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- OrnellaDoyen
kimy a écrit:Lilyrose a écrit:Abraxas a écrit:Suite…
Sinon, on s'expose à ce que Jean Ehrsam appelle finement le syndrome du lemming : on choisit à l'oral un poème très difficile, parce qu'on n'a pas lu l'extrait de roman proposé par ailleurs. Et on se fait exploser en vol sur Char ou Saint-John Perse, parce qu'on a eu peur de Manon Lescaut ou du Lys dans la vallée.
Aaaaaah Jean Ehrsam ! Le meilleur prof de fac que j'aie eu sur le roman Accessible et sympathique en plus ! Et une voix...
Oui, super cours !!! Intéressant et complet.
tout pareil!
- Reine MargotDemi-dieu
il y a parfois des perles dans les rapports de jury aussi...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MimicracraFidèle du forum
Ornella a écrit:kimy a écrit:Lilyrose a écrit:
Aaaaaah Jean Ehrsam ! Le meilleur prof de fac que j'aie eu sur le roman Accessible et sympathique en plus ! Et une voix...
Oui, super cours !!! Intéressant et complet.
tout pareil!
+ 1
Je l'avais eu en prépa capes sur le roman et en didactique. Il était clair, précis, pas du tout démago, pas du tout pédagogo et très humain. Quel homme!
- exileealestNiveau 1
Abraxas a écrit:Suite…
Sinon, on s'expose à ce que Jean Ehrsam appelle finement le syndrome du lemming : on choisit à l'oral un poème très difficile, parce qu'on n'a pas lu l'extrait de roman proposé par ailleurs. Et on se fait exploser en vol sur Char ou Saint-John Perse, parce qu'on a eu peur de Manon Lescaut ou du Lys dans la vallée.
pas forcément suicidaire cette tactique : perso je suis tombée sur Allégeance de René Char (qu'il faut absolument travailler pour l'oral, ils l'aiment, ils le chérissent !) face aux Misérables de Hugo ( Waterloo !), n'ayant pas lu les misérables j'ai pris René, sa fureur et surtout son mystère : résultat 14/20 malgré de nombreuse approximations et une incapacité à citer le pronom adverbial lors de la question de grammaire.
- InvitéInvité
Je me dis en ce moment qu'au lieu de passer l'agreg dès cette année, je ferais bien de me refaire une culture avant. Pas envie de me ridiculiser à l'oral. Je peux certes bosser l'auteur au programme, mais si je ne suis pas capable de répondre à une question plus générale, je ne suis pas sûre d'être la candidate idéale à l'agreg ! J'ai mes deux poussinettes, du temps à passer avec elles, et je vois mal comment trouver le temps de tout mener de front : le programme de l'agreg et la culture plus générale qui me manque... Ce que dit Abraxas : connaissance des principales oeuvres des grands écrivains, contexte historique ; c'est tout ce sur quoi je suis en perte de vitesse parce que j'ai oublié ce que j'ai vu dans mes études et n'ai pas eu de temps pour bien entretenir. Et c'est justement cela qui me passionne !
Alors, pour rester une bonne prof de collège, je vais plutôt me reporter sur ce programme de culture générale, j'en tirerai sans doute plus de plaisir pour moi.
Alors, pour rester une bonne prof de collège, je vais plutôt me reporter sur ce programme de culture générale, j'en tirerai sans doute plus de plaisir pour moi.
- minnieExpert
Oui mais bosser l'agreg permet de bosser cette culture G, avec un objectif qui motive.
Si ça peut te rassurer ma culture G est pleine de failles béantes (ce qu'on m'avait bien fait comprendre à l'oral de l'agreg d'ailleurs )
Si ça peut te rassurer ma culture G est pleine de failles béantes (ce qu'on m'avait bien fait comprendre à l'oral de l'agreg d'ailleurs )
- ClarianzEmpereur
Dans ce cas les lagarde et michard sont vos amis...
Ils ne m'ont jamais déçue
Ils ne m'ont jamais déçue
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Mama's Rock
- InvitéInvité
minnie a écrit:Oui mais bosser l'agreg permet de bosser cette culture G, avec un objectif qui motive.
Si ça peut te rassurer ma culture G est pleine de failles béantes (ce qu'on m'avait bien fait comprendre à l'oral de l'agreg d'ailleurs )
Merci minnie.
Le problème, c'est que je vais bosser chaque année sur un auteur à fond, alors que j'ai envie d'en lire des tonnes, juste de lire les oeuvres, je m'aperçois que je n'ai plus envie de lire les critiques sur un auteur. Je préfère lire les oeuvres et réfléchir dessus par moi-même... Je crois que je fais fausse route en voulant passer l'agreg.
