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- RuthvenGuide spirituel
Je ne vais pas ouvrir un nième fil polémique, mais je voudrais comprendre la logique des épreuves du bac en HG.
Si j'ai bien compris, les sujets de composition sont des têtes de chapitre. Cela signifie-t-il qu'il suffit aux élèves d'apprendre le cours et de le restituer ? Quelle place donnez-vous à la problématisation ? Est-ce que tous les sujets sont traités en cours ?
Je me pose la question car j'ai vu un énorme décrochage entre ma notation en philo. et celle de ma collègue en HG en TL.
Si j'ai bien compris, les sujets de composition sont des têtes de chapitre. Cela signifie-t-il qu'il suffit aux élèves d'apprendre le cours et de le restituer ? Quelle place donnez-vous à la problématisation ? Est-ce que tous les sujets sont traités en cours ?
Je me pose la question car j'ai vu un énorme décrochage entre ma notation en philo. et celle de ma collègue en HG en TL.
- BélinacFidèle du forum
On a en effet cet année au choix 2 questions de cours (en l'espèce on ne peut plus attendues), avec cerise sur le gâteau un croquis géographique (particulièrement facile) appris par coeur avec sa légende.... Il y a un océan entre l'ambition affichée des programmes et l'exercice de pure mémorisation proposé à l'épreuve !
- boris vassilievGrand sage
Ruthven a écrit:Je ne vais pas ouvrir un nième fil polémique, mais je voudrais comprendre la logique des épreuves du bac en HG.
Si j'ai bien compris, les sujets de composition sont des têtes de chapitre. Cela signifie-t-il qu'il suffit aux élèves d'apprendre le cours et de le restituer ? Quelle place donnez-vous à la problématisation ? Est-ce que tous les sujets sont traités en cours ?
Je me pose la question car j'ai vu un énorme décrochage entre ma notation en philo. et celle de ma collègue en HG en TL.
Tout à fait, les élèves doivent réciter leur cours dans les compositions. Tout au plus faut-il adapter un peu le plan lorsque le sujet porte sur une période plus restreinte que le chapitre (enlever la 1ère ou la 3e partie, adapter l'introduction). Aujourd'hui c'étaient deux chapitres entiers. Le plus efficace pour eux, c'est d'avoir des cours les plus magistraux possibles (du moins une correction magistrale s'ils ont travaillé sur des docs dans une partie du cours) et construits sous forme de composition, de l'intro à la conclu et suivant la problématique indiquée par la fiche Eduscol.
Pour les croquis, c'est pareil, ils apprennent les 7 du programme (15 l'année dernière) par coeur et reproduisent celui qu'on leur demande. Il y a plus de réflexion dans le cas d'une étude critique de document(s) en 2e partie (apporter des connaissances pour expliquer un document).
Mais la récitation de cours est déjà largement assez discriminante vu le volume et le nombre des chapitres. La problématisation par les élèves en histoire, c'est carnaval car ils n'ont pas les connaissances requises, donc on est à peu près sorti de cette mode aujourd'hui.
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- BélinacFidèle du forum
Il faut s'attendre à des moyennes élevées, non ?
A moins que l'on chipote sur l'absence du terme "organisation" pour le croquis du Brésil....
A moins que l'on chipote sur l'absence du terme "organisation" pour le croquis du Brésil....
- BélinacFidèle du forum
Proposition de correction pour les dynamiques territoriales du Brésil :
- boris vassilievGrand sage
:lol:
Bah, c'est le titre du croquis dans le programme, ça ne devrait pas poser de problème...
On sent que le sujet de 1S de l'an passé a laissé des traces : pas le moindre risque cette année !
En classant et massicotant les copies, j'ai pu jeter un oeil à une partie des copies de mes TES. Les compos sont bien sûr de taille très inégale (même sur la Chine depuis 1949, certains ont trouvé moyen de ne pas savoir grand chose !) mais les croquis devraient limiter les dégâts.
Deux élèves m'ont envoyé un mail pour me dire que ça leur avait redonné le moral pour la suite...
Bah, c'est le titre du croquis dans le programme, ça ne devrait pas poser de problème...
On sent que le sujet de 1S de l'an passé a laissé des traces : pas le moindre risque cette année !
