- InvitéInvité
Lire l'article.francetvinfo a écrit:La guerre est déclarée entre Amazon et Hachette. Depuis plusieurs mois aux Etats-Unis, le géant de la vente de biens culturels en ligne et la maison d'édition sont engagés dans des négociations commerciales très tendues autour de l'épineuse question du prix du livre électronique. Le distributeur dit vouloir un prix unique à 9,99 dollars pour nombre d'entre eux, contre de 12,99 à 19,99 dollars actuellement.
Samedi 9 août, à la veille de la publication dans le New York Times d'une tribune d'auteurs prestigieux demandant aux deux parties de se mettre enfin d'accord, francetv info revient sur ce bras de fer.
- JohnMédiateur
20 dollars pour un livre électronique : Hachette fait vraiment du racket, surtout quand on sait que l'auteur de la ressource ne touche pas grand chose.
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- PseudoDemi-dieu
Apparemment, personne ne vit du livre.
Les auteurs ne touchent pas un rond (ou peu s'en faut).
Les éditeurs ne vivent que d'amour de la littérature et d'eau fraîche.
Les libraires mettent la clé sous la porte.
Il paraîtrait que seuls les diffuseurs et distributeurs tirent leur épingle du jeu (en tout cas, on ne les entend pas se plaindre et les libraires et les éditeurs en disent le plus grand mal).
Alors, pourquoi un prix encore si élevé pour un livre électronique qui se passe d'imprimeur et de diffuseur ? Je vous rassure, l'auteur ne touche pas plus. Il touche même assez fréquemment moins sur un livre électronique que sur un livre papier.
Les auteurs ne touchent pas un rond (ou peu s'en faut).
Les éditeurs ne vivent que d'amour de la littérature et d'eau fraîche.
Les libraires mettent la clé sous la porte.
Il paraîtrait que seuls les diffuseurs et distributeurs tirent leur épingle du jeu (en tout cas, on ne les entend pas se plaindre et les libraires et les éditeurs en disent le plus grand mal).
Alors, pourquoi un prix encore si élevé pour un livre électronique qui se passe d'imprimeur et de diffuseur ? Je vous rassure, l'auteur ne touche pas plus. Il touche même assez fréquemment moins sur un livre électronique que sur un livre papier.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Isis39Enchanteur
Je suis d'accord. Les livres électroniques sont bien trop chers. Tant qu'ils seront plus chers qu'un livre de poche, je me débrouillerai pour ne pas les acheter...
- JohnMédiateur
@Pseudo : il y a des présupposés qui sont faux dans ton messages, notamment sur les éditeurs et les grands libraires
Mais ton raisonnement est bon : Hachette exagère en créant un racket sur les livres électroniques.
Mais ton raisonnement est bon : Hachette exagère en créant un racket sur les livres électroniques.
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- PseudoDemi-dieu
Un éclairage concernant les intérêts financiers dans le monde du livre : http://www.idboox.com/economie-du-livre/tribune-libre-bonnes-vacances-madame-filippetti/
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
John a écrit:@Pseudo : il y a des présupposés qui sont faux dans ton messages, notamment sur les éditeurs et les grands libraires
Mais ton raisonnement est bon : Hachette exagère en créant un racket sur les livres électroniques.
En fait, ce ne sont pas mes présupposés, c'est ce que j'entends de la bouche (et sous la plume) des pauvres éditeurs et des pauvres libraires. Ce sont des gens voués à la cause de la littérature, qui maintiennent leur activité uniquement par humanisme et passion. Parait-il. Moi, je crois ce qu'on me dit
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- InvitéInvité
Je pense que le livre numérique paie une partie du livre papier.Pseudo a écrit:
Alors, pourquoi un prix encore si élevé pour un livre électronique qui se passe d'imprimeur et de diffuseur ? Je vous rassure, l'auteur ne touche pas plus. Il touche même assez fréquemment moins sur un livre électronique que sur un livre papier.
Quand tu sors un livre papier, il y a des frais incompressibles qui seront là, que tu en imprimes 1000 ou 100 000.
Un livre au format numérique acheté est un livre papier non vendu (surement pas tout à fait).
Si tu vends moins de livre papier, tu en imprimes moins, et donc le coût par livre augmente, je pense qu'Hachette, comme d'autre, répercute ce manque à gagner sur le prix du livre numérique.
Cela dit, je suis d'accord, que 20€ le livre numérique, c'est trop cher.
- PseudoDemi-dieu
Will.T a écrit:Je pense que le livre numérique paie une partie du livre papier.Pseudo a écrit:
Alors, pourquoi un prix encore si élevé pour un livre électronique qui se passe d'imprimeur et de diffuseur ? Je vous rassure, l'auteur ne touche pas plus. Il touche même assez fréquemment moins sur un livre électronique que sur un livre papier.
