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- ParatgeNeoprof expérimenté
Ceux qui sont stressés n'ont rien à faire dans ce métier !
Comme tout enseignant qui n'est pas dévoué à la réussite de tous les élèves !
Comme tout enseignant qui n'est pas dévoué à la réussite de tous les élèves !
- abricotedapiExpert spécialisé
D'ailleurs il ne s'est jamais présenté.Provence a écrit:A lire ses interventions, je doute que lapdm soit enseignant(e).
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- PseudoDemi-dieu
Finrod a écrit:
Les profs de CPGE sont assez proche de ce statut puisque le nombre d'heures de travail, vacances comprises, doit s'en rapprocher. Néanmoins, et je peux parler en connaissance de cause puisque j'ai testé les deux, il est infiniement moins fatiguant de faire 60h pour cours + prep en CPGE que 40 pour cours + prep en collège, et ce même lorsque "tout va bien".
Chuuuuut ! Malheureux ! :shock: Tu n'es pas fou de dévoiler une des hypocrisies les plus snob de notre système ?
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- YoKonokéFidèle du forum
Ce qui me stresse le plus et que je supporte de moins en moins c'est le bruit permanent et les mauvaises conditions matérielles de travail ( partager un gymnase type C à 3 classes ça peut vite tourner au calvaire ).
Mais en réalité je suis moins stressée actuellement que je l'étais en collège où j'étais sur les rotules dès le mois de Novembre ( maintenant en LP c'est en Février que je tire le plus la langue ).
Je continue à aimer mon métier mais j'ai aussi envie/besoin de l'exercer dans des conditions plus sereines Si je n'ai pas les moyens de cette ambition, je revois les exigences que j'ai envers moi-même à la baisse. Je m'économise en quelque sorte en donnant moins de ma personne ( pas toujours facile avec les publics de LP mais j'essaie ). Pour le reste j'apprends à m'en accommoder et si je ne peux pas changer une situation, bien je change mon regard sur celle-ci, question de survie.
Sinon en EPS je mentirais si je prétendais travailler ( sauf période particulière ) plus de 35 heures par semaine. Enfin il faudrait que je fasse le compte pour en attester mais je ne crois pas ou rarement. Mais la fatigue physique et nerveuse après 4 heures de cours devient importante.
Mais en réalité je suis moins stressée actuellement que je l'étais en collège où j'étais sur les rotules dès le mois de Novembre ( maintenant en LP c'est en Février que je tire le plus la langue ).
Je continue à aimer mon métier mais j'ai aussi envie/besoin de l'exercer dans des conditions plus sereines Si je n'ai pas les moyens de cette ambition, je revois les exigences que j'ai envers moi-même à la baisse. Je m'économise en quelque sorte en donnant moins de ma personne ( pas toujours facile avec les publics de LP mais j'essaie ). Pour le reste j'apprends à m'en accommoder et si je ne peux pas changer une situation, bien je change mon regard sur celle-ci, question de survie.
Sinon en EPS je mentirais si je prétendais travailler ( sauf période particulière ) plus de 35 heures par semaine. Enfin il faudrait que je fasse le compte pour en attester mais je ne crois pas ou rarement. Mais la fatigue physique et nerveuse après 4 heures de cours devient importante.
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«Plus on partage, plus on possède, voilà le miracle.» Léonard Nimoy
- PseudoDemi-dieu
KaLà. a écrit:Ce qui me stresse le plus et que je supporte de moins en moins c'est le bruit permanent et les mauvaises conditions matérielles de travail ( partager un gymnase type C à 3 classes ça peut vite tourner au calvaire ).
C'est vrai que le bruit et les conditions matérielles soviétiques m'usent aussi. Il y a des jours où je tuerais. En EPS ça doit être folklo de ce point de vue.
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- YoKonokéFidèle du forum
Pseudo a écrit:KaLà. a écrit:Ce qui me stresse le plus et que je supporte de moins en moins c'est le bruit permanent et les mauvaises conditions matérielles de travail ( partager un gymnase type C à 3 classes ça peut vite tourner au calvaire ).
C'est vrai que le bruit et les conditions matérielles soviétiques m'usent aussi. Il y a des jours où je tuerais. En EPS ça doit être folklo de ce point de vue.
Oui, très folklo. Les conditions de travail sont indignes du niveau d'exigence des missions !
Mais bon tout va bien, on a reçu 1 tablette ( pour les 2 gymnases et les 5 profs, maintenant on va s'entretuer pour l'utiliser ), donc on entre dans l'ère de la modernité - mes jeunes collègues sont ravis - .
