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- Docteur OXGrand sage
Plus de la moitié des 600 enseignants du secondaire interrogés dans le cadre de ce sondage Ifop pour l'association indépendante SOS Éducation déclare être ou avoir été en situation de burn-out.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/06/18/01016-20140618ARTFIG00195-68-des-enseignants-du-secondaire-voudraient-changer-de-metier.php
Étonnant non ????
- LefterisEsprit sacré
Et d'après ce que j'ai lu sur certains fils, des chefaillons pointilleux font semblant de ne pas voir la situation et bloquent les titularisations des jeunes collègues qui ont eu la malchance de voir leurs cours sabotés par de petits monstres mal élevés et malveillants.Docteur OX a écrit:Plus de la moitié des 600 enseignants du secondaire interrogés dans le cadre de ce sondage Ifop pour l'association indépendante SOS Éducation déclare être ou avoir été en situation de burn-out.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/06/18/01016-20140618ARTFIG00195-68-des-enseignants-du-secondaire-voudraient-changer-de-metier.php
Étonnant non ????
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Guillaume le GrandFidèle du forum
Ne surtout pas lire les commentaires en-dessous...
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''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian
''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
- LoopNiveau 9
Guillaume le Grand a écrit:Ne surtout pas lire les commentaires en-dessous...
- henrietteMédiateur
Ne JAMAIS lire les commentaires en dessous.
- AevinHabitué du forum
Ce qui est intéressant dans cette enquête: lors de la demande d'affiliation politique, la droite parlementaire et le FN sont regroupés.
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Automate - et fier de l'être
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
Terry Pratchett - I Shall Wear Midnight
... und wer Fehler findet, kann sie behalten!
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Il faut toujours se méfier de celui qui est à la source de l'information. http://www.soseducation.org/
A côté de SOS éducation, l'IFRAP est un repaire de gauchistes...
A côté de SOS éducation, l'IFRAP est un repaire de gauchistes...
- egometDoyen
Ingeborg B. a écrit:Il faut toujours se méfier de celui qui est à la source de l'information. http://www.soseducation.org/
A côté de SOS éducation, l'IFRAP est un repaire de gauchistes...
Et alors? Ça ne veut pas dire que le constat est faux. Ni même que leurs propositions soient inintéressantes.
Pour ma part, je leur reprocherais plutôt le caractère un peu brouillon et épidermique de leurs arguments.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- LefterisEsprit sacré
Il faut aussi voir la méthodologie du sondage. Si c'est bien fait, peu importe pur le compte de qui il a été réalisé. Mais comme ça, au jugé, ça ressemble à ce qu'on voit et entend. Maintenant, partir, c'est une autre histoire, ça ne se fait pas comme ça, on ne part ps sur un coup de tête vivre sous les ponts.egomet a écrit:Ingeborg B. a écrit:Il faut toujours se méfier de celui qui est à la source de l'information. http://www.soseducation.org/
A côté de SOS éducation, l'IFRAP est un repaire de gauchistes...
Et alors? Ça ne veut pas dire que le constat est faux. Ni même que leurs propositions soient inintéressantes.
Pour ma part, je leur reprocherais plutôt le caractère un peu brouillon et épidermique de leurs arguments.
C'est d'ailleurs le noeud du problème actuel : comme il faut un certain investissement pour devenir enseignant, les gens qui doutent de l'intérêt de ce métier n'y entrent pas pas, tout simplement. Ils "réfléchissent avant", selon les recommandations d'un commentateur.
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- DinosauraHabitué du forum
Lefteris a écrit:Et d'après ce que j'ai lu sur certains fils, des chefaillons pointilleux font semblant de ne pas voir la situation et bloquent les titularisations des jeunes collègues qui ont eu la malchance de voir leurs cours sabotés par de petits monstres mal élevés et malveillants.Docteur OX a écrit:Plus de la moitié des 600 enseignants du secondaire interrogés dans le cadre de ce sondage Ifop pour l'association indépendante SOS Éducation déclare être ou avoir été en situation de burn-out.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/06/18/01016-20140618ARTFIG00195-68-des-enseignants-du-secondaire-voudraient-changer-de-metier.php
Étonnant non ????
C'est proprement le plus dingue de cette histoire. Qu'il y ait encore des chefaillons pour prendre très au sérieux le boulot de prof et affirmer le plus naturellement du monde que si le prof ne gère pas ses classes, c'est qu'il n'a pas adopté la Pédagogie (et rien à voir avec la non-éducation des élèves ni de leurs parents bien sûr...).
