- MandolineNiveau 6
La suite iciLouise Tourret dans Slate a écrit:
Nommé ministre de l'Éducation le 2 avril dernier, Benoît Hamon, remplacé par Najat Vallaud-Belkacem, ne siège plus au gouvernement. Mazette, 147 jours, dont deux mois sans école, et même pas une rentrée, ça fait un peu bizarre, un peu léger même. J’en suis tombé de ma chaise (modèle fauteuil en plastique moulé blanc, celui des vacances) quand j’ai compris ce qui arrivait. 147 jours!
Déjà, Vincent Peillon, qui avait pourtant porté la question éducative depuis la campagne présidentielle, n’avait pas fait preuve d’une énorme détermination pour garder son poste de ministre de l’Éducation dans le gouvernement précédent. Sa communication sur le dossier des rythmes scolaires n’avait pas été à la hauteur de son ambition sur le sujet.
Et à l’heure de son départ, les journalistes ont compté les mois à son poste: seulement 22. Trop d’emmerdements? De contestations? À l’époque, à Slate, ce changement nous avait paru envoyer un fort mauvais signe: «À force de changer de ministre rien ne changera jamais», écrivions-nous à l’arrivée de Benoît Hamon au ministère.
Le nouveau ministre arriva donc à son poste et nous pûmes observer dans l’agenda que publie chaque semaine le service de presse du Men (c’est le petit nom qu’on donne au ministère de l’Éducation nationale dans le jargon éducatif) qu’il consacrait une partie importante de son temps à des rencontres: avec les syndicats, avec des spécialistes de l’éducation, des sociologues de l’éducation, etc. Mais il faut bien avouer que nous fûmes très surprise, le jour où, avec ma consoeur de L'Express Marie-Caroline Missir[1], nous reçûmes un texto d’invitation à déjeuner avec le ministre. Et ce en tout petit comité puisque nous étions seules avec Benoit Hamon et sa chargée de communication. [...]
- faerNiveau 6
Lu hier, et c'est malheureusement l'image que Benoît Hamon a également donnée aux stagiaires qui connaissent des problèmes d'affectation, en annonçant benoîtement aux directeurs des ESPE qu'il s'agissait d'erreurs et que ces affectations seraient revues, avant de se rétracter le jour même après avoir consulté la DGRH. On a vite compris qui dirigeait quoi.
- MarmontNiveau 9
Elle était facile celle-là...faer a écrit:Lu hier, et c'est malheureusement l'image que Benoît Hamon a également donnée aux stagiaires qui connaissent des problèmes d'affectation, en annonçant benoîtement aux directeurs des ESPE qu'il s'agissait d'erreurs et que ces affectations seraient revues, avant de se rétracter le jour même après avoir consulté la DGRH. On a vite compris qui dirigeait quoi.
Faire croire à la foule des citoyens qu'un ministre sert à quelque chose, voilà la grande farce obtenue par leur (sur)médiatisation depuis plus de 30 ans. Devant des services pléthoriques, complexes, spiralaires et parallèles à la fois ( ) du ministère, il semble bien qu'un ministre de l'EN et son cabinet ne contrôlent rien et ne comprennent rien, finalement, l'actualité immédiate nous le prouve bien.
Les deux derniers ministres ont dû se passer - en catastrophe - "Les réformes de l'EN depuis 2008 pour les nuls" avant d'entrer en fonction. Et encore, Hamon n'avait pas compris grand chose à l'ouvrage... Sait-il lire ?
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
- BalthazaardVénérable
Probablement le plus inutile de toute la bande...de par la structure de l'EN , mais comme par contradiction un des plus prestigieux. D'où nos problèmes sans doute
- User5899Demi-dieu
Le pouvoir d'un ministre ne s'use que quand il ne s'en sert pas. Tant qu'on nommera des gens sans vision de l'école, ils se laisseront promener par la technostructure qui, elle, ne change pas. Oui, un ministre ça sert, quand il est un politique, c'est-à-dire quelqu'un qui porte un projet et veut se donner les moyens de le réaliser, en cohérence avec le vote des citoyens. Christiane Taubira a parfaitement illustré ce que peut être un ministre. A l'EN, Jospin, en 1988-1992, aussi (après, on peut être d'accord ou pas).
- OlympiasProphète
C'est bien le coeur du problèmefaer a écrit:Lu hier, et c'est malheureusement l'image que Benoît Hamon a également donnée aux stagiaires qui connaissent des problèmes d'affectation, en annonçant benoîtement aux directeurs des ESPE qu'il s'agissait d'erreurs et que ces affectations seraient revues, avant de se rétracter le jour même après avoir consulté la DGRH. On a vite compris qui dirigeait quoi.
- philannDoyen
Cripure a écrit: Christiane Taubira a parfaitement illustré ce que peut être un ministre. A l'EN, Jospin, en 1988-1992, aussi (après, on peut être d'accord ou pas).
Que l'on soit d'accord ou non avec le projet c'est important d'avoir un ministre (ou des politiques en général) qui en porte un!
Sinon c'est la technostructure qui nous gouverne, on fait difficilement moins démocratique!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- User5899Demi-dieu
Exactement. C'est pour ça que je ne suis pas d'accord avec ceux qui reprochent un éloignement du ministre avec les professions qu'il encadre et qu'il ne me dérange pas que le ministre de l'EN ne soit pas un prof (demande-t-on au ministre de l'intérieur d'être un policier, un voleur ou un homme de religion ?).philann a écrit:Cripure a écrit: Christiane Taubira a parfaitement illustré ce que peut être un ministre. A l'EN, Jospin, en 1988-1992, aussi (après, on peut être d'accord ou pas).
Que l'on soit d'accord ou non avec le projet c'est important d'avoir un ministre (ou des politiques en général) qui en porte un!
Sinon c'est la technostructure qui nous gouverne, on fait difficilement moins démocratique!
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