Tout va très bien... :chanson:
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«Plus on partage, plus on possède, voilà le miracle.» Léonard Nimoy
- mimikaNiveau 6
Pseudo, Adelou, Fifi, Sosolele, Trompettemarine, Gryphe et KaLà, je me sens moins seule!
Le bruit, j'avais oublié le bruit, qui me fatigue de plus en plus.
Le stress de la sonnerie aussi. Comme j'aimerais un établissement sans sonnerie, un travail sans être l'oeil sur la pendule ou la montre en me disant que toutes les 55 mn il faut changer de groupe, remballer ses affaires, vérifier si untel ou untel note son travail, contrôler l'état de la salle, plier bagage, effacer le tableau, houspiller l'élève qui traîne, remplir pronote (qui devait en théorie permettre aux parents des élèves flemmards de voir le travail donné...), etc!
J'aspire à des conditions de travail dans la sérénité et c'est de pire en pire...
Le bruit, j'avais oublié le bruit, qui me fatigue de plus en plus.
Le stress de la sonnerie aussi. Comme j'aimerais un établissement sans sonnerie, un travail sans être l'oeil sur la pendule ou la montre en me disant que toutes les 55 mn il faut changer de groupe, remballer ses affaires, vérifier si untel ou untel note son travail, contrôler l'état de la salle, plier bagage, effacer le tableau, houspiller l'élève qui traîne, remplir pronote (qui devait en théorie permettre aux parents des élèves flemmards de voir le travail donné...), etc!
J'aspire à des conditions de travail dans la sérénité et c'est de pire en pire...
- PseudoDemi-dieu
mimika a écrit:
Le stress de la sonnerie aussi.
Ah oui, cette pu*ain de sonnerie... Elle a été en panne chez nous quelque jours, et l'ambiance en était toute changée. Chacun avait le temps de sortir de son activité à son rytme, sans se bousculer. Les élèves n'attendaient plus la sonnerie, ils oubliaient de décompter les minutes et les secondes.
Qui m'explique à quoi sert cette saloperie, à part à nous faire vivre comme des bêtes de somme ou comme dans une caserne ?
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- mimikaNiveau 6
C'est exactement ça, pas besoin de sonnerie, les élèves peuvent tout à fait la remplacer d'ailleurs.
Sans compter chez nous, j'avais oublié ça aussi, les appels au micro diffusés en salle des profs pendant la récré: "L'élève untel est attendu au bureau de ...", bien fort bien sûr! Comme truc pour décompresser, génial!
Sans compter chez nous, j'avais oublié ça aussi, les appels au micro diffusés en salle des profs pendant la récré: "L'élève untel est attendu au bureau de ...", bien fort bien sûr! Comme truc pour décompresser, génial!
- ThéoleprofNiveau 7
John a écrit:C'est 18h + le tps de correction des copies + le tps de preparation des courslapdm a écrit:On n'est payé que pour faire 18 heures. Il n'est pas obligatoire de faire plus. Ceux qui disent être à 33h 40h 60h sont ceux qui font du bénévolat, c'est leur choix.
Curieux message de la part d'un collège. John a été gentil avec sa remarque. Moi j'ajouterai, entre autres :
+ le tps de rédiger les rapports d'incidents + le tps de faire la vaisselle et de préparer le matériel + le tps pour discuter d'un élève avec le CPE + des rendez-vous avec des parents + des réunions, au moins une tous les 15 jours (je suis gentil) + le temps de préparer le travail pour les élèves collés + Ah tiens je dois récupérer le carnet d'untel + photocopies + ...
Bref, ça dépend peut être de la matière, évidemment de la motivation de chacun, mais ce n'est pas du bénévolat. Conscience professionnelle, bon sens, passion, appelez-ça comme vous voulez.
- User5899Demi-dieu
Gryphe a écrit:je ne comprends pas bien comment certains peuvent avoir leurs EDT mi-juillet...
Tout simplement parce que nos postes partagés le sont en interne, entre section générale et section pro. On n'a pas de CSD/CSR avec l'extérieur. Et on n'a qu'un seul stagiaire. Nommé. Donc le PA a toutes ses cartes en main et en quittant le dernier CA le 24 juin au soir, il était tout excité car sa nouvelle version d'EDT-Pronotes arrivait le lendemain
Un vrai gosse à Noël
- User5899Demi-dieu
Pour ma part, en tout cas, j'ai toujours pensé (et je vois avec mon mari, PE) que plus l'âge des élèves est bas, plus le métier est difficile.Pseudo a écrit:Finrod a écrit:
Les profs de CPGE sont assez proche de ce statut puisque le nombre d'heures de travail, vacances comprises, doit s'en rapprocher. Néanmoins, et je peux parler en connaissance de cause puisque j'ai testé les deux, il est infiniement moins fatiguant de faire 60h pour cours + prep en CPGE que 40 pour cours + prep en collège, et ce même lorsque "tout va bien".
