- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Je rebondis sur cet aveu qui est quand même incroyable. Vous étiez en hibernation entre 2002 et 2007? Vous ignoriez qui était Sarkozy? Quand il se met à citer Jaurès, vous l'avez pris au sérieux?Robin a écrit:Est-ce notre faute si, entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, en 2007, c'est N. Sarkozy qui semblait (je dis bien semblait) incarner nos idées, en particulier dans le discours de Maison-Alfort, même s'il était l’œuvre d'Henri Guaino ?
Vous me permettez de vous conseiller la lecture de cet ouvrage
http://agone.org/passepresent/commentnicolassarkozyecritlhistoiredefrance/
- MoonchildSage
Je rappelle à tous les participants que notre grand jeu concours va bientôt toucher à son terme. Comme toujours les candidatures ont été exceptionnelles et il va être très difficile de départager les vainqueurs, d'autant plus qu'il n'y a cette fois que trois exemplaires originaux du Malleus Maleficarum à remporter ; Collier de Barbe est d'ores-et-déjà assuré d'en recevoir un en récompense de sa formidable prestation.
:diable:
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- IgniatiusGuide spirituel
Collier de Barbe a écrit:Je rebondis sur cet aveu qui est quand même incroyable. Vous étiez en hibernation entre 2002 et 2007? Vous ignoriez qui était Sarkozy? Quand il se met à citer Jaurès, vous l'avez pris au sérieux?Robin a écrit:Est-ce notre faute si, entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, en 2007, c'est N. Sarkozy qui semblait (je dis bien semblait) incarner nos idées, en particulier dans le discours de Maison-Alfort, même s'il était l’œuvre d'Henri Guaino ?
Vous me permettez de vous conseiller la lecture de cet ouvrage
http://agone.org/passepresent/commentnicolassarkozyecritlhistoiredefrance/
J'avoue que je ne comprends pas comment on peut avoir été berné par Sarko.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- User5899Demi-dieu
Ben non. Mais quand ils ont envoyé Ségolène comme candidate, vous l'avez pris au sérieux ? Eh bien voilà !Collier de Barbe a écrit:Je rebondis sur cet aveu qui est quand même incroyable. Vous étiez en hibernation entre 2002 et 2007? Vous ignoriez qui était Sarkozy? Quand il se met à citer Jaurès, vous l'avez pris au sérieux?Robin a écrit:Est-ce notre faute si, entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, en 2007, c'est N. Sarkozy qui semblait (je dis bien semblait) incarner nos idées, en particulier dans le discours de Maison-Alfort, même s'il était l’œuvre d'Henri Guaino ?
- JLBNiveau 7
Je serai curieux (bien inquiet à vrai dire) de voir le pourcentage de voix obtenu par le FN aux Européennes 2014 dans le milieu enseignant - j'ai bel et bien l'impression que là aussi, le verrou commence à sauter... Déjà la fable des enseignants "gauchistes" avait été mise à mal par le très fort vote Sarkozy en 2007.
Notre milieu professionnel semble en train de changer idéologiquement très très rapidement. Un corollaire du déclassement (réel et/ou symbolique) qui touche la profession ?
Notre milieu professionnel semble en train de changer idéologiquement très très rapidement. Un corollaire du déclassement (réel et/ou symbolique) qui touche la profession ?
- RobinFidèle du forum
Cripure a écrit:Ben non. Mais quand ils ont envoyé Ségolène comme candidate, vous l'avez pris au sérieux ? Eh bien voilà !Collier de Barbe a écrit:Je rebondis sur cet aveu qui est quand même incroyable. Vous étiez en hibernation entre 2002 et 2007? Vous ignoriez qui était Sarkozy? Quand il se met à citer Jaurès, vous l'avez pris au sérieux?Robin a écrit:Est-ce notre faute si, entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, en 2007, c'est N. Sarkozy qui semblait (je dis bien semblait) incarner nos idées, en particulier dans le discours de Maison-Alfort, même s'il était l’œuvre d'Henri Guaino ?
