Surveillance des élèves de primaire et calendrier scolaire : les indications du BO.

Le Bulletin Officiel publie jeudi 10 juillet 2014 [ http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=81021 ] les modi­fi­ca­tions du calen­drier sco­laire pour les ren­trées 2014–2015, 2015–2016 et 2016–2017. En effet, la ren­trée sco­laire des élèves ne s'effectuera pas le 1er sep­tembre, date ini­tia­le­ment pré­vue, mais à par­tir du 2 sep­tembre.

Une seconde modi­fi­ca­tion du calen­drier sco­laire est égale­ment men­tion­née dans le Bulletin Officiel. Elle concerne cette fois-ci la jour­née de ren­trée des ensei­gnants. Celle-ci ini­tia­le­ment pré­vue le 29 août 2014 sera repor­tée au 1er sep­tembre.

Une cir­cu­laire sur la sur­veillance et la sécu­rité des élèves dans les écoles mater­nelles et élémen­taires publiques a été publiée [ http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=81106 ] dans le B.O. du 10 juillet 2014. L'une des dis­po­si­tions concerne "l'accueil et les sor­ties des élèves lorsque les ensei­gne­ments ont lieu dans les locaux scolaires".

Avant, en mater­nelle, en cas de retard répété des parents, les enfants pou­vaient être tem­po­rai­re­ment exclus.

La cir­cu­laire pré­voit désor­mais un rap­pel de la part du direc­teur d'école en cas de retard répété des res­pon­sables légaux à la sor­tie des classes pour récu­pé­rer leur enfant. Si la situa­tion per­siste, le direc­teur d'école engage un dia­logue appro­fondi pour prendre en compte les causes des dif­fi­cul­tés et aider à les résoudre.

Enfin, "la per­sis­tance de ces man­que­ments et le bilan du dia­logue conduit avec la famille peuvent ame­ner le direc­teur à trans­mettre une infor­ma­tion pré­oc­cu­pante au pré­sident du conseil géné­ral dans le cadre de la pro­tec­tion de l'enfance, selon les moda­li­tés pré­vues par les pro­to­coles départementaux ".

Une seconde dis­po­si­tion pré­voit qu'un élève momen­ta­né­ment dif­fi­cile ne doit, à aucun moment, être laissé seul sans sur­veillance. Des solu­tions doivent ainsi être cher­chées en prio­rité dans la classe, ou excep­tion­nel­le­ment et tem­po­rai­re­ment, dans une ou plu­sieurs autres classes.

La cir­cu­laire pré­voit désor­mais un rap­pel de la part du direc­teur d'école en cas de retard répété des res­pon­sables légaux à la sor­tie des classes pour récu­pé­rer leur enfant. Si la situa­tion per­siste, le direc­teur d'école engage un dia­logue appro­fondi pour prendre en compte les causes des dif­fi­cul­tés et aider à les résoudre.

Enfin, "la per­sis­tance de ces man­que­ments et le bilan du dia­logue conduit avec la famille peuvent ame­ner le direc­teur à trans­mettre une infor­ma­tion pré­oc­cu­pante au pré­sident du conseil géné­ral dans le cadre de la pro­tec­tion de l'enfance, selon les moda­li­tés pré­vues par les pro­to­coles départementaux ".

Une seconde dis­po­si­tion pré­voit qu'un élève momen­ta­né­ment dif­fi­cile ne doit, à aucun moment, être laissé seul sans sur­veillance. Des solu­tions doivent ainsi être cher­chées en prio­rité dans la classe, ou excep­tion­nel­le­ment et tem­po­rai­re­ment, dans une ou plu­sieurs autres classes.

Cath a écrit:Et pendant que vous faites tout ça, qui garde l'enfant en retard ?

gelsomina31 a écrit:

La cir­cu­laire pré­voit désor­mais un rap­pel de la part du direc­teur d'école en cas de retard répété des res­pon­sables légaux à la sor­tie des classes pour récu­pé­rer leur enfant. Si la situa­tion per­siste, le direc­teur d'école engage un dia­logue appro­fondi pour prendre en compte les causes des dif­fi­cul­tés et aider à les résoudre.

Enfin, "la per­sis­tance de ces man­que­ments et le bilan du dia­logue conduit avec la famille peuvent ame­ner le direc­teur à trans­mettre une infor­ma­tion pré­oc­cu­pante au pré­sident du conseil géné­ral dans le cadre de la pro­tec­tion de l'enfance, selon les moda­li­tés pré­vues par les pro­to­coles départementaux ".

