- BoubouleDoyen
AFP a écrit: Le 02/11/2014 à 20:23
Le ministre des Finances Michel Sapin a mis dimanche le patron du Medef Pierre Gattaz au défi de "tenir sa promesse" de créer un million d'emplois, grâce au pacte de responsabilité qui octroie 41 milliards d'aides publiques aux entreprises.
Mardi le Premier ministre Manuel Valls doit réunir patronat et syndicats de salariés lors d'un "comité de suivi des aides publiques", qui fera le point sur l'utilisation de ces aides par les entreprises.
M. Sapin s'est refusé à chiffrer les créations d'emplois qui pourraient en découler, lors de l'émission "Tous politiques" diffusée sur France Inter en association avec Le Parisien.
"Le gosplan (la planification économique à l'époque de l'Union soviétique, ndlr), c'est terminé, depuis des années", a-t-il ironisé, avant d'ajouter : "Monsieur Gattaz avait un pin's à un million: qu'il tienne sa promesse".
"Ce que je souhaite aujourd'hui, c'est que le patronat français cesse d'être dans une revendication qui se nourrit d'elle-même, pour être dans la mobilisation : c'est dans l'intérêt des entreprises", a poursuivi le ministre.
[...]
41 milliards pour 1 millions d'emplois, c'est 41 000€ par emploi...
- Handsome DevilNiveau 9
Quelle andouille ce Sapin, Gattaz n'avait aucun mandat pour prendre un tel engagement et bien sûr aucun pouvoir de l'imposer aux entreprises. J'ai détaillé dans l'autre fil sur le Medef l'idiotie que représente l'existence même d'une organisation patronale.
Montebourg n'est pas le seul qui devrait prendre des leçons sur le fonctionnement de l'économie et d'une entreprise.
Montebourg n'est pas le seul qui devrait prendre des leçons sur le fonctionnement de l'économie et d'une entreprise.
- User5899Demi-dieu
Vous me faites marrer avec votre "fonctionnement de l'entreprise". Si ce fameux "fonctionnement" est incompatible avec une forme minimale de loyauté avec qui l'engraisse de trente années ininterrompues de subventions bienveillantes (ce que je crois), qu'elle se démerde. Là, elle a le beurre, l'argent du beurre, et je commence à me sentir une destinée de crémière.Handsome Devil a écrit:Quelle andouille ce Sapin, Gattaz n'avait aucun mandat pour prendre un tel engagement et bien sûr aucun pouvoir de l'imposer aux entreprises. J'ai détaillé dans l'autre fil sur le Medef l'idiotie que représente l'existence même d'une organisation patronale.
Montebourg n'est pas le seul qui devrait prendre des leçons sur le fonctionnement de l'économie et d'une entreprise.
- AshtrakFidèle du forum
Traiter Sapin d'andouille parce qu'il considère un représentant d'organisation syndicale comme représentatif n'est pas, à mon sens, porteur d'une philosophie politique de bon aloi.
De plus, si tu es de la même discipline que moi HD, comme je le crois, tu as des propos bien étonnants. Le fonctionnement des organisations n'est pas du ressort de l'Economie et/ou de la gestion. Pour ma part, ma pratique consistait, avant que je ne devienne prof, à aider les entreprises à se développer, surmonter des difficultés et parfois mourir en minimisant les dégâts. Je ne me suis jamais senti dans la peau du donneur de leçons, que ce soit auprès d'un chef d'entreprise ou d'une administration fiscale. Le fonctionnement de l'entreprise est du ressort de son dirigeant et de ses salariés, pas du consultant et/ou de l'économiste du coin.
Non ?
De plus, si tu es de la même discipline que moi HD, comme je le crois, tu as des propos bien étonnants. Le fonctionnement des organisations n'est pas du ressort de l'Economie et/ou de la gestion. Pour ma part, ma pratique consistait, avant que je ne devienne prof, à aider les entreprises à se développer, surmonter des difficultés et parfois mourir en minimisant les dégâts. Je ne me suis jamais senti dans la peau du donneur de leçons, que ce soit auprès d'un chef d'entreprise ou d'une administration fiscale. Le fonctionnement de l'entreprise est du ressort de son dirigeant et de ses salariés, pas du consultant et/ou de l'économiste du coin.
Non ?
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- JohnMédiateur
Oui : il y a tellement d'autres raisons légitimes pour cela que choisir celle-là est effectivement un peu faible.Traiter Sapin d'andouille parce qu'il considère un représentant d'organisation syndicale comme représentatif n'est pas, à mon sens, porteur d'une philosophie politique de bon aloi.
