- JohnMédiateur
http://www.washingtonpost.com/blogs/answer-sheet/wp/2014/07/29/school-puts-nearly-100-kindergartners-in-one-class-in-a-teaching-experiment/Last February, administrators began what they thought would be a worthwhile teaching experiment: combining three classes of kindergartners into one “hub” and instructing nearly 100 youngsters together for a good part of the day. Kids are tracked into smaller groups — determined by ability — for math and reading lessons as well as for homeroom, according to this story in the Detroit Free Press.
Why would school authorities decide to buck overwhelming evidence that young children learn better in small classes? The newspaper said that EAA authorities contend the system allows the three teachers to give more individual attention to students, though it’s not exactly clear how they they are able to do that.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- RoninMonarque
N'importe nawak !
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- Marie LaetitiaBon génie
En même temps, Détroit est un peu une ville morte et désargentée, non? L'innovation pédagogique a bon dos...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- leyadeEsprit sacré
Désolée, le sujet donne envie d'alimenter le fil des gifs...
Bon, on fait l'appel, arrêtez de bouger!
Allez, suivez-moi, on va à la cantine!
Mais si, venez au premier rang, il reste de la place...
Ah non, désolée, on n'a plus de place pour des 4èmes...
Je sors... ....
Bon, on fait l'appel, arrêtez de bouger!
Allez, suivez-moi, on va à la cantine!
Mais si, venez au premier rang, il reste de la place...
Ah non, désolée, on n'a plus de place pour des 4èmes...
Je sors... ....
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- doublecasquetteEnchanteur
Et moi, c'est avec cela que je veux alimenter la réflexion :
- labarolineNiveau 10
Je retiens 3 infos-clés :
* les 100 gamins sont gaufrés dans ce qui fut la BCD => ils n'ont donc plus de bibliothèque d'école, dans cet environnement de pauvreté, l'accès à une bibliothèque au plus près d'eux s'avère donc futile ?
* 100 gamins "can get noisy (...) but the kids are learning anyway"... haaaa booooon ?!
* les spécialistes de la petite enfance préconisent un taux d'encadrement de 1 enseignant pour 12 élèves... ce avec quoi je serais plutôt d'accord, pas le service éducation de la ville de Detroit, apparemment.
Selon ce modèle purement comptable, on pourrait aussi (là où il y a de la gêne...) mettre les 450 élèves d'une école tous dans un gymnase avec en vrac leurs 17 enseignants qui circuleraient dans les travées et nos 450 élèves travailleraient en binôme, en autonomie et progresseraient de la même façon que s'ils étaient 26 dans une seule salle avec un seul enseignant.
Tout bénéf' en terme de locaux !
Pauv' poussins...
* les 100 gamins sont gaufrés dans ce qui fut la BCD => ils n'ont donc plus de bibliothèque d'école, dans cet environnement de pauvreté, l'accès à une bibliothèque au plus près d'eux s'avère donc futile ?
* 100 gamins "can get noisy (...) but the kids are learning anyway"... haaaa booooon ?!
* les spécialistes de la petite enfance préconisent un taux d'encadrement de 1 enseignant pour 12 élèves... ce avec quoi je serais plutôt d'accord, pas le service éducation de la ville de Detroit, apparemment.
Selon ce modèle purement comptable, on pourrait aussi (là où il y a de la gêne...) mettre les 450 élèves d'une école tous dans un gymnase avec en vrac leurs 17 enseignants qui circuleraient dans les travées et nos 450 élèves travailleraient en binôme, en autonomie et progresseraient de la même façon que s'ils étaient 26 dans une seule salle avec un seul enseignant.
Tout bénéf' en terme de locaux !
Pauv' poussins...
- doublecasquetteEnchanteur
¨Peut-être pourrait-on conseiller aux édiles de la ville de Détroit la lecture de Swift pour améliorer leurs performances dans l'accueil des petits ?
http://rocbo.perso.infonie.fr/litter/swift/modestepropos.htm
http://rocbo.perso.infonie.fr/litter/swift/modestepropos.htm
- egometDoyen
Les retraites des fonctionnaires pèsent trop lourd sur le budget. Les actifs sont partis. La population a chuté.Marie Laetitia a écrit:En même temps, Détroit est un peu une ville morte et désargentée, non? L'innovation pédagogique a bon dos...