Chuuuuut ! Malheureux ! :shock: Tu n'es pas fou de dévoiler une des hypocrisies les plus snob de notre système ?
- User5899Demi-dieu
En lycée, nous avons très souvent des blocs de deux heures, je trouve que c'est moins fatigant d'avoir juste la petite pause de cinq minutes puis le même cours qui est déjà lancé. Car même avec de bonnes classes, je trouve qu'avec les années, la mise en route de n'importe quelle classe est laborieuse, on dirait qu'on démarre un train en traction diesel...mimika a écrit:Pseudo, Adelou, Fifi, Sosolele, Trompettemarine, Gryphe et KaLà, je me sens moins seule!
Le bruit, j'avais oublié le bruit, qui me fatigue de plus en plus.
Le stress de la sonnerie aussi. Comme j'aimerais un établissement sans sonnerie, un travail sans être l'oeil sur la pendule ou la montre en me disant que toutes les 55 mn il faut changer de groupe, remballer ses affaires, vérifier si untel ou untel note son travail, contrôler l'état de la salle, plier bagage, effacer le tableau, houspiller l'élève qui traîne, remplir pronote (qui devait en théorie permettre aux parents des élèves flemmards de voir le travail donné...), etc!
J'aspire à des conditions de travail dans la sérénité et c'est de pire en pire...
Avoir sa salle et donc ne pas bouger est aussi un petit plus. Chez nous, presque tout le monde a désormais la sienne, sauf ceux qui demandent à avoir telle classe dans telle salle spécialisée. C'est vraiment bien.
- LefterisEsprit sacré
Le stress dans ce métier provient en effet du décalage entre le discours officiel, la réalité, la volonté de tout assurer et d’être au four et au moulin. Quand on prend son métier comme n métier justement, et non un sacerdoce, qu’on accepte de réduire sa dose de travail (ce qui ne change rien , et laisse largment de quoi faire) , qu’on a compris que hormis les enseignants eux-mêmes tout le monde s’en fout, et que les dicours servis sont mensongers (ça commence à l’(IUFM, royaume des menteurs spécialistes de la culpabilisation des autres )ça va beaucoup mieux. Et les pensées doivent le plus possible être tournée vers autre chose que le métier (famille, loisirs, centres d’intérêt) , qui est un moyen et non un but.mimika a écrit:Je pose la question, n'arrivant plus à gérer les conséquences de ce métier sur ma vie: pas de frontière entre le temps professionnel et le temps personnel, stress à cause de tout ce qui s'est rajouté à nos fonctions depuis plusieurs années, impossibilité de tout faire convenablement et donc sentiment d'être "nulle", etc.
Je pourrais détailler...
Comment faites-vous pour bien vivre les changements de l'école, ses contradictions , le décalage entre l'idée de votre mission et ce que vous pouvez faire en réalité, les relations avec les collègues, l'évolution du public en face de nous, la hiérarchie, l'absence de considération de la société, la stagnation (baisse?) des salaires, etc?
J'ai de plus en plus de mal, au point d'en être malade.
Tiens, je repense au fil lancé dernièrement par un(e) collègue.
On va pouvoir fusionner, sans doute...
Si ça ne vient pas n aturellement , il faut dont faire un travail de « démontage » de toutes les représentations fallacieuses que l’on peut avoir. Etre « reconverti » tardivement m’a beaucoup aidé, car j’ai retrouvé dans un autre décor les mobiles humains qu’on trouve ailleurs dans le monde du travail : intérêt personnel, hypocrisie, mépris hiérarchique… Avec quand même un avantage pour l’EN : on peut esquiver, se retirer de la mêlée plus facilement.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- pmullerHabitué du forum
Lefteris a écrit:
Le stress dans ce métier provient en effet du décalage entre le discours officiel, la réalité, la volonté de tout assurer et d’être au four et au moulin. Quand on prend son métier comme n métier justement, et non un sacerdoce, qu’on accepte de réduire sa dose de travail (ce qui ne change rien , et laisse largment de quoi faire) , qu’on a compris que hormis les enseignants eux-mêmes tout le monde s’en fout, et que les dicours servis sont mensongers (ça commence à l’(IUFM, royaume des menteurs spécialistes de la culpabilisation des autres )ça va beaucoup mieux. Et les pensées doivent le plus possible être tournée vers autre chose que le métier (famille, loisirs, centres d’intérêt) , qui est un moyen et non un but.
