Convocation à un entretien de titularisation

gainz a écrit:

Fleur16 a écrit:

Marounette a écrit:

Oui, ça peut aller. Je relativise.
Sur les conseils du syndicat, je vais commencer à rédiger une lettre pour le recours gracieux auprès du recteur/rectrice de l'académie.

Je sais que l'on est seul face à nos élèves et que pas grand monde voit comment se déroule nos cours.
Je peux admettre qu'au regard de mon année de stage qu'on me renouvelle, mais beaucoup moins qu'on me licencie sans renouvellement.
La bienveillance qu'on nous demande envers nos élèves doivent aussi s'appliquer à nous.

Je suis tout à fait d'accord, de toute façon personne ne devrait être licencié dès la première année pour des problèmes de gestion de classe !

    

même se ça ne s'invente pas , c'est quand même le coeur du métier......

Sauf que justement ça ne s'invente pas, évidemment il y a problèmes et problèmes mais on ne licencie pas une première année quand il n'y a pas faute professionnelle... J'imagine bien que Marounette n'a pas laissé les élèves monter sur les tables ou sortir par les fenêtres, qu'elle a quand même réussi à faire cours comme elle pouvait, à donner et rendre des évaluations etc.

Non parce que sinon, j'aurais été licenciée aussi, clairement la première année je n'arrivais pas à instaurer une ambiance de travail... Certaines personnes ont juste besoin de plus de temps.

Bonjour à tous,

Je m’excuse de suite de la longueur de ce qui suit mais il me semble judicieux que vous puissiez juger sur pièces…
J’ai passé le fameux entretien de titularisation dont vous parlez après un parcours assez chaotique. J’ai eu mon capes en interne en 2012 après avoir été assistante d’éducation, vacataire, contractuelle en collège et en lycée.
J’ai fait une première partie de mon stage sur l’année scolaire 2012-2013. Cette première partie a été interrompue par un arrêt maladie de près de 8 mois suite à un AVC (fatigue + stress+ pb avec le suivi du tutorat + beaucoup de km pour aller au boulot (120 km par jour) et pour aller en formation (presque 180 km tous les vendredis) = AVC.
Mes neurologues m’ont dit à plusieurs reprises que ce sont les conditions de mon stage qui ont été la cause de mon avc. Je ne me reconnais pas encore à ce jour comme une victime et je n’ai pas l’intention de faire reconnaitre cela par l’EN, comme imputable au service parce que j’ai d’autres combats plus urgents à mener même si au vu du dossier et des séquelles installées,  j’aurais toutes mes chances.
J’ai repris le travail en janvier 2014 après un long parcours de rééducation (physique et psychique)…. La première partie de mon stage a eu lieu en lycée, la deuxième en collège. La deuxième tutrice a été une perle, le contact a été beaucoup plus constructif. Bref, la question que je me pose… est ce que cet arrêt peut avoir un impact sur ma titularisation ?
Les deux rapports des ipr sont opposés à ma titularisation car je n’ai pas validé toutes les compétences (7/10).Le contenu est très vague dans les deux cas : peu de faits , on dirait une investigation proche du « on a entendu que… ». Il m’a été reproché dans le dernier rapport de l’IPR, des problèmes d’anticipation des difficultés que peuvent rencontrer mes élèves  dans la préparation de mes cours, mais aussi des problèmes de didactique (« maitrise didactique » = « maitrise disciplinaire » ?). Le contenu disciplinaire (géographie) est trop souvent montré du doigt comme pas encore assez maitrisé. L’histoire et L’éducation civique c’est OK.
Je suis arrivée 13ème au capes interne après avoir fait un raep en géographie.
Le rapport de la tutrice met aussi en avant des problèmes pour anticiper la préparation de mes cours (oui je sais que je suis mal organisée mais j’ai la mémoire vive d’un poisson rouge… et  avec deux enfants en bas âge, nom d’un petit bonhomme ….je pense que j’atteins la perfection en terme d’organisation personnelle !!!).je sais que mon principal problème c’est la préparation de mes cours en amont le temps qu’il murissent et que je puisse les critiquer et ensuite les modifier et j’en ai parlé pendant l’entretien.