Je m'excuse en déviant ce topic, c'est juste une réflexion que m'inspiraient les conseils d'Abraxas.
- retraitéeDoyen
lulamae a écrit:minnie a écrit:Oui mais bosser l'agreg permet de bosser cette culture G, avec un objectif qui motive.
Si ça peut te rassurer ma culture G est pleine de failles béantes (ce qu'on m'avait bien fait comprendre à l'oral de l'agreg d'ailleurs )
Merci minnie.
Le problème, c'est que je vais bosser chaque année sur un auteur à fond, alors que j'ai envie d'en lire des tonnes, juste de lire les oeuvres, je m'aperçois que je n'ai plus envie de lire les critiques sur un auteur. Je préfère lire les oeuvres et réfléchir dessus par moi-même... Je crois que je fais fausse route en voulant passer l'agreg.
Je m'excuse en déviant ce topic, c'est juste une réflexion que m'inspiraient les conseils d'Abraxas.
Tu sais, "lire juste les œuvres", c'est l'essentiel pour le concours.
Je connaissais très bien les œuvres, et n'avais quasiment lu aucun ouvrage critique, faute de temps. Cela ne m'a pas nui, bien au contraire.
j'oubliais , connaître aussi d'autres œuvres de l'auteur!
Mais quand même, Les Misérables, on commençait à les lire à l'école primaire! On sautait Waterloo et les longues descriptions, il y a un âge pour tout! J'ai dû mettre le nez dedans vers 10 ans, en même temps que dans Dumas ou Eugène Sue.
- minnieExpert
retraitée a écrit:[
Mais quand même, Les Misérables, on commençait à les lire à l'école primaire! On sautait Waterloo et les longues descriptions, il y a un âge pour tout! J'ai dû mettre le nez dedans vers 10 ans, en même temps que dans Dumas ou Eugène Sue.
Et c'est un réel problème.
QUand je suis arrivée en prépa parisienne, moi qui débarquait de ma petite ville de province j'ai découvert l'étendu de mon ignorance en matière de littérature.
Je me suis un peu rattrapée en prépa mais comme il fallait aussi lire pour l'histoire, l'anglais, la philo, l'allemand (non là je mens, je ne faisais que le minimum en allemant)
Ensuite il y a eu la fac.... qui ne m'a pas fait lire plus que ça. 1 oeuvre par cours.... ça fait pas lourd.
J'ai essayé de combler mes lacunes en prépa CAPES, mais là encore...
Et pourtant j'ai lu ZOla et Balzac au collège, j'ai fait ma première dissertation en 4e..... !
Même en prépa le niveau de culture littéraire baisse.
- retraitéeDoyen
[quote="minnie"]
Nous n'avions en ce temps-là d'autre loisir que la lecture. La télévision n'est arrivée que tard dans les campagnes. Alors, on lisait tout ce que contenaient la bibliothèque de l'école et celle des parents, on attendait impatiemment les caisses du bibliobus! Je me souviens des ouvriers et paysans de mon patelin débarquant à l'école pour emprunter des bouquins!
Et puis, ensuite, internat, de la 6e à la terminale, rebelote. Je crois que la télé y est arrivée quand j'étais en seconde. Les programmes commençaient vers 19 heures, se terminaient vers minuit. On nous autorisait à voir les pièces de théâtre ou les bons films (Anna Karénine); En revanche, ciné-club chaque jeudi, avec débat, et passage quasi obligatoire à la bibliothèque. A raison de deux livres ou plus par semaine, on se la fait, sa culture G.
Petit ajout pour faire "hurler" : en seconde, nous étions nombreuses à l'avoir lu, Anna Karénine. Guerre et paix aussi!
Ps : Balzac, on peut le lire au collège, mais il faut avoir vécu pour l'apprécier à sa valeur!
retraitée a écrit:[
Et c'est un réel problème.
QUand je suis arrivée en prépa parisienne, moi qui débarquait de ma petite ville de province j'ai découvert l'étendu de mon ignorance en matière de littérature.
Je me suis un peu rattrapée en prépa mais comme il fallait aussi lire pour l'histoire, l'anglais, la philo, l'allemand (non là je mens, je ne faisais que le minimum en allemant)
Ensuite il y a eu la fac.... qui ne m'a pas fait lire plus que ça. 1 oeuvre par cours.... ça fait pas lourd.
J'ai essayé de combler mes lacunes en prépa CAPES, mais là encore...
Et pourtant j'ai lu ZOla et Balzac au collège, j'ai fait ma première dissertation en 4e..... !
Même en prépa le niveau de culture littéraire baisse.
Nous n'avions en ce temps-là d'autre loisir que la lecture. La télévision n'est arrivée que tard dans les campagnes. Alors, on lisait tout ce que contenaient la bibliothèque de l'