Quand tu sors un livre papier, il y a des frais incompressibles qui seront là, que tu en imprimes 1000 ou 100 000.
Un livre au format numérique acheté est un livre papier non vendu (surement pas tout à fait).
Si tu vends moins de livre papier, tu en imprimes moins, et donc le coût par livre augmente, je pense qu'Hachette, comme d'autre, répercute ce manque à gagner sur le prix du livre numérique.
Cela dit, je suis d'accord, que 20€ le livre numérique, c'est trop cher.
Heu... J'ai du mal à te suivre. Il y a des frais incompréhensibles quelque soit le support (correction, marketing, etc...). En revanche, les économies sont substantielles grâce au numérique. L'impression, la distribution, la diffusion et la vente en librairie bouffe plus de la moitié du prix de vente d'un livre papier. J'ai du mal à penser que les frais supplémentaire d'impression ne sont pas plus que largement compensé par les économies faites sur le reste grâce au numérique.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- InvitéInvité
Pseudo a écrit:
Heu... J'ai du mal à te suivre. Il y a des frais incompréhensibles quelque soit le support (correction, marketing, etc...). En revanche, les économies sont substantielles grâce au numérique. L'impression, la distribution, la diffusion et la vente en librairie bouffe plus de la moitié du prix de vente d'un livre papier. J'ai du mal à penser que les frais supplémentaire d'impression ne sont pas plus que largement compensé par les économies faites sur le reste grâce au numérique.
Pour faire simple : imprimer 100 000 livres ne coûte pas 1000 fois plus cher qu'imprimer 100 livres.
- PseudoDemi-dieu
Will.T a écrit:Pseudo a écrit:
Heu... J'ai du mal à te suivre. Il y a des frais incompréhensibles quelque soit le support (correction, marketing, etc...). En revanche, les économies sont substantielles grâce au numérique. L'impression, la distribution, la diffusion et la vente en librairie bouffe plus de la moitié du prix de vente d'un livre papier. J'ai du mal à penser que les frais supplémentaire d'impression ne sont pas plus que largement compensé par les économies faites sur le reste grâce au numérique.
Pour faire simple : imprimer 100 000 livres ne coûte pas 1000 fois plus cher qu'imprimer 100 livres.
J'avais compris, merci Je suis parfois un peu blonde, mais quand même...
Mais l'impression est loin d'avoir ce poids dans le prix du livre, d'autant, je le répète, que la distribution et la diffusion coûte une blinde en comparaison. Et puis il ne s'agit pas de tirer 100 000 livres au lieu de 100. Je crois que la part du numérique est de 6% en France (et ça doit être encore moins pour les gros éditeurs, qui traînent les pieds, et on les comprend quand on imagine qu'ils ont en fait des intérêts dans les circuits de distribution et de diffusion). Bref, les économies faites sur le reste compensent plus que largement ce petit coût supplémentaire.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- InvitéInvité
Pseudo a écrit:Will.T a écrit:Pseudo a écrit:
Heu... J'ai du mal à te suivre. Il y a des frais incompréhensibles quelque soit le support (correction, marketing, etc...). En revanche, les économies sont substantielles grâce au numérique. L'impression, la distribution, la diffusion et la vente en librairie bouffe plus de la moitié du prix de vente d'un livre papier. J'ai du mal à penser que les frais supplémentaire d'impression ne sont pas plus que largement compensé par les économies faites sur le reste grâce au numérique.
Pour faire simple : imprimer 100 000 livres ne coûte pas 1000 fois plus cher qu'imprimer 100 livres.
J'avais compris, merci Je suis parfois un peu blonde, mais quand même...
ben alors je n'ai pas compris où tu avais du mal à suivre...
- PseudoDemi-dieu
Will.T a écrit:Pseudo a écrit:Will.T a écrit:
Pour faire simple : imprimer 100 000 livres ne coûte pas 1000 fois plus cher qu'imprimer 100 livres.
J'avais compris, merci Je suis parfois un peu blonde, mais quand même...
ben alors je n'ai pas compris où tu avais du mal à suivre...
J'ai du mal à être d'accord. Le prix un peu supplémentaire de l'impression est largement compensé par les économies faites ailleurs.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- g.t.oNiveau 4
Pseudo a écrit:Will.T a écrit:Pseudo a écrit:
J'avais compris, merci Je suis parfois un peu blonde, mais quand même...
ben alors je n'ai pas compris où tu avais du mal à suivre...
J'ai du mal à être d'accord. Le prix un peu supplémentaire de l'impression est largement compensé par les économies faites ailleurs.
Faut voir les choses de manière plus large, le numérique fait certes des économies qui peuvent permettre de compenser une partie des frais incompressibles du livre papier, mais il faut aussi ajouter à cela les pertes que le livre numérique engendre pour le livre papier (1 livre sur 2 est piraté par exemple).