Bref je sens venir le redoublement à grand pas et je n’aurai pas la force physique ni psychique d’affronter une deuxième année de stagiaire avec un  tuteur différent (celle que j'affectionne aujourd'hui sous le doux nom « d’œil de Moscou du fond de la salle » ). A l’idée d’avoir chaque semaine quelqu’un au fond de ma salle, ça m’angoisse d’avance .
Toutes les autres compétences sont validées y compris se former et innover. Ma gestion de classe est qualifiée de bienveillante, constructive et rassurante dans les  différents rapports. Je pense que je suis prête à m’investir dans la vie d’un établissement ce qui n’a pas été possible jusqu’à présent (enfin mon poste l’an prochain c’est TZR donc pour l’investissement à moins que j’ai un poste à l’année, c’est raté !!!).  
Je suis franchement démoralisée d’avoir été convoquée sans aucun contenu pour préparer un entretien qui m’a semblé très court (20 minutes maxi) et aussi superficiel :
« -comment avez-vous vécu votre parcours de stagiaire ? »
J’ai expliqué les étapes du stage et de la prolongation et la cause de la prolongation qui n’apparait pas dans le rapport (vu la tête des deux inspecteurs je pense qu’ils n’avaient aucune info me concernant et que c’était la surprise totale pour eux !)
« -quels sont les points que vous devez améliorer ? »
j’ai fait le lien avec les rapports des ipr et les progrès constatés par ma tutrice et mis en lumière ce qui n’apparait pas dans les rapports : formation au GFEN( un centre de formation proche du PCF et qui propose des méthodes pédagogiques alternatives qui mettent l’élève au centre des apprentissages = la fameuse tâche complexe) payée de ma poche, et aussi des exemples des livres lus cette année et fait part de mes expériences de stratégies de cours faites sur la fin de l’année en géo et en histoire avec mes quatrièmes et mes cinquièmes. Est-ce que cela suffira ? ??
Je m’attendais à des questions assez rudes sur mon manque d’anticipation de la préparation de mes cours, et rien. Je m’attendais aussi à des questions de contenus en géo et rien.
Ce qui m’énerve profondément c’est la lenteur à laquelle les décisions sont prises. Cela m’empêche de me projeter et donc de chercher un boulot ailleurs…car j’ai d’autres cordes à mon arc et la chance de pouvoir travailler dans d’autres domaines. Mais ce qui me botte le plus c’est quand même d’être devant des élèves !
Je suis dans l’académie de Nantes et habite en Mayenne. Pour cet entretien, vu que je ne suis pas capable de conduire plus d’une heure (épuisement de la concentration suite à l’avc) il m’a fallu trouver un chauffeur, et aucun défraiement n’est prévu. J’ai téléphoné aujourd’hui pour savoir quand les résultats pourraient être connus et … pas avant le 7 juillet ! Mes collègues «tout beaux- tout-neufs » issus du concours externe (et qui en ont bavé des ronds de chapeaux cette année aussi !) auront eux-aussi leurs réponses de titularisation mais seulement le 8. L'impatience gagne tout les rangs. certains mutés en région parisienne doivent s'organiser et sont abasourdis devant le manque d'anticipation du rectorat.
Donc je résume mes questions : le recteur ( qui est le seul  juge de la pertinence de la titularisation) que va-t-il penser de mon long arrêt maladie  et du contenu des rapports des IPR qui ne sont pas favorables ? Et existe –il un rapport du jury qui va expliquer le contenu de l’entretien ? je ne suis pas certaine que l’entretien change la perception très négative et pessimiste du contenu des rapports d’inspection qui quelquefois sont en total désaccord avec les faits constatés par ma tutrice. Le recteur peut-il mettre en défaut les IPR qui seront toujours là les années à venir pour mes inspections ? (je suis mutée dans la même région que celle de ma formation…)
Pour vos réponses d’avance merci .

Tout dépend des académies, tu sais. Seuls les personnels de ton académie peuvent te répondre, essaie aussi de te rapprocher d'un syndicat. Autres remarques : tu es déclarée personnel handicapé?

Bonjour Tipaine,

Quel parcours !

Lorsque tu as un arrêt maladie aussi long, ton stage est "prolongé" de la longueur de l'arrêt. Donc si tu as repris en janvier tu as fait 6 mois sur 8. Logiquement tu aurais dû continuer en septembre et octobre (au moins) et ils auraient dû prendre une décision après mais la fin de l'année arrivant...