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- Reine MargotDemi-dieu
Les promesses n'engagent que ceux qui y croient, d'autant que Gattaz avait bien dit qu'il refusait de s'engager à quoi que ce soit. Mais on a quand même distribué des milliards sans ciller.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- User21714Expert spécialisé
Ce gouvernement croyait-il réellement que le MEDEF jouerait le jeu?
Si tel était le cas, ce sont vraiment de gros nuls qui ne méritent pas de gouverner!
Il faudra leur parler de l'effet d'aubaine...
90% des Français savaient comment tout cela allait se terminer, mais les Socialos, eux, croyaient qu'en caressant Gattaz et sa clique dans le sens du poil, ils obtiendraient des résultats contre le chômage.
Et de toutes façons, lorsque l'économie et donc la consommation intérieure se contractent, les carnets de commande des entreprises ne se remplissent pas!
Comment embaucher dans ces conditions?
Si tel était le cas, ce sont vraiment de gros nuls qui ne méritent pas de gouverner!
Il faudra leur parler de l'effet d'aubaine...
90% des Français savaient comment tout cela allait se terminer, mais les Socialos, eux, croyaient qu'en caressant Gattaz et sa clique dans le sens du poil, ils obtiendraient des résultats contre le chômage.
Et de toutes façons, lorsque l'économie et donc la consommation intérieure se contractent, les carnets de commande des entreprises ne se remplissent pas!
Comment embaucher dans ces conditions?
- Reine MargotDemi-dieu
Je ne pense pas qu'ils y croyaient. Ils sont simplement soumis au patronat.
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La famille Bélier
- User21714Expert spécialisé
Reine Margot a écrit:Je ne pense pas qu'ils y croyaient. Ils sont simplement soumis au patronat.
C'est encore pire, alors!
Qu'ils dégagent!!!
- Reine MargotDemi-dieu
Le projet socialiste c'est au moins la régulation de l'économie de marché par l'Etat. Or, avec la mondialisation c'est devenu plus difficile donc ils ont renoncé, sans le dire.
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- ycombeMonarque
Ça n'a rien à voir avec la mondialisation. Ils ont renoncé dès le début des annés 80, avant qu'on parle de mandialisation (1983, Fabius premier ministre, le tournant de la rigueur, le décrochage des salaires de la fonction publique de l'inflation et le début de la paupérisation des fonctionnaires et des classes moyennes.). C'est le moment où les médias ont commencé à vraiment matraquer des conneries sur les fonctionnaires (émission «vive la crise» avec Yves Montand qui tapait sur les fonctionnaires et les «privilèges» des salariés − 30 ans après les privilèges des salariés ont été réduits en miettes mais les privilèges des riches ne cessent d'augmenter).Reine Margot a écrit:Le projet socialiste c'est au moins la régulation de l'économie de marché par l'Etat. Or, avec la mondialisation c'est devenu plus difficile donc ils ont renoncé, sans le dire.
30 ans après, on peut constater à quel point les arguments de l'époque «les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain» étaient n'importe quoi.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- CeladonDemi-dieu
Vous commencez seulement, très cher ? Il en est parmi nous qui ont déjà épuisé et depuis longtemps tous les stocks disponibles de vaseline et qui se transforment maintenant en choufleur. Ne vous inquiétez pas, vous allez nous rattraper.Cripure a écrit:Vous me faites marrer avec votre "fonctionnement de l'entreprise". Si ce fameux "fonctionnement" est incompatible avec une forme minimale de loyauté avec qui l'engraisse de trente années ininterrompues de subventions bienveillantes (ce que je crois), qu'elle se démerde. Là, elle a le beurre, l'argent du beurre, et je commence à me sentir une destinée de crémière.Handsome Devil a écrit:Quelle andouille ce Sapin, Gattaz n'avait aucun mandat pour prendre un tel engagement et bien sûr aucun pouvoir de l'imposer aux entreprises. J'ai détaillé dans l'autre fil sur le Medef l'idiotie que représente l'existence même d'une organisation patronale.
Montebourg n'est pas le seul qui devrait prendre des leçons sur le fonctionnement de l'économie et d'une entreprise.
- User5899Demi-dieu
Pas faute d'avoir milité en 2012 pour qu'ils ne s'installent pas même...républicain a écrit:Reine Margot a écrit:Je ne pense pas qu'ils y croyaient. Ils sont simplement soumis au patronat.
C'est encore pire, alors!
Qu'ils dégagent!!!
NB Ycombe, Fabius 1er ministre, c'est juillet 84.
- JPhMMDemi-dieu
Quand un patron fait une promesse, c'est systématiquement qu'il a décidé de la trahir.
Cela valant aussi pour les politiques, je m'étonne que Sapin soit surpris.
j'engage Gattaz à répondre: je tiendrai ma promesse le jour où Hollande tiendra les siennes.