En classant et massicotant les copies, j'ai pu jeter un oeil à une partie des copies de mes TES. Les compos sont bien sûr de taille très inégale (même sur la Chine depuis 1949, certains ont trouvé moyen de ne pas savoir grand chose !) mais les croquis devraient limiter les dégâts.
Deux élèves m'ont envoyé un mail pour me dire que ça leur avait redonné le moral pour la suite...
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- RapunzelNiveau 5
Il serait intéressant d'avoir les consignes de correction. Valorisera-t-on les intro problématisées ? Quel barême pour un cours "recraché" sans réflexion ?
J'espère que mes élèves sont contents, personnellement je me sens un peu frustrée :|
J'espère que mes élèves sont contents, personnellement je me sens un peu frustrée :|
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Je ne suis pas d'accord avec toi. Les épreuves de l'ancien bac étaient un peu mieux calibrées (je passe sur l'étude de docs) avec parmi les trois sujets un sujet qui permettait aux élèves qui avaient un minimum de sens de l'analyse de se distinguer. Là, c'est du n'importe quoi. De toute façon, le bac ne sert plus à rien puisque les élèves sont déjà sélectionnés via APB. Dans mon lycée de centre-ville, c'est une formalité pour eux. J'ai l'impression, mais je me trompe peut-être, que cela creuse encore un peu plus les inégalités. D'un côté, les lycées bien réputés où le prof fait un cours fouillé et va plus loin que les exigences du bac et de l'autre, les élèves de base qui seront uniquement préparés à ce bachotage sans intérêt. Cela me désole un peu. D'ailleurs, lors d'un réunion sur les nouveaux programmes de TS, l'IPR nous a clairement dit, que dans nos lycées, nous pouvions bien sûr envisager nos cours selon des exigences bien plus grandes que celles du bac.boris vassiliev a écrit:Ruthven a écrit:Je ne vais pas ouvrir un nième fil polémique, mais je voudrais comprendre la logique des épreuves du bac en HG.
Si j'ai bien compris, les sujets de composition sont des têtes de chapitre. Cela signifie-t-il qu'il suffit aux élèves d'apprendre le cours et de le restituer ? Quelle place donnez-vous à la problématisation ? Est-ce que tous les sujets sont traités en cours ?
Je me pose la question car j'ai vu un énorme décrochage entre ma notation en philo. et celle de ma collègue en HG en TL.
Tout à fait, les élèves doivent réciter leur cours dans les compositions. Tout au plus faut-il adapter un peu le plan lorsque le sujet porte sur une période plus restreinte que le chapitre (enlever la 1ère ou la 3e partie, adapter l'introduction). Aujourd'hui c'étaient deux chapitres entiers. Le plus efficace pour eux, c'est d'avoir des cours les plus magistraux possibles (du moins une correction magistrale s'ils ont travaillé sur des docs dans une partie du cours) et construits sous forme de composition, de l'intro à la conclu et suivant la problématique indiquée par la fiche Eduscol.
Pour les croquis, c'est pareil, ils apprennent les 7 du programme (15 l'année dernière) par coeur et reproduisent celui qu'on leur demande. Il y a plus de réflexion dans le cas d'une étude critique de document(s) en 2e partie (apporter des connaissances pour expliquer un document).
Mais la récitation de cours est déjà largement assez discriminante vu le volume et le nombre des chapitres. La problématisation par les élèves en histoire, c'est carnaval car ils n'ont pas les connaissances requises, donc on est à peu près sorti de cette mode aujourd'hui.
Je crains le pire pour les épreuves de TS l'an prochain qui seront encore moins exigeantes.
- OlympiasProphète
Les sujets des compos (on ne dit plus dissert, trop dur...quand je pense qu'on devait savoir la faire à la fin de la seconde.... :lol: ) sont effectivement très "travaillés" !! Des têtes de chapitre pour ratisser bien large et noter avec toute l'indulgence requise...
Le croquis sur le Brésil est à mon sens le plus facile de tous
Réunion de barème à la fin de la semaine, j'ai intérêt à rester zen...Normalement mes élèves ont dû s'en sortir, j'avais traité les deux thèmes de façon très précise et selon un plan qu'ils pouvaient aisément réutiliser.
