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- trompettemarineMonarque
Bon, après avoir lu un peu rapidement ce topic, et comme il est tard, je vais prendre un lexo et au lit !!!
Une anxieuse qui compatit (je n'ai ni lu Epitecte, ni fait de sport : je vais essayer !
Une anxieuse qui compatit (je n'ai ni lu Epitecte, ni fait de sport : je vais essayer !
- DimkaVénérable
I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me. And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path. Where the fear has gone there will be nothing. Only I will remain.Cincinnata a écrit:Eh je dirais que l'angoisse (la peur, pour moi c'est pareil) c'est comme l'ennui, on ne peut s'en débarrasser avant d'avoir accepté de la traverser. Je sais bien que c'est difficile mais c'est justement le principe de la méditation : prendre le temps de se poser et de ressentir ce qui se passe à l'intérieur, fût-ce désagréable. Plus on essaye de la fuir et plus elle revient en puissance.
Pour avoir besoin de s’exhiber comme cela, il doit quand même falloir un certain manque de confiance en soi aussi, non ? Un besoin de se rassurer et de se faire valoir aux yeux des autres ? Ma mère ramenait des cadeaux, de temps en temps, elle ne les présentait jamais autrement que comme la gentillesse des élèves ou de leurs parents (ou comme une tentative de corruption… ).Mezzo voce a écrit:J'entame bien sûr un travail sur l'image de soi, sur la confiance nécessaire à acquérir. Il n'en reste pas moins que je ne me sens pas à égalité avec un enseignant qui ne doute pas une seconde et qui a la capacité à développer ses certitudes propres. J'ai moins souvent rencontré cette année des stagiaires s'avouant en difficulté que des stagiaires s'époumonant à déclarer qu'ils s'en sortaient mieux du point de vue autorité que des enseignants expérimentés et, pour certains, arborant régulièrement quelques trophées de guerre: tel ou tel cadeau fait par tel ou tel élève ayant déclaré son amour inconditionné pour le dit stagiaire. L'amour des élèves devenant, visiblement, au fils des semaines, l'irréfutable preuve de la qualité de l'enseignant.
Personnellement, j’ai contrôlé l’angoisse en admettant qu’elle était inévitable et en faisant avec (plutôt que de dépenser de l’énergie à m’en préoccuper). Professeur, c’est comme un métier de scène, et un musicien stresse toujours avant une représentation, même avec beaucoup d’expérience, la question n’est pas alors « comment ne pas stresser ? », mais « comment gérer le stress ? ». À la limite, je trouve la musique moins stressante (on est tout seul avec la musique, on n’a pas à interagir avec le public, on n’a pas à gérer un public de mauvaise volonté, et c’est beaucoup plus ponctuel).
Après, secondairement, il y a des techniques de respiration notamment, qui permettent de contrôler la panique (on peut laisser filer un peu, par exemple, j’aime bien me laisser un peu submerger par ce genre de sensation).
Par contre, ce que je n’ai pas géré, c’est l’angoisse anormale : celle provoquée par mon tuteur en particulier. Ce n’est plus de l’angoisse, d’ailleurs, c’est un basique instinct de survie. Si les stoïciens sont contents de supporter de se faire cuire dans un taureau d’arain sous prétexte que ça ne dépend pas d’eux, personnellement je préfère fuir.
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- Spoiler:
- CincinnataHabitué du forum
Ou de se laisser casser la jambe.... comme Epictète ... [J'adore Epictète, en prépa j'avais affiché dans la salle "Supporte et abstiens-toi", je trouvais que c'était de rigueur ].Dimka a écrit:
I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me. And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path. Where the fear has gone there will be nothing. Only I will remain.
D'où ça vient ?Pour avoir besoin de s’exhiber comme cela, il doit quand même falloir un certain manque de confiance en soi aussi, non ? Un besoin de se rassurer et de se faire valoir aux yeux des autres ? Ma mère ramenait des cadeaux, de temps en temps, elle ne les présentait jamais autrement que comme la gentillesse des élèves ou de leurs parents (ou comme une tentative de corruption… ).Mezzo voce a écrit:J'entame bien sûr un travail sur l'image de soi, sur la confiance nécessaire à acquérir. Il n'en reste pas moins que je ne me sens pas à égalité avec un enseignant qui ne doute pas une seconde et qui a la capacité à développer ses certitudes propres. J'ai moins souvent rencontré cette année des stagiaires s'avouant en difficulté que des stagiaires s'époumonant à déclarer qu'ils s'en sortaient mieux du point de vue autorité que des enseignants expérimentés et, pour certains, arborant régulièrement quelques trophées de guerre: tel ou tel cadeau fait par tel ou tel élève ayant déclaré son amour inconditionné pour le dit stagiaire. L'amour des élèves devenant, visiblement, au fils des semaines, l'irréfutable preuve de la qualité de l'enseignant.