Cela valant aussi pour les politiques, je m'étonne que Sapin soit surpris.
j'engage Gattaz à répondre: je tiendrai ma promesse le jour où Hollande tiendra les siennes.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Thalia de GMédiateur
On a le droit de rêver.JPhMM a écrit:Quand un patron fait une promesse, c'est systématiquement qu'il a décidé de la trahir.
Cela valant aussi pour les politiques, je m'étonne que Sapin soit surpris.
j'engage Gattaz à répondre: je tiendrai ma promesse le jour où Hollande tiendra les siennes.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- ycombeMonarque
Exact. Au temps (anciens) pour moi. C'est Pierre Mauroy qui a pris le tournant de la rigueur, mais Laurent Fabius l'a incarnée ensuite.Cripure a écrit:Pas faute d'avoir milité en 2012 pour qu'ils ne s'installent pas même...républicain a écrit:Reine Margot a écrit:Je ne pense pas qu'ils y croyaient. Ils sont simplement soumis au patronat.
C'est encore pire, alors!
Qu'ils dégagent!!!
NB Ycombe, Fabius 1er ministre, c'est juillet 84.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- neomathÉrudit
Fréderic Lordon avait fait un très bon papier sur ce sujet à l'époque :
Extrait :
L'article complet ici : http://blog.mondediplo.net/2014-02-26-Les-entreprises-ne-creent-pas-l-emploi
Extrait :
Les entreprises ne créent pas l’emploi
Mais le pire dans toute cette affaire c’est peut-être l’irrémédiable inanité de la stratégie Hollande et de ses conseillers, esprits entièrement colonisés par la vue MEDEF du monde et qui n’ont d’autre point de départ de toutes leurs réflexions que la prémisse, l’énoncé princeps du néolibéralisme, il est vrai répété partout, entré dans toutes les têtes sur le mode de l’évidence au-delà de toute question : « ce sont les entreprises qui créent l’emploi ». Cet énoncé, le point névralgique du néolibéralisme, c’est la chose dont la destruction nous fait faire un premier pas vers la sortie de la prise d’otages du capital.
En tout cas, derrière « les entreprises ne créent pas d’emploi » il ne faut certainement pas voir un énoncé à caractère empirique — que les vingt dernières années confirmeraient pourtant haut la main en tant que tel... Il s’agit d’un énoncé conceptuel dont la lecture correcte n’est d’ailleurs pas « les entreprises ne créent pas d’emploi » mais « les entreprises ne créent pas l’emploi ». Les entreprises n’ont aucun moyen de créer par elles-mêmes les emplois qu’elles offrent : ces emplois ne résultent que de l’observation du mouvement de leurs commandes dont, évidemment, elles ne sauraient décider elles-mêmes, puisqu’elles leur viennent du dehors — du dehors, c’est-à-dire du bon-vouloir dépensier de leurs clients, ménages ou autres entreprises.
Dans un éclair de vérité fulgurant autant qu’inintentionnel, c’est Jean-François Roubaud, président de la CGPME et Saint Jean Bouche d’or, qui a vendu la mèche, à un moment, il est vrai, voué à être puissamment révélateur : le moment de la discussion des « contreparties ». Comme on sait à l’instant T moins epsilon qui précède la conclusion du « pacte », le patronat jure sur la tête du marché qu’il s’en suivra des créations d’emplois par centaines de mille et, comme de juste, à l’instant T plus epsilon on n’est tout d’un coup plus sûr de rien, il faudra voir de près, ne nous emballons pas, en tout cas il faut nous faire confiance.
Et voilà ce gros nigaud de Roubaud qui déballe tout sans malice ni crier gare : « encore faut-il que les carnets de commandes se remplissent... » [16] répond-il en toute candeur à la question de savoir si « les entreprises sont prêtes à embaucher en échange » [17]. C’est pas faux Roubaud ! Or si les entreprises « produisaient » elles-mêmes leurs propres carnets de commandes, la chose se saurait depuis un moment et le jeu du capitalisme serait d’une déconcertante simplicité. Mais non : les entreprises enregistrent des flux de commandes sur lesquels elles n’ont que des possibilités d’induction marginale (et à l’échelle agrégée de la macroéconomie aucune possibilité du tout [18]) puisque ces commandes ne dépendent que de la capacité de dépense de leurs clients, laquelle capacité ne dépend elle-même que de leurs carnets de commande à eux [19], et ainsi de suite jusqu’à se perdre dans la grande interdépendance qui fait le charme du circuit économique.
