Brevet : taux de réussite à 85,2% pour la session 2014.

Selon les résultats provisoires, le taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB) s'établit à 85,2% pour la session 2014.

Au total, 674.200 candidats ont obtenu le brevet sur les 791.200 qui s'étaient présentés à l'examen (97,6% des inscrits). Un chiffre qui représente une hausse de 0,7 point par rapport à 2013. Une majorité des diplômés a eu son brevet avec une mention : 9,1% avec une mention très bien (au moins 16/20), 17,3% avec une mention bien (entre 14 et 16/20) et 25,2% avec une mention assez bien (entre 12 et 14/20).

Par ailleurs, 33,6% des candidats ont été reçus avec une note comprise entre 10 et 12/20, alors que 14,8% des candidats ont échoué avec une moyenne inférieure à 10.

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/brevet-2014-le-taux-de-reussite-en-hausse-a-85-2-7773177831

Une hausse, même minime, alors que la note de vie scolaire a disparu.   
Le bac va exploser dans 3 ans...

Eh ben, nous ne sommes que 9 points en-dessous de la moyenne nationale !    
Une 30aine de recalés, donc. 47% de mentions dans les admis, ça confirme notre ressenti de cette cohorte: d'excellents élèves et des élèves en perdition totale.
(Bien que certains en perdition l'aient eu contre toute attente...)

On est stable par rapport à l'an dernier - ce qui est surprenant, vu la suppression de la note de vie scolaire.   

Yeah ! on est au-dessus de la moyenne nationale, nananère ! (pour ce que ça change...   )

publié le 7 juillet sur le site de l'Express:

http://www.lexpress.fr/education/brevet-2014-vers-une-chute-du-taux-de-reussite_1557449.html


          

96 pour 100 chez nous...
Comment puis-je argumenter en faveur de la rigueur et du travail avec de telles statistiques (école des fans...),
comment contrer l'excès de projets et de sorties ?

stanleymilgram a écrit:96 pour 100 chez nous...
Comment puis-je argumenter en faveur de la rigueur et du travail avec de telles statistiques (école des fans...),
comment contrer l'excès de projets et de sorties ?

Yeaaaah, je me pose les mêmes questions !    Et une grande lassitude m'envahit... :| 

Vous exigez une prime de mérite, vu qu'ils sont pleins à vouloir payer les professeurs en fonction de leurs résultats.

A croire que vous ne vous rendiez pas compte de la masse de boulot qu'il faut pour que les élèves réussissent et pour que les taux remontent...   
Évidemment que le DNB à 10 pile sans mention, c'est le signe d'un niveau très moyen, mais il s'agit là d'un diplôme de fin de scolarité obligatoire, qui doit être accessible à tout élève qui n'est pas en situation de handicap (les élèves les plus en difficulté ayant eux accès au CFG).
On ne parle pas du bac, qui est supposé être le premier grade de l'enseignement supérieur, mais d'un examen de difficulté tout à fait raisonnable que tous sont censés réussir.
Cela n'empêche pas de faire travailler les élèves pour qu'ils visent la mention bien ou très bien... mais je ne vois pas où est le problème à ce qu'un établissement obtienne 96% de réussite au DNB.
Ou plutôt si, je vois bien le problème : ça demande un boulot énorme de mise au travail des élèves (qui reviennent parfois de loin...) et c'est vrai que ce serait parfois plus facile de baisser les bras. Mais je crois que je ne peux m'y résoudre.
L'autre problème, c'est aussi qu'avec 96% de réussite, cela veut dire qu'il y a deux à huit élèves qui ont échoué. C'est ça qui est grave. C'est la seule chose grave dans l'exemple cité. Ont-ils au moins une solution d'affectation pour l'année prochaine ?  

Spoiler:

Je suis assez d'accord parce que finalement, des établissements comme le mien ont encore des taux bas mais qui sont quand même supérieurs aux taux d'il y a quelques années. D'autres établissements ont encore des taux inférieurs à 70% et c'est là qu'est le problème. Les taux de réussite augmentent mais ils restent très faibles dans certains établissements (et oui, très faibles, ça devient en-dessous de 80%).

Mine de rien, dans notre établissement de 730 élèves, ça équivaut à une classe, voire plus, qui sort de 3e sans diplôme. C'est énorme.