Le renouvellement n'est pas un échec, surtout dans ta condition. Nous ne sommes pas, toutes les deux, de jeunes stagiaires fraîchement sorties de concours, nous n'avons pas la formation puisque nous nous sommes formées "sur le tas" avec toutes les qualités mais aussi tous les défauts que cela engendre. De plus nous avons toutes deux une vie de famille ce qui fait que par rapport à un stagiaire célibataire qui dispose de son temps, forcément c'est plus difficile pour nous.

Pour la santé à mon avis tu devrais demander à faire reconnaître tes soucis parce que tu pourrais obtenir 1000 points de charges pour la mutation et ainsi être placée dans un établissement super tranquille.

C'est ce qu'a fait un de amis. Muté dans l'académie de Créteil comme TZR il était sur 2 établissements et passait 4h par jour dans les transports. Comme il a des problèmes cardiaques depuis la naissance, il a fait un dossier à la MDPH et ils l'ont placé dans un petit collège super tranquille. Cela fait 3 ans qu'il y est et il s'y plaît bien.

A y est j'ai reçu mon recommandé !

Mon entretien aura donc lieu jeudi à 11h.

Je pensais commencer ainsi : "d'abord vous devez savoir que je ne suis pas venue me battre pour une titularisation, car j'ai parfaitement conscience de mes lacunes et après avoir parlé longuement avec ma tutrice, ma chef d'établissement et l'inspecteur, je pense aussi qu'une seconde année serait bénéfique pour moi, pour parfaire mon enseignement, pour réfléchir plus sereinement à mon métier. Car j'ai eu une belle progression depuis le début d'année, soulignée par l'ensemble des rapports de ma tutrice et de ma chef d'établissement, mais il est vrai que je dois encore progresser sur l'aspect didactique et pédagogique de mon enseignement. Néanmoins toutes les autres compétences sont acquises, je n'ai eu aucun reproche sur ma gestion de la classe, de très bonnes relations avec mes classes et avec mes collègues. Cette année serait donc à mettre à profit pour me concentrer sur la qualité et sur le sens de mon enseignement, comme le suggère l'inspecteur."

Qu'en pensez-vous ?

Tu devrais juste enlever cette partie:

"d'abord vous devez savoir que je ne suis pas venue me battre pour une titularisation, car"

Ben c ce que je me dis. Leur laisser l illusion satisfaisante qu ils ont le pouvoir de décider et de m'em....der...

Et s'ils décidaient de te titulariser ? Ne ferme pas la porte en disant que tu veux être renouvelée !

Je serais bien dans la mouise s'ils me titularisaient ! Et puis avec les dernier rapport si jamais ils le faisaient ça serait abusé vu que l'inspecteur me traite quand même de fausse prof xD

Angelusia, je ne vois pas l'utilité de leur laisser l'illusion qu'ils ont le pouvoir, ils le savent très bien. Je retirerais aussi cette partie, sauf si tu veux vraiment une nouvelle année avec un tuteur. Tu te fermes des portes.

Edit : j'ai posté en même temps que toi. C'est toi qui ne voulais pas être titularisée à cause de la mutation, n'est-ce pas ?

En partie à cause de la mutation mais aussi à cause de mes lacunes. J'en ai et un an avec un nouveau tuteur me permettrait de mieux trouver "mon" enseignement (parce que la mienne était particulièrement sur mon dos cette année...). Exemple : en début d'année elle le disait "fais ton cours comme ci, fais un tableau etc." Bref je me suis retrouvée à faire ce qu'elle faisait, donc ce qu'elle attendait, mais moi j'étais perdue et les élèves aussi du coup. Je lui ai dit rapidement que j'avais besoin de me détacher de ce modèle pour faire quelque chose qui me corresponde plus et c'est allé mieux rapidement.
J'ajoute que question emploi du temps je n'ai vraiment pas été gâtée cette année puisque j'avais deux heures en quinzaine seulement (le samedi matin en prime). Donc c'était du sport pour moi que d'agencer mes cours. De plus ma tutrice et moi n'avions pas d'heure en commun si bien qu'elle n'est venue me voir que 4 fois dans l'année (et c'est pourtant vraiment grâce à ses retours que j'ai pu progresser). Par contre il fallait que j'envoie chacun de mes cours.

D'ailleurs dans son dernier rapport l'inspecteur pense que ma séquence manque de cohérence et d'unité alors que ma tutrice la trouve très bien construite. Donc bon :/

Tu peux aussi te perfectionner et réfléchir à ta pratique sans tuteur. Rien ne nous interdit de continuer à nous questionner après l'année de stage... Mais bon, c'est toi qui sais.

Oui c est vrai aussi. Je crois que je me sentirai beaucoup plus libre après avoir été titularisée

Crois*

angelusia a écrit:Oui c est vrai aussi. Je crois que je me sentirai beaucoup plus libre après avoir été titularisée

Allez, retire ce passage !   

Courage Angelusia !   

merci pour vos commentaires concernant mon année chaotique de stage mais je ne souhaite pas être reconnue comme travailleuse handicapée pour deux raisons: la première c'est que les séquelles de l'avc sont réversibles à priori sur le long terme, cela m'obligerai à faire réévaluer ma situation chaque année, donc beaucoup d'argent pris à la sécu pour pas grand chose. la deuxième c'est que mes arrêts de travail sont connus de l'inspection non pas du rectorat mais de celle du travail, car les neurologues ont fait leur boulot en avertissant l'inspection du travail!!! donc si je me fait reconnaitre handicapée... eh bah l'EN sera condamnée pour fautes. c'est pas une certitude c'est au delà deça: l'inspection du travail est venu constater mes progrès tout au long de ma guérison alors que je n'ai eu aucune nouvelle du rectorat.
bref pour faire court je ne veux pas me faire reconnaitre handicapée et pour cause cela entrainerai un procès au tribunal administratif, et vu que je ne suis pas titularisée... bonjour les conséquences.
Pour ce qui est du redoublement c'est niet. Avez vous des infos concernant des démissions rapides et acceptée comme telle par le recteur?
j'ai encore un espoir (mince) que la titularisation soit effectivement acceptée par le recteur. est ce que vous sauriez si le jury qui m'a reçue en entretien (de manière plutôt cordiale je tiens à le préciser ici) rédige une note à l'intention du recteur? ou est ce que tout se fait de manière orale?

Quelqu'un a des nouvelles de Mélophore ?

Je pense qu'ils doivent cocher une case à la fin : titulairisé / renouvelé / licencié

Néanmoins Tiphaine, un AVC c'est grave !!! Si l'inspection du travail a reconnu l'EN comme étant responsable, il faut te battre pour la faire admettre. Plusieurs raisons :

- tu dis que tu veux être titularisée et dans la phrase d'après tu évoques le fait de donner ta démission. Il y a une marge d'un extrême à l'autre. Donc, s'ils te proposent le redoublement, tu préfères démissionner si j'ai tout compris ? Mais si tu démissionnes, tu n'auras le droit à AUCUNE indemnisation, et ça c'est grave !
- si donc tu fais une procédure (longue certes...) tu pourras être indemnisée voire réintégrée par l'EN. Et ce n'est pas rien !
- ensuite, il est important de bien comprendre que pour l'EN, tu n'es RIEN. Un simple PION que l'on déplace à droite et à gauche, comme ça nous chante et sans justification aucune (on sait bien les manigances qu'ils font...). Je trouve vraiment anormal de te mettre dans une telle position (entre les soins, les mois d'hôpital, tes petits bouts...) et de ne même pas s'en excuser !!!
- d'autre part -je ne te le souhaite pas- mais imagine une rechute ! tu n'auras rien pour te défendre. Il ne faut pas attendre trop longtemps. Tu n'auras jamais aucune gratitude de l'EN, il ne faut rien attendre de cette institution. Alors si tu peux montrer ce qu'ils font subir à leur personnel (aller jusqu'à déclencher un AVC quand même !!!) à mon avis il ne faut pas une seconde.
- si toi tu avais laissé sortir un élève même une minute avant la sonnerie et qu'il s'était cassé la cheville dans les escaliers, crois-moi que l'EN n'aurait pas hésité une seule seconde à t'en faire assumer l'entière responsabilité. Personne n'aurait pris ta défense. Aujourd'hui c'est pareil.

Moi cette année je me suis fait une tendinite au bras droit parce que j'ai porté 90 cahiers à bout de bras dans un sac auchan pendant 3 jours. Eh bien je ne peux pas le faire reconnaître comme accident du travail, alors que je sais que je ne peux plus faire plein de mouvements et que j'ai perdu énormément de force au bras (et je suis droitière youhou). Si je pouvais le faire je n'hésiterais pas une seconde, et pourtant on est loin de ton cas !

Voilà, attends la décision de la commission. Si jamais ils te renouvellent, traine l'EN en justice au moins histoire d'avoir un dédommagement de ton préjudice (au moins des excuses quoi...).

Courage !

Sei a écrit:

angelusia a écrit:Oui c est vrai aussi. Je crois que je me sentirai beaucoup plus libre après avoir été titularisée

Allez, retire ce passage !   

Courage Angelusia !   

Oui, je vais le retirer

merci angelusia!
oui je suis trop "angélique" ou naïve vis à vis de l'EN. des excuses, je pense que j'en aurais jamais. là c'est clair.
je vais attendre le 7 juillet . mais redoubler ç'est vraiment quelque chose que je n'envisage pas pour le moment. j'ai un sentiment d'achevé dans mon boulot. achevé au sens où il y a des éléments perfectibles mais sans que cela change globalement la démarche . je pense être allée au bout du chemin pour la formation .( A nantes, les ex -contractuels ont accès à la formation comme les candidats de l'externe. Mais j'ai cru entendre dire que l'an prochain ce ne serait pas pareil.. A voir donc.)
Je pense qu'il me faudra du temps pour accepter un redoublement, donc un échec.
pour ce qui est de la rechute.. je prends un médoc à vie.c'est peu probable mais oui , je n'avais pas envisagé cette horrible éventualité, encore plus dans le cas d'un redoublement.

trompettemarine a écrit:Quelqu'un a des nouvelles de Mélophore ?

J'en ai donné un peu plus haut, elles se sont fondues dans la masse. Il semble que je sois reparti pour une année de stage, le rapport de mon IPR et celui du CDE estiment que j'ai encore besoin d'accompagnement pour approfondir la pédagogie et la gestion de classe, bien qu'étant sérieux et ayant des qualités scientifiques (selon mon IPR) et qu'ayant progressivement accompli une révolution de mon attitude face au métier (d'après mon CDE). Mais on m'a reproché beaucoup de choses pour une première année, qu'on a pas reproché à d'autres stagiaires qui ont pourtant fait des erreurs péda comme les miennes. Je soupçonne l'IPR d'avoir un peu forcé le trait pour qu'il n'y ait pas de doutes sur me faire renouveller auprès de la commission.

Voilà, c'est pénible, mais j'espère mieux tomber l'année prochaine. D'autant plus que j'avais eu la mute pour l'endroit que je voulais. Et je passe à côté, je l'aurai peut être pas l'année prochaine. Je flippe quand même un peu pour la rentrée prochaine, j'ai peur de tomber sur un contexte identique, de refaire par stress, pression etc... les mêmes erreurs et qu'on me lourde à la fin de l'année. J'ai toujours l'amour de l'enseignement, l'envie de transmettre. Mais plus je suis en contact avec l'Institution, plus je commence à croire qu'elle est bâtie contre nous. Ou plutôt pour enfoncer rudement tous les clous qui rentrent dans la planche à leur rythme.

Mélophore :  

Mélophore : attends de connaître les résultats et quels qu'ils soient, tu seras plus armée. Tu connais maintenant tes erreurs.

Mélophore : le syndicat m'a dit qu'on a une bonification de 1000 points lorsqu'on est renouvelé afin de pouvoir choisir son berceau. Donc regarde les postes bloqués dans ta matière, prend des renseignements sur l'ambiance...tu ne peux pas connaître le nom de ton tuteur tout de suite mais ça peut te rassurer déjà.