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- egometDoyen
La méthodologie est précisée dans le lien suivant http://www.calameo.com/read/0032879718bd211b67f38Lefteris a écrit:Il faut aussi voir la méthodologie du sondage. Si c'est bien fait, peu importe pur le compte de qui il a été réalisé. Mais comme ça, au jugé, ça ressemble à ce qu'on voit et entend. Maintenant, partir, c'est une autre histoire, ça ne se fait pas comme ça, on ne part ps sur un coup de tête vivre sous les ponts.egomet a écrit:Ingeborg B. a écrit:Il faut toujours se méfier de celui qui est à la source de l'information. http://www.soseducation.org/
A côté de SOS éducation, l'IFRAP est un repaire de gauchistes...
Et alors? Ça ne veut pas dire que le constat est faux. Ni même que leurs propositions soient inintéressantes.
Pour ma part, je leur reprocherais plutôt le caractère un peu brouillon et épidermique de leurs arguments.
C'est d'ailleurs le noeud du problème actuel : comme il faut un certain investissement pour devenir enseignant, les gens qui doutent de l'intérêt de ce métier n'y entrent pas pas, tout simplement. Ils "réfléchissent avant", selon les recommandations d'un commentateur.
Pour le reste, tout à fait d'accord avec toi.
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Primum non nocere.
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- LefterisEsprit sacré
C'est un des trucs qui me scandalise le plus, cette persécution des stagiaires rendus responsables de la mauvaise éducation des élèves, de la lâcheté institutionnelle qui cherche des paratonnerres au lieu de prendre les choses en main et d'imposer la discipline, qui est un dû de la part des élèves, chose qu'on a tendance à oublier.Dinosaura a écrit:Lefteris a écrit:Et d'après ce que j'ai lu sur certains fils, des chefaillons pointilleux font semblant de ne pas voir la situation et bloquent les titularisations des jeunes collègues qui ont eu la malchance de voir leurs cours sabotés par de petits monstres mal élevés et malveillants.Docteur OX a écrit:
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/06/18/01016-20140618ARTFIG00195-68-des-enseignants-du-secondaire-voudraient-changer-de-metier.php
Étonnant non ????
C'est proprement le plus dingue de cette histoire. Qu'il y ait encore des chefaillons pour prendre très au sérieux le boulot de prof et affirmer le plus naturellement du monde que si le prof ne gère pas ses classes, c'est qu'il n'a pas adopté la Pédagogie (et rien à voir avec la non-éducation des élèves ni de leurs parents bien sûr...).
Et là-dessus, on trouve des inspecteurs, des formateurs, des tuteurs qui donnent les derniers coups de pied à ceux qui ont déjà la tête dans le caniveau, soit par inconscience de la réalité, soit pour faire mousser (dans le cas de certains tuteurs) , en montrant qu'on est investi d'une mission, tout en laissant entendre qu'on n'est pas comme ça soi-même.
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- e-WandererGrand sage
Il fut un temps où les commentaires envers les profs étaient systématiquement orduriers sur le site du Figaro. Là, on constate quand même que les anti-profs primaires se prennent des retours de bâton assez virulents.Guillaume le Grand a écrit:Ne surtout pas lire les commentaires en-dessous...
- DimkaVénérable
Bonsoir,
Cela dit, malgré ces réserves à propos du sondage, je suis d’accord avec ce qui a été écrit ici.
La question est : « au cours de votre carrière, avez-vous déjà songé à changer de métier ? » : je trouve le titre du Figaro légèrement malhonnête, en transformant cela en fait présent. Par ailleurs, ce genre de question n’apprend rien, car elle englobe tout, de celui qui a déprimé pendant cinq minutes il y a vingt-cinq ans à celui qui est actuellement et durablement en train de craquer, sans parler de ceux qui ont pu penser à changer de métier sans que cela ne se fasse dans une situation de crise vis-à-vis de l’éducation nationale. Et je suis sûr que dans n’importe quel métier, on pose cette question, on aurait des pourcentages élevés.egomet a écrit:La méthodologie est précisée dans le lien suivant http://www.calameo.com/read/0032879718bd211b67f38
Cela dit, malgré ces réserves à propos du sondage, je suis d’accord avec ce qui a été écrit ici.
