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- Raoul VolfoniGrand sage
N'oublions pas aussi le système de mutations totalement absurde et décourageant... Le jeune prof qui a résisté à son année de stage avec les chefaillons et les catéchistes cités plus haut doit ensuite se fader des années de tézédariat, loin de son académie, avec des rapprochements impossibles, des services partagés... enfin toutes les joyeusetés que nous connaissons, et qui je pensent sont pour quelque chose dans l'envie de changer de métier. Mais comme quelqu'un l'a dit, il y a tellement de candidats à notre beau métier qu'on peut bien maintenir ce système idiot...
- barègesÉrudit
Et, à tous les niveaux je crois, une perte de repères simples, un sens qui se dérobe.
Faut-il enseigner, transmettre ? Ou pas ? Si oui, comment ?
Des injonctions contradictoires à tous les niveaux, un désaccord profond sur ce qui est censé se passer en cours entre enseignants, parents, élèves, institution.
Personnellement il m'arrive de repenser à mes années d'écolière ou de collégienne en regrettant que mes souvenirs soient aussi peu précis : j'avais l'impression en tant qu'élève que tout coulait de source, tout était logique ; en tant qu'enseignante dé-formée à l'IUFM et ensuite, je n'ai pas les outils pour jouer ce rôle à mon tour. Je me dis parfois qu'il faudrait que je retrouve quelqu'un de la génération des mes anciens profs, dans ma matière, que j'aille le voir pour lui demander comment il faisait, très pratiquement, en son temps (calendrier, méthodes, ce sur quoi il s'appuyait pour avancer...).
Une impression d'une époque perdue où il y avait un accord tacite sur ce qu'était l'école.
Pour ceux qui ont 20 ans aujourd'hui, ont-ils encore de tels souvenirs ? ou l'impression d'une scolarité décousue qui ne fait pas sens ?
Cela (un métier qui n'arrive plus à trouver sa définition, son cahier des charges), pour moi, c'est ce qui me ferait partir, ou ne pas entrer...
Faut-il enseigner, transmettre ? Ou pas ? Si oui, comment ?
Des injonctions contradictoires à tous les niveaux, un désaccord profond sur ce qui est censé se passer en cours entre enseignants, parents, élèves, institution.
Personnellement il m'arrive de repenser à mes années d'écolière ou de collégienne en regrettant que mes souvenirs soient aussi peu précis : j'avais l'impression en tant qu'élève que tout coulait de source, tout était logique ; en tant qu'enseignante dé-formée à l'IUFM et ensuite, je n'ai pas les outils pour jouer ce rôle à mon tour. Je me dis parfois qu'il faudrait que je retrouve quelqu'un de la génération des mes anciens profs, dans ma matière, que j'aille le voir pour lui demander comment il faisait, très pratiquement, en son temps (calendrier, méthodes, ce sur quoi il s'appuyait pour avancer...).
Une impression d'une époque perdue où il y avait un accord tacite sur ce qu'était l'école.
Pour ceux qui ont 20 ans aujourd'hui, ont-ils encore de tels souvenirs ? ou l'impression d'une scolarité décousue qui ne fait pas sens ?
Cela (un métier qui n'arrive plus à trouver sa définition, son cahier des charges), pour moi, c'est ce qui me ferait partir, ou ne pas entrer...
- philannDoyen
Je n'ai jamais eu personnellement, pour l'instant, de problèmes graves avec les élèves, ni avec les collègues, ni avec des CDEs et pourtant j'ai croisé en peu de temps un ou deux incompétents assez hallucinants...
Mais je peux dire que pour l'instant j'enseigne avec plaisir (ce qui pour moi signifie au sens strict: transmettre des connaissances que je possède, et les élèves pas encore)
Cependant, je ne passerai pas ma vie là...parce que je ne supporte pas le système : programmes délirants, méthodes pédagogiques imposées, pression des IPRs ou CDEs s'ils le souhaient, intrusion des parents dans ma pratique etc... Et pire que cela, je trouve que le collège est une machine à broyer du gamin, qui finalement ne convient bien qu'à peu d'élèves...et je crois que j'aurais du mal à participer à cette entreprise de démolition très longtemps.
+1000 avec Barèges pour le manque de sens.
et + 1000 avec Raoul pour le système parfaitement malveillant à l'égard de ses agents: salaire, mut', conditions de travail, injonctions contradictoires et changeantes, absence de travail dans la durée etc...
Mais je peux dire que pour l'instant j'enseigne avec plaisir (ce qui pour moi signifie au sens strict: transmettre des connaissances que je possède, et les élèves pas encore)
Cependant, je ne passerai pas ma vie là...parce que je ne supporte pas le système : programmes délirants, méthodes pédagogiques imposées, pression des IPRs ou CDEs s'ils le souhaient, intrusion des parents dans ma pratique etc... Et pire que cela, je trouve que le collège est une machine à broyer du gamin, qui finalement ne convient bien qu'à peu d'élèves...et je crois que j'aurais du mal à participer à cette entreprise de démolition très longtemps.
+1000 avec Barèges pour le manque de sens.
et + 1000 avec Raoul pour le système parfaitement malveillant à l'égard de ses agents: salaire, mut', conditions de travail, injonctions contradictoires et changeantes, absence de travail dans la durée etc...
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- coindeparadisGuide spirituel
Lors de la réunion de présentation de l'épreuve du CAPET, le président du jury clôt par un "Vous allez être 15 admis, parmi vous 2 ou 3 ne seront pas titularisés comme tous les ans". Et les autres membres organiseurs du jury d'acquiescer. Cela donne déjà le ton !
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
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- Entre les lignes (LCP) : Claude Weill conseille aux maires et aux enseignants de "changer de métier" s'ils ne sont pas capables d'appliquer les rythmes.
- PE souhaitant un détachement professeur de français collège
- je veux changer de métier
- changer de métier: devenir pe
- Sondage : qui voudrait changer de métier ?
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