Excusez-moi Collier de Barbe, mais vous relisez l'histoire à partir de la fin. En 2007, nous étions un certain nombre à ne pas savoir qui était vraiment Nicolas Sarkozy. Le choix était clair au deuxième tour (j'ai voté pour Bayrou au premier) : ou bien s’abstenir (ce n'est pas mon genre), ou bien voter pour celui qui nous paraissait le moins mauvais des deux. Le livre que vous évoquez a été écrit après (et je ne vois pas comment il aurait pu en être été autrement). Ensuite, j'ai compris que je m'étais fait rouler sur le plan politique, mais restait un minuscule espoir du côté de l’École, d'abord avec Gilles de Robien, puis avec Xavier Darcos, qui a effectivement accepté de travailler avec nous. Je veux bien admettre qu'il y a eu une part d'aveuglement, mais il me semble injuste de réduire notre trajectoire à de l'opportunisme.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Après toute une campagne qui avait fait le lien systématique entre immigration et (problèmes) d'identité nationale et qui parlait déjà (sous la férule de P. Buisson) comme Le Pen...
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CdB
@AbbeCordillere
- RobinFidèle du forum
Collier de Barbe a écrit:Après toute une campagne qui avait fait le lien systématique entre immigration et (problèmes) d'identité nationale et qui parlait déjà (sous la férule de P. Buisson) comme Le Pen...
Pas en 2007... Et presque personne ne connaissait P. Buisson. Le maître à penser de Sarkozy était Henri Guaino à l'époque. Le thème de l'identité nationale est venu après. Il ne faut pas non plus diaboliser Sarkozy et caricaturer les débats. Les questions de l’immigration, de l'identité nationale (qu'est-ce qu'une nation, la France a-telle ou on vocation à se fondre dans une confédération supra-nationale ?) sont des questions légitimes. On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas de problèmes et laisser au F.N. le monopole des réponses.
- ElyasEsprit sacré
Sarkozy avait tout de même, dès avant 2007, la pratique du bouc-émissaire facile et systématique. Il pratiquait le casus belli en permanence aussi. Avec ou contre, gentil ou méchant, populaire ou germano-pratin... Si on était sensible à ce type de manoeuvres, on ne pouvait que crier au secours.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Robin a écrit:Collier de Barbe a écrit:Après toute une campagne qui avait fait le lien systématique entre immigration et (problèmes) d'identité nationale et qui parlait déjà (sous la férule de P. Buisson) comme Le Pen...
Pas en 2007... Et presque personne ne connaissait P. Buisson. Le maître à penser de Sarkozy était Henri Guaino à l'époque. Le thème de l'identité nationale est venu après. Il ne faut pas non plus diaboliser Sarkozy et caricaturer les débats. Les questions de l’immigration, de l'identité nationale (qu'est-ce qu'une nation, la France a-telle ou on vocation à se fondre dans une confédération supra-nationale ?) sont des questions légitimes. On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas de problèmes et laisser au F.N. le monopole des réponses.
Décidément vous avez la mémoire sélective
http://lci.tf1.fr/politique/2007-03/identite-nationale-immigration-sarkozy-explique-4884420.html
et dès le discours de Caen http://lci.tf1.fr/politique/2007-03/identite-nationale-immigration-sarkozy-explique-4884420.html
ça s'appelle montrer les immigrés comme des boucs-émissaires qui menacent "notre" identité (évidemment blanche et chrétienne). Bref du LePen light, on a vu les résultats.
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@AbbeCordillere
- RobinFidèle du forum
Collier de Barbe a écrit:Robin a écrit:Collier de Barbe a écrit:Après toute une campagne qui avait fait le lien systématique entre immigration et (problèmes) d'identité nationale et qui parlait déjà (sous la férule de P. Buisson) comme Le Pen...