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- Spoiler:
- DinosauraHabitué du forum
Lefteris a écrit:C'est un des trucs qui me scandalise le plus, cette persécution des stagiaires rendus responsables de la mauvaise éducation des élèves, de la lâcheté institutionnelle qui cherche des paratonnerres au lieu de prendre les choses en main et d'imposer la discipline, qui est un dû de la part des élèves, chose qu'on a tendance à oublier.Dinosaura a écrit:Lefteris a écrit:
Et d'après ce que j'ai lu sur certains fils, des chefaillons pointilleux font semblant de ne pas voir la situation et bloquent les titularisations des jeunes collègues qui ont eu la malchance de voir leurs cours sabotés par de petits monstres mal élevés et malveillants.
C'est proprement le plus dingue de cette histoire. Qu'il y ait encore des chefaillons pour prendre très au sérieux le boulot de prof et affirmer le plus naturellement du monde que si le prof ne gère pas ses classes, c'est qu'il n'a pas adopté la Pédagogie (et rien à voir avec la non-éducation des élèves ni de leurs parents bien sûr...).
Et là-dessus, on trouve des inspecteurs, des formateurs, des tuteurs qui donnent les derniers coups de pied à ceux qui ont déjà la tête dans le caniveau, soit par inconscience de la réalité, soit pour faire mousser (dans le cas de certains tuteurs) , en montrant qu'on est investi d'une mission, tout en laissant entendre qu'on n'est pas comme ça soi-même.
Oui, mais comme les profs pointent à 5000E/mois et s'attirent le respect de tous, comme chacun sait, et que les concours sont pleins à craquer, on peut se permettre de faire la fine bouche et de venir faire ch... ceux qui ont encore envie de s'engager dans l'aventure (histoire de bien dégoûter les derniers des Mohicans...).
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- LefterisEsprit sacré
Et ce genre d'attitude dégoûte aussi des gens comme moi, pas touchés personnellement par le problème, mais qui mesurent ainsi l'état de décrépitude avancée du système. Quand je vois les lubies actuelles , les exigences infantilisantes, le verbiage de la formation, (ça va en s'aggravant, d'après ce que je récolte à droite et à gauche, de stagiaires notamment) la morgue des responsables fauteurs de troubles vis -à-vis des enseignants je me dis que soit je n'aurais jamais été titularisé, soit j'aurais fait demi-tour immédiatement dans mon administration (déjà, j'ai longuement hésité).Dinosaura a écrit:Lefteris a écrit:C'est un des trucs qui me scandalise le plus, cette persécution des stagiaires rendus responsables de la mauvaise éducation des élèves, de la lâcheté institutionnelle qui cherche des paratonnerres au lieu de prendre les choses en main et d'imposer la discipline, qui est un dû de la part des élèves, chose qu'on a tendance à oublier.Dinosaura a écrit:
C'est proprement le plus dingue de cette histoire. Qu'il y ait encore des chefaillons pour prendre très au sérieux le boulot de prof et affirmer le plus naturellement du monde que si le prof ne gère pas ses classes, c'est qu'il n'a pas adopté la Pédagogie (et rien à voir avec la non-éducation des élèves ni de leurs parents bien sûr...).
Et là-dessus, on trouve des inspecteurs, des formateurs, des tuteurs qui donnent les derniers coups de pied à ceux qui ont déjà la tête dans le caniveau, soit par inconscience de la réalité, soit pour faire mousser (dans le cas de certains tuteurs) , en montrant qu'on est investi d'une mission, tout en laissant entendre qu'on n'est pas comme ça soi-même.
Oui, mais comme les profs pointent à 5000E/mois et s'attirent le respect de tous, comme chacun sait, et que les concours sont pleins à craquer, on peut se permettre de faire la fine bouche et de venir faire ch... ceux qui ont encore envie de s'engager dans l'aventure (histoire de bien dégoûter les derniers des Mohicans...).