Si ça ne vient pas n aturellement , il faut dont faire un travail de « démontage » de toutes les représentations fallacieuses que l’on peut avoir. Etre « reconverti » tardivement m’a beaucoup aidé, car j’ai retrouvé dans un autre décor les mobiles humains qu’on trouve ailleurs dans le monde du travail : intérêt personnel, hypocrisie, mépris hiérarchique… Avec quand même un avantage pour l’EN : on peut esquiver, se retirer de la mêlée plus facilement.
Entièrement d'accord avec cette analyse pertinente : c'est un métier. Si on se laisse stresser, c'est parce que la hiérarchie, mais aussi les parents, pour ne pas dire la société dans son ensemble, exercent une pression psychologique, en voulant laisser croire que c'est un "sacerdoce". Si mon supermarché ferme à 18h30, il annonce déjà 15 minutes avant qu'il faut se diriger vers la caisse. Je trouve cela normal. Mais si un enseignant demande que son emploi du temps soit respecté et que s'il s'arrête à 17h, il puisse effectivement rentrer chez lui, on le considère comme un fainéant et on le culpabilise.
- YoKonokéFidèle du forum
Lefteris a écrit:Le stress dans ce métier provient en effet du décalage entre le discours officiel, la réalité, la volonté de tout assurer et d’être au four et au moulin. Quand on prend son métier comme n métier justement, et non un sacerdoce, qu’on accepte de réduire sa dose de travail (ce qui ne change rien , et laisse largment de quoi faire) , qu’on a compris que hormis les enseignants eux-mêmes tout le monde s’en fout, et que les dicours servis sont mensongers (ça commence à l’(IUFM, royaume des menteurs spécialistes de la culpabilisation des autres )ça va beaucoup mieux. Et les pensées doivent le plus possible être tournée vers autre chose que le métier (famille, loisirs, centres d’intérêt) , qui est un moyen et non un but.mimika a écrit:Je pose la question, n'arrivant plus à gérer les conséquences de ce métier sur ma vie: pas de frontière entre le temps professionnel et le temps personnel, stress à cause de tout ce qui s'est rajouté à nos fonctions depuis plusieurs années, impossibilité de tout faire convenablement et donc sentiment d'être "nulle", etc.
Je pourrais détailler...
Comment faites-vous pour bien vivre les changements de l'école, ses contradictions , le décalage entre l'idée de votre mission et ce que vous pouvez faire en réalité, les relations avec les collègues, l'évolution du public en face de nous, la hiérarchie, l'absence de considération de la société, la stagnation (baisse?) des salaires, etc?
J'ai de plus en plus de mal, au point d'en être malade.
Tiens, je repense au fil lancé dernièrement par un(e) collègue.
On va pouvoir fusionner, sans doute...
Si ça ne vient pas n aturellement , il faut dont faire un travail de « démontage » de toutes les représentations fallacieuses que l’on peut avoir.
+ 1000 !
En plus de ce travail de déconstruction des représentations pernicieuses, il est utile de développer la confiance en soi pour résister à toutes les pressions qui ne manqueront pas de s'exercer ( celles des parents, des élèves, de certains collègues, des discours officiels, de l'administration,etc...).
Ceci n'empêche pas de réaliser son travail sérieusement mais ça peut éviter d'y laisser sa santé.
- adelouNiveau 8
Effectivement. Très juste, tout ça. Vos remarques vont peut-être m'aider à prendre un peu plus de recul par rapport à mon travail! et d'accepter d'en faire un peu moins.
- PseudoDemi-dieu
pmuller a écrit:Lefteris a écrit:
Le stress dans ce métier provient en effet du décalage entre le discours officiel, la réalité, la volonté de tout assurer et d’être au four et au moulin. Quand on prend son métier comme n métier justement, et non un sacerdoce, qu’on accepte de réduire sa dose de travail (ce qui ne change rien , et laisse largment de quoi faire) , qu’on a compris que hormis les enseignants eux-mêmes tout le monde s’en fout, et que les dicours servis sont mensongers (ça commence à l’(IUFM, royaume des menteurs spécialistes de la culpabilisation des autres )ça va beaucoup mieux. Et les pensées doivent le plus possible être tournée vers autre chose que le métier (famille, loisirs, centres d’intérêt) , qui est un moyen et non un but.
Si ça ne vient pas n aturellement , il faut dont faire un travail de « démontage » de toutes les représentations fallacieuses que l’on peut avoir. Etre « reconverti » tardivement m’a beaucoup aidé, car j’ai retrouvé dans un autre décor les mobiles humains qu’on trouve ailleurs dans le monde du travail : intérêt personnel, hypocrisie, mépris hiérarchique… Avec quand même un avantage pour l’EN : on peut esquiver, se retirer de la mêlée plus facilement.
