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- OlympiasProphète
On sait qu'un nouveau va arriver et comme on ne sait pas si c'est un néo-tit ou un collègue chevronné ou un autre qui n'a fait que du collège, on a essayé de ne pas multiplier les niveaux et de lui donner un service équilibré.
- Ben93Neoprof expérimenté
L'année dernière, j'ai eu droit à "classe très formatrice pour un débutant".Fesseur Pro a écrit:Belle expression pour dire que l'année va être difficile.Thalia de G a écrit: cette classe un peu atypique."...
- MarieLNeoprof expérimenté
Une année, j'ai vu la situation inverse : une coalition de toutes jeunes collègues qui, sous prétexte de "justice", ont refilé la classe de troisième difficile à celle qui partait en retraite - et qui avait bien précisé ne pas vouloir de troisième pour sa dernière année...
Au fil du temps et des établissements, j'ai vu la répartition faite par le CDE, celle faite par la coordo. "en coulisses", la foire d'empoigne pendant des réunions extrêmement tendues où le PA semblait prendre plaisir à opposer les uns aux autres, et la répartition en équipe.
Alors, certes, ce n'est pas toujours parfait, certes, certains en "profitent" un peu, mais c'est tout de même la solution que je préfère à tout prendre.
Dans une (relative) petite équipe, en réalité, le choix est vite limité. Entre le service de l'agrégé, de lettres classiques, le temps partiel, le BMP qu'on ne connaît qu'à la rentrée, les spécialistes des projets qui prennent "forcément" telle ou telle classe, ce sont toujours les mêmes qui font des compromis finalement.
Au fil du temps et des établissements, j'ai vu la répartition faite par le CDE, celle faite par la coordo. "en coulisses", la foire d'empoigne pendant des réunions extrêmement tendues où le PA semblait prendre plaisir à opposer les uns aux autres, et la répartition en équipe.
Alors, certes, ce n'est pas toujours parfait, certes, certains en "profitent" un peu, mais c'est tout de même la solution que je préfère à tout prendre.
Dans une (relative) petite équipe, en réalité, le choix est vite limité. Entre le service de l'agrégé, de lettres classiques, le temps partiel, le BMP qu'on ne connaît qu'à la rentrée, les spécialistes des projets qui prennent "forcément" telle ou telle classe, ce sont toujours les mêmes qui font des compromis finalement.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- User5899Demi-dieu
Oui, mais on n'y peut rien...Lilypims a écrit:Cripure a écrit:"Léser" est probablement un peu excessif : il est assez normal que quand on est quelque part, on mange son pain noir plutôt au début et que la situation s'améliore ensuite, chose que ne comprennent pas ceux qui disent que ce sont les plus vieux et les plus expérimentés qui devraient aller finir leur carrière dans les zones chaudes autres que Marseille ou Nicepailleauquebec a écrit:C'est une pratique très courante que de léser les nouveaux arrivants.
En tant que coordonnateur, j'attendais les autres années que les personnes nouvellement affectées comme titulaires se présentent pour faire la répartition avec elles. Cette année, on nous a demandé les services plus tôt, alors on a fait sans lui/elle. En même temps, une année un peu dure, on s'en remet, l'égoïsme est un défaut humain. Avoir des STMG, par exemple, est un gage de copies brèves...
Sauf que, quand on est TZR, le début, ça dure des années.
- roxanneOracle
On peut quand même éviter, quand on sait que les heures seront données à un TZR ou un contractuel, essayer au moins d'équilibrer, trois classes de première en lycée, ce n'est pas sympa.
- CathEnchanteur
Thalia de G a écrit:Précision utile : nous choisissons nos niveaux, pas nos classes. Ce ne serait pas juste.Fesseur Pro a écrit:Je n'ai jamais choisi mes classes. :shock: ( sauf projet spécifique ) ou mes élèves.
Mes niveaux oui, encore heureux.