Pas en 2007... Et presque personne ne connaissait P. Buisson. Le maître à penser de Sarkozy était Henri Guaino à l'époque. Le thème de l'identité nationale est venu après. Il ne faut pas non plus diaboliser Sarkozy et caricaturer les débats. Les questions de l’immigration, de l'identité nationale (qu'est-ce qu'une nation, la France a-telle ou on vocation à se fondre dans une confédération supra-nationale ?) sont des questions légitimes. On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas de problèmes et laisser au F.N. le monopole des réponses.
Décidément vous avez la mémoire sélective
http://lci.tf1.fr/politique/2007-03/identite-nationale-immigration-sarkozy-explique-4884420.html
et dès le discours de Caen http://lci.tf1.fr/politique/2007-03/identite-nationale-immigration-sarkozy-explique-4884420.html
ça s'appelle montrer les immigrés comme des boucs-émissaires qui menacent "notre" identité (évidemment blanche et chrétienne). Bref du LePen light, on a vu les résultats.
Je ne suis pas à l'aise pour continuer cette discussion complètement biaisée. Nous quittons le terrain du dialogue pour celui de l'idéologie et vous commencez avec les accusations et les caricatures. Vous me rappelez cette collègue agrégée de Lettres qui était au SNES, de Gauche et qui avait toujours raison. (le SNALC est un syndicat "fasciste"), etc. Bon, vous avez raison. Sarkozy est nul, Hollande est génial, tous les électeurs du FN sont des gros connards de beaufs. L'immigration de masse, c'est génial pour résorber le chômage... de masse, la France n'a jamais été christianisée... Voilà, vous êtes content ?
- DwarfVénérable
C'est tout de même étrange et contradictoire : ce que beaucoup reprochent à Sarkozy, c'est bien d'avoir ouvert la porte au retour des religions et de la bigoterie dans notre société avec des discours sur le prêtre et l'instituteur, sa naïve (mais l'était-il vraiment, naïf?) tentative de faire un soi disant islam de France avec le CFCM, d'avoir mis à mal la laïcité, en somme. Si tu veux critiquer Sarkozy (et il y a des raisons de le faire, effectivement, même si, comme le dit Robin, les choses étaient tout de même un peu différentes en 2007), fais-le sous tous ces aspects, y compris ceux qui contredisent ta lecture caricaturale et systématique des enjeux liés à l'identité nationale et aux flux migratoires.Collier de Barbe a écrit:
Décidément vous avez la mémoire sélective
http://lci.tf1.fr/politique/2007-03/identite-nationale-immigration-sarkozy-explique-4884420.html
et dès le discours de Caen http://lci.tf1.fr/politique/2007-03/identite-nationale-immigration-sarkozy-explique-4884420.html
ça s'appelle montrer les immigrés comme des boucs-émissaires qui menacent "notre" identité (évidemment blanche et chrétienne). Bref du LePen light, on a vu les résultats.
- RobinFidèle du forum
Je ne suis pas ici pour défendre le bilan de Sarkozy, ni sa conception de la société française.
A partir du moment où on se met à faire des discours, on se met à caricaturer ce qui aurait dû rester dans le silence du cœur (pourquoi j'aime la France).
Mais d'un autre côté, il est difficile d'échapper à la politique. Je voulais simplement expliquer qu'en 2007, nous étions quelques uns à écrire, à réfléchir sur l’École et à constater la disparition d'un paradigme auquel nous tenions (à tort ou à raison, que de précautions il faut prendre !).
Nous savions qu'avec Ségolène Royal comme Présidente de la République et Philippe Meirieu, ou quelqu'un de son genre, comme ministre de l’Éducation nationale, nous n'aurions aucune chance d'être entendus.
Que nous ayons voté pour lui ou non, c'est Sarkozy qui est passé. Nous avions la chance unique (l'occasion dont les anciens grecs disaient qu'il faut la saisir par les cheveux car elle ne repasse pas deux fois) de peser sur des décisions au niveau gouvernemental au lieu de continuer à simplement critiquer le système, nous lamenter, hésiter entre le poison et le poignard, etc. et sortir des mots (words, words, words, comme dit Hamlet).