A quelques variations près, réglées par la concurrence inter-firmes, la formation des carnets de commandes, dont Roubaud nous rappelle — pertinemment — qu’elle décide de tout, ne dépend donc pas des entreprises individuellement, mais du processus macroéconomique général. En situation de passivité face à cette formation de commandes, qu’elles ne font qu’enregistrer, les entreprises ne créent donc aucun emploi, mais ne font que convertir en emplois les demandes de biens et services qui leurs sont adressées. Là où l’idéologie patronale nous invite à voir un acte démiurgique devant tout à la puissance souveraine (et bénéfique) de l’entrepreneur, il y a donc lieu de voir, à moins grand spectacle, la mécanique totalement hétéronome de l’offre répondant simplement à la demande externe.
On dira cependant que les entreprises se différencient, que certaines réduisent mieux leurs prix que d’autres, innovent plus que d’autres, etc. Ce qui est vrai. Mais n’a in fine d’effet que sur la répartition entre elles toutes de la demande globale... laquelle demeure irrémédiablement bornée par le revenu disponible macroéconomique. Ne peut-on pas aller chercher au dehors un surplus de demande au-delà de la limite du revenu interne ? Oui, on le peut. Mais le cœur de l’argument n’en est pas altéré pour autant : les entreprises enregistrent, à l’export comme à domicile, des demandes que, par construction, elles ne peuvent pas, individuellement, contribuer à former, et elles se borneront (éventuellement) à convertir ces commandes en emplois. En d’autres termes, les emplois ne sont que le reflet de demandes passivement perçues. Aucun geste « créateur » du type de celui que revendique l’idéologie patronale là-dedans. Les entrepreneurs et les entreprises ne créent rien (en tout cas en matière d’emploi) — ce qui ne veut pas dire qu’elles ne font rien : elles se font concurrence pour capter comme elles peuvent des flux de revenu-demande, et font leur boulot avec ça.
L'article complet ici : http://blog.mondediplo.net/2014-02-26-Les-entreprises-ne-creent-pas-l-emploi
- Marie LaetitiaBon génie
Il découvre un peu le fil à couper le beurre, Lordon, là... :lol: On l'a connu vraiment meilleur!
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Jim ThompsonExpert
il est drôle Sapin, et bon acteurThalia de G a écrit:On a le droit de rêver.JPhMM a écrit:Quand un patron fait une promesse, c'est systématiquement qu'il a décidé de la trahir.
Cela valant aussi pour les politiques, je m'étonne que Sapin soit surpris.
j'engage Gattaz à répondre: je tiendrai ma promesse le jour où Hollande tiendra les siennes.
Tout le monde savait que le pacte d'austérité c'était faire un beau cadeau au patronat sans rien en retour
une belle dot en fait!
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CAPA/CAPN: SNES CTA/CTM: FSU
- JPhMMDemi-dieu
Il y a bien longtemps que les entreprises françaises ont déserté innovation et qualité, sauf quelques secteurs.
Ils se demandent sans cesse pourquoi par exemple les Français achètent de moins en moins de voitures françaises, et trouvent toutes les excuses, tous les discours moralisateurs, alors qu'il suffit de regarder une seule chose: les produits proposés et leur qualité.
Dans beaucoup de secteurs, les entreprises françaises redeviendront rentables quand elles cesseront de faire de la bouse.
*Mets son casque et prend son bouclier *
Ils se demandent sans cesse pourquoi par exemple les Français achètent de moins en moins de voitures françaises, et trouvent toutes les excuses, tous les discours moralisateurs, alors qu'il suffit de regarder une seule chose: les produits proposés et leur qualité.
Dans beaucoup de secteurs, les entreprises françaises redeviendront rentables quand elles cesseront de faire de la bouse.
*Mets son casque et prend son bouclier *
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Marie Laetitia a écrit:Il découvre un peu le fil à couper le beurre, Lordon, là... :lol:
+ 1
Et comme le consommateur va continuer à préférer les produits importés moins chers, on n'est pas sorti de l'auberge.
- JPhMMDemi-dieu
Moins chers ou meilleurs, voire les deux.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User21714Expert spécialisé
Jim Thompson a écrit:il est drôle Sapin, et bon acteurThalia de G a écrit:On a le droit de rêver.JPhMM a écrit:Quand un patron fait une promesse, c'est systématiquement qu'il a décidé de la trahir.
Cela valant aussi pour les politiques, je m'étonne que Sapin soit surpris.
j'engage Gattaz à répondre: je tiendrai ma promesse le jour où Hollande tiendra les siennes.
Tout le monde savait que le pacte d'austérité c'était faire un beau cadeau au patronat sans rien en retour
une belle dot en fait!
+1!
- Comment appelle t-on un syndicat qui appelle à ne surtout pas faire grève ?
- Créer des hsa POUR créer un cds
- Pour Pierre Gattaz (Medef), les employeurs ne devraient plus être obligés de "justifier les motifs de licenciement".
- DGH et réforme des lycées: ça sent le sapin
- Sapin : les syndicats lui disent merci !
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