Personnellement, j’ai contrôlé l’angoisse en admettant qu’elle était inévitable et en faisant avec. Professeur, c’est comme un métier de scène, et un musicien stresse toujours avant une représentation, même avec beaucoup d’expérience, la question n’est pas alors « comment ne pas stresser ? », mais « comment gérer le stress ? ». À la limite, je trouve la musique moins stressante (on est tout seul avec la musique, on n’a pas à interagir avec le public, on n’a pas à gérer un public de mauvaise volonté, et c’est beaucoup plus ponctuel).
Après, secondairement, il y a des techniques de respiration notamment, qui permettent de contrôler la panique (on peut laisser filer un peu, par exemple, j’aime bien me laisser un peu submerger par ce genre de sensation).
Par contre, ce que je n’ai pas géré, c’est l’angoisse anormale : celle provoquée par mon tuteur en particulier. Ce n’est plus de l’angoisse, d’ailleurs, c’est un basique instinct de survie. Si les stoïciens sont contents de supporter de se faire cuire dans un taureau d’arain sous prétexte que ça ne dépend pas d’eux, personnellement je préfère fuir.
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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain
" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- egometDoyen
Si je ne m'abuse, la citation de Dimka vient de Dune.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- DimkaVénérable
Dune, de Frank Herbert.Cincinnata a écrit:D'où ça vient ?
Oui, et bien je n’en ferai pas ma philosophie…Cincinnata a écrit:Ou de se laisser casser la jambe.... comme Epictète ... [J'adore Epictète, en prépa j'avais affiché dans la salle "Supporte et abstiens-toi", je trouvais que c'était de rigueur ].Dimka a écrit:Par contre, ce que je n’ai pas géré, c’est l’angoisse anormale : celle provoquée par mon tuteur en particulier. Ce n’est plus de l’angoisse, d’ailleurs, c’est un basique instinct de survie. Si les stoïciens sont contents de supporter de se faire cuire dans un taureau d’arain sous prétexte que ça ne dépend pas d’eux, personnellement je préfère fuir.
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- Spoiler:
- MalagaModérateur
Mezzo voce a écrit:J'ai fait une coupure de quelques jours et ne me rends compte que maintenant de la présence de vos différents messages. Je ne vais certainement brasser que des évidences mais, à mon sens, ce qui génère plutôt une anxiété plus ou moins forte en ce métier, est l'inégalité foncière à laquelle nous sommes confrontés. J'ai parcouru certains fils toute cette matinée de dimanche à la recherche de solutions concrètes pour pallier certaines carences d'autorité (réelles ou imaginaires, d'ailleurs), et "réussir" le premier jour de rentrée, mais je me dis que, finalement, à lire notamment certains messages de Dwarf ou d'Ysabel, nous ne faisons pas le même métier, et ce, d'abord parce que nous n'avons pas la même personnalité. Je lis souvent qu'il ne faut pas douter de soi (base de l'autorité). Mais si je me prends narcissiquement comme exemple, j'ai toujours douté de moi (et le doute m'a permis, très souvent, quand il ne m'a pas paralysée, il est vrai, de me dépasser). A croire que j'aurai beau tenter de concevoir les meilleurs cours du monde, beau parfaire ma culture, beau suivre tous les conseils, le manque de confiance ou un schéma inapproprié me renvoyant une image négative de moi-même m'empêcheront toujours d'être un bon prof (professeur, pardon). J'entame bien sûr un travail sur l'image de soi, sur la confiance nécessaire à acquérir. Il n'en reste pas moins que je ne me sens pas à égalité avec un enseignant qui ne doute pas une seconde et qui a la capacité à développer ses certitudes propres. J'ai moins souvent rencontré cette année des stagiaires s'avouant en difficulté que des stagiaires s'époumonant à déclarer qu'ils s'en sortaient mieux du point de vue autorité que des enseignants expérimentés et, pour certains, arborant régulièrement quelques trophées de guerre: tel ou tel cadeau fait par tel ou tel élève ayant déclaré son amour inconditionné pour le dit stagiaire. L'amour des élèves devenant, visiblement, au fils des semaines, l'irréfutable preuve de la qualité de l'enseignant. Bref, je ne peux que progresser du point de vue de l'anxiété et/ou de la confiance en soi, mais je ne peux pas non plus "changer" de personnalité et s'il y a une personnalité type pour être à même d'enseigner aujourd'hui sans souffrance, eh bien...