Nous, nous choisissons nos classes, mais c'est en LP : une classe de menuisiers, ce n'est pas une classe de couturières.
- cocktailFidèle du forum
Cath a écrit:Thalia de G a écrit:Précision utile : nous choisissons nos niveaux, pas nos classes. Ce ne serait pas juste.Fesseur Pro a écrit:Je n'ai jamais choisi mes classes. :shock: ( sauf projet spécifique ) ou mes élèves.
Mes niveaux oui, encore heureux.
Nous, nous choisissons nos classes, mais c'est en LP : une classe de menuisiers, ce n'est pas une classe de couturières.
Et qu'est-ce qui est le plus agréable selon toi ?
- Ben93Neoprof expérimenté
La classe de menuisiers. Ils sont certes brutes, mais une classe 100% féminine !
- NitaEmpereur
Thalia de G a écrit:Dans mes bras, Cripure !Cripure a écrit:"Léser" est probablement un peu excessif : il est assez normal que quand on est quelque part, on mange son pain noir plutôt au début et que la situation s'améliore ensuite, chose que ne comprennent pas ceux qui disent que ce sont les plus vieux et les plus expérimentés qui devraient aller finir leur carrière dans les zones chaudes autres que Marseille ou Nicepailleauquebec a écrit:C'est une pratique très courante que de léser les nouveaux arrivants.
En tant que coordonnateur, j'attendais les autres années que les personnes nouvellement affectées comme titulaires se présentent pour faire la répartition avec elles. Cette année, on nous a demandé les services plus tôt, alors on a fait sans lui/elle. En même temps, une année un peu dure, on s'en remet, l'égoïsme est un défaut humain. Avoir des STMG, par exemple, est un gage de copies brèves...
Le bonus à l'ancienneté évoqué dans d'autres messages me paraît plutôt légitime, à condition, bien sûr de ne pas laisser au nouvel arrivant qui n'aura pu participer à la répartition un service tout pourri. Chez nous, on y veille.
Il faut aussi penser que celui ou celle qui bénéficie de cette ancienneté a peut-être attendu dans l'établissement pour avoir un service qui lui convenait. Pour ne parler que de mon propre cas, j'ai dû attendre cinq ou six ans que des PEGC partent à la retraite pour avoir enfin des 6e.
Je ne prétends pas qu'il faille que tous galèrent, mais après bien des années avec des 3e, la lassitude s'installe, je n'en veux plus et je désire terminer paisiblement ma carrière.
J'ai ouï dire que dans certains établissements, des profs se permettaient d'aller voir le cde pour signaler qu'ils ne voulaient pas de tel ou tel élève. Qu'en est-il ? Je ne me le permettrais pas, il faut aussi accepter les cas difficiles dans ses classes. (mais j'en meurs d'envie pour ma future 5e, dans laquelle je reverrai des élèves de ma 6e de la mort qui tue...)
Ça, je l'ai fait.
Je le referai.
Pas pour des élèves simplement pénibles, mais pour des élèves avec la situation de conflit est telle que je ne peux plus rien lui apporter (donc quelque chose de vraiment violent entre l'élève et moi), parce que je suis disqualifiée d'avance (un ado étant un ado, la bienveillance n'est pas leur fort). J'ai refusé de reprendre, pendant toute sa scolarité dans mon collège, la gamine qui m'avait envoyé un mail de menace et d'insultes, et un gamin qui m'avait dit qu'"il allait me crever" J'ai exulté quand je l'ai retrouvé dans mes listes à la rentrée suivante, celui-là . J'ai prévenu aussi lorsqu'un conflit entre un parent (représentant des parents) et moi avait tellement débordé que le gamin pensait, comme le reste de la famille que je ne disais que des conneries . Il refusait de prendre le cours, soutenu par son "Papa est d'accord".
