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- MrHabitué du forum
Clodoald a écrit:Nostalgie du Tézédariat ?
Question complexe et qui me demande au moins l'établissement d'un tableau avantages/inconvénients du TZR.
Commençons, au hasard, par les inconvénients
Avoir les classes que personne ne veut sur les horaires que personne ne veut, avoir cours sur 10 (si, si) demi journées, avoir plus d'heures de trous que de cours dans l'EDT, essuyer les moqueries des collègues, entendre les pires clichés sur le TZR payé à rien faire et qui s'en met plein les poches, se faire prendre des postes par des collègues ayant moins de points lors des muts, être affecté après les contractuels, pourrir une partie de ses vacances d'été avec de sordides histoires d'affectation tardive, s'accrocher avec les CDe pour que nos droits soient un minimum respectés, avoir la salle la plus pourrie, faire cours sur toutes les salles de l'établissement, exploser le compteur kilométrique de la voiture, exploser la voiture, être détesté par le rectorat pour avoir demandé le respect de nos droits les plus élémentaires, passer des heures à remplir des états de frais particulièrement abscons et payés (quand ils le sont) 8 mois plus tard, faire du remplacement au pied levé pendant des mois dans son RAd alors qu'on a des enfants en bas âge, changer de manuel 7 à 8 fois dans l'année et refaire les cours en conséquence, pourrir sa vie de famille, être complètement HS en rentrant, se faire insulter par des élèves qui ne vous ont pas encore intégré dans leur paysage, entendre des "avec M ou mm machin s'était mieux", remplacer un dépressif qui n'a pas fait 10% du programme au mois de juin, passer des heures sur les routes, avoir les appréciations administratives les plus délirantes (M. LPNN "mérite un poste fixe"), subir d'énormes retards de carrière, exercer sur 3 établissements, devoir faire un saut régulièrement dans son RAd pour signer des paperasses...
Je crois ne pas en avoir trop oublié.
Passons maintenant aux avantages :
Quand un établissement ne vous plaît pas, on sait que ce n'est pas pour longtemps. L'inverse est également vrai.
Après mûre réflexion, je dirais : pas de nostalgie particulière.
- JEMSGrand Maître
Pour ma part, j'aime changer d'horizons, je tourne beaucoup, je rencontre du monde, je découvre aussi d'autres sections, d'autres équipes de direction (je suis aux anges cette année mais ça se termine) d'autres ambiances. Après, dans ma discipline, il faut s'adapter car je peux enseigner en lycée général, technologique, professionnel et dans je ne sais combien de filières. C'est ça qui est usant. Vous n'êtes pas dans votre RAD, financièrement les ISSR (quand elles sont versées dans des délais normaux) c'est plutôt confortable. J'ai une collègue qui gagne 40 euros par jour d'ISSR et ce depuis le début de l'année. Elle est à mi-chemin entre son RAD et son lycée. Pas besoin de faire d'HSE. Et puis on est en dehors de tout le tintamarre des réunions, des conseils péda et autres joyeusetés qui m'irritent profondément.
Le rythme d'avancement est un inconvénient, c'est rédhibitoire, les TZR n'avancent pas comme des enseignants en poste fixe.
Le rythme d'avancement est un inconvénient, c'est rédhibitoire, les TZR n'avancent pas comme des enseignants en poste fixe.
- MrHabitué du forum
J'étais dans cet esprit d'esprit les 4 premières années de tézédriat. un changement s'opère vers la 8ème, une exaspération complète vers la 12 ème. Et dans mon académie, la question n'est pas de savoir quand les ISSR ou les frais seront versés, mais si...
- MrHabitué du forum
Ah, si ! J'oubliais le collègue qui vous pourrit auprès de l'inspection parce que vous n'avez pas corrigé les copies qu'il vous avait laissé.
- eleonore69Érudit
Leperenoelnoir a écrit:Clodoald a écrit:Nostalgie du Tézédariat ?
Question complexe et qui me demande au moins l'établissement d'un tableau avantages/inconvénients du TZR.