Tiphaine : quel parcours ! J'ai le même sentiment que toi concernant la formation, j'ai déjà l'impression de n'avoir rien appris cette année,j'ai fait les mêmes cours que je faisais déjà avant, elle m'a juste servi à perdre ma confiance en moi !! Après, je le prends comme une chance de pouvoir me reposer un peu, ce sera le premier été où je n'ai pas un mémoire à rédiger + des séquences à préparer et en plus à la rentrée que 9h de cours donc sûrement seulement 2 niveaux !! J'aurais jamais aussi peu travailler depuis mes 19 ans. Pour toi aussi ça peut être bénéfique d'avoir une année tranquille non ?
Après, moi aussi je subissais une inspection chaque semaine avec une tutrice qui écrivait tout : ce que disait les élèves, ce que je disais moi....et ensuite critiquait (là tu aurais pu utiliser plutôt tel mot, moi j'utilise jamais "ça" je trouve ça moche, tu parles de "structure" je préfère le mot "forme"...) c'est clair que je ne pourrai pas supporter une 2e année comme ça, mais je relativise en me disant que j'étais la seule stagiaire à avoir une tutrice aussi exigeante

Ce que j'ai retenu de cette année et ce qui m'a été confirmé par la fille du syndicat :
- ne jamais être honnête devant la "cour" de l'IPR, officiellement tout va bien, donc on ne pose pas de questions aux CDM ou aux formateurs qui sont proches de l'IPR sur les éventuels problèmes rencontrés en classe
- bien se renseigner auprès des professeurs sur les pièges de l'établissement, tout ce qui risque de nous retomber sur le dos en fin d'année
- ne pas croire les infos de l'IPR données en début d'année et se préparer à l'inspection en sachant que peu importe ce qui se sera passé avant, elle est déterminante

Après ce sont de mauvais conseils pour les stagiaires en 1ère année qui du coup sont beaucoup à souffrir l'année suivante car ils se sont interdits de parler des problèmes rencontrés.

brebisnoire a écrit:Mélophore : le syndicat m'a dit qu'on a une bonification de 1000 points lorsqu'on est renouvelé afin de pouvoir choisir son berceau. Donc regarde les postes bloqués dans ta matière, prend des renseignements sur l'ambiance...tu ne peux pas connaître le nom de ton tuteur tout de suite mais ça peut te rassurer déjà.

Tiphaine : quel parcours ! J'ai le même sentiment que toi concernant la formation, j'ai déjà l'impression de n'avoir rien appris cette année,j'ai fait les mêmes cours que je faisais déjà avant, elle m'a juste servi à perdre ma confiance en moi !! Après, je le prends comme une chance de pouvoir me reposer un peu, ce sera le premier été où je n'ai pas un mémoire à rédiger + des séquences à préparer et en plus à la rentrée que 9h de cours donc sûrement seulement 2 niveaux !! J'aurais jamais aussi peu travailler depuis mes 19 ans. Pour toi aussi ça peut être bénéfique d'avoir une année tranquille non ?
Après, moi aussi je subissais une inspection chaque semaine avec une tutrice qui écrivait tout : ce que disait les élèves, ce que je disais moi....et ensuite critiquait (là tu aurais pu utiliser plutôt tel mot, moi j'utilise jamais "ça" je trouve ça moche, tu parles de "structure" je préfère le mot "forme"...) c'est clair que je ne pourrai pas supporter une 2e année comme ça, mais je relativise en me disant que j'étais la seule stagiaire à avoir une tutrice aussi exigeante

Ce que j'ai retenu de cette année et ce qui m'a été confirmé par la fille du syndicat :
- ne jamais être honnête devant la "cour" de l'IPR, officiellement tout va bien, donc on ne pose pas de questions aux CDM ou aux formateurs qui sont proches de l'IPR sur les éventuels problèmes rencontrés en classe
- bien se renseigner auprès des professeurs sur les pièges de l'établissement, tout ce qui risque de nous retomber sur le dos en fin d'année
- ne pas croire les infos de l'IPR données en début d'année et se préparer à l'inspection en sachant que peu importe ce qui se sera passé avant, elle est déterminante

Après ce sont de mauvais conseils pour les stagiaires en 1ère année qui du coup sont beaucoup à souffrir l'année suivante car ils se sont interdits de parler des problèmes rencontrés.

Voilà, il faut la jouer faux-cul sauf quand on tombe sur un tuteur et une direction formidables comme ça a été mon cas !

Mélophore, si tu as besoin d'aide l'an prochain, tu sais que tu peux compter sur la communauté HG du forum.