Dans un collège, il y a toujours assez de cas difficiles pour qu'on évite de fabriquer des causes perdues : je les épargne bien plus que je ne me protège, même si j'y gagne aussi, c'est évident, et je récupère d'autres pénibles, connus ou pas.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- CathEnchanteur
cocktail a écrit:Cath a écrit:Thalia de G a écrit:
Précision utile : nous choisissons nos niveaux, pas nos classes. Ce ne serait pas juste.
Nous, nous choisissons nos classes, mais c'est en LP : une classe de menuisiers, ce n'est pas une classe de couturières.
Et qu'est-ce qui est le plus agréable selon toi ?
Perso, je préfère les classes de garçons.
Ils ont beaucoup de profs hommes généralement (je sais ce que vous allez me dire), alors je contrebalance avec ma grâce naturelle et ma féminité. :lol:
A l'inverse, je trouve qu'une classe de filles se porte mieux si elle a des professeurs masculins.
- LilypimsGrand sage
Cripure a écrit:Oui, mais on n'y peut rien...Lilypims a écrit:Cripure a écrit:
"Léser" est probablement un peu excessif : il est assez normal que quand on est quelque part, on mange son pain noir plutôt au début et que la situation s'améliore ensuite, chose que ne comprennent pas ceux qui disent que ce sont les plus vieux et les plus expérimentés qui devraient aller finir leur carrière dans les zones chaudes autres que Marseille ou Nice
En tant que coordonnateur, j'attendais les autres années que les personnes nouvellement affectées comme titulaires se présentent pour faire la répartition avec elles. Cette année, on nous a demandé les services plus tôt, alors on a fait sans lui/elle. En même temps, une année un peu dure, on s'en remet, l'égoïsme est un défaut humain. Avoir des STMG, par exemple, est un gage de copies brèves...
Sauf que, quand on est TZR, le début, ça dure des années.
Je sais bien. Mais quand on hérite d'un service pourri (je ne parle pas de votre lycée) et qu'on entend que ce n'est que temporaire, c'est un peu amer car il s'agit d'un temporaire qui dure. D'ailleurs, je rempile.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- MalagaModérateur
Thalia de G a écrit:Dans mes bras, Cripure !Cripure a écrit:"Léser" est probablement un peu excessif : il est assez normal que quand on est quelque part, on mange son pain noir plutôt au début et que la situation s'améliore ensuite, chose que ne comprennent pas ceux qui disent que ce sont les plus vieux et les plus expérimentés qui devraient aller finir leur carrière dans les zones chaudes autres que Marseille ou Nicepailleauquebec a écrit:C'est une pratique très courante que de léser les nouveaux arrivants.
En tant que coordonnateur, j'attendais les autres années que les personnes nouvellement affectées comme titulaires se présentent pour faire la répartition avec elles. Cette année, on nous a demandé les services plus tôt, alors on a fait sans lui/elle. En même temps, une année un peu dure, on s'en remet, l'égoïsme est un défaut humain. Avoir des STMG, par exemple, est un gage de copies brèves...
Le bonus à l'ancienneté évoqué dans d'autres messages me paraît plutôt légitime, à condition, bien sûr de ne pas laisser au nouvel arrivant qui n'aura pu participer à la répartition un service tout pourri. Chez nous, on y veille.
Il faut aussi penser que celui ou celle qui bénéficie de cette ancienneté a peut-être attendu dans l'établissement pour avoir un service qui lui convenait. Pour ne parler que de mon propre cas, j'ai dû attendre cinq ou six ans que des PEGC partent à la retraite pour avoir enfin des 6e.
Je ne prétends pas qu'il faille que tous galèrent, mais après bien des années avec des 3e, la lassitude s'installe, je n'en veux plus et je désire terminer paisiblement ma carrière.