Après c'est du business chacun défend ses intérêts, mais il faut juste être réaliste et ne pas croire que ces deux entreprises font tout ça dans l'intérêt du lecteur ou de la culture.
_________________
« L’enseignement est le labourage des intelligences, mais toute terre ne donne pas une riche végétation. » de Ja’far ibn Charaf
- Night OwlNiveau 10
g.t.o a écrit:
Faut voir les choses de manière plus large, le numérique fait certes des économies qui peuvent permettre de compenser une partie des frais incompressibles du livre papier, mais il faut aussi ajouter à cela les pertes que le livre numérique engendre pour le livre papier (1 livre sur 2 est piraté par exemple).
Mais contrairement à une version numérique, un livre papier peut-être prêté, donné ou revendu.
- g.t.oNiveau 4
Je suis totalement d'accord, c'est avantageux pour le lecteur ou pour les distributeur comme amazon qui touchent une commission sur les ventes d'occaz, mais ça ne rapporte rien aux éditeurs comme Hachette et donc ça ne joue pas en faveur d'une baisse de prix.
_________________
« L’enseignement est le labourage des intelligences, mais toute terre ne donne pas une riche végétation. » de Ja’far ibn Charaf
- PseudoDemi-dieu
g.t.o a écrit:Je suis totalement d'accord, c'est avantageux pour le lecteur ou pour les distributeur comme amazon qui touchent une commission sur les ventes d'occaz, mais ça ne rapporte rien aux éditeurs comme Hachette et donc ça ne joue pas en faveur d'une baisse de prix.
Ouais.... Donc, papier ou numérique, le livre peut être lu par plus d'un lecteur. Donc, opération blanche, ça ne justifie toujours pas que le livre électronique coûte si cher.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- JohnMédiateur
Le partage du livre numerique est un argument bidon lorsqu'il est utilisé pour en augmenter le prix : on considere deja que chaque livre en version papier est lu par cinq lecteurs par exemplaire (pret, occasion, bibliotheques).
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- PseudoDemi-dieu
John a écrit:Le partage du livre numerique est un argument bidon lorsqu'il est utilisé pour en augmenter le prix : on considere deja que chaque livre en version papier est lu par cinq lecteurs par exemplaire (pret, occasion, bibliotheques).
Surtout que plus il sera cher, plus il sera piraté.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- InvitéInvité
Plus de 1.000 auteurs allemands ou de langue allemande ont signé une pétition critiquant les méthodes utilisées par le distributeur en ligne Amazon contre le groupe d’édition scandinave Bonnier, très présent en Allemagne. À l’instar de plus de 900 auteurs américains qui ont demandé au géant de la distribution de mettre fin à son bras de fer avec la filiale américaine de l’éditeur français Hachette, 1.188 écrivains allemands (selon un décompte arrêté lundi à minuit, heure locale) s’estiment « pris en otage » par Amazon, dans cette lettre ouverte publiée sur Internet.
Lire la suite
- JohnMédiateur
D'ailleurs, on dit toujours bras de fer Amazon / Hachette, mais en réalité, c'est un bras de fer Amazon / Lagardère.
Il ne faut peut-être pas imaginer que Lagardère et Hachette agissent pour le bien des lettres et de l'humanité : Lagardère fait 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an (c'est le PIB annuel du Bénin), et son actionnaire principal est la Qatar Investment Authority...
Quant à l'intervention de Bonnier dans cette histoire, elle n'est pas étonnante puisque "Hachette Filipacchi Media US (HFM US) est la filiale Américaine de Lagardère Active et Bonnier Corp.".
Il ne faut peut-être pas imaginer que Lagardère et Hachette agissent pour le bien des lettres et de l'humanité : Lagardère fait 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an (c'est le PIB annuel du Bénin), et son actionnaire principal est la Qatar Investment Authority...
Quant à l'intervention de Bonnier dans cette histoire, elle n'est pas étonnante puisque "Hachette Filipacchi Media US (HFM US) est la filiale Américaine de Lagardère Active et Bonnier Corp.".
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- CondorcetOracle
John, je partage ton analyse. Il n'est qu'à voir combien les synthèses globales sur l'économie éditoriale dérangent les grands éditeurs. Ainsi : http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1995-01-0100-003
- La guerre est déclarée au cabinet de Vincent Peillon
- Masters en ingénierie versus Ecoles d'ingénieurs : la guerre est déclarée.
- Lyon : la guerre fait rage entre Thierry Braillard (PRG) et Philippe Meirieu (EELV) pour le poste de député.
- Sorbonne Université, Sorbonne Paris Cité... : c'est la guerre entre "fusionnistes" et "autonomistes" !
- La Première Guerre mondiale. L'expérience combattante dans une guerre totale, 1S
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum