L’UPS demande la création d’un collège national des CPGE, "garant de l’équité territoriale des formations"

L'UPS a écrit:Par Sylvie Bonnet, présidente de l'UPS"Je suis partante pour poser la première pierre" d’un collège national des classes préparatoires, qui garantirait "l’équité territoriale des formations, la cohérence globale de la carte scolaire des CPGE" et exercerait "une veille sur les programmes et les concours", écrit Sylvie Bonnet, présidente de l’UPS, dans un communiqué du 11 juin 2014. Elle y dresse un premier bilan des nouveaux programmes des CPGE scientifiques. Pour Sylvie Bonnet, la création de ce collège serait d’autant plus utile que "la souplesse autorisée par la réforme du lycée fait que dans certains lycées, on prépare mieux à l’enseignement supérieur qu’ailleurs". Plus largement, elle regrette un enseignement dans le secondaire "qui n’est pas à proprement parler scientifique", et sur un tout autre sujet, déplore l’absence de consultation des enseignants dans l’élaboration des conventions CPGE-EPCSCP.Sylvie Bonnet, présidente de l’UPS (Union des professeurs de classes préparatoires scientifiques) dénonce "l’ambiguïté du pilotage" des CPGE, dans un communiqué du 11 juin 2014, dans lequel elle dresse un premier bilan des nouveaux programmes des CPGE scientifiques, un an après le début de leur mise en œuvre. Elle indique par ailleurs à AEF que "de nombreuses difficultés de fonctionnement des CPGE s’expliquent par le fait que ces formations sont à cheval entre le MEN et le MESR, le second imposant des réformes sans que le premier ne donne aux acteurs les moyens de les appliquer. À cet égard, décrit-elle, ce qui s’est passé en informatique est symptomatique : cette discipline a été inscrite dans les nouveaux programmes par le MESR sans que les enseignants soient formés pour cela".