J'ai ouï dire que dans certains établissements, des profs se permettaient d'aller voir le cde pour signaler qu'ils ne voulaient pas de tel ou tel élève. Qu'en est-il ? Je ne me le permettrais pas, il faut aussi accepter les cas difficiles dans ses classes. (mais j'en meurs d'envie pour ma future 5e, dans laquelle je reverrai des élèves de ma 6e de la mort qui tue...)
J'imagine que l'opinion des uns et des autres peut s'expliquer par ça. Lorsque je suis arrivée dans mon établissement, mes collègues m'avaient laissé un service tout à fait correct. Par conséquent, maintenant que je suis la plus ancienne de l'équipe, je fais attention (et mes collègues également) à donner un service équilibré au BMP.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Thalia de GMédiateur
Je comprends parfaitement.Nita a écrit:Thalia de G a écrit:Dans mes bras, Cripure !Cripure a écrit:
"Léser" est probablement un peu excessif : il est assez normal que quand on est quelque part, on mange son pain noir plutôt au début et que la situation s'améliore ensuite, chose que ne comprennent pas ceux qui disent que ce sont les plus vieux et les plus expérimentés qui devraient aller finir leur carrière dans les zones chaudes autres que Marseille ou Nice
En tant que coordonnateur, j'attendais les autres années que les personnes nouvellement affectées comme titulaires se présentent pour faire la répartition avec elles. Cette année, on nous a demandé les services plus tôt, alors on a fait sans lui/elle. En même temps, une année un peu dure, on s'en remet, l'égoïsme est un défaut humain. Avoir des STMG, par exemple, est un gage de copies brèves...
Le bonus à l'ancienneté évoqué dans d'autres messages me paraît plutôt légitime, à condition, bien sûr de ne pas laisser au nouvel arrivant qui n'aura pu participer à la répartition un service tout pourri. Chez nous, on y veille.
Il faut aussi penser que celui ou celle qui bénéficie de cette ancienneté a peut-être attendu dans l'établissement pour avoir un service qui lui convenait. Pour ne parler que de mon propre cas, j'ai dû attendre cinq ou six ans que des PEGC partent à la retraite pour avoir enfin des 6e.
Je ne prétends pas qu'il faille que tous galèrent, mais après bien des années avec des 3e, la lassitude s'installe, je n'en veux plus et je désire terminer paisiblement ma carrière.
J'ai ouï dire que dans certains établissements, des profs se permettaient d'aller voir le cde pour signaler qu'ils ne voulaient pas de tel ou tel élève. Qu'en est-il ? Je ne me le permettrais pas, il faut aussi accepter les cas difficiles dans ses classes. (mais j'en meurs d'envie pour ma future 5e, dans laquelle je reverrai des élèves de ma 6e de la mort qui tue...)
Ça, je l'ai fait.
Je le referai.
Pas pour des élèves simplement pénibles, mais pour des élèves avec la situation de conflit est telle que je ne peux plus rien lui apporter (donc quelque chose de vraiment violent entre l'élève et moi), parce que je suis disqualifiée d'avance (un ado étant un ado, la bienveillance n'est pas leur fort). J'ai refusé de reprendre, pendant toute sa scolarité dans mon collège, la gamine qui m'avait envoyé un mail de menace et d'insultes, et un gamin qui m'avait dit qu'"il allait me crever" J'ai exulté quand je l'ai retrouvé dans mes listes à la rentrée suivante, celui-là . J'ai prévenu aussi lorsqu'un conflit entre un parent (représentant des parents) et moi avait tellement débordé que le gamin pensait, comme le reste de la famille que je ne disais que des conneries . Il refusait de prendre le cours, soutenu par son "Papa est d'accord".
Dans un collège, il y a toujours assez de cas difficiles pour qu'on évite de fabriquer des causes perdues : je les épargne bien plus que je ne me protège, même si j'y gagne aussi, c'est évident, et je récupère d'autres pénibles, connus ou pas.
Je parlais plutôt de collègues qui ne voulaient pas de perturbateurs.
