Champs-sur-Marne (77) : un élève de 10 ans extrêmement violent s'en prend aux adultes et enfants.

Les parents ont tracté devant l’établissement scolaire Paulat pour annoncer leur rassemblement de jeudi prochain concernant le sort d’un jeune de 10 ans redouté par la plupart de ses camarades. [...] En plein désarroi. Les parents d'élèves de l'école Paulat de Champs-sur-Marne se demandent que faire de Choukkry*, cet écolier très violent de 10 ans qui agresse adultes et enfants ? Voilà quatre ans qu'il est déplacé d'école en école dans la ville.

L’arrivée d’un élève à l’école élémentaire fin mars 2014 pose d’importants problèmes. Malgré une pétition, de nombreux échanges téléphoniques et des courriers adressés aux inspections de Torcy et de Melun dès début mai, celles-ci n’ont pas apporté de réponses satisfaisantes pour la sécurité de nos enfants au sein de l’établissement scolaire. Beaucoup d’incertitudes planent encore sur la prise en charge de cet enfant qui nécessite pourtant une attention toute particulière.

Nous sommes donc amenés à étendre notre action pour nous faire entendre auprès des inspections afin de protéger cet élève mais surtout pour assurer la sécurité de nos enfants ainsi que le bon déroulement de leurs apprentissages.

De ce fait, l’école élémentaire Olivier Paulat sera occupée par les parents d’élèves le jeudi 3 juillet 2014 à 8h20. Nous prévoyons d’entrer dans l’école avec des gilets jaunes en faisant valoir que comme la sécurité de nos enfants n’est pas assurée et que l’inspection ne nous propose aucune solution, nous sommes obligés de l’assurer nous-mêmes. Cette action se veut pacifique et non violente.

Paul Raoult a écrit:Il faut remédier à une conception de la discipline entièrement orientée vers l'exclusion des élèves. L'exclusion, c'est une non-solution ! L'exclusion définitive c'est refuser d'éduquer pour laisser cette tâche à l'établissement voisin ! Cela ne fait que concrétiser la situation d'élèves qui, généralement, avaient déjà la sensation d'être sortis de l'école depuis longtemps. J'irai même plus loin, l'exclusion renforce les inégalités sociales, comme les inégalités scolaires, car nous savons très bien que, trop souvent les élèves issus des classes populaires en sont les premières victimes... Et leurs parents, les premiers accusés. Les procédures disciplinaires, c'est un chantier très symbolique pour nous. Car ce fonctionnement est symptomatique d'un système pas du tout bienveillant. A la FCPE, nous nous fixons un objectif : zéro exclusion ! Zéro exclusion, car c'est une solution violente, inutile, qui ne permet nullement aux élèves d'apprendre de leurs erreurs.

Olympias a écrit:Thalia, au vu de la situation, on peut effectivement se demander si cet enfant est suivi. Mais comme la psychiatrie et la pédo-psychiatrie sont tout sauf des priorités...  

Thalia de G a écrit:

Olympias a écrit:Thalia, au vu de la situation, on peut effectivement se demander si cet enfant est suivi. Mais comme la psychiatrie et la pédo-psychiatrie sont tout sauf des priorités...  

D'autant plus qu'il n'y a pas obligation de soins, si je ne m'abuse.

Olympias a écrit:

Thalia de G a écrit:

Olympias a écrit:Thalia, au vu de la situation, on peut effectivement se demander si cet enfant est suivi. Mais comme la psychiatrie et la pédo-psychiatrie sont tout sauf des priorités...  

D'autant plus qu'il n'y a pas obligation de soins, si je ne m'abuse.

Non mais là c'est une nécessité, et normalement, vu la gravité de la situation, un juge des enfants aurait déjà dû être saisi

Thalia de G a écrit:

Olympias a écrit:

Thalia de G a écrit:
D'autant plus qu'il n'y a pas obligation de soins, si je ne m'abuse.

Non mais là c'est une nécessité, et normalement, vu la gravité de la situation, un juge des enfants aurait déjà dû être saisi

C'est la réflexion que je me suis faite et je suis satisfaite que tu confirmes.

C'est pas faux a écrit:La solution pour ce genre d'enfants, c'est l'ITEP, où il sera très encadré et pris en charge, éventuellement en internat. Mais encore faut-il que les démarches aboutissent.
Je ne suis pas connaisseur, mais je vais hélas le devenir, puisque j'hérite d'un cas semblable en septembre, et que, pour le connaître, il n'a rien à faire en classe banale et il faudra bien se fader l'instruction d'un dossier.
Mais chez nous, c'est comme le saccage de l'école ou les élèves qui viennent avec un couteau ou sont surpris en train d'essayer de provoquer un incendie, ça ne fait jamais une ligne. Là où on est, on doit penser que c'est tristement banal.

Olympias a écrit:

C'est pas faux a écrit:La solution pour ce genre d'enfants, c'est l'ITEP, où il sera très encadré et pris en charge, éventuellement en internat. Mais encore faut-il que les démarches aboutissent.
Je ne suis pas connaisseur, mais je vais hélas le devenir, puisque j'hérite d'un cas semblable en septembre, et que, pour le connaître, il n'a rien à faire en classe banale et il faudra bien se fader l'instruction d'un dossier.
Mais chez nous, c'est comme le saccage de l'école ou les élèves qui viennent avec un couteau ou sont surpris en train d'essayer de provoquer un incendie, ça ne fait jamais une ligne. Là où on est, on doit penser que c'est tristement banal.

Et que quelqu'un fasse les démarches...

C'est pourtant simple, le directeur de l'école convoque une équipe éducative avec l'enseignant de la classe, le psy sco, lui-même, l'enseignant référent, et ce dernier, en fonction de la synthèse des débats, monte un dossier d'orientation.

C'est pas faux a écrit:La solution pour ce genre d'enfants, c'est l'ITEP, où il sera très encadré et pris en charge, éventuellement en internat. Mais encore faut-il que les démarches aboutissent.
Je ne suis pas connaisseur, mais je vais hélas le devenir, puisque j'hérite un cas semblable en septembre, et que, pour le connaître, il n'a rien à faire en classe banale et il faudra bien se fader l'instruction d'un dossier.
Mais chez nous, c'est comme le saccage de l'école ou les élèves qui viennent avec un couteau ou sont surpris en train d'essayer de provoquer un incendie, ça ne fait jamais une ligne. Là où on est, on doit penser que c'est tristement banal.

Mila Saint Anne a écrit:

C'est pas faux a écrit:La solution pour ce genre d'enfants, c'est l'ITEP, où il sera très encadré et pris en charge, éventuellement en internat. Mais encore faut-il que les démarches aboutissent.
Je ne suis pas connaisseur, mais je vais hélas le devenir, puisque j'hérite un cas semblable en septembre, et que, pour le connaître, il n'a rien à faire en classe banale et il faudra bien se fader l'instruction d'un dossier.
Mais chez nous, c'est comme le saccage de l'école ou les élèves qui viennent avec un couteau ou sont surpris en train d'essayer de provoquer un incendie, ça ne fait jamais une ligne. Là où on est, on doit penser que c'est tristement banal.

... et que les parents acceptent !

zoupinette a écrit:C'est bizarre  car dans nos contrées dès que les parents bougent un peu, on déplace le problème...

Si les parents refusent l'orientation, c'est mort. Rolling Eyes a écrit:

maîtresse a écrit:Mais à un moment, il va bien falloir traiter le fond du problème, sinon ça va devenir explosif !