Bien sûr, rétrospectivement, et même peut-être à l'époque, au vu du comportement de Sarkozy pouvait-on reprocher à JPB et à son "think tank" de pactiser avec le diable (il semblerait qu'il y ait encore plus diabolique maintenant et d'autres font une lecture différente de la montée du F.N. que Sarkozy aurait justement enrayée, du moins au début, avant d'être rattrapé par la crise).
Xavier Darcos n'avait rien d'un intégriste et il n'était pas un membre occulte de l'Opus Dei, comme j'ai pu le lire ici ou là. Je ne vois pas en quoi c'était un mal de travailler avec lui pour essayer de limiter la catastrophe sur le terrain et reconstruire les fondations en Primaire, puisque tout vient de là.
Soit vous vivez dans le ciel limpide des idées (l'éthique de conviction), soit vous essayez de mettre vos idées en pratique (l'éthique de responsabilité). C'est ce que JPB et quelques autres ont fait. Je trouve vraiment odieux de parler d'opportunisme et je ne vois d'ailleurs pas ce que nous y avons gagné.
A partir du moment où on se met à faire des discours, on se met à caricaturer ce qui aurait dû rester dans le silence du cœur (pourquoi j'aime la France).
Mais d'un autre côté, il est difficile d'échapper à la politique. Je voulais simplement expliquer qu'en 2007, nous étions quelques uns à écrire, à réfléchir sur l’École et à constater la disparition d'un paradigme auquel nous tenions (à tort ou à raison, que de précautions il faut prendre !).
Nous savions qu'avec Ségolène Royal comme Présidente de la République et Philippe Meirieu, ou quelqu'un de son genre, comme ministre de l’Éducation nationale, nous n'aurions aucune chance d'être entendus.
Que nous ayons voté pour lui ou non, c'est Sarkozy qui est passé. Nous avions la chance unique (l'occasion dont les anciens grecs disaient qu'il faut la saisir par les cheveux car elle ne repasse pas deux fois) de peser sur des décisions au niveau gouvernemental au lieu de continuer à simplement critiquer le système, nous lamenter, hésiter entre le poison et le poignard, etc. et sortir des mots (words, words, words, comme dit Hamlet).
Bien sûr, rétrospectivement, et même peut-être à l'époque, au vu du comportement de Sarkozy pouvait-on reprocher à JPB et à son "think tank" de pactiser avec le diable (il semblerait qu'il y ait encore plus diabolique maintenant et d'autres font une lecture différente de la montée du F.N. que Sarkozy aurait justement enrayée, du moins au début, avant d'être rattrapé par la crise).
Xavier Darcos n'avait rien d'un intégriste et il n'était pas un membre occulte de l'Opus Dei, comme j'ai pu le lire ici ou là. Je ne vois pas en quoi c'était un mal de travailler avec lui pour essayer de limiter la catastrophe sur le terrain et reconstruire les fondations en Primaire, puisque tout vient de là.
Soit vous vivez dans le ciel limpide des idées (l'éthique de conviction), soit vous essayez de mettre vos idées en pratique (l'éthique de responsabilité). C'est ce que JPB et quelques autres ont fait. Je trouve vraiment odieux de parler d'opportunisme et je ne vois d'ailleurs pas ce que nous y avons gagné.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Disons que je fais une différence entre gauche et droite. Entre gauches et droites aussi. Le SNALC a eu ses penchants droitiers dont il nous jure qu'il est désormais guéri, tant mieux.
Fricoter avec des gens sans scrupules comme ceux qui s'agitaient autour de Sarkozy dès 2006 me semble effectivement une erreur dramatique. Défendre la République auprès d'un gars qui pense que "le curé, le pasteur...seront toujours meilleurs" que l'instituteur, ça doit quand même faire mal à la fin.