Pour ma part, je ne veux plus d'un même élève trois ans de suite. Cela m'est arrivé avec des redoublants de 4e que j'avais ensuite en 3e. Ce n'était bon ni pour moi, ni surtout pour eux, même s'ils étaient gentils.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- vivi1982Niveau 10
Le chef veut me filer les niveaux de français 5, 4, 3 et le latin 5, 4, 3 soit 6 niveaux quand mes collègues n'en auront que 2 (6 et 3 /6 et 5).
On me prend un peu pour une buse là non? Même si ça ne fait qu'un an que je suis à ce poste, il ne faut pas pousser quand même!
J'avoue les chieurs que personne ne voulait cette année en 4ème (car classes nulles et chiantes à 30) et que je me suis tapés toute l'année, je n'en veux pas l'an prochain en 3ème.
On me prend un peu pour une buse là non? Même si ça ne fait qu'un an que je suis à ce poste, il ne faut pas pousser quand même!
J'avoue les chieurs que personne ne voulait cette année en 4ème (car classes nulles et chiantes à 30) et que je me suis tapés toute l'année, je n'en veux pas l'an prochain en 3ème.
- JacqGuide spirituel
pailleauquebec a écrit:Jacq a écrit:En général j'apporte un document déjà le plus rempli possible à partir des voeux des collègues, quand nous avons ces voeux. Et ensuite on discute. Les voeux des collègues nous les avons lors de discussion informelle (je vais suivre X classe si je peux, je vais sans doute prendre X classe de seconde...). Effectivement, le TZR ou le nouvel affecté, s'il arrive après tout cela, n'a souvent plus grand choix, voire plus du tout si c'est terminé.
Les négociations en coulisses ne me semblent pas être un processus de choix transparent et équitable. Et les passe-droit du type projet doivent me semble-t-il faire l'objet de contreparties sinon les "petits malins" trustent toutes les bonnes classes.
De plus il me semble que le minimum est de défendre une répartition équilibrée (qu'on aurait pu prendre soi même) pour le nouvel arrivant quel qu'il soit.
On donne de belles leçons de démocratie, de civisme et de respect mutuel aux élèves, mais savons nous l'appliquer concrètement entre nous ?
Il n'y a pas de négociations en coulisses.
Il n'y a pas de passe-droit.
La répartition est équilibrée, y compris pour le nouvel arrivant.
- InviteeFVénérable
Jacq a écrit:pailleauquebec a écrit:Jacq a écrit:En général j'apporte un document déjà le plus rempli possible à partir des voeux des collègues, quand nous avons ces voeux. Et ensuite on discute. Les voeux des collègues nous les avons lors de discussion informelle (je vais suivre X classe si je peux, je vais sans doute prendre X classe de seconde...). Effectivement, le TZR ou le nouvel affecté, s'il arrive après tout cela, n'a souvent plus grand choix, voire plus du tout si c'est terminé.
Les négociations en coulisses ne me semblent pas être un processus de choix transparent et équitable. Et les passe-droit du type projet doivent me semble-t-il faire l'objet de contreparties sinon les "petits malins" trustent toutes les bonnes classes.
De plus il me semble que le minimum est de défendre une répartition équilibrée (qu'on aurait pu prendre soi même) pour le nouvel arrivant quel qu'il soit.
On donne de belles leçons de démocratie, de civisme et de respect mutuel aux élèves, mais savons nous l'appliquer concrètement entre nous ?
Il n'y a pas de négociations en coulisses.
Il n'y a pas de passe-droit.
La répartition est équilibrée, y compris pour le nouvel arrivant.
J'ai envie de dire que ça dépend des endroits... J'ai remplacé une collègue quand j'étais contractuelle : 7 niveaux les deux autres collègues en avaient 3 bien entendu, les niveaux réputés les plus désagréables étaient pour la collègue que je remplaçais !