Commençons, au hasard, par les inconvénients
Avoir les classes que personne ne veut sur les horaires que personne ne veut, avoir cours sur 10 (si, si) demi journées, avoir plus d'heures de trous que de cours dans l'EDT, essuyer les moqueries des collègues, entendre les pires clichés sur le TZR payé à rien faire et qui s'en met plein les poches, se faire prendre des postes par des collègues ayant moins de points lors des muts, être affecté après les contractuels, pourrir une partie de ses vacances d'été avec de sordides histoires d'affectation tardive, s'accrocher avec les CDe pour que nos droits soient un minimum respectés, avoir la salle la plus pourrie, faire cours sur toutes les salles de l'établissement, exploser le compteur kilométrique de la voiture, exploser la voiture, être détesté par le rectorat pour avoir demandé le respect de nos droits les plus élémentaires, passer des heures à remplir des états de frais particulièrement abscons et payés (quand ils le sont) 8 mois plus tard, faire du remplacement au pied levé pendant des mois dans son RAd alors qu'on a des enfants en bas âge, changer de manuel 7 à 8 fois dans l'année et refaire les cours en conséquence, pourrir sa vie de famille, être complètement HS en rentrant, se faire insulter par des élèves qui ne vous ont pas encore intégré dans leur paysage, entendre des "avec M ou mm machin s'était mieux", remplacer un dépressif qui n'a pas fait 10% du programme au mois de juin, passer des heures sur les routes, avoir les appréciations administratives les plus délirantes (M. LPNN "mérite un poste fixe"), subir d'énormes retards de carrière, exercer sur 3 établissements, devoir faire un saut régulièrement dans son RAd pour signer des paperasses...
Je crois ne pas en avoir trop oublié.
Passons maintenant aux avantages :
Quand un établissement ne vous plaît pas, on sait que ce n'est pas pour longtemps. L'inverse est également vrai.
Après mûre réflexion, je dirais : pas de nostalgie particulière.
N'oublions pas : ne pas avoir de pause-déjeuner parce qu'il faut passer d'un établissement à l'autre sur la pause de midi...
- MrHabitué du forum
Bon sang, c'est vrai !!! Décidément, j'en oublie plus que je croyais !!
- AlexisNiveau 9
Leperenoelnoir a écrit:Ah, si ! J'oubliais le collègue qui vous pourrit auprès de l'inspection parce que vous n'avez pas corrigé les copies qu'il vous avait laissé.
ou s'entendre dire par ses collègues:
- "si tu veux un vrai poste, tu n'as qu'à passer le concours!" Je l'ai déjà c***ard!
- au retour de vacances, "t'es encore là toi, ton contrat se finit quand?" Dans une quarantaine d'années comme toi c***ard!
- de l'équipe de ta matière, "on ne te demande pas ton avis, après tout tu ne vas pas rester" Oui enfin, pour le moment je suis là, ça me concerne juste un chouilla...
Au fil des ans, ce statut peut être très pesant quand on ne l'a pas choisi. Les seuls points positifs pour moi, c'est que l'on voit beaucoup de niveaux et d'établissements différents, que cela donne accès à des postes en lycée, que l'on apprend vite à défendre ses droits face à l'administration.
- eleonore69Érudit
les points positifs pour moi : ne pas rester dans un établissement qui ne vous convient pas (déjà dit) Avoir de bonnes raisons pour ne pas s'impliquer dans des projets qui ne vous intéressent pas .
- OlympiasProphète
Bien dit !Alexis a écrit:Leperenoelnoir a écrit:Ah, si ! J'oubliais le collègue qui vous pourrit auprès de l'inspection parce que vous n'avez pas corrigé les copies qu'il vous avait laissé.
ou s'entendre dire par ses collègues:
- "si tu veux un vrai poste, tu n'as qu'à passer le concours!" Je l'ai déjà c***ard!
- au retour de vacances, "t'es encore là toi, ton contrat se finit quand?" Dans une quarantaine d'années comme toi c***ard!
- de l'équipe de ta matière, "on ne te demande pas ton avis, après tout tu ne vas pas rester" Oui enfin, pour le moment je suis là, ça me concerne juste un chouilla...