Méfie-toi de ceux qui proclament haut et fort qu'avec eux, tout se passe toujours bien en classe, qu'on peut entendre une mouche voler, que les élèves les craignent mais les adorent également etc. Parfois, la réalité est bien différente.
Ensuite, tu sors de ton année de stage. La confiance en soi vient aussi avec les années, l'expérience... J'ai beaucoup douté la première année : à vrai dire, je voulais démissionner la première semaine tellement je ne me sentais pas faite pour ce métier (trop timide, pas assez autoritaire). J'ai également douté l'année de néotit mais (et c'est important) ne plus avoir de tuteur et de pression pour la titularisation m'a tout de même libéré d'une certaine angoisse. Et au fil des ans, la confiance en soi est venue peu à peu en voyant que mes élèves ont été capables de faire certaines choses que je leur ai enseigné, que j'ai réussi à gérer telle situation difficile (d'accord, dans cette autre situation, j'ai merdouillé, mais là, je m'en suis sortie)... Courage.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Mezzo voceNiveau 9
Après une (courte) pause de quelques jours, je me remets au travail... angoissée. Et pourquoi? Eh bien je ne sais pas. Mais c'est étonnamment agréable de lire que l'on n'est pas seul(e) et, surtout, qu'avec les années, cela peut ne plus vraiment impacter sur le quotidien en classe.
- PascaleHNiveau 5
Pas de doute je suis stressée, j'ai très peu préparé mes cours. Je trouve cela très difficile de les préparer en aveugle. Je n'ai jamais enseigné dans le secondaire donc j'ai une idée quand même vague d'une classe de seconde. J'ai vraiment du mal à évaluer quantitativement ce que l'on fait pendant une heure de cours. J'ai essayé de demander à mes nouveaux collègues mais je les ai à peine vus.
- ErgoDevin
C'est même toujours une grande surprise (pour moi et pour les gens qui me connaissent) mais la salle de classe, c'est maintenant le seul endroit où je me sente légitime. Ce n'était pas le cas l'année de stage, ça l'est devenu l'année de T1, en grande partie je pense grâce à l'ambiance dans mon établissement:Derborence a écrit:
Je n'ai pas confiance en moi, je doute beaucoup, je me remets souvent en question : c'est ma personnalité.
Mais en cours, je ne le montre pas : je joue un rôle, celui du prof sûr de lui. Et ça marche !
- il y a peut-être un ou deux collègues qui disent qu'avec eux tout va bien etc. et ils ne viennent que très rarement en salle des profs donc on ne les entend pas et personne ne les croit parce qu'on sait comment se passent leurs cours (il y a des collègues avec qui, à force de travail, tout va très bien mais ils ne le clament pas haut et fort, eux);
- tout le monde reconnaît qu'il a ou a eu des problèmes un jour avec tel ou tel élève ou telle ou telle classe et que rien n'est jamais figé (j'ai l'exemple de ma classe de 3e cette année avec laquelle tous les collègues, même les expérimentés ont galéré et l'ont admis sans problème pour qu'on essaie de trouver une solution ensemble);
- à l'époque Mme PA adorée et les collègues organisaient des formations internes pour les nouveaux arrivants (quelle que soit leur ancienneté) pour parler, vider son sac et trouver des solutions aux problèmes et l'administration soutenait toujours les profs face aux élèves, aux parents, aux inspecteurs...
- ayant toujours été plus à l'aise avec les enfants/ados qu'avec les adultes, je me sens bien mieux face à une classe que quand il faut parler en conseil de classe, en CA ou ailleurs (la période des conseils de classe, tout le monde sait que je rentre dans une période régressive à manger des nouilles instantanées et à regarder des bêtises à la télévision et à redevenir muette).