Une autre année, j'avais 3 niveaux, la collègue 6 et ailleurs 2 niveaux seulement, l'autre collègue 4, et la collègue faisant le BMP de 6h, 2, alors qu'elle avait des niveaux de lycée (2), à côté, soit 4 niveaux aussi...
A chaque fois, c'était la nouvelle arrivante qui avait la répartition la moins sympa.
On ne m'ôtera pas de l'idée qu'équilibrer et répartir les bonnes choses comme les mauvaises sans distinction d'âge, d'ancienneté dans l'EN ou dans l'établissement, chacun faisant des concessions pour que le plus gros de l'effort et de la souffrance soit partagé et non retombant à 80% sur une personne en particulier me semble le plus correct et que, parfois, certaines personnes n'ont aucun scrupule à penser à leur propre pomme avant celle des autres, surtout quand le collègue qui va payer chèrement leur confort personnel est une personne encore inconnue... ils ont alors moins de scrupules à charger sa barque, peut-être ? Ou alors est-ce juste que les absents ont toujours tort ? Je ne saurais expliquer, mais je n'approuve pas et n'approuverai jamais, même dans 30 ans (du moins, je l'espère )
- JacqGuide spirituel
Fafnir a écrit:Jacq a écrit:pailleauquebec a écrit:
Les négociations en coulisses ne me semblent pas être un processus de choix transparent et équitable. Et les passe-droit du type projet doivent me semble-t-il faire l'objet de contreparties sinon les "petits malins" trustent toutes les bonnes classes.
De plus il me semble que le minimum est de défendre une répartition équilibrée (qu'on aurait pu prendre soi même) pour le nouvel arrivant quel qu'il soit.
On donne de belles leçons de démocratie, de civisme et de respect mutuel aux élèves, mais savons nous l'appliquer concrètement entre nous ?
Il n'y a pas de négociations en coulisses.
Il n'y a pas de passe-droit.
La répartition est équilibrée, y compris pour le nouvel arrivant.
J'ai envie de dire que ça dépend des endroits... J'ai remplacé une collègue quand j'étais contractuelle : 7 niveaux les deux autres collègues en avaient 3 bien entendu, les niveaux réputés les plus désagréables étaient pour la collègue que je remplaçais !
Une autre année, j'avais 3 niveaux, la collègue 6 et ailleurs 2 niveaux seulement, l'autre collègue 4, et la collègue faisant le BMP de 6h, 2, alors qu'elle avait des niveaux de lycée (2), à côté, soit 4 niveaux aussi...
A chaque fois, c'était la nouvelle arrivante qui avait la répartition la moins sympa.
On ne m'ôtera pas de l'idée qu'équilibrer et répartir les bonnes choses comme les mauvaises sans distinction d'âge, d'ancienneté dans l'EN ou dans l'établissement, chacun faisant des concessions pour que le plus gros de l'effort et de la souffrance soit partagé et non retombant à 80% sur une personne en particulier me semble le plus correct et que, parfois, certaines personnes n'ont aucun scrupule à penser à leur propre pomme avant celle des autres, surtout quand le collègue qui va payer chèrement leur confort personnel est une personne encore inconnue... ils ont alors moins de scrupules à charger sa barque, peut-être ? Ou alors est-ce juste que les absents ont toujours tort ? Je ne saurais expliquer, mais je n'approuve pas et n'approuverai jamais, même dans 30 ans (du moins, je l'espère )
Oui, c'est ce qu'il faut faire, et c'est ce que nous faisons, que ce soit pour des personnes restant en place ou pour celles qui risquent d'arriver. Et si la répart est équilibrée celui qui arrive n'a pas vraiment de raison de se plaindre puisqu'il a été traité comme les autres.
Maintenant on sait que cela ne se passe pas partout comme ça, même entre collègues qui sont déjà dans l'établissement.