Au fil des ans, ce statut peut être très pesant quand on ne l'a pas choisi. Les seuls points positifs pour moi, c'est que l'on voit beaucoup de niveaux et d'établissements différents, que cela donne accès à des postes en lycée, que l'on apprend vite à défendre ses droits face à l'administration.
- EU1Fidèle du forum
le remboursement ISSR est quand même généreux je trouve. De là à dire que c'est un point positif je ne sais pas mais en tout cas ça peut rentrer en compte.
- MrHabitué du forum
Oui, dans mon académie, on finit toujours par l'obtenir... après 5 ou 6 courriers menaçant de porter l'affaire devant le tribunal. Je ne ferai pas ici le détail des combines du rectorat pour ne pas payer lesdites ISSR.
Mentionnons aussi pour mémoire qu'une voiture à changer, ce n'est pas donné.
Mentionnons aussi pour mémoire qu'une voiture à changer, ce n'est pas donné.
- eleonore69Érudit
Leperenoelnoir a écrit:Clodoald a écrit:Nostalgie du Tézédariat ?
Question complexe et qui me demande au moins l'établissement d'un tableau avantages/inconvénients du TZR.
Commençons, au hasard, par les inconvénients
Avoir les classes que personne ne veut sur les horaires que personne ne veut, avoir cours sur 10 (si, si) demi journées, avoir plus d'heures de trous que de cours dans l'EDT, essuyer les moqueries des collègues, entendre les pires clichés sur le TZR payé à rien faire et qui s'en met plein les poches, se faire prendre des postes par des collègues ayant moins de points lors des muts, être affecté après les contractuels, pourrir une partie de ses vacances d'été avec de sordides histoires d'affectation tardive, s'accrocher avec les CDe pour que nos droits soient un minimum respectés, avoir la salle la plus pourrie, faire cours sur toutes les salles de l'établissement, exploser le compteur kilométrique de la voiture, exploser la voiture, être détesté par le rectorat pour avoir demandé le respect de nos droits les plus élémentaires, passer des heures à remplir des états de frais particulièrement abscons et payés (quand ils le sont) 8 mois plus tard, faire du remplacement au pied levé pendant des mois dans son RAd alors qu'on a des enfants en bas âge, changer de manuel 7 à 8 fois dans l'année et refaire les cours en conséquence, pourrir sa vie de famille, être complètement HS en rentrant, se faire insulter par des élèves qui ne vous ont pas encore intégré dans leur paysage, entendre des "avec M ou mm machin s'était mieux", remplacer un dépressif qui n'a pas fait 10% du programme au mois de juin, passer des heures sur les routes, avoir les appréciations administratives les plus délirantes (M. LPNN "mérite un poste fixe"), subir d'énormes retards de carrière, exercer sur 3 établissements, devoir faire un saut régulièrement dans son RAd pour signer des paperasses...
Je crois ne pas en avoir trop oublié.
Passons maintenant aux avantages :
Quand un établissement ne vous plaît pas, on sait que ce n'est pas pour longtemps. L'inverse est également vrai.
Après mûre réflexion, je dirais : pas de nostalgie particulière.
En effet et j'ajouterai passer du 1er étage puis au 3ième, descendre ensuite au R.DC... Très raffinés les CDE pour nous pourrir la vie pour que les titulaires puissent garder leur "sasalle"... Et mieux, une année on m'avait modifié mon EDT pour qu'un collègue puisse avoir sa "sasalle":
résultat je finissais à 18 h au lieu de 16h et je me tapais 2h de trous alors que j'habitais loin.. Ce" petit passe-droit" me faisait rentrer à 19H30 chez moi !!
- OlympiasProphète
Leperenoelnoir a écrit:Clodoald a écrit:Nostalgie du Tézédariat ?
Question complexe et qui me demande au moins l'établissement d'un tableau avantages/inconvénients du TZR.