Le croquis sur le Brésil est à mon sens le plus facile de tous
Réunion de barème à la fin de la semaine, j'ai intérêt à rester zen...Normalement mes élèves ont dû s'en sortir, j'avais traité les deux thèmes de façon très précise et selon un plan qu'ils pouvaient aisément réutiliser.
- OlympiasProphète
Ingeborg, tu sais bien que nous allons vers toujours moins d'exigences, bien qu'en réunion , de beaux et fins (?) esprits nous assurent du contraire... J'ai eu une discussion assez houleuse avec un collègue qui ne comprenait pas que je puisse être déroutée de la facilité des épreuves écrites en STMG : c'est plus facile que le DNB
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Les sujets de compo correspondent aux intitulés des chapitres ce qui est décevant mais c'est la pratique depuis plusieurs années. Après en soi, ils peuvent donner lieu à des devoirs bien fichus... Mais de fait, on évaluera plutôt le cours des collègues et le bachotage des élèves que leur réflexion personnelle.
Sur le croquis, ça reste du très classique même si désormais il y en a encore moins à connaître (7?).
Le point clé évidemment ce sont les consignes d'évaluations. Et aussi la façon dont on les applique. A titre personnel je refuse de me fixer à l'avance l'objectif d'un paquet à 10 de moyenne même si je regarde au fur et à mesure la répartition des notes.
Voyons ce que diront les fameuses feuilles roses de consignes...
Sur le croquis, ça reste du très classique même si désormais il y en a encore moins à connaître (7?).
Le point clé évidemment ce sont les consignes d'évaluations. Et aussi la façon dont on les applique. A titre personnel je refuse de me fixer à l'avance l'objectif d'un paquet à 10 de moyenne même si je regarde au fur et à mesure la répartition des notes.
Voyons ce que diront les fameuses feuilles roses de consignes...
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CdB
@AbbeCordillere
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Ben oui, pour moi, ces sujets sont aussi une insulte et un total manque de respect envers l'intelligence des élèves. Pour les miens, ce n'est pas très grave, ils ont le privilège d'être bien nés, mais pour les autres ?Olympias a écrit:Ingeborg, tu sais bien que nous allons vers toujours moins d'exigences, bien qu'en réunion , de beaux et fins (?) esprits nous assurent du contraire... J'ai eu une discussion assez houleuse avec un collègue qui ne comprenait pas que je puisse être déroutée de la facilité des épreuves écrites en STMG : c'est plus facile que le DNB
- boris vassilievGrand sage
Ingeborg B. a écrit:Je ne suis pas d'accord avec toi. Les épreuves de l'ancien bac étaient un peu mieux calibrées (je passe sur l'étude de docs) avec parmi les trois sujets un sujet qui permettait aux élèves qui avaient un minimum de sens de l'analyse de se distinguer. Là, c'est du n'importe quoi. De toute façon, le bac ne sert plus à rien puisque les élèves sont déjà sélectionnés via APB. Dans mon lycée de centre-ville, c'est une formalité pour eux. J'ai l'impression, mais je me trompe peut-être, que cela creuse encore un peu plus les inégalités. D'un côté, les lycées bien réputés où le prof fait un cours fouillé et va plus loin que les exigences du bac et de l'autre, les élèves de base qui seront uniquement préparés à ce bachotage sans intérêt. Cela me désole un peu. D'ailleurs, lors d'un réunion sur les nouveaux programmes de TS, l'IPR nous a clairement dit, que dans nos lycées, nous pouvions bien sûr envisager nos cours selon des exigences bien plus grandes que celles du bac.boris vassiliev a écrit:Ruthven a écrit:Je ne vais pas ouvrir un nième fil polémique, mais je voudrais comprendre la logique des épreuves du bac en HG.
Si j'ai bien compris, les sujets de composition sont des têtes de chapitre. Cela signifie-t-il qu'il suffit aux élèves d'apprendre le cours et de le restituer ? Quelle place donnez-vous à la problématisation ? Est-ce que tous les sujets sont traités en cours ?
Je me pose la question car j'ai vu un énorme décrochage entre ma notation en philo. et celle de ma collègue en HG en TL.