Et tout cela, je pense, a permis que même quand l'établissement a eu davantage de problèmes ces deux dernières années, mes cours se passent relativement bien (surtout cette année, parce que l'année d'avant, j'ai eu un groupe de psychopathes qui m'a fait me dire que j'étais la pire prof au monde et que j'aurais jamais dû faire ce métier) - mais c'est aussi parce que maintenant, en poste fixe dans l'établissement depuis deux ans, je fais partie des murs (trois ans dans cet établissement où les élèves sont habitués à changer de profs tous les ans, un peu moins ces deux dernières années mais quand je suis arrivée, 1/3 des profs étaient nouveaux arrivants), ma réputation me précède et hélas, ils vont plutôt embêter les nouveaux arrivants.
(Cela me rappelle cette discussion: https://www.neoprofs.org/t48700-je-me-sens-handicapee-par-ma-personnalite-pour-etre-prof-nouvelles-de-la-rentree-2012-en-page-8?highlight=personnalit%E9)
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- ScratNiveau 4
L'angoisse est quelque chose de normal, et même de rassurant. Personnellement, si un jour je débarque à la rentrée face aux élèves les mains dans les poches en sifflotant, j'aurai de quoi m'inquiéter. Notre métier est fait d'incessantes remises en questions de nos pratiques, qui aboutissent parfois à des remises en question de nous-mêmes, de nos facultés. Quand je dévie vers cela, je me dis que si j'en suis arrivée là, c'est que je suis légitime et à ma place. Il faut aussi se dire que les difficultés peuvent parfois venir de nous mais dans notre métier, beaucoup de paramètres extérieurs entrent en jeu (équipe, direction, élèves, contexte...)et qu'il faut s'en accommoder mais ne pas tout se mettre sur le dos lorsque l'on rencontre des obstacles.
Pour ma part, je suis encore jeune dans le métier et évidemment assez angoissée aussi. Même si mon année de stage s'est très bien passée, l'inspection nickel, me voilà catapultée dans un gros collège à 80 km de chez moi, classé RRS, trois niveaux de classe donc deux 3è. Je sais que ça risque d'être vraiment dur au début. Mais j'ai encore la foi en ce que je fais, en les raisons de ma présence devant les élèves et je suis renforcée par une année supplémentaire d'expérience.
Et puis, zut hein, on a encore deux semaines et demi de vacances!
Pour ma part, je suis encore jeune dans le métier et évidemment assez angoissée aussi. Même si mon année de stage s'est très bien passée, l'inspection nickel, me voilà catapultée dans un gros collège à 80 km de chez moi, classé RRS, trois niveaux de classe donc deux 3è. Je sais que ça risque d'être vraiment dur au début. Mais j'ai encore la foi en ce que je fais, en les raisons de ma présence devant les élèves et je suis renforcée par une année supplémentaire d'expérience.
Et puis, zut hein, on a encore deux semaines et demi de vacances!
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2009-2013: Assistante pédagogique en collège dans l'académie de Versailles.
2013-2014: Stagiaire en collège rural d'Orléans-Tours: 6è-5è
2014-2015: TZR en AFA: 5è-4è-3è en RRS
2015-2016: Poste fixe dans le même collège RRS mais à CS: 13 ici et 4 ailleurs: une 6è, trois 4è et PP de 4è.
2016-2017: Toujours même poste fixe, 13h30 ici avec une 5è et deux 3è. CS ailleurs avec une 6è. Congés vêlage entre deux!
- PseudoDemi-dieu
Je ne pense pas que l'angoisse soit quelque chose de "rassurant". L'opposé n'est pas le je m'en foutisme. On peut tout à fait être conscient, consciencieux, et pas angoissé. On peut aussi être un sacré branque très angoissé. Ca n'a pas grand chose à voir.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- dandelionVénérable
Oui, il y a une différence entre angoisse, anxiété et appréhension. Autant il est normal d'appréhender une situation nouvelle, de se poser des questions, autant si on en arrive au stade de l'angoisse, c'est plus problématique.
Cela va faire la cinquième fois en cinq ans que je recommence dans un établissement différent, avec des élèves et un programme différent, et j'appréhende d'autant plus que je sais avec l'expérience qu'il est difficile de préparer pour des élèves que l'on ne connait pas, et qu'un établissement nouveau, dans un système scolaire où je n'ai ni travaillé auparavant, ni été élève, ce n'est pas du tout cuit. J'ai aussi une personnalité anxieuse, et le fait de ne pas pouvoir planifier m'est difficile.
