Démission du gouvernement. Après Benoît Hamon, qui sera le prochain ministre de l'éducation ?

Luigi_B a écrit:Je suis le seul à trouver que ce serait un bon coup politique pour Benoît Hamon de quitter le gouvernement ? Partir avec les honneurs d'un baroud de gauche juste avant une rentrée scolaire qui s'annonce douloureuse avec la généralisation de la réforme des rythmes scolaires ?

coindeparadis a écrit:J'aime bien le "supprimer la journée de classe ( ...) 2014-2015".
EDIT Cath m'a doublée !

neomath a écrit:

Luigi_B a écrit:Je suis le seul à trouver que ce serait un bon coup politique pour Benoît Hamon de quitter le gouvernement ? Partir avec les honneurs d'un baroud de gauche juste avant une rentrée scolaire qui s'annonce douloureuse avec la généralisation de la réforme des rythmes scolaires ?

Non

Bel-Ami a écrit:Scénario de film d'horreur :

Education Nationale : Ségolène Royal
Grand Ministère de l'écologie : Jean-Vincent Placé


Problème...je le vois venir gros comme une maison ce scénario...

doublecasquette a écrit:

neomath a écrit:

Luigi_B a écrit:Je suis le seul à trouver que ce serait un bon coup politique pour Benoît Hamon de quitter le gouvernement ? Partir avec les honneurs d'un baroud de gauche juste avant une rentrée scolaire qui s'annonce douloureuse avec la généralisation de la réforme des rythmes scolaires ?

Non

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Benoit Hamon a suivi le mouvement. Pour les mêmes calculs que Montebourg. Pour ne pas laisser à celui-ci l'opportunité de fédérer toutes les contestations socialistes. Pour s'emparer à terme du parti, qui, aux yeux d'un apparatchik comme Benoit Hamon, vaut plus que le ministère de l’Éducation nationale.

"Quand on a des ambitions comme ça, on ouvre une épicerie, on ne gouverne pas un pays !" dit le héros du film "Le Président" à un spécialiste en combinaisons politiques sans envergure. On y pense quand on contemple la vie et l’œuvre gouvernementale de Benoit Hamon, dont le bilan à la tête de l’Éducation nationale (s'il vient à quitter ce ministère) sera d'avoir laissé Farida Beghoul, Alain Soral, les fachislamistes et Civitas imposer leur volonté à l'école de la République, sapant les fondations de la laïcité.

Mais non, Benoit Hamon, à la veille de la rentrée scolaire, plutôt que de se situer dans les pas de Jaurès et de Blum, a préféré, une fois de plus, ceux de Guesde et Mollet...

Guillaume le Grand a écrit:

may68 a écrit:Hamon viré à une semaine de la rentrée ? J'ai du mal à y croire .

Il y en a tellement qui sont prêts à prendre sa place...

sena a écrit:Hamon veut rester. Il n'a rien fait, il veut faire sa rentrée. Tout est de la faute de Montebourg. Il n'a fait que suivre sans se douter des propos tenus par son camarade. Il est d'accord pour faire des lignes....

13h30 : vers un refus de Hamon?
Selon Libération, Benoît Hamon, jusqu'à lundi matin ministre de l'Education, refuserait "sans bouleversement" de revenir au gouvernement. "Valls lui a demandé de rester, les ministres l’appellent pour qu’il reste", assure-t-on dans son entourage. "Mais son penchant est qu’il ne peut pas rester dans un gouvernement où l’on interdit le débat", ajoute-t-on. Et de conclure : "Si on garde le même cap, c’est sans lui."

12h25 : Vallini et Royal promus?
Selon Le Point, André Vallini, actuel secrétaire d'État chargé de la Réforme territoriale, pourrait être promu au ministère de la Justice en remplacement de Christiane Taubira. Ségolène Royal pourrait hériter d'un grand ministère de l'Éducation nationale et de la Culture, pour reprendre le portefeuille de Benoît Hamon.

palomita a écrit:En tout cas,c'est une bonne manière de se refaire une virginité pour dans trois ans et de récupérer alors des électeurs de gauche déçus par Hollande en jurant ses grands dieux que le PS s'est renouvelé , que c'est désormais une vraie politique de gauche qui sera menée ... avec le nouveau candidat du PS pour la présidentielle.

libération a écrit:Valls 2, ce sera sans Benoît Hamon. Selon nos informations, le ministre de l’Education va refuser «sauf bouleversement» de revenir au gouvernement: «Valls lui a demandé de rester, les ministres l’appellent pour qu’ils restent, explique-t-on dans son entourage. Mais son penchant est qu’il ne peut pas rester dans un gouvernement où l’on interdit le débat». Seule chose qui pourrait maintenir Hamon sous les ordres de Valls: «Une volonté claire affichée d’infléchir la ligne économique du gouvernement. Il n’est pas question de se taire. Si on garde le même cap, c’est sans lui». L.A.

Ségolène Royal pourrait hériter d'un grand ministère de l'Éducation nationale et de la Culture

John a écrit:

fracflo a écrit:Dans les cercles avertis, on murmurerait le nom de Claude Allègre...

Mais oui : il est libre aussi
Je pense qu'il lui faudrait une mission spéciale sur la réforme du statut enseignant !

PauvreYorick a écrit:

Ségolène Royal pourrait hériter d'un grand ministère de l'Éducation nationale et de la Culture

Tenant de l'aile gauche du Parti socialiste, le ministre Hamon était pourtant resté discret depuis l'élection de François Hollande. Nommé à l'Economie sociale et solidaire en 2012, il avait été promu à l'Education nationale lors du remaniement d'avril dernier, un poste qui en faisait le numéro 4 du gouvernement. Ses déclarations du week-end, plaidant pour "une relance de la demande", sonnent comme son premier véritable coup d'éclat, même s'il a pris soin de modérer ses propos. "On peut avoir un avis, une conviction, l'exprimer et être loyal", a-t-il assuré dimanche.

Par ailleurs, à une semaine d'une rentrée scolaire compliquée par la réforme des rythmes scolaires, pas sûr que l'exécutif prenne le risque de changer le titulaire du portefeuille de l'Education. Dimanche soir, alors qu'il affirmait qu'Arnaud Montebourg avait franchi "une ligne jaune", l'entourage de Manuel Valls se montrait plus clément à l'égard de Benoît Hamon. "Il n'est pas ministre de l'Economie, ce n'est pas tout à fait la même chose", indiquait ainsi Matignon au Monde.

De son côté, l'intéressé ne semble pas vouloir faire plus de vagues. "On est assez serein, on est au travail", indiquait lundi matin l'entourage de Benoît Hamon, peu après l'annonce de la démission de l'ensemble du gouvernement. "On n'est pas du tout dans un état démissionnaire", ajoutait-on, insistant sur la rentrée "qui est sur les rails".

retraitée a écrit:Hamon va rester, pour endosser la rentrée catastrophique et les réformes impopulaires, après quoi, il sera viré .
Montebourg sent que c'est cuit pour Hollande, il se positionne pour 2017, dans l'espoir de fédérer la gauche, frondeurs du PS, FDG (ou ce qu'il en reste), écolos, MRC, que sais-je. Ce n'est pas idiot. Il va tenter de voler ce rôle à Méluche, en perte de vitesse.

Cripure a écrit:

Cath a écrit:

roxanne a écrit:
Un peu oui...

Ah. Je ne savais pas.
Qu'est-ce que ça posait comme problème, concrètement ?

Ils ont connu une croissance sans précédent, ça faisait désordre

Hamon a écrit:Toutes les conditions sont réunies pour une rentrée apaisée