Tout à fait, les élèves doivent réciter leur cours dans les compositions. Tout au plus faut-il adapter un peu le plan lorsque le sujet porte sur une période plus restreinte que le chapitre (enlever la 1ère ou la 3e partie, adapter l'introduction). Aujourd'hui c'étaient deux chapitres entiers. Le plus efficace pour eux, c'est d'avoir des cours les plus magistraux possibles (du moins une correction magistrale s'ils ont travaillé sur des docs dans une partie du cours) et construits sous forme de composition, de l'intro à la conclu et suivant la problématique indiquée par la fiche Eduscol.
Pour les croquis, c'est pareil, ils apprennent les 7 du programme (15 l'année dernière) par coeur et reproduisent celui qu'on leur demande. Il y a plus de réflexion dans le cas d'une étude critique de document(s) en 2e partie (apporter des connaissances pour expliquer un document).
Mais la récitation de cours est déjà largement assez discriminante vu le volume et le nombre des chapitres. La problématisation par les élèves en histoire, c'est carnaval car ils n'ont pas les connaissances requises, donc on est à peu près sorti de cette mode aujourd'hui.
Je crains le pire pour les épreuves de TS l'an prochain qui seront encore moins exigeantes.
Franchement, en dehors (et encore, de certaines classes) de lycées de "centre-ville", c'est loin d'être "n'importe quoi" que de devoir réciter son cours ! Retenir correctement un cours (je veux dire autrement que des bribes apprises par coeur et récitées de façon plus ou moins aléatoire), avec sa problématique, son plan, ses notions, n'est déjà à la portée que d'une minorité d'élèves. Alors tout un programme, même allégé...
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Je suis assez d'accord avec Boris.
En plus les 2 sujets ne concernent pas des choses évidentes pour les élèves. S'ils ont retenu un propos bien construit sur la Chine et le monde depuis 1949 ou le projet politique européen depuis 1948, c'est déjà pas mal du tout.
Encore une fois tout dépend des consignes de correction et de leur application.
En plus les 2 sujets ne concernent pas des choses évidentes pour les élèves. S'ils ont retenu un propos bien construit sur la Chine et le monde depuis 1949 ou le projet politique européen depuis 1948, c'est déjà pas mal du tout.
Encore une fois tout dépend des consignes de correction et de leur application.
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CdB
@AbbeCordillere
- OlympiasProphète
Collier de Barbe a écrit:Je suis assez d'accord avec Boris.
En plus les 2 sujets ne concernent pas des choses évidentes pour les élèves. S'ils ont retenu un propos bien construit sur la Chine et le monde depuis 1949 ou le projet politique européen depuis 1948, c'est déjà pas mal du tout.
Encore une fois tout dépend des consignes de correction et de leur application.
C'est certain...
- ZakalweNiveau 9
Collier de Barbe a écrit:
Le point clé évidemment ce sont les consignes d'évaluations. Et aussi la façon dont on les applique. A titre personnel je refuse de me fixer à l'avance l'objectif d'un paquet à 10 de moyenne même si je regarde au fur et à mesure la répartition des notes.
Voyons ce que diront les fameuses feuilles roses de consignes...
Ah, c'est 10 chez vous la moyenne fixée ? Nous c'était plutôt 12 en première S... (à l'arrivée, moyennant un recalibrage forcé en "harmonisation"["tous ceux en dessous de la moyenne aca, vous reprenez vos copies et passez au-dessus, les autres vous pouvez partir"...], ce fut plutôt 11 d'ailleurs...).