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DinosauraHabitué du forum
Lefteris a écrit:Et ce genre d'attitude dégoûte aussi des gens comme moi, pas touchés personnellement par le problème, mais qui mesurent ainsi l'état de décrépitude avancée du système. Quand je vois les lubies actuelles , les exigences infantilisantes, le verbiage de la formation, (ça va en s'aggravant, d'après ce que je récolte à droite et à gauche, de stagiaires notamment) la morgue des responsables fauteurs de troubles vis -à-vis des enseignants je me dis que soit je n'aurais jamais été titularisé, soit j'aurais fait demi-tour immédiatement dans mon administration (déjà, j'ai longuement hésité).Dinosaura a écrit:Lefteris a écrit:
C'est un des trucs qui me scandalise le plus, cette persécution des stagiaires rendus responsables de la mauvaise éducation des élèves, de la lâcheté institutionnelle qui cherche des paratonnerres au lieu de prendre les choses en main et d'imposer la discipline, qui est un dû de la part des élèves, chose qu'on a tendance à oublier.
Et là-dessus, on trouve des inspecteurs, des formateurs, des tuteurs qui donnent les derniers coups de pied à ceux qui ont déjà la tête dans le caniveau, soit par inconscience de la réalité, soit pour faire mousser (dans le cas de certains tuteurs) , en montrant qu'on est investi d'une mission, tout en laissant entendre qu'on n'est pas comme ça soi-même.
Oui, mais comme les profs pointent à 5000E/mois et s'attirent le respect de tous, comme chacun sait, et que les concours sont pleins à craquer, on peut se permettre de faire la fine bouche et de venir faire ch... ceux qui ont encore envie de s'engager dans l'aventure (histoire de bien dégoûter les derniers des Mohicans...).
Vu l'année que je viens de passer (pression mise par mon IPR et ma CDE, des formations transdisciplinaires en "gestion de crise" par un formateur soxiante-huitard ineptes), je ne peux que souscrire... et je songe aussi à partir tôt ou tard.
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- cunégondeNiveau 10
+1000Lefteris a écrit:C'est un des trucs qui me scandalise le plus, cette persécution des stagiaires rendus responsables de la mauvaise éducation des élèves, de la lâcheté institutionnelle qui cherche des paratonnerres au lieu de prendre les choses en main et d'imposer la discipline, qui est un dû de la part des élèves, chose qu'on a tendance à oublier.Dinosaura a écrit:Lefteris a écrit:
Et d'après ce que j'ai lu sur certains fils, des chefaillons pointilleux font semblant de ne pas voir la situation et bloquent les titularisations des jeunes collègues qui ont eu la malchance de voir leurs cours sabotés par de petits monstres mal élevés et malveillants.
C'est proprement le plus dingue de cette histoire. Qu'il y ait encore des chefaillons pour prendre très au sérieux le boulot de prof et affirmer le plus naturellement du monde que si le prof ne gère pas ses classes, c'est qu'il n'a pas adopté la Pédagogie (et rien à voir avec la non-éducation des élèves ni de leurs parents bien sûr...).
Et là-dessus, on trouve des inspecteurs, des formateurs, des tuteurs qui donnent les derniers coups de pied à ceux qui ont déjà la tête dans le caniveau, soit par inconscience de la réalité, soit pour faire mousser (dans le cas de certains tuteurs) , en montrant qu'on est investi d'une mission, tout en laissant entendre qu'on n'est pas comme ça soi-même.
Dans mon bahut, un stagiaire très bien classé au concours va passer en commission, sans raison apparente. J'avais beaucoup plus de problèmes que lui pendant mon année de stage, il y a 15 ans, mais j' ai été très facilement validée alors que que maintenant je redoublerais pour mettre les choses au mieux.
Je ne crois pas qu'à l'époque d'ailleurs il y avait des commissions de titularisation.
Que pourrions-nous faire pour que cesse ce harcèlement?
- Reine MargotDemi-dieu
Dinosaura a écrit:Lefteris a écrit:Et d'après ce que j'ai lu sur certains fils, des chefaillons pointilleux font semblant de ne pas voir la situation et bloquent les titularisations des jeunes collègues qui ont eu la malchance de voir leurs cours sabotés par de petits monstres mal élevés et malveillants.Docteur OX a écrit:
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/06/18/01016-20140618ARTFIG00195-68-des-enseignants-du-secondaire-voudraient-changer-de-metier.php
Étonnant non ????
C'est proprement le plus dingue de cette histoire. Qu'il y ait encore des chefaillons pour prendre très au sérieux le boulot de prof et affirmer le plus naturellement du monde que si le prof ne gère pas ses classes, c'est qu'il n'a pas adopté la Pédagogie (et rien à voir avec la non-éducation des élèves ni de leurs parents bien sûr...).
pas de vagues: plus les profs seront rendus responsables, plus ils se débrouilleront seuls et moins il y aura de problèmes.