Commençons, au hasard, par les inconvénients
Avoir les classes que personne ne veut sur les horaires que personne ne veut, avoir cours sur 10 (si, si) demi journées, avoir plus d'heures de trous que de cours dans l'EDT, essuyer les moqueries des collègues, entendre les pires clichés sur le TZR payé à rien faire et qui s'en met plein les poches, se faire prendre des postes par des collègues ayant moins de points lors des muts, être affecté après les contractuels, pourrir une partie de ses vacances d'été avec de sordides histoires d'affectation tardive, s'accrocher avec les CDe pour que nos droits soient un minimum respectés, avoir la salle la plus pourrie, faire cours sur toutes les salles de l'établissement, exploser le compteur kilométrique de la voiture, exploser la voiture, être détesté par le rectorat pour avoir demandé le respect de nos droits les plus élémentaires, passer des heures à remplir des états de frais particulièrement abscons et payés (quand ils le sont) 8 mois plus tard, faire du remplacement au pied levé pendant des mois dans son RAd alors qu'on a des enfants en bas âge, changer de manuel 7 à 8 fois dans l'année et refaire les cours en conséquence, pourrir sa vie de famille, être complètement HS en rentrant, se faire insulter par des élèves qui ne vous ont pas encore intégré dans leur paysage, entendre des "avec M ou mm machin s'était mieux", remplacer un dépressif qui n'a pas fait 10% du programme au mois de juin, passer des heures sur les routes, avoir les appréciations administratives les plus délirantes (M. LPNN "mérite un poste fixe"), subir d'énormes retards de carrière, exercer sur 3 établissements, devoir faire un saut régulièrement dans son RAd pour signer des paperasses...
Je crois ne pas en avoir trop oublié.
Passons maintenant aux avantages :
Quand un établissement ne vous plaît pas, on sait que ce n'est pas pour longtemps. L'inverse est également vrai.
Après mûre réflexion, je dirais : pas de nostalgie particulière.
- eleonore69Érudit
Pour nuancer un peu mes propos, il m'est arrivée de tomber sur des équipes humaines et des CDE également ...
- pedro771Niveau 7
Je suis surpris par les propos de certains. Je connais de très nombreux ex-TZR qui regrettent un peu leurs errances.
les deux principaux inconvénients relevés sont :
- l'avancement chaotique: il faut courir après l'inspection et faire la lèche au CDE du RAD pour progresser normalement
- le fait d'être testé par les gamins (sur un remplacement court ça peut être frustrant).
Dans mon bahut les TZR sont bien traités, pas intégrés comme les autres c'est sûr mais ils ne sont pas spécialement discriminés.
C'est quand même triste de voir des collègues qui font 15 ans dans un bahut sans avoir connus d'autres milieux, d'autres niveaux et d'autres manières de travailler. Je regrette juste qu'on ait autant de mal à sortir de la condition de TZR, comme tu le dis Leperenoelnoir, les 4 premières années peuvent être satisfaisantes si on est en début de carrière, subir le statut plus longtemps est très dur à vivre.
les deux principaux inconvénients relevés sont :
- l'avancement chaotique: il faut courir après l'inspection et faire la lèche au CDE du RAD pour progresser normalement
- le fait d'être testé par les gamins (sur un remplacement court ça peut être frustrant).
Dans mon bahut les TZR sont bien traités, pas intégrés comme les autres c'est sûr mais ils ne sont pas spécialement discriminés.
C'est quand même triste de voir des collègues qui font 15 ans dans un bahut sans avoir connus d'autres milieux, d'autres niveaux et d'autres manières de travailler. Je regrette juste qu'on ait autant de mal à sortir de la condition de TZR, comme tu le dis Leperenoelnoir, les 4 premières années peuvent être satisfaisantes si on est en début de carrière, subir le statut plus longtemps est très dur à vivre.
- AnguaGrand sage
Au début (les 2 premières années), c'était subi, mais je suis une ex-TZR épanouie !
Ceci dit, j'ai eu énormément de chance, et j'en ai bien conscience, tout en ayant néanmoins connu des affectations merdiques. J'ai eu essentiellement des remplacement à l'année, 3 fois seulement sur deux établissements (en 8 ans), et l'occasion de faire toute la "palette" des bahuts du coin, du fin fond du quartier ghetto à la zone des nantis, et de goûter à des postes à profil dont personne ne voulait (RAR et CLA, entre autres) où je me suis régalée. Autre chance : jamais affectée très loin, je suis allée bosser par les transports en commun 6 ans sur 8, quand même...