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INJUSTE Terme utilisé pour désigner les avantages dont on a essayé de spolier d'autres gens, mais sans y arriver. Voir aussi MALHONNETETE, DISSIMULATION, et TIENS J'AI DU POT
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Ah mais, je suis d'accord avec toi Avec l'épreuve, je jetterais bien les programmes aussi !boris vassiliev a écrit:Ingeborg B. a écrit:Je ne suis pas d'accord avec toi. Les épreuves de l'ancien bac étaient un peu mieux calibrées (je passe sur l'étude de docs) avec parmi les trois sujets un sujet qui permettait aux élèves qui avaient un minimum de sens de l'analyse de se distinguer. Là, c'est du n'importe quoi. De toute façon, le bac ne sert plus à rien puisque les élèves sont déjà sélectionnés via APB. Dans mon lycée de centre-ville, c'est une formalité pour eux. J'ai l'impression, mais je me trompe peut-être, que cela creuse encore un peu plus les inégalités. D'un côté, les lycées bien réputés où le prof fait un cours fouillé et va plus loin que les exigences du bac et de l'autre, les élèves de base qui seront uniquement préparés à ce bachotage sans intérêt. Cela me désole un peu. D'ailleurs, lors d'un réunion sur les nouveaux programmes de TS, l'IPR nous a clairement dit, que dans nos lycées, nous pouvions bien sûr envisager nos cours selon des exigences bien plus grandes que celles du bac.boris vassiliev a écrit:
Tout à fait, les élèves doivent réciter leur cours dans les compositions. Tout au plus faut-il adapter un peu le plan lorsque le sujet porte sur une période plus restreinte que le chapitre (enlever la 1ère ou la 3e partie, adapter l'introduction). Aujourd'hui c'étaient deux chapitres entiers. Le plus efficace pour eux, c'est d'avoir des cours les plus magistraux possibles (du moins une correction magistrale s'ils ont travaillé sur des docs dans une partie du cours) et construits sous forme de composition, de l'intro à la conclu et suivant la problématique indiquée par la fiche Eduscol.
Pour les croquis, c'est pareil, ils apprennent les 7 du programme (15 l'année dernière) par coeur et reproduisent celui qu'on leur demande. Il y a plus de réflexion dans le cas d'une étude critique de document(s) en 2e partie (apporter des connaissances pour expliquer un document).
Mais la récitation de cours est déjà largement assez discriminante vu le volume et le nombre des chapitres. La problématisation par les élèves en histoire, c'est carnaval car ils n'ont pas les connaissances requises, donc on est à peu près sorti de cette mode aujourd'hui.
Je crains le pire pour les épreuves de TS l'an prochain qui seront encore moins exigeantes.
Franchement, en dehors (et encore, de certaines classes) de lycées de "centre-ville", c'est loin d'être "n'importe quoi" que de devoir réciter son cours ! Retenir correctement un cours (je veux dire autrement que des bribes apprises par coeur et récitées de façon plus ou moins aléatoire), avec sa problématique, son plan, ses notions, n'est déjà à la portée que d'une minorité d'élèves. Alors tout un programme, même allégé...
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Bien qu'enseignant en lettres je viens mettre mon grain de sel et donner un point de vue (un peu) extérieur: je trouve que mémoriser une telle quantité de plans, faits et dates n'est pas à la portée de tous et que ce n'est pas si simple, manifestement les élèves ont du mal et y passent soit beaucoup de temps (pour les serieux) soit jettent l'éponge en se disant que ce n'est pas faisable...
C'est en tout cas ce qui ressort de mes conversations avec les élèves (et aussi d'ailleurs avec certains collègues d' HG chez nous) Le tout sans que les correcteurs puissent évaluer les capacités de réflexion... ça ne paraît en effet pas très adapté!
C'est en tout cas ce qui ressort de mes conversations avec les élèves (et aussi d'ailleurs avec certains collègues d' HG chez nous) Le tout sans que les correcteurs puissent évaluer les capacités de réflexion... ça ne paraît en effet pas très adapté!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- regis74Niveau 5
D'accord avec Boris, c'est difficile, mais ça n'a pas de sens.
L'un des rares chapitres permettant des sujets de réflection reste proche et moyen orient, mais du coup, quand j'ai testé un sujet uniquement centré sur un thème transversal au chapitre, les élèves étaient encore plus déroutés : ils n'ont plus l'habitude qu'on pouvait leur inculquer avant.
Bon, j'ai traité l'europe en sujet blanc il y a dix jours. Je pleure encore plus du fait qu'il n'y avait que 5 élèves présents Les 5 ont réussi l'épreuve.
L'un des rares chapitres permettant des sujets de réflection reste proche et moyen orient, mais du coup, quand j'ai testé un sujet uniquement centré sur un thème transversal au chapitre, les élèves étaient encore plus déroutés : ils n'ont plus l'habitude qu'on pouvait leur inculquer avant.
