- Tir_NoviceNiveau 4
Bonsoir à tous,
J'avoue avoir actuellement des relations compliquées avec mon chef d'établissement (pour des questions relatives au protocole sanitaire notamment).
Je souhaitais savoir quel est le pouvoir de nuisance à la disposition d'un chef d'établissement sur les personnels enseignants ?
Pour information, j'enseigne à l'étranger (AEFE) et pense quitter le réseau ainsi que l'Education nationale à la fin de l'année.
Merci pour vos retours !
PS : Je précise avoir effectué une recherche au préalable, mais il me semble ne pas avoir trouvé de sujet correspondant à mon interrogation.
J'avoue avoir actuellement des relations compliquées avec mon chef d'établissement (pour des questions relatives au protocole sanitaire notamment).
Je souhaitais savoir quel est le pouvoir de nuisance à la disposition d'un chef d'établissement sur les personnels enseignants ?
Pour information, j'enseigne à l'étranger (AEFE) et pense quitter le réseau ainsi que l'Education nationale à la fin de l'année.
Merci pour vos retours !
PS : Je précise avoir effectué une recherche au préalable, mais il me semble ne pas avoir trouvé de sujet correspondant à mon interrogation.
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Dire oui, toujours et à tout le monde, et n’en faire qu’à sa tête. — (Jean Giono, Voyage en Italie)
- KilmenyEmpereur
Si ton chef ne respecte pas le protocole sanitaire, allez-y en délégation avec d'autres collègues. Un chef ne peut pas nuire à un enseignant lui rappelant la loi. Cela dit, à plusieurs, c'est plus confortable si votre CDE met collègues et élèves en danger en n'appliquant pas le protocole correctement.
- Mélusine2Niveau 10
Si c'est la situation inverse (je ne suis pas certaine de comprendre ton allusion), elle s'inverse jusque dans ses conclusions : si tu n'appliques pas le mini-minmum de protocole sanitaire qui nous est échu, c'est toi qui es en tort.
Voudrais-tu préciser ?
Voudrais-tu préciser ?
- Fesseur ProGuide spirituel
- MehitabelVénérable
Tir_Novice a écrit:Bonsoir à tous,
J'avoue avoir actuellement des relations compliquées avec mon chef d'établissement (pour des questions relatives au protocole sanitaire notamment).
Je souhaitais savoir quel est le pouvoir de nuisance à la disposition d'un chef d'établissement sur les personnels enseignants ?
Pour information, j'enseigne à l'étranger (AEFE) et pense quitter le réseau ainsi que l'Education nationale à la fin de l'année.
Merci pour vos retours !
PS : Je précise avoir effectué une recherche au préalable, mais il me semble ne pas avoir trouvé de sujet correspondant à mon interrogation.
Disons qu'il a un pouvoir de nuisance réel dans ces conditions, notamment parce qu'il est le seul intervenant dans ton PPCR si tu es dans l'année où tu dois avoir un entretien avec lui, c'est lui qui arrête les niveaux et les répartitions, peut intervenir dans les EDT ...
Mais si tu as pour projet de partir, alors je ne vois pas bien ce qui pourrait t'arriver. Il en faudrait beaucoup plus pour te remettre dans l'avion direction la France si c'est ce à quoi tu penses, et ce serait forcément en concertation avec l'ambassade !
- Tir_NoviceNiveau 4
Merci à tous pour vos rapides et éclairantes, cela me fait chaud au cœur !
Je vous explique plus en détail la situation.
Hors du contexte immédiat :
- enseignement d'une matière autre que la mienne l'an passé (3 heures / semaine) par nécessité de service
- heures supplémentaires effectives validées par la proviseure adjointe et non payées
- et enfin, un phénomène plus difficile à objectiver, son dénigrement systématique alors qu'il s'entretient avec de nombreux collègues, ne répond pas à certains mails, etc.
J'éprouve donc avant l'entretien un mélange de colère, et de lassitude, face à ce qui me semble être une injustice.
- à propos du protocole. Celui-ci précise que lorsque les élèves sont contacts rapprochés d'un malade du coronavirus :
" Si asymptomatique : attestation sur l’honneur des parents + visite infirmière et/ou certificat médical et/ou ou test PCR/AG négatif à l’issue du 7ème jour "
Ayant été cas-contact le samedi soir, les élèves ont été mis à l'écart jusqu'à la fin de la semaine suivante, (où les cours se terminent). Ils perdent au moins quatre heures de cours dans ma matière (selon que leur test soit positif ou non et durée d'attente des résultats comprise).
