- etooNiveau 5
Pour ceux qui travaillent sur ce même thème, quel poème choisissez-vous?
- bibliominisNiveau 8
Au XVI on a écrit des contre-blasons. Je me rappelle d'un poème de Du Bellay contre les sonnets pétraquisants dans lequel il décrit une femme laide. Mais j'ai oublié le titre. Peut-être qu'en faisant des recherches sur le net ?
- bibliominisNiveau 8
Chez Baudelaire qui décrit souvent la laideur (les vieilles en prose et aussi dans les fleurs du mal, une charogne) elles font pitié.
Je compte faire (quandj'aurai des 4e) un poème en prose de Baudelaire La vieille et l'enfant. (ou tout simplement la vieille).
Je compte faire (quandj'aurai des 4e) un poème en prose de Baudelaire La vieille et l'enfant. (ou tout simplement la vieille).
- Penny LaneNiveau 5
je pense à celui ci
Je n’ai plus que les os, un squelette je semble,
Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé,
Que le trait de la mort sans pardon a frappé ;
Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble.
Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble,
Ne me sauraient guérir, leur métier m’a trompé.
Adieu, plaisant soleil, mon œil est étoupé,
Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble.
Quel ami me voyant en ce point dépouillé
Ne remporte au logis un œil triste et mouillé,
Me consolant au lit et me baisant la face,
En essuyant mes yeux par la mort endormis ?
Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis,
Je m’en vais le premier vous préparer la place.
P. RONSARD, Derniers Vers, 1586
Je n’ai plus que les os, un squelette je semble,
Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé,
Que le trait de la mort sans pardon a frappé ;
Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble.
Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble,
Ne me sauraient guérir, leur métier m’a trompé.
Adieu, plaisant soleil, mon œil est étoupé,
Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble.
Quel ami me voyant en ce point dépouillé
Ne remporte au logis un œil triste et mouillé,
Me consolant au lit et me baisant la face,
En essuyant mes yeux par la mort endormis ?
Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis,
Je m’en vais le premier vous préparer la place.
P. RONSARD, Derniers Vers, 1586
- retraitéeDoyen
Il y a eu, ou il va y avoir une émission télé là dessus (Arte, je crois)
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