Quant à l'histoire des points, c'est un collège que j'ai demandé après y avoir fait un remplacement (après avoir pris la température dans des endroits où j'aurais balancé un collègue ou un élève par la fenêtre, je n'ai plus demandé que des établissements précis), sans conviction (hyper-centre d'une grande ville, barème sauf bonif autre que le TZDariat), et très honnêtement, en faisant ma demande, je n'y croyais pas. Et pourtant !
Ceci dit, j'ai eu énormément de chance, et j'en ai bien conscience, tout en ayant néanmoins connu des affectations merdiques. J'ai eu essentiellement des remplacement à l'année, 3 fois seulement sur deux établissements (en 8 ans), et l'occasion de faire toute la "palette" des bahuts du coin, du fin fond du quartier ghetto à la zone des nantis, et de goûter à des postes à profil dont personne ne voulait (RAR et CLA, entre autres) où je me suis régalée. Autre chance : jamais affectée très loin, je suis allée bosser par les transports en commun 6 ans sur 8, quand même...
Ah ça... j'ai boycotté méticuleusement le B2I. Jusqu'à cette année, où il parait que je dois m'y coller, mais je crois que je vais attendre qu'on me secoue les puces, histoire de voir si vraiment je ne peux pas passer à travers.Clodoald a écrit:
Par « liberté », j'entendais aussi ne pas avoir à m'inscrire dans des trucs fumeux du genre cocher des cases sur des grilles de compétences ou être au point sur le socle commun, ma présence dans les établissements étant souvent très volatile… L'avantage de l'anonymat en quelque sorte.
Le sentiment me reste, même si ça fait maintenant deux rentrées (et une "semi", j'ai repris en janvier après un congé mat'), j'ai beau être installée dans les murs, dans "ma" salle, avec mes collègues, finalement... je ne vois pas de grosse différence, à part les élèves que je retrouve d'une année sur l'autre.Clodoald a écrit:Bon quid des ex TZR qui sont en poste fixe depuis un mois?
Pour ma part, impression d'être dans mon xième établissement simplement. Aussi cool et décontracté qu'avant. Je pense que cela sera différent à la fin de l'année quand on sentira qu'on revient l'an prochain.
Quant à l'histoire des points, c'est un collège que j'ai demandé après y avoir fait un remplacement (après avoir pris la température dans des endroits où j'aurais balancé un collègue ou un élève par la fenêtre, je n'ai plus demandé que des établissements précis), sans conviction (hyper-centre d'une grande ville, barème sauf bonif autre que le TZDariat), et très honnêtement, en faisant ma demande, je n'y croyais pas. Et pourtant !
- eleonore69Érudit
pedro771 a écrit:Je suis surpris par les propos de certains. Je connais de très nombreux ex-TZR qui regrettent un peu leurs errances.
les deux principaux inconvénients relevés sont :
- l'avancement chaotique: il faut courir après l'inspection et faire la lèche au CDE du RAD pour progresser normalement
- le fait d'être testé par les gamins (sur un remplacement court ça peut être frustrant).
Dans mon bahut les TZR sont bien traités, pas intégrés comme les autres c'est sûr mais ils ne sont pas spécialement discriminés.
C'est quand même triste de voir des collègues qui font 15 ans dans un bahut sans avoir connus d'autres milieux, d'autres niveaux et d'autres manières de travailler. Je regrette juste qu'on ait autant de mal à sortir de la condition de TZR, comme tu le dis Leperenoelnoir, les 4 premières années peuvent être satisfaisantes si on est en début de carrière, subir le statut plus longtemps est très dur à vivre.
J'ai plutôt connu le contraire mais il est évident que les situations sont différentes d'un établissement à l'autre.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Alors les ex TZR 2013/2014 quoi de neuf au moment de la fiche de vœux cette année?
Flou total. Ici, on n'a pas vraiment connaissance du nombre total de classes pour septembre 2015. Les promesses de l'EMC en filière techno ont fondu comme neige au soleil...
Bref, je vais devoir faire des vœux. On a reçu la fiche par internet. La dernière fois que j'ai rempli ce document administratif, c'était il y a plus de dix ans
(la bafouille de fin juin 2014 où je suis venu me présenter ne compte pas).