Entièrement d'accord avec cette analyse pertinente : c'est un métier. Si on se laisse stresser, c'est parce que la hiérarchie, mais aussi les parents, pour ne pas dire la société dans son ensemble, exercent une pression psychologique, en voulant laisser croire que c'est un "sacerdoce". Si mon supermarché ferme à 18h30, il annonce déjà 15 minutes avant qu'il faut se diriger vers la caisse. Je trouve cela normal. Mais si un enseignant demande que son emploi du temps soit respecté et que s'il s'arrête à 17h, il puisse effectivement rentrer chez lui, on le considère comme un fainéant et on le culpabilise.
C'est à nuancer. Le supermarché ferme, mais il est possible que des employés soient incités à rester après. J'ai connu des personnes qui n'étaient jamais certain de ne pas être convoqués à une réunion de dernière minute, le soir. Tu penses être peinard à 18h00 et à 15h00 tu reçois un message du chef convoquant tout le monde à 17h30 et tu ne sais pas quand ça aura une fin. C'est malheureusement monnaie courante dans certaines entreprises. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas résister à ce genre de pression.
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- adelouNiveau 8
trompettemarine a écrit:Je suis plutôt dans le cas de Mimika. Il ne se passe plus une année sans que je pense deux ou trois fois à changer de métier.
Plus les années avancent, plus je travaille. Plus exactement, je trouve que la charge du travail en lettres s'est fortement alourdie avec la réforme Châtel : on a plus de classes avec moins de temps, et leurs programmes n'ont pas été allégés, au contraire.
Je travaille énormément, et j'ai du mal à ne pas faire autrement.
Clairement, je ne fais pas le même métier que mon mari prof de maths en collège. Donc oui, il y a bien des différences entre les matières et les niveaux.
Les profs de lettres, avec d'autres matières, sont de toutes les réformes (EE, AP... que je fuis dès que je peux), de tous les projets (maintenant je les refuse). Je ne supporte plus l'interdisciplinarité imposée.
Les professeurs de lettres ne sont pas considérés par l'Etat puisque nous serons extrêmement perdants par rapport aux autres matières avec le nouveau statut.
Néanmoins, ce qui m'a été le plus difficile, ce n'est pas la charge de travail, ni les élèves (quoique, certaines années, cela peut être très dur), ce sont certains CDE. L'un d'eux m'a rendu malade, actuellement nous avons un proviseur humain qui n'est pas là pour nous stresser, nous déconsidérer, même si parfois nous ne sommes pas d'accord avec lui. Mais il va bientôt partir, qui va lui succéder : un nouveau monstre qui veut régler leur affaire aux profs et aux syndicats, ou quelqu'un de "normal" qui assure la sécurité au travail ?
Je ne supporte plus non plus les réformes tous les 6 mois, le stress énorme de février à juin à cause de la DGH, laquelle est en outre responsable de dissensions entre collègues. Le lieu du lycée, hors de la classe, est devenu pour moi un lieu où je redoute d'aller, où je ne me détends plus, même si je m'entends bien avec mes collègues.
Toutes les collègues de mon lycée sont plus ou moins touchées par le surmenage lors de certaines périodes (mais quand notre lycée votera la suppression des bacs blancs inutiles ?).
Quant au regard de la société sur nous, je n'arrive pas à l'ignorer. J'ai essayé d'acquiescer (pour être tranquille), de le prendre par l'humour. Rien n'y fait, tout discours qui nous méprise me touche.
Je fatigue à lutter pour les langues anciennes (chaque CDE nouveau a une politique différente sur la discipline, certains proviseurs adjoints aimeraient bien les supprimer à cause de la faisabilité de l'emploi du temps (alors que cette infaisabilité vient plutôt des différentes réformes (EE, langues en groupes de compétences, AP) et des créations se filières sélectives (abibac, esabac) ) : je baisserais peut-être les bras un jour. Tant pis pour certain collègue de LM (pas tous les collègues bien sûr) qui ne comprend pas qu'on enseigne une langue morte et inutile et qui verra alors son poste supprimé, puis sa matière elle-même transformée en apprentissage de langue de communication et non plus de littérature.
Je suis chaque année de plus en plus pessimiste.
Pour le moment, le plaisir de préparer mes cours (notamment par la lecture des oeuvres et d'ouvrages universitaires) et le plaisir de transmettre aux élèves (même si cela dépend des classes, et que l'attitude consumériste de certains élèves m'insupporte) sont toujours là (je ne les ai perdus que lorsque, par nécessité, j'ai dû faire de la LS). Mais jusqu'à quand..., jusqu'à la énième réforme de trop, où, là, peut-être, je laisserai tomber : des cours sans investissement, copies le moins possible et centrer sur ma famille et moi-même, pour supporter ce travail.
