur donner envie de s'investir.
Si j'étais à la place du collègue, je manifesterais à nouveau mon refus, et si ça n'est pas suffisant, je ferais appel au délégué syndical. Même si ça n'aboutit pas forcément, cela fera suer le CDE de perdre ainsi son temps et cela montrera que le collègue n'est pas prêt à s'écraser même si on lui impose quelque chose contre son gré.
J'hallucine.
Il faudrait être sur d'être épargné.
Et que dire des relations futures avec la CDE...
En matière d’emmerdement, je ne suis pas sur que prof et CDE jouent à armes égales.
Quand je suggérai l'idée de refuser la 0,5 HS c'était aussi dans le but de faire perdre le temps à la CDE qui devrait retirer une classe (et charger le 2eme collègue à 22,5 heures) ou chambouler toute la répartition des classes et probablement des EDT.
Mon collègue a fait son choix...Il préfère s'écraser en gardant sous le coude ce "bras de fer".
Il aura pris une bonne leçon et il sait à quoi s'attendre maintenant...
Après tu peux voir autrement. Ou le CdE n'a vraiment personne et ne veut pas s'attaquer aux autres qui refusent, ou il fait confiance à ton T2 plus qu'à un autre. L'année qui vient de s'écouler nous avons un prof titulaire, un place depuis un moment, qui aurait souhaité être PP d'une classe, qui ne l'a pas été au profit d'un contractuel qui n'avait rien demandé (même si l'option lui avait été offerte et que le contractuel a accepté). Le pourquoi est simple. Le titulaire en question, malgré son ancienneté, est toujours en retard, toujours absent, ses cours sont bordélisés, la personne quitte sa classe pour aller faire ses photocop en les laissant sans surveillance... j'en passe et des meilleurs. Le CdE a fait le choix du contractuel qui est sérieux, travailleur, plus fiable bien que en début de carrière. Vous prenez le salaire d'un contractuel, l'apport de la charge de PP est financièrement plus importante que pour un titulaire. Le CdE faisait simplement confiance au débutant contractuel et pas au titulaire. Et il avait raison. Le contractuel débutant avait des doutes sur ses capacités, nous l'avons encouragé à accepter en lui expliquant que de toute façon toute l'équipe était derrière lui. Ca a été le cas, sauf de la part du titulaire exclu (à juste titre) de la charge qui a cherché à lui tirer dans les pattes toute l'année. Et notre collègue débutant a très bien assuré sa charge.
Donc : confiance du CdE envers ton T2 ou manque d'affirmation envers des collègues plus anciens qui refusent la charge ?
A titre personnel.
Première affectation : 22 heures de cours (argggg) plus prof principal des term BEP (avec orientation, même si moins complexe à mon avis qu'en sortie de troisième) et 1h30 de trajet par journée. J'ai réussi à ne pas en crever, même si l'année a été dure, véritablement épuisante.
Lorsque j'ai demandé à ma collège (principale car prof de matière pro - le plus gros horaire de la classe -, ancienne, à deux ans de la retraite) pourquoi c'était moi et pas elle, elle a été assez sincère : "je suis à deux ans de la retraite", "par rapport à mon salaire cela ne m'apporte plus rien financièrement", "pour toi qui débute l'apport financier est plus important". Ce qu'elle n'a pas indiqué c'est qu'à deux ans de la retraite elle ne souhaitait pas les complications liées à la tâche de PP d'autant que la classe n'était pas jugée comme facile. J'étais épuisé, mais j'ai adoré, et cela reste l'un de mes meilleurs souvenirs en tant que PP. Et mon "ancienne" collègue m'a appuyé durant toute l'année, a été en quelque sorte ma deuxième tutrice après l'IUFM.
Mais en débutant ce n'est pas toujours une mauvaise chose. En tant que PP, même si la charge de travail est supérieure, tu n'as pas la même place qu'un autre. Et finalement cela m'a donné un poids en tant que débutant. Les élèves te prennent directement au sérieux, tu es LEUR prof. Donc ce n'est pas forcément une mauvaise chose. En gros on a "les emmerdes" mais aussi le poids qui va avec.
Du coup, lors de mes 4 années dans cet établissement j'ai été trois fois PP (années 1, 2 et 4). Je ne le regrette pas.
Et pour ma 5e année (mutation enfin obtenue) j'ai été PP directement aussi dans mon nouvel établissement (là encore pour des terminales), et depuis la majorité du temps (là je ne peux plus faire le compte).
Ton T2 était T1 dans le même établissement ? Si oui, cela veut dire que le CdE lui fait confiance.
- JacqGuide spirituel
Cripure a écrit:PP 3e, c'est très facile. Il suffit de dire avant le principal : "Bon, 2e GT, hein ?" au conseil de classe du 3e trimestre.
- Spoiler:
Et en seconde, c'est pareil, sauf qu'au lieu de "2e GT", on dit "1re S".
Maintenant, chez nous en LP, c'est encore plus simple, le redoublement n'existe plus, l'orientation non plus (sauf en terminale).... en même temps c'est là que cela se complique....
- neoSage
Si cela peut servir :
Continuons à refuser les heures sup, quelques rappels pratiques : http://www.lille.snes.edu/spip.php?article1774
Continuons à refuser les heures sup, quelques rappels pratiques : http://www.lille.snes.edu/spip.php?article1774
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- JacqGuide spirituel
neo a écrit:Si cela peut servir :
Continuons à refuser les heures sup, quelques rappels pratiques : http://www.lille.snes.edu/spip.php?article1774
Valable, sauf ce que j'ai indiqué ci-dessus.
Faut que le SNES se réveille et s'intéresse aux dernières réformes au LP.
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- Prendre contact avec une direction en pleine mutation
- Créteil : la CGT Educ'Action gagne son bras de fer avec le rectorat pour sa profession de foi.
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