- InviteeFVénérable
Absolument. Tu as raison de le préciser : des collègues installés peuvent aussi être victimes d'un petit groupe plus influent. Ne les oublions pas. Cela est lié au rapport de forces, qui est souvent (je crois) en défaveur du nouvel arrivant dans les premiers temps, mais ce n'est pas une règle générale et cela peut s'inverser. Nous pouvons tous être victimes de nos collègues de la discipline un jour ou l'autre. Je regrette le manque de solidarité. Je sais que je suis naïve et que j'idéalise la fonction (et les collègues), mais je trouve quand même certaines choses pas jolies jolies.Jacq a écrit:Fafnir a écrit:Jacq a écrit:
Il n'y a pas de négociations en coulisses.
Il n'y a pas de passe-droit.
La répartition est équilibrée, y compris pour le nouvel arrivant.
J'ai envie de dire que ça dépend des endroits... J'ai remplacé une collègue quand j'étais contractuelle : 7 niveaux les deux autres collègues en avaient 3 bien entendu, les niveaux réputés les plus désagréables étaient pour la collègue que je remplaçais !
Une autre année, j'avais 3 niveaux, la collègue 6 et ailleurs 2 niveaux seulement, l'autre collègue 4, et la collègue faisant le BMP de 6h, 2, alors qu'elle avait des niveaux de lycée (2), à côté, soit 4 niveaux aussi...
A chaque fois, c'était la nouvelle arrivante qui avait la répartition la moins sympa.
On ne m'ôtera pas de l'idée qu'équilibrer et répartir les bonnes choses comme les mauvaises sans distinction d'âge, d'ancienneté dans l'EN ou dans l'établissement, chacun faisant des concessions pour que le plus gros de l'effort et de la souffrance soit partagé et non retombant à 80% sur une personne en particulier me semble le plus correct et que, parfois, certaines personnes n'ont aucun scrupule à penser à leur propre pomme avant celle des autres, surtout quand le collègue qui va payer chèrement leur confort personnel est une personne encore inconnue... ils ont alors moins de scrupules à charger sa barque, peut-être ? Ou alors est-ce juste que les absents ont toujours tort ? Je ne saurais expliquer, mais je n'approuve pas et n'approuverai jamais, même dans 30 ans (du moins, je l'espère )
Oui, c'est ce qu'il faut faire, et c'est ce que nous faisons, que ce soit pour des personnes restant en place ou pour celles qui risquent d'arriver. Et si la répart est équilibrée celui qui arrive n'a pas vraiment de raison de se plaindre puisqu'il a été traité comme les autres.
Maintenant on sait que cela ne se passe pas partout comme ça, même entre collègues qui sont déjà dans l'établissement.
- philannDoyen
Fafnir; je souscris à tout ce que tu dis;
Et puis l'idée d'en faire baver les suivants sous prétexte qu'on a eu soi-même à manger son pain noir, franchement comme argument idiot ça se pose là!!
On peut très bien partager les charges et difficultés. Un peu d'intérêt commun ne nuit à personne.
Evidemment, en allemand, on a rarement l'occasion de se poser ce genre de question. Mais j'apprécie beaucoup quand mes collègues de LV se préoccupent l'allemand et me soutiennent même en sachant que je ne serai plus là dans 15 jours!!
Et puis l'idée d'en faire baver les suivants sous prétexte qu'on a eu soi-même à manger son pain noir, franchement comme argument idiot ça se pose là!!
On peut très bien partager les charges et difficultés. Un peu d'intérêt commun ne nuit à personne.
Evidemment, en allemand, on a rarement l'occasion de se poser ce genre de question. Mais j'apprécie beaucoup quand mes collègues de LV se préoccupent l'allemand et me soutiennent même en sachant que je ne serai plus là dans 15 jours!!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- JacqGuide spirituel
Fafnir a écrit:Jacq a écrit:
Oui, c'est ce qu'il faut faire, et c'est ce que nous faisons, que ce soit pour des personnes restant en place ou pour celles qui risquent d'arriver. Et si la répart est équilibrée celui qui arrive n'a pas vraiment de raison de se plaindre puisqu'il a été traité comme les autres.