Il me reste plus de 20 ans à faire, et j'envie parfois les collègues qui partent à la retraite. Je ne pensais pas que cela m'arriverait si tôt.
Comme je te comprends.
Et puis soyons honnête: en lycée, la charge de travail en français est bien plus lourde qu'en collège. Pour moi en tout cas
- abricotedapiExpert spécialisé
Dans mon collège cette année la sonnerie avait été réalisée par le prof de musique et des élèves, c'était une petite chanson, c'était doux et entrainant à la fois, très agréable !Pseudo a écrit:mimika a écrit:
Le stress de la sonnerie aussi.
Ah oui, cette pu*ain de sonnerie... Elle a été en panne chez nous quelque jours, et l'ambiance en était toute changée. Chacun avait le temps de sortir de son activité à son rytme, sans se bousculer. Les élèves n'attendaient plus la sonnerie, ils oubliaient de décompter les minutes et les secondes.
Qui m'explique à quoi sert cette saloperie, à part à nous faire vivre comme des bêtes de somme ou comme dans une caserne ?
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- GrypheMédiateur
Je comprends mieux.Cripure a écrit:Tout simplement parce que nos postes partagés le sont en interne, entre section générale et section pro. On n'a pas de CSD/CSR avec l'extérieur. Et on n'a qu'un seul stagiaire. Nommé. Donc le PA a toutes ses cartes en main et en quittant le dernier CA le 24 juin au soir, il était tout excité car sa nouvelle version d'EDT-Pronotes arrivait le lendemainGryphe a écrit:je ne comprends pas bien comment certains peuvent avoir leurs EDT mi-juillet...
Un vrai gosse à Noël
Nous on a toutes les cartes en main fin août, et avant, on conjecture, sachant que la conjecture sur des services partagés de langue et d'EPS, c'est particulièrement hasardeux dirons-nous. :lol:
- ErgoDevin
La 1e fois que j'ai entendu la sonnerie dans mon nouvel établissement, j'ai cru que c'était l'alarme incendie. C'est dire si elle est agréable.abricotedapi a écrit:Dans mon collège cette année la sonnerie avait été réalisée par le prof de musique et des élèves, c'était une petite chanson, c'était doux et entrainant à la fois, très agréable !Pseudo a écrit:mimika a écrit:
Le stress de la sonnerie aussi.
Ah oui, cette pu*ain de sonnerie... Elle a été en panne chez nous quelque jours, et l'ambiance en était toute changée. Chacun avait le temps de sortir de son activité à son rytme, sans se bousculer. Les élèves n'attendaient plus la sonnerie, ils oubliaient de décompter les minutes et les secondes.
Qui m'explique à quoi sert cette saloperie, à part à nous faire vivre comme des bêtes de somme ou comme dans une caserne ?
Et maintenant, on peut tous prendre un air blasé quand les parents, les 6e ou les CM2 sursautent en l'entendant la 1e fois.
(Et, pour être totalement intolérante au bruit - les élèves l'apprennent rapidement -, mes collègues d'EPS ont toute mon admiration. Pour ça, pour les cours dehors en plein hiver, ou dans un gymnase glacial etc.)
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- mimikaNiveau 6
J'avais tapé un long message suite à la lecture de vos réponses et remarques et... il a disparu. Je n'ai pas dû appuyer sur la bonne touche.
Je disais que j'admire ceux qui arrivent à prendre du recul, se détacher de leur travail, refermer la porte une fois celui-ci achevé, que je les envie même, aussi ceux qui réussissent à ne pas se sentir quelque part coupable de ne pas arriver à faire davantage progresser les élèves.
C'est vrai que dans notre métier, il n'y a pas d'indicateurs clairs d'échec ou de réussite et que l'on peut toujours en faire plus en croyant que l'on n'en fait pas assez.
Moi, jusqu'à cette année, je parvenais à faire mes cours avec conscience et conviction, à m'investir raisonnablement. Je travaillais mais étais capable de prendre du temps pour moi, sans être forcément très heureuse par ailleurs de faire ce métier décevant par rapport à mes attentes personnelles.
Cette année, cela a été la catastrophe. Je n'ai pas été très loin du burn out (il ne me manque pour cela que d'avoir perdu l'envie d'enseigner que j'ai gardée malgré tout).
En fait, j'ai commencé à m'interroger sur ce qu'on attendait de nous, ce que l'école était en train de devenir, la route qu'elle prenait , à lire, réfléchir... et cela ne m'a pas réussi!
J'ai eu l'impression d'être totalement en-dessous des attentes des chefs, des inspecteurs, des besoins des élèves, de l'évolution de la société.