Sur les électeurs du FN, il y a effectivement quelques gros beaufs parmi eux et leur tenir le même discours que Le Pen me semble pas vraiment une solution honorable. En tout cas, je ne vois pas ce que ça a de "républicain". Il y avait eu une tribune très nette de Todorov dans le monde sur "l'identité nationale" qui résumait tout cela assez bien.
J'ai le sentiment que le Front de Gauche s'efforce de s'adresser à ces électeurs de manière responsable, mais c'est bien sûr un travail de longue haleine tant M. LePen a réussi à capturer la révolte froide de beaucoup d'électeurs confrontée à la crise.
Fricoter avec des gens sans scrupules comme ceux qui s'agitaient autour de Sarkozy dès 2006 me semble effectivement une erreur dramatique. Défendre la République auprès d'un gars qui pense que "le curé, le pasteur...seront toujours meilleurs" que l'instituteur, ça doit quand même faire mal à la fin.
Sur les électeurs du FN, il y a effectivement quelques gros beaufs parmi eux et leur tenir le même discours que Le Pen me semble pas vraiment une solution honorable. En tout cas, je ne vois pas ce que ça a de "républicain". Il y avait eu une tribune très nette de Todorov dans le monde sur "l'identité nationale" qui résumait tout cela assez bien.
J'ai le sentiment que le Front de Gauche s'efforce de s'adresser à ces électeurs de manière responsable, mais c'est bien sûr un travail de longue haleine tant M. LePen a réussi à capturer la révolte froide de beaucoup d'électeurs confrontée à la crise.
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CdB
@AbbeCordillere
- DwarfVénérable
Mais à part cela, la pensée unique n'existe pas...Collier de Barbe a écrit:Disons que je fais une différence entre gauche et droite. Entre gauches et droites aussi. Le SNALC a eu ses penchants droitiers dont il nous jure qu'il est désormais guéri, tant mieux.
- User17706Bon génie
La pensée unique consiste à laisser affleurer, ou à affirmer, un parti-pris au détour d'une phrase ? si c'est ça, alors tout le monde ou presque, ici, pratique la pensée unique, mais il faut aussi noter que les « pensées uniques » sont à la fois nombreuses et incompatibles entre elles, ce qui est rigolo.
- RobinFidèle du forum
Bon, la prochaine fois que je parle à un électeur du F.N, disons mon marchand de fromages, je lui conseille de lire les articles de Todorov dans "Le Monde" ;-))
- DwarfVénérable
Non pas. Il y a ceux qui acceptent le pluralisme de la pensée et qui débattent, en prenant le temps de développer et d'expliquer leur point de vue et ce qui le fonde et ceux qui anathémisent plus vite que leur ombre, distribuent des bons points, jugent, condamnent à l'aune de leur grille de lecture orientée et en général réelo-incompatible (ou bien en détournant des chiffres pour leur faire dire ce qu'ils veulent en clâmant ensuite "les chiffres sont têtus").PauvreYorick a écrit:La pensée unique consiste à laisser affleurer, ou à affirmer, un parti-pris au détour d'une phrase ? si c'est ça, alors tout le monde ou presque, ici, pratique la pensée unique, mais il faut aussi noter que les « pensées uniques » sont à la fois nombreuses et incompatibles entre elles, ce qui est rigolo.
Zut, je viens de faire le portrait de Caron (et de tous ses petits copains, ici comme ailleurs).
- User17706Bon génie
Ah d'accord :·) Le portrait d'eux, quoi :·)
- ElyasEsprit sacré
PauvreYorick a écrit:Ah d'accord :·) Le portrait d'eux, quoi :·)
Je sens une pointe d'ironie malicieuse dans ton intervention, PY.