Pourquoi les stagiaires? Parce qu'ils sont tenus par leur titularisation et ne peuvent rien dire, donc les chefs de tout poil peuvent mettre la pression sur eux et ainsi faire un "exemple" pour les autres.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LefterisEsprit sacré
Je ne sais pas collectivement, mais à titre individuel peut-être prendre des stagiaires soi-même, car je suis persuadé qu'un tuteur favorable pourrait fortement influencer tout le monde. Et des petits gestes paraissant anodins, même quand il est question d'autres stagiaires et dans une autre discipline : ne pas les dénigrer et empêcher qu'on les dénigre, notamment en public, minimiser ce qui peut être "négatif" (mais qui n'a pas de négatif avec au moins une classe ? ), les mettre à l'aise. Rien n'est pire que travailler tendu, sous le regard inquisiteur de quelqu'un.cunégonde a écrit:+1000Lefteris a écrit:C'est un des trucs qui me scandalise le plus, cette persécution des stagiaires rendus responsables de la mauvaise éducation des élèves, de la lâcheté institutionnelle qui cherche des paratonnerres au lieu de prendre les choses en main et d'imposer la discipline, qui est un dû de la part des élèves, chose qu'on a tendance à oublier.Dinosaura a écrit:
C'est proprement le plus dingue de cette histoire. Qu'il y ait encore des chefaillons pour prendre très au sérieux le boulot de prof et affirmer le plus naturellement du monde que si le prof ne gère pas ses classes, c'est qu'il n'a pas adopté la Pédagogie (et rien à voir avec la non-éducation des élèves ni de leurs parents bien sûr...).
Et là-dessus, on trouve des inspecteurs, des formateurs, des tuteurs qui donnent les derniers coups de pied à ceux qui ont déjà la tête dans le caniveau, soit par inconscience de la réalité, soit pour faire mousser (dans le cas de certains tuteurs) , en montrant qu'on est investi d'une mission, tout en laissant entendre qu'on n'est pas comme ça soi-même.
Dans mon bahut, un stagiaire très bien classé au concours va passer en commission, sans raison apparente. J'avais beaucoup plus de problèmes que lui pendant mon année de stage, il y a 15 ans, mais j' ai été très facilement validée alors que que maintenant je redoublerais pour mettre les choses au mieux.
Je ne crois pas qu'à l'époque d'ailleurs il y avait des commissions de titularisation.
Que pourrions-nous faire pour que cesse ce harcèlement?
Pour ma part je n'ai jamais eu de stagiaires post-concours, mais des contractuels ou en master préparant, et même là, on trouve m'a -t-on dit des tuteurs suspicieux, contrôlant tout , la moindre virgule d'un cours, imposant des points, créant une véritable tension . A mon avis , il faut les laisser faire , leur donner juste l'axe correspondant à ce qu'on est en train de faire, l'objectif global , et ne pas être rigide : je suis le premier à leur dire que je fais tel truc qui marche à peu près, mais que ce n'est pas orthodoxe par rapport au catéchisme IUFM, ça leur permet d'ajuster le tir sans se croire en tort.
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Ça sent le vécu.Lefteris a écrit:Je ne sais pas collectivement, mais à titre individuel peut-être prendre des stagiaires soi-même, car je suis persuadé qu'un tuteur favorable pourrait fortement influencer tout le monde. Et des petits gestes paraissant anodins, même quand il est question d'autres stagiaires et dans une autre discipline : ne pas les dénigrer et empêcher qu'on les dénigre, notamment en public, minimiser ce qui peut être "négatif" (mais qui n'a pas de négatif avec au moins une classe ? ), les mettre à l'aise. Rien n'est pire que travailler tendu, sous le regard inquisiteur de quelqu'un.cunégonde a écrit:+1000Lefteris a écrit:
C'est un des trucs qui me scandalise le plus, cette persécution des stagiaires rendus responsables de la mauvaise éducation des élèves, de la lâcheté institutionnelle qui cherche des paratonnerres au lieu de prendre les choses en main et d'imposer la discipline, qui est un dû de la part des élèves, chose qu'on a tendance à oublier.