On n'a pas voulu faire les choix à temps. Voilà les conséquences.
À tout prendre, il vaut mieux travailler un peu plus longtemps et maintenir un financement correct de l'éducation.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Reine MargotDemi-dieu
au lieu de 3 profs pour 100 élèves des profs de 70 ans devant les gamins, donc?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- tiptop77Prophète
100 gamins de maternelle dans la même pièce!! Aaaaargh, la définition du cauchemar
- egometDoyen
C'est ce qu'on appelle faire des choix. On ne peut pas tout avoir. Plus on repousse le moment de la décision, plus les alternatives sont mauvaises. Un cercle vicieux s'est installé à Détroit. Les retraites coûtent trop cher, donc la fiscalité fait fuir ceux qui pourraient les payer, les services se dégradent, ce qui contribue à faire fuir les actifs, aggravant encore les finances donc les services...Reine Margot a écrit:au lieu de 3 profs pour 100 élèves des profs de 70 ans devant les gamins, donc?
Il est beaucoup plus difficile d'éponger ses dettes que d'éviter d'en faire, surtout quand les créanciers sont les derniers électeurs qu'il reste.
Cela dit, je suppose qu'il y a des possibilités d'économies sans aller jusqu'à 70 ans, par exemple dans les services administratifs, en simplifiant les procédures etc. Mais là, je parle un peu dans le vide. C'est quelque chose qui s'évalue avec les comptes sous les yeux.
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- MalagaModérateur
tiptop77 a écrit:100 gamins de maternelle dans la même pièce!! Aaaaargh, la définition du cauchemar
Quand j'ai assisté à la demi-journée d'accueil des futurs élèves de petite section (dont fera partie mon fils) au mois de juin, je suis sortie de là au bout d'une heure avec un immense respect pour les instits et les ATSEM ! Et pourtant, il n'y avait "que" 25 élèves et ils seront 30 en septembre.
- Spoiler:
- En vrai, j'éprouvais déjà un immense respect pour les instits et les ATSEM avant ce jour-là.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Marie LaetitiaBon génie
egomet a écrit:C'est ce qu'on appelle faire des choix. On ne peut pas tout avoir. Plus on repousse le moment de la décision, plus les alternatives sont mauvaises. Un cercle vicieux s'est installé à Détroit. Les retraites coûtent trop cher, donc la fiscalité fait fuir ceux qui pourraient les payer, les services se dégradent, ce qui contribue à faire fuir les actifs, aggravant encore les finances donc les services...Reine Margot a écrit:au lieu de 3 profs pour 100 élèves des profs de 70 ans devant les gamins, donc?
Il est beaucoup plus difficile d'éponger ses dettes que d'éviter d'en faire, surtout quand les créanciers sont les derniers électeurs qu'il reste.
Cela dit, je suppose qu'il y a des possibilités d'économies sans aller jusqu'à 70 ans, par exemple dans les services administratifs, en simplifiant les procédures etc. Mais là, je parle un peu dans le vide. C'est quelque chose qui s'évalue avec les comptes sous les yeux.
Mais à Détroit il y a eu des problèmes plus spécifiques à la région, me semble-t-il: industrie automobile en crise et/ou délocalisée, crise des subprimes qui a chassé des dizaines de milliers d'habitants de chez eux
http://www.courrierinternational.com/article/2011/03/30/il-faut-sauver-detroit
http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.monde-diplomatique.fr/2013/10/NICHOLS/49728&title=lire
Loin d’être le résultat d’une mauvaise gestion des finances locales, comme certains se plaisent à la présenter, la banqueroute de Detroit est l’aboutissement d’un long processus de désindustrialisation qui a vu l’ancienne « Motor City » se transformer en ghost city (« ville-fantôme »), vidée de ses habitants et de ses activités. De 1995 à 2000, la municipalité a perdu 52 % de ses emplois manufacturiers. Au milieu du siècle dernier, les établissements industriels de la ville faisaient travailler un habitant sur dix ; aujourd’hui, ils en emploient un sur cinquante. Sur la dizaine de grandes usines automobiles qui prospéraient à Detroit autrefois, une seule est encore en activité aujourd’hui. malgré une certaine reprise de la production.