- DwarfVénérable
Comme plus souvent qu'il ne voudrait le faire croire derrière ses approches, analyses et discours casuistiques.Elyas a écrit:PauvreYorick a écrit:Ah d'accord :·) Le portrait d'eux, quoi :·)
Je sens une pointe d'ironie malicieuse dans ton intervention, PY.
On pourra simplement se poser une question simple : pourquoi de plus en plus d'intervenants renoncent-ils à discuter ou aborder certains sujets par lassitude de se voir toujours traités du pire? Et la ligne de défense classique consistera à répondre à cet argument par le classique "Ah, mais, moin cher, c'est parfaitement applicable à ceux qui s'en plaignent, je te signale, toi le premier, etc."
Sans fin, donc lassant. Ce qui est sûr, c'est que les imprécations godwinesques ne font pas baisser le FN et ne le feront pas plus baisser à l'avenir.
- User17706Bon génie
Boarf, m'insulter ne fera pas avancer le schmilblick, si c'est bien l'intention derrière l'emploi de « casuistiques ». J'observais simplement qu'on ne le fait pas avancer non plus quand on se livre précisément à l'opération d'intimidation verbale qu'on se donne l'air de condamner. Donc, sus au fond plutôt qu'aux spéculations interminables sur les intentions des uns et des autres (l'ironie, la casuistique, ce que machin ou truc « veut faire croire » et autres imaginations).
- DwarfVénérable
Si...PauvreYorick a écrit:Boarf, m'insulter ne fera pas avancer le schmilblick, si c'est bien l'intention derrière l'emploi de « casuistiques ». J'observais simplement qu'on ne le fait pas avancer non plus quand on se livre précisément à l'opération d'intimidation verbale qu'on se donne l'air de condamner. Donc, sus au fond plutôt qu'aux spéculations interminables sur les intentions des uns et des autres (l'ironie, la casuistique, ce que machin ou truc « veut faire croire » et autres imaginations).
Quant à la suite, les discussions sont assez rapidement biaisées, donc l'envie décroît un peu plus à chaque échange.
- User17706Bon génie
Oui, je partage ce diagnostic ; cela dit, je ne m'exempte pas a priori de toute responsabilité.
Et quand je mets si, c'est précisément que je suis conscient qu'il y a un « si » et que je ressens la nécessité de le souligner. (Ça peut être deux autres choses qu'une insulte : un terme neutre [rare dans cet emploi mais que, de cette façon, je reprendrais volontiers à mon compte], ou bien un diagnostic général défavorable jeté en passant, discrétos, histoire de bien montrer de quel côté est la volonté de dialogue).
Et quand je mets si, c'est précisément que je suis conscient qu'il y a un « si » et que je ressens la nécessité de le souligner. (Ça peut être deux autres choses qu'une insulte : un terme neutre [rare dans cet emploi mais que, de cette façon, je reprendrais volontiers à mon compte], ou bien un diagnostic général défavorable jeté en passant, discrétos, histoire de bien montrer de quel côté est la volonté de dialogue).
- CelebornEsprit sacré
Et sinon, vous pouvez régler vos différends en privé, merci.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- User17706Bon génie
Merci ! ─ et donc, pour en revenir à la question qui a provoqué cet intermède, si l'on peut concéder qu'on ne savait pas en 2006 ou en 2007, au sujet de Sarkozy, tout ce qu'on en a appris par la suite, ça n'est pas forcément de nature à changer le diagnostic : il y a quand même eu dès ce moment foule de gens qui jugeaient en savoir bien assez pour se méfier, et à qui les faits ont surabondamment donné raison (ce qui, en politique, est après tout un des meilleurs critères qu'on ait). Ce n'est une insulte à l'intelligence de personne, et j'ai de fort bons amis dont j'estime très haut l'intelligence et qui ont pu donner dans le panneau (edit: et on voit mal quel enthousiasme, en face, Ségolène aurait pu soulever...). C'était néanmoins exactement un « panneau ». Après, c'est vrai que, quant à lui, Darcos n'était certainement pas un intégriste.
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