Je lui ai reproché que la logique sanitaire s'opposât parfois à la logique scolaire dès lors qu'on faisait du zèle et ne respectait pas le protocole décidé en CHSCT. Il s'est fâché et m'a reproché de m'entretenir avec lui en salle des professeurs au lieu de convoquer un rendez-vous dans son bureau (alors qu'il était assis dans un fauteuil). Il m'a adressé un mail assez virulent cet après-midi, me demandant de me rabaisser et de m'excuser platement (ce que j'ai fait) alors qu'il me semblait être dans mon bon droit.
Je ferai tout pour fuir mon établissement et le reste dès la fin de l'année, car je vis très mal la situation, étant surinvesti affectivement dans mon travail et la chose devenant hors-de-contrôle (je somatise).
Merci encore pour votre soutien
Je vous explique plus en détail la situation.
Hors du contexte immédiat :
- enseignement d'une matière autre que la mienne l'an passé (3 heures / semaine) par nécessité de service
- heures supplémentaires effectives validées par la proviseure adjointe et non payées
- et enfin, un phénomène plus difficile à objectiver, son dénigrement systématique alors qu'il s'entretient avec de nombreux collègues, ne répond pas à certains mails, etc.
J'éprouve donc avant l'entretien un mélange de colère, et de lassitude, face à ce qui me semble être une injustice.
- à propos du protocole. Celui-ci précise que lorsque les élèves sont contacts rapprochés d'un malade du coronavirus :
" Si asymptomatique : attestation sur l’honneur des parents + visite infirmière et/ou certificat médical et/ou ou test PCR/AG négatif à l’issue du 7ème jour "
Ayant été cas-contact le samedi soir, les élèves ont été mis à l'écart jusqu'à la fin de la semaine suivante, (où les cours se terminent). Ils perdent au moins quatre heures de cours dans ma matière (selon que leur test soit positif ou non et durée d'attente des résultats comprise).
Je lui ai reproché que la logique sanitaire s'opposât parfois à la logique scolaire dès lors qu'on faisait du zèle et ne respectait pas le protocole décidé en CHSCT. Il s'est fâché et m'a reproché de m'entretenir avec lui en salle des professeurs au lieu de convoquer un rendez-vous dans son bureau (alors qu'il était assis dans un fauteuil). Il m'a adressé un mail assez virulent cet après-midi, me demandant de me rabaisser et de m'excuser platement (ce que j'ai fait) alors qu'il me semblait être dans mon bon droit.
Je ferai tout pour fuir mon établissement et le reste dès la fin de l'année, car je vis très mal la situation, étant surinvesti affectivement dans mon travail et la chose devenant hors-de-contrôle (je somatise).
Merci encore pour votre soutien
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Dire oui, toujours et à tout le monde, et n’en faire qu’à sa tête. — (Jean Giono, Voyage en Italie)
- UpstartNiveau 5
Une première bonne résolution à adopter: ne pas accepter d'HSE, cela envoie un très très très mauvais signal (confiance aveugle en la hiérarchie quand au paiement et placement de ces heures dans l'EDT, zèle, motivation bassement financière au rabais en plus)
Ensuite, relativiser. Les élèves "perdent" 4 heures, et alors?
Ensuite, relativiser. Les élèves "perdent" 4 heures, et alors?
- InvitéInvité
Etre surinvesti affectivement dans son travail est rarement une bonne chose. Enfin je dis ça, c'est aussi mon cas et le cas d'énormément d'enseignants et c'est plus facile à dire qu'à faire mais vraiment ça ne nous rend pas service.
- Tir_NoviceNiveau 4
Upstart a écrit: Une première bonne résolution à adopter: ne pas accepter d'HSE, cela envoie un très très très mauvais signal (confiance aveugle en la hiérarchie quand au paiement et placement de ces heures dans l'EDT, zèle, motivation bassement financière au rabais en plus)
Ensuite, relativiser. Les élèves "perdent" 4 heures, et alors?
Quatre heures minimum. Je suis en retard dans le programme avec les absences dues à la maladie. Nous sommes évalués mi-mars. Donc non.
Et quand on arrive dans un établissement, il est toujours facile d'afficher les belles valeurs du syndicalisme de combat, mais on court le risque d'être ostracisé. C'est un état de fait. Après, peut-être avez-vous la chance d'être stable depuis plusieurs années.
AmyR a écrit:Etre surinvesti affectivement dans son travail est rarement une bonne chose. Enfin je dis ça, c'est aussi mon cas et le cas d'énormément d'enseignants et c'est plus facile à dire qu'à faire mais vraiment ça ne nous rend pas service.
Bien d'accord
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Dire oui, toujours et à tout le monde, et n’en faire qu’à sa tête. — (Jean Giono, Voyage en Italie)
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