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/10/NICHOLS/49728
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- DhaiphiGrand sage
Ce texte est une merveille. Merci de me l'avoir fait découvrir.doublecasquette a écrit:http://rocbo.perso.infonie.fr/litter/swift/modestepropos.htm
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- egometDoyen
La question est de savoir pourquoi l'industrie a été délocalisée et pourquoi la ville ne s'est pas tournée vers d'autres activités. On fabrique toujours des voitures que je sache, et les ouvriers ont des compétences qui devraient leur permettre de fabriquer autre chose. Qu'est-ce qui l'empêche?Marie Laetitia a écrit:egomet a écrit:C'est ce qu'on appelle faire des choix. On ne peut pas tout avoir. Plus on repousse le moment de la décision, plus les alternatives sont mauvaises. Un cercle vicieux s'est installé à Détroit. Les retraites coûtent trop cher, donc la fiscalité fait fuir ceux qui pourraient les payer, les services se dégradent, ce qui contribue à faire fuir les actifs, aggravant encore les finances donc les services...Reine Margot a écrit:au lieu de 3 profs pour 100 élèves des profs de 70 ans devant les gamins, donc?
Il est beaucoup plus difficile d'éponger ses dettes que d'éviter d'en faire, surtout quand les créanciers sont les derniers électeurs qu'il reste.
Cela dit, je suppose qu'il y a des possibilités d'économies sans aller jusqu'à 70 ans, par exemple dans les services administratifs, en simplifiant les procédures etc. Mais là, je parle un peu dans le vide. C'est quelque chose qui s'évalue avec les comptes sous les yeux.
Mais à Détroit il y a eu des problèmes plus spécifiques à la région, me semble-t-il: industrie automobile en crise et/ou délocalisée, crise des subprimes qui a chassé des dizaines de milliers d'habitants de chez eux
http://www.courrierinternational.com/article/2011/03/30/il-faut-sauver-detroit
http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.monde-diplomatique.fr/2013/10/NICHOLS/49728&title=lire
Loin d’être le résultat d’une mauvaise gestion des finances locales, comme certains se plaisent à la présenter, la banqueroute de Detroit est l’aboutissement d’un long processus de désindustrialisation qui a vu l’ancienne « Motor City » se transformer en ghost city (« ville-fantôme »), vidée de ses habitants et de ses activités. De 1995 à 2000, la municipalité a perdu 52 % de ses emplois manufacturiers. Au milieu du siècle dernier, les établissements industriels de la ville faisaient travailler un habitant sur dix ; aujourd’hui, ils en emploient un sur cinquante. Sur la dizaine de grandes usines automobiles qui prospéraient à Detroit autrefois, une seule est encore en activité aujourd’hui. malgré une certaine reprise de la production.
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/10/NICHOLS/49728
Le malheur de Detroit, c'est d'avoir été ultra-spécialisée. Les pouvoirs publics et la population en général ont dépensé sans compter, et surtout en s'imaginant que ça allait durer indéfiniment. Quand l'industrie automobile s'est trouvée en difficulté dans ce lieu précis (Toyota marchait très bien dans le même temps), le choc a été si brutal que la ville elle-même n'a pas pu s'adapter.
La crise des subprimes n'a fait que révéler un problème économique plus profond.
Je soupçonne même que le système des subprimes a aggravé le problème de Detroit, en entretenant l'illusion de l'argent facile et en retardant les décisions douloureuses. Quand on a des finances saines, on peut surmonter les crises.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Marie LaetitiaBon génie
Nous sommes d'accord sur ce point.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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