D'être en fin de compte incapable de donner tout ce qu'on voulait... et donc d'être une mauvaise enseignante.
Comme la situation s'est compliquée par rapport au moment où j'étais élève moi-même! En français, car j'enseigne les lettres, on étudiait les textes dans l'ordre du bouquin, en faisant les questions seul avant correction collective. On prenait les leçons de grammaire dans l'ordre, le prof les expliquait, on faisait des exos, puis une évalution et ainsi de suite. Pas très folichon en soi, mais pas trop fatigant pour l'enseignant finalement.
Maintenant, et la situation a bien évoluée depuis mes débuts dans l'enseignement, il faut gérer un public de plus en plus difficile dans le sens où il refuse de travailler bien souvent, n'a pas toujours le matériel nécessaire (les parents ne voient pas tous la nécessité d'acheter les livres demandés), pense qu'il lui suffit de savoir lire pour se débrouiller en français. Et beaucoup de choses ont été ajoutées ces dernières années: Pronote (en faisant croire que les parents des élèves flemmards allaient pouvoir surveiller le travail de leurs gosses), l'HDA, le parcours d'éducation artistique et culturelle, les projets, les réunions sur le temps de pause méridien de plus en plus nombreuses, le travail en interdisciplinarité, les AP, la pédagogie différenciée, etc.
Avec cela, moins d'heures pour effectuer le même programme et tout ce qui s'est ajouté.
Du coup, je ne vois pas comment on peut parvenir à faire son travail correctement ou avoir l'impression de le faire!
Pour reprendre quelques remarques sur le travail des enseignants de lettres, je rappellerai qu'il y a eu une époque (avant celle des économies à outrance), où l'on a évoqué l'idée de les payer davantage que les collègues des autres disciplines, ce n'est sans doute pas pour rien.
Je ne nie pas que d'autres profs aient beaucoup de travail mais je n'ai jamais vu un prof de lettres arriver à corriger toutes ses copies sur place , ni parvenir à ne pas en corriger pendant le week-end ou les vacances!
Le brevet en collège + l'HDA + le parcours + les AP + les projets, c'est bien toujours pour les mêmes...
Et je me sens vraiment stressée, de plus en plus!
Je disais que j'admire ceux qui arrivent à prendre du recul, se détacher de leur travail, refermer la porte une fois celui-ci achevé, que je les envie même, aussi ceux qui réussissent à ne pas se sentir quelque part coupable de ne pas arriver à faire davantage progresser les élèves.
C'est vrai que dans notre métier, il n'y a pas d'indicateurs clairs d'échec ou de réussite et que l'on peut toujours en faire plus en croyant que l'on n'en fait pas assez.
Moi, jusqu'à cette année, je parvenais à faire mes cours avec conscience et conviction, à m'investir raisonnablement. Je travaillais mais étais capable de prendre du temps pour moi, sans être forcément très heureuse par ailleurs de faire ce métier décevant par rapport à mes attentes personnelles.
Cette année, cela a été la catastrophe. Je n'ai pas été très loin du burn out (il ne me manque pour cela que d'avoir perdu l'envie d'enseigner que j'ai gardée malgré tout).
En fait, j'ai commencé à m'interroger sur ce qu'on attendait de nous, ce que l'école était en train de devenir, la route qu'elle prenait , à lire, réfléchir... et cela ne m'a pas réussi!
J'ai eu l'impression d'être totalement en-dessous des attentes des chefs, des inspecteurs, des besoins des élèves, de l'évolution de la société.
D'être en fin de compte incapable de donner tout ce qu'on voulait... et donc d'être une mauvaise enseignante.
Comme la situation s'est compliquée par rapport au moment où j'étais élève moi-même! En français, car j'enseigne les lettres, on étudiait les textes dans l'ordre du bouquin, en faisant les questions seul avant correction collective. On prenait les leçons de grammaire dans l'ordre, le prof les expliquait, on faisait des exos, puis une évalution et ainsi de suite. Pas très folichon en soi, mais pas trop fatigant pour l'enseignant finalement.
Maintenant, et la situation a bien évoluée depuis mes débuts dans l'enseignement, il faut gérer un public de plus en plus difficile dans le sens où il refuse de travailler bien souvent, n'a pas toujours le matériel nécessaire (les parents ne voient pas tous la nécessité d'acheter les livres demandés), pense qu'il lui suffit de savoir lire pour se débrouiller en français. Et beaucoup de choses ont été ajoutées ces dernières années: Pronote (en faisant croire que les parents des élèves flemmards allaient pouvoir surveiller le travail de leurs gosses), l'HDA, le parcours d'éducation artistique et culturelle, les projets, les réunions sur le temps de pause méridien de plus en plus nombreuses, le travail en interdisciplinarité, les AP, la pédagogie différenciée, etc.