Cela va faire la cinquième fois en cinq ans que je recommence dans un établissement différent, avec des élèves et un programme différent, et j'appréhende d'autant plus que je sais avec l'expérience qu'il est difficile de préparer pour des élèves que l'on ne connait pas, et qu'un établissement nouveau, dans un système scolaire où je n'ai ni travaillé auparavant, ni été élève, ce n'est pas du tout cuit. J'ai aussi une personnalité anxieuse, et le fait de ne pas pouvoir planifier m'est difficile.
- WonderWomanBon génie
Tiens, Dimka, merci pour le rappel de Dune
Je suis (étais ?) une grande angoissée. A imaginer des scénarios catastrophes. A ne pas pouvoir aller bosser parce que submergée par la peur. Même plus des crises d'angoisses, des attaques de paniques. A être tétanisée sur place.
Je pense que le sport ne sert à rien quand on est vraiment angoissé. A la limite, ça permet d'évacuer une crise quand elle arrive, mais sur le long cours... En revanche, je cours et je nage et je ressens une vraie différence au niveau de ma qualité de sommeil. Cela dit, comme je me suis forcée, oui, forcée, à faire du sport en parallèle avec la thérapie, (TCC), je ne peux pas trop savoir qu'est-ce qui est dû, dans mon mieux-être, à la thérapie ou au sport, mais comme la thérapie m'a permis de faire du sport ...
Avant, je me disais, "l'angoisse, faut que je compose avec". Je pensais que, quelque part, c'était comme ça. Définitif.
Et ça, c'est hyper angoissant. "Le naturel revient au galop", dis-tu, Mezzo Voce.
Donc, à partir de ce constat, à quoi bon s'échiner ? Si on ne peut changer ?
Mais si, on peut changer.
On peut, comme le dit Pseudo, décortiquer d'où viennent les angoisses. Trouver la racine de la peur. Les racines de la peur. Et accepter de changer.
Même ça c'est angoissant ! Car se dire qu'on est angoissé à vie, c'est rassurant, ça, on connait
Bref, du travail. Douloureux. Faut laisser tomber ses habitudes (le fameux naturel) pour en apprendre de nouvelles.
Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, me revoilà TZR sans savoir où j'atterrirai à la rentrée. Pour le moment, je m'en fiche. Je profite du moment présent.
Je suis (étais ?) une grande angoissée. A imaginer des scénarios catastrophes. A ne pas pouvoir aller bosser parce que submergée par la peur. Même plus des crises d'angoisses, des attaques de paniques. A être tétanisée sur place.
Je pense que le sport ne sert à rien quand on est vraiment angoissé. A la limite, ça permet d'évacuer une crise quand elle arrive, mais sur le long cours... En revanche, je cours et je nage et je ressens une vraie différence au niveau de ma qualité de sommeil. Cela dit, comme je me suis forcée, oui, forcée, à faire du sport en parallèle avec la thérapie, (TCC), je ne peux pas trop savoir qu'est-ce qui est dû, dans mon mieux-être, à la thérapie ou au sport, mais comme la thérapie m'a permis de faire du sport ...
Avant, je me disais, "l'angoisse, faut que je compose avec". Je pensais que, quelque part, c'était comme ça. Définitif.
Et ça, c'est hyper angoissant. "Le naturel revient au galop", dis-tu, Mezzo Voce.
Donc, à partir de ce constat, à quoi bon s'échiner ? Si on ne peut changer ?
Mais si, on peut changer.
On peut, comme le dit Pseudo, décortiquer d'où viennent les angoisses. Trouver la racine de la peur. Les racines de la peur. Et accepter de changer.
Même ça c'est angoissant ! Car se dire qu'on est angoissé à vie, c'est rassurant, ça, on connait
Bref, du travail. Douloureux. Faut laisser tomber ses habitudes (le fameux naturel) pour en apprendre de nouvelles.
Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, me revoilà TZR sans savoir où j'atterrirai à la rentrée. Pour le moment, je m'en fiche. Je profite du moment présent.
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
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- Etre détaché de son travail pour être heureux dans son métier ?
- [Stagiaire] Impression d'être condamnée avant même d'être inspectée
- Peut-on être désigné pour assurer "littérature et société" sans être volontaire?
- Besoin d'être rassurée: transition collège-lycée...combien de temps avant d'être bien dans ses baskets ??
- Faut-il être viril pour être respecté ?
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