Même impression qu'en août 2014 quand je me suis inscrit sur Néo. J'ai encore dans l'idée que je vais bientôt partir.
On se voit en conseil d'enseignement lundi 15 avec les collègues.. Sachant qu'en plus un poste est créé... Qui va prendre quoi?????
Flou total. Ici, on n'a pas vraiment connaissance du nombre total de classes pour septembre 2015. Les promesses de l'EMC en filière techno ont fondu comme neige au soleil...
Bref, je vais devoir faire des vœux. On a reçu la fiche par internet. La dernière fois que j'ai rempli ce document administratif, c'était il y a plus de dix ans
(la bafouille de fin juin 2014 où je suis venu me présenter ne compte pas).
Même impression qu'en août 2014 quand je me suis inscrit sur Néo. J'ai encore dans l'idée que je vais bientôt partir.
On se voit en conseil d'enseignement lundi 15 avec les collègues.. Sachant qu'en plus un poste est créé... Qui va prendre quoi?????
- InvitéInvité
Je compatis, c'est vraiment dur de faire des voeux pour l'an prochain. En plus, le PA risque d'en tenir compte...
Et puis savoir en juin ce qu'on aura comme classe en septembre et pouvoir planifier des choses, ça doit être l'horreur.
:/
Et puis savoir en juin ce qu'on aura comme classe en septembre et pouvoir planifier des choses, ça doit être l'horreur.
:/
- ClodoaldNeoprof expérimenté
On verra en septembre pour réfléchir à des projets...
L'habitude fait que comme je sens que c'est la fin de l'année, je me dis parfois ces derniers temps qu'il faudra aller bientôt voir sur Iprof et cliquer sur "Affectations" pour SAVOIR . Et puis, je me rappelle.
L'habitude fait que comme je sens que c'est la fin de l'année, je me dis parfois ces derniers temps qu'il faudra aller bientôt voir sur Iprof et cliquer sur "Affectations" pour SAVOIR . Et puis, je me rappelle.
- gauvain31Empereur
Je comprends cet état d'esprit. J'ai toujours été TZR, et j'ai un gros problème : je m'ennuie très vite. J'ai la chance chaque année de faire peu de trajet et d'avoir des ambiances très différentes (même si je préfère celles des lycées). Je savoure une certaine liberté. J'ai vraiment peur d'avoir un poste fixe, mais en même temps, la réforme des collèges telle qu'elle s'annonce va devenir un enfer pour les TZR... j'ai peur d'en venir à faire une demande de mutation en lycée. Mais a-t-on pensé à nous ? Non bien sûr que non , puisqu'on a même pas pensé aux élèves.
- Helene_de_TroieNiveau 6
À regarder la tête que la PA faisait aux gens qui ont formulé des vœux, après avoir été gâtés cette année... Ça me ferait peur aussi.
- mafalda16Modérateur
Dites les TZR chevronnés, qu'est ce qu'un futur bébé TZR devrait savoir avant la rentrée pour survivre ? :lol:
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- eleonore69Érudit
mafalda16 a écrit:Dites les TZR chevronnés, qu'est ce qu'un futur bébé TZR devrait savoir avant la rentrée pour survivre ? :lol:
Je crois qu'il faut apprendreà prendre de la distance.. Tu peux tomber sur de bons remplacements , des équipes sympas.. et d'autres qui vont te traiter comme al dernière des dernière.. Juste là pour accomplir "les sales besognes"...Dans ce dernier cas, le découragement guette...
- InvitéInvité
Il doit savoir profiter de juillet aout pour se reposer, apres il sera la téte dans le guidon toute l'année pour préparer ses cours la veille pour le lendemain.mafalda16 a écrit:Dites les TZR chevronnés, qu'est ce qu'un futur bébé TZR devrait savoir avant la rentrée pour survivre ? :lol:
- HopeHabitué du forum
Je suis aussi future TZR au 1er septembre ! Et j'ai une question de débutante : faut-il que j'appelle mon RAD avant qu'il ferme pour les vacances ?
_________________
Omnia mutantur nihil interit (Ovide)
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