Avec cela, moins d'heures pour effectuer le même programme et tout ce qui s'est ajouté.
Du coup, je ne vois pas comment on peut parvenir à faire son travail correctement ou avoir l'impression de le faire!
Pour reprendre quelques remarques sur le travail des enseignants de lettres, je rappellerai qu'il y a eu une époque (avant celle des économies à outrance), où l'on a évoqué l'idée de les payer davantage que les collègues des autres disciplines, ce n'est sans doute pas pour rien.
Je ne nie pas que d'autres profs aient beaucoup de travail mais je n'ai jamais vu un prof de lettres arriver à corriger toutes ses copies sur place , ni parvenir à ne pas en corriger pendant le week-end ou les vacances!
Le brevet en collège + l'HDA + le parcours + les AP + les projets, c'est bien toujours pour les mêmes...
Et je me sens vraiment stressée, de plus en plus!
- YoKonokéFidèle du forum
mimika a écrit:
Pour reprendre quelques remarques sur le travail des enseignants de lettres, je rappellerai qu'il y a eu une époque (avant celle des économies à outrance), où l'on a évoqué l'idée de les payer davantage que les collègues des autres disciplines, ce n'est sans doute pas pour rien.
Je ne nie pas que d'autres profs aient beaucoup de travail mais je n'ai jamais vu un prof de lettres arriver à corriger toutes ses copies sur place , ni parvenir à ne pas en corriger pendant le week-end ou les vacances!
Le brevet en collège + l'HDA + le parcours + les AP + les projets, c'est bien toujours pour les mêmes...
Et je me sens vraiment stressée, de plus en plus!
Mimika, je ne remets pas en cause l'honnêteté de tes déclarations et pour avoir vécu quelques temps avec une prof de lettres modernes ( de collège ), je reconnais que son temps de travail hors classe était supérieur au mien. Mais ma fatigue n'était pas la même et j'arrivais plus souvent épuisée aux périodes de vacances.
Mais pour aller plus loin, voici un état des lieux récent ( enquête Emploi du temps de l'INSEE ) : http://www.education.gouv.fr/cid72848/les-enseignants-du-second-degre-public-declarent-travailler-plus-de-40-heures-par-semaine-en-moyenne.html
Extraits pour le secondaire :
Dans le second degré, la Depp recense 41h17 de travail hebdomadaire avec de fortes variations selon le corps. Les certifiés font 42h53 par semaine contre 39h11 pour les agrégés. Les PLP travaillent 39h20 et les Peps 37h33. Les enseignants du secondaire sacrifient 18 journées de vacances. Il y a peu de différence selon les disciplines, à l'exception de l'EPS, où le temps de travail est inférieur à la moyenne, et les profs de langues qui sont nettement au dessus de la moyenne avec 42h33.
Par contre si tu ne parviens pas à gérer ce stress et qu'il gagne en puissance, peut-être devrais-tu envisager de te faire accompagner ( suivi thérapeutique,sophrologie, etc ) ? Lâcher prise, ça peut s'apprendre.
- mimikaNiveau 6
Merci pour les conseils, je suis effectivement suivie par un thérapeute et vais sans doute tenter des trucs de relaxation (sophro,méditation, yoga,etc.)
Je vois pendant les vacances une thérapeute spécialisée dans les problèmes dus au travail... On verra ce que cela va donner.
Je vois pendant les vacances une thérapeute spécialisée dans les problèmes dus au travail... On verra ce que cela va donner.
- yogiSage
Je pense qu'on nous pousse à bout pour détruire le système publique et justifier un passage à un système privatisé. C'est le seul but qui fait sens pour moi car quel est l'intérêt de démanteler les apprentissages, nos services, enseignements et de reconnaitre désormais que le suicide à l'école est un accident du travail?
Pas un hasard non plus qu'il y ait de plus en plus de chefs qui ne sont pas professeurs. Il s'agit d'une logique de management où on casse tout pour ensuite faire fleurir les fonds privés et dégager la responsabilité de l'état.
Je pense souvent à faire le parallèle entre ce qu'on est en train de vivre et ce qui s'est passé à la fin chez France Télécom.
Pas un hasard non plus qu'il y ait de plus en plus de chefs qui ne sont pas professeurs. Il s'agit d'une logique de management où on casse tout pour ensuite faire fleurir les fonds privés et dégager la responsabilité de l'état.
Je pense souvent à faire le parallèle entre ce qu'on est en train de vivre et ce qui s'est passé à la fin chez France Télécom.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
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