Et là-dessus, on trouve des inspecteurs, des formateurs, des tuteurs qui donnent les derniers coups de pied à ceux qui ont déjà la tête dans le caniveau, soit par inconscience de la réalité, soit pour faire mousser (dans le cas de certains tuteurs) , en montrant qu'on est investi d'une mission, tout en laissant entendre qu'on n'est pas comme ça soi-même.
Dans mon bahut, un stagiaire très bien classé au concours va passer en commission, sans raison apparente. J'avais beaucoup plus de problèmes que lui pendant mon année de stage, il y a 15 ans, mais j' ai été très facilement validée alors que que maintenant je redoublerais pour mettre les choses au mieux.
Je ne crois pas qu'à l'époque d'ailleurs il y avait des commissions de titularisation.
Que pourrions-nous faire pour que cesse ce harcèlement?
- LefterisEsprit sacré
Oui, mais pas dans l'EN pour moi. Expériences diverses, personnelles ou d'autres, de syndicaliste aussi. Aussi étrange que cela puisse paraître, je n'ai jamais connu la pression dans l'EN J'ai eu une tutrice qui me fichait une paix royale, j'avais de toute manière un métier, mieux payé, et ne pouvais être terrorisé, je suis arrivé directement à proximité du 11ème échelon et donc aucune inspection ne pouvait me faire trembler (+ l'âge, l'absence de culture "potache" , etc.) . Mais j'observe et je la "sens" , cette pression, diffuse et présente. Et elle est un des éléments extrêmement préjudiciable au métier.C'est pas faux a écrit:Ça sent le vécu.Lefteris a écrit:Je ne sais pas collectivement, mais à titre individuel peut-être prendre des stagiaires soi-même, car je suis persuadé qu'un tuteur favorable pourrait fortement influencer tout le monde. Et des petits gestes paraissant anodins, même quand il est question d'autres stagiaires et dans une autre discipline : ne pas les dénigrer et empêcher qu'on les dénigre, notamment en public, minimiser ce qui peut être "négatif" (mais qui n'a pas de négatif avec au moins une classe ? ), les mettre à l'aise. Rien n'est pire que travailler tendu, sous le regard inquisiteur de quelqu'un.cunégonde a écrit:
+1000
Dans mon bahut, un stagiaire très bien classé au concours va passer en commission, sans raison apparente. J'avais beaucoup plus de problèmes que lui pendant mon année de stage, il y a 15 ans, mais j' ai été très facilement validée alors que que maintenant je redoublerais pour mettre les choses au mieux.
Je ne crois pas qu'à l'époque d'ailleurs il y avait des commissions de titularisation.
Que pourrions-nous faire pour que cesse ce harcèlement?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JaneBNeoprof expérimenté
Lefteris, tu parles d'or! Je me retrouve souvent dans ce que tu dis...
- the educatorFidèle du forum
J'ai la même position que concernant les élèves: si les stagiaires ne réussissent pas, c'est pas leur faute, mais celle du système qui n'a pas tout mis en œuvre pour qu'ils réussissent. Quand on arrive à des taux d'échecs aussi ahurissant, c'est soit que la selection, soit que la formation, et peut être les deux, déconne grave. Et du coup, en ces temps de pénurie...Et là-dessus, on trouve des inspecteurs, des formateurs, des tuteurs qui donnent les derniers coups de pied à ceux qui ont déjà la tête dans le caniveau, soit par inconscience de la réalité, soit pour faire mousser (dans le cas de certains tuteurs) , en montrant qu'on est investi d'une mission, tout en laissant entendre qu'on n'est pas comme ça soi-même.
- Raoul VolfoniGrand sage
N'oublions pas aussi le système de mutations totalement absurde et décourageant... Le jeune prof qui a résisté à son année de stage avec les chefaillons et les catéchistes cités plus haut doit ensuite se fader des années de tézédariat, loin de son académie, avec des rapprochements impossibles, des services partagés... enfin toutes les joyeusetés que nous connaissons, et qui je pensent sont pour quelque chose dans l'envie de changer de métier. Mais comme quelqu'un l'a dit, il y a tellement de candidats à notre beau métier qu'on peut bien maintenir ce système idiot...
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- Entre les lignes (LCP) : Claude Weill conseille aux maires et aux enseignants de "changer de métier" s'ils ne sont pas capables d'appliquer les rythmes.
- PE souhaitant un détachement professeur de français collège
- je veux changer de métier
- changer de métier: devenir pe
- Sondage : qui voudrait changer de métier ?
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