Bon, j'ai traité l'europe en sujet blanc il y a dix jours. Je pleure encore plus du fait qu'il n'y avait que 5 élèves présents Les 5 ont réussi l'épreuve.
- RuthvenGuide spirituel
Ingeborg B. a écrit: J'ai l'impression, mais je me trompe peut-être, que cela creuse encore un peu plus les inégalités. D'un côté, les lycées bien réputés où le prof fait un cours fouillé et va plus loin que les exigences du bac et de l'autre, les élèves de base qui seront uniquement préparés à ce bachotage sans intérêt. Cela me désole un peu.
C'était exactement l'objet de ma discussion avec ma collègue (je précise que je m'entends très bien avec elle) : elle a pour objectif premier de les préparer au baccalauréat, j'ai pour objectif premier de les préparer au supérieur, du coup l'an prochain, on va peut-être faire une double notation (en vue du bac/en vue de la fac).
- ysabelDevin
Olympias a écrit:Ingeborg, tu sais bien que nous allons vers toujours moins d'exigences, bien qu'en réunion , de beaux et fins (?) esprits nous assurent du contraire... J'ai eu une discussion assez houleuse avec un collègue qui ne comprenait pas que je puisse être déroutée de la facilité des épreuves écrites en STMG : c'est plus facile que le DNB
en maths aussi...
les collègues m'ont dit qu'ils n'oseraient pas montrer les sujets en début de terminale car alors les élèves, c'est certain, ne feraient plus rien du tout...
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- SoheneNiveau 9
C'est pareil pour les ST2S... quoique mes élèves ont réussi à se planter quand même: "madame, j'ai rien compris à la question 2" ("citez deux types de défis auxquels sont confrontés les pays d'Afrique subsaharienne après leur décolonisation")... Mon cours était organisé en:
1/ un contexte propice à la décolonisation
2/ des défis politiques
3/ des défis économiques et sociaux
...
1/ un contexte propice à la décolonisation
2/ des défis politiques
3/ des défis économiques et sociaux
...
- ysabelDevin
ce matin des élèves que je surveillais ont confondu le rôle des firmes transnationales et des ONG
et bcp d'autres choses encore : j'ai mis dans les perles.
et bcp d'autres choses encore : j'ai mis dans les perles.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- OlympiasProphète
L'an dernier, j'avais utilisé les sujets des années précédentes pour les faire réviser. Là c'était très utile. Par contre, je leur avais fait un cours très précis.ysabel a écrit:Olympias a écrit:Ingeborg, tu sais bien que nous allons vers toujours moins d'exigences, bien qu'en réunion , de beaux et fins (?) esprits nous assurent du contraire... J'ai eu une discussion assez houleuse avec un collègue qui ne comprenait pas que je puisse être déroutée de la facilité des épreuves écrites en STMG : c'est plus facile que le DNB
en maths aussi...
les collègues m'ont dit qu'ils n'oseraient pas montrer les sujets en début de terminale car alors les élèves, c'est certain, ne feraient plus rien du tout...
- boris vassilievGrand sage
Concentré sur les TES, j'en avais oublié "l'épreuve" des TSTMG...
Comme d'habitude, quoi, si ce n'est "l'originalité" des localisations sur le fond de carte (j'ai fait ce chapitre sur la France dans le monde tout à la fin et en vitesse, beaucoup auront mis n'importe quoi mais c'est sur 2 points...)
Pour le sujet d'étude, c'est également très axé sur les derniers chapitres : pour les miens c'est le sujet sur les femmes qui s'imposait car je n'ai pas eu le temps de faire les engagements humanitaires, mais ils avaient également de quoi faire les élections présidentielles.
Comme d'habitude, quoi, si ce n'est "l'originalité" des localisations sur le fond de carte (j'ai fait ce chapitre sur la France dans le monde tout à la fin et en vitesse, beaucoup auront mis n'importe quoi mais c'est sur 2 points...)
Pour le sujet d'étude, c'est également très axé sur les derniers chapitres : pour les miens c'est le sujet sur les femmes qui s'imposait car je n'ai pas eu le temps de faire les engagements humanitaires, mais ils avaient également de quoi faire les élections présidentielles.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
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