Une seconde dis­po­si­tion pré­voit qu'un élève momen­ta­né­ment dif­fi­cile ne doit, à aucun moment, être laissé seul sans sur­veillance. Des solu­tions doivent ainsi être cher­chées en prio­rité dans la classe, ou excep­tion­nel­le­ment et tem­po­rai­re­ment, dans une ou plu­sieurs autres classes.

En gros, on nous suggère d'être patient, compréhensif, de dialoguer, de rappeler aux parents leurs devoirs et la loi et si cela ne suffit pas,d'en référer aux services sociaux... Non mais, qu'est ce qu'ils croient qu'on faisait dans les écoles avant qu'ils pondent ce texte?  

Quand aux enfants violents et irrespectueux, on doit garder un œil sur eux, c'est ça? On ne doit pas les laisser se blesser ou blesser les autres??    Ils nous prennent vraiment pour des imbéciles, ou quoi?

PabloPE a écrit:Un élève momentanément difficile ne doit pas être laissé seul sans surveillance d'accord.. mais un élève habituellement difficile c'est possible?    

Avant, en mater­nelle, en cas de retard répété des parents, les enfants pou­vaient être tem­po­rai­re­ment exclus.

La cir­cu­laire pré­voit désor­mais un rap­pel de la part du direc­teur d'école en cas de retard répété des res­pon­sables légaux à la sor­tie des classes pour récu­pé­rer leur enfant. Si la situa­tion per­siste, le direc­teur d'école engage un dia­logue appro­fondi pour prendre en compte les causes des dif­fi­cul­tés et aider à les résoudre.

Enfin, "la per­sis­tance de ces man­que­ments et le bilan du dia­logue conduit avec la famille peuvent ame­ner le direc­teur à trans­mettre une infor­ma­tion pré­oc­cu­pante au pré­sident du conseil géné­ral dans le cadre de la pro­tec­tion de l'enfance, selon les moda­li­tés pré­vues par les pro­to­coles départementaux ".

Une seconde dis­po­si­tion pré­voit qu'un élève momen­ta­né­ment dif­fi­cile ne doit, à aucun moment, être laissé seul sans sur­veillance. Des solu­tions doivent ainsi être cher­chées en prio­rité dans la classe, ou excep­tion­nel­le­ment et tem­po­rai­re­ment, dans une ou plu­sieurs autres classes.

Cath a écrit:Et pendant que vous faites tout ça, qui garde l'enfant en retard ?

doublecasquette a écrit:

Cath a écrit:Et pendant que vous faites tout ça, qui garde l'enfant en retard ?

Euh non, ça, c'est en dehors des horaires scolaires, bien entendu. On convoque la famille, à une date et heure où elle peut se rendre disponible, elle vient... ou pas. Si elle est venue, on lui cause gentiment, tout comme c'est dit dans le BO.
Si elle ne vient pas, on continue à insister pour trouver une autre date. On offre le soutien de l'assistante sociale ou de toute autre personne qui viendra l'aider et la soutenir face à l'administration bête et broyeuse que nous représentons.
Si on arrive à trouver cette date, on réunit tout le monde. Elle vient... ou pas.
Si elle vient, voir ci-dessus...
Si elle ne vient pas, on recommence, inlassablement, jusqu'à l'information préoccupante... qui donne les résultats mentionnés ci-dessus.

forrester1 a écrit:(...)

Fort heureusement, ma fille entre en CP l'an prochain et pourra donc être lâchée, seule, sur le trottoir sans aucun problème...

gelsomina31 a écrit:

forrester1 a écrit:(...)

Fort heureusement, ma fille entre en CP l'an prochain et pourra donc être lâchée, seule, sur le trottoir sans aucun problème...

parce que c'est bien connu que les PE de CP adorent lâcher leurs élèves dans la nature sans s'assurer que tout va bien.   

En même temps, si ses parents estime qu'un enfant de CP peut se débrouiller seul pour aller à l'école le matin et rentrer le soir chez lui en allant chercher le petit frère ou la petite sœur en maternelle, gouter seul, faire ses devoirs relire ses leçons seul et parfois diner seul, pourquoi serait-ce aux instits de se préoccuper de la sécurité de tous les élèves tous le temps?