Maintenant on sait que cela ne se passe pas partout comme ça, même entre collègues qui sont déjà dans l'établissement.
Absolument. Tu as raison de le préciser : des collègues installés peuvent aussi être victimes d'un petit groupe plus influent. Ne les oublions pas. Cela est lié au rapport de forces, qui est souvent (je crois) en défaveur du nouvel arrivant dans les premiers temps, mais ce n'est pas une règle générale et cela peut s'inverser. Nous pouvons tous être victimes de nos collègues de la discipline un jour ou l'autre. Je regrette le manque de solidarité. Je sais que je suis naïve et que j'idéalise la fonction (et les collègues), mais je trouve quand même certaines choses pas jolies jolies.
J'ai un ami, en place dans son établissement depuis plusieurs années, qui devait, selon la répartition de fin d'année, avoir différentes classes de Bac pro. Il a bossé ses cours durant l'été - il ne faut pas, il ne faut pas ! la preuve :
Rentrée arrivée il n'avait que des classes de CAP !
Le proviseur, sans doute bien orienté par quelque collègue sympa, avait tout changé.
Ambiance sympa assurée pour la rentrée !
Ensuite, pour la solidarité, faut pas rêver, dans notre métier il y a autant d' :censure: que dans les autres métiers.
- lalilalaEmpereur
philann a écrit:Fafnir; je souscris à tout ce que tu dis;
Et puis l'idée d'en faire baver les suivants sous prétexte qu'on a eu soi-même à manger son pain noir, franchement comme argument idiot ça se pose là!!
On peut très bien partager les charges et difficultés. Un peu d'intérêt commun ne nuit à personne.
Evidemment, en allemand, on a rarement l'occasion de se poser ce genre de question. Mais j'apprécie beaucoup quand mes collègues de LV se préoccupent l'allemand et me soutiennent même en sachant que je ne serai plus là dans 15 jours!!
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- Hermione0908Modérateur
cocktail a écrit:Bonjour,
J'en appelle à vos témoignages. En arrivant dans vos lycées et en découvrant les répartitions déjà faites, vous êtes-vous sentis lésés par celles-ci ? Et si vous faites partie d'une équipe déjà en place, veillez-vous à ne pas laisser la majorité des classes réputées difficiles ou non attractives aux nouveaux arrivants ?
Cette année, je me suis bien sentie lésée dans le lycée où j'ai remplacé.
La seconde footeux, deux classes de première (une S et un technique), et la section de BTS première année la plus compliquée, de l'avis général. Sans compter que j'ai eu les classes les plus nombreuses (j'ai fait le calcul, j'avais entre 30 et 50 élèves de plus que mes collègues de lettres, et en terme de corrections, ça compte...). Plus un EDT sur cinq jours, à 40 minutes de chez moi. Bref, je n'ai pas du touuuuut eu l'impression de récolter les miettes... :Descartes:
Je l'ai dit à la collègue que je remplaçais, qu'elle ne se fasse pas marcher dessus lors de la répartition cette année (surtout que j'ai appris ensuite que la répartition qui lui avait été donnée en juin était différente de celle que j'ai finalement eue en septembre).
- Hermione0908Modérateur
Lilypims a écrit:
Sauf que, quand on est TZR, le début, ça dure des années.
Lilypims a écrit:Je sais bien. Mais quand on hérite d'un service pourri (je ne parle pas de votre lycée) et qu'on entend que ce n'est que temporaire, c'est un peu amer car il s'agit d'un temporaire qui dure. D'ailleurs, je rempile.
Ça fait huit ans que c'est le début pour moi, en comptant mon année de stage. J'attends les résultats de ma mut, lundi prochain, sans grand espoir, c'est bien parti pour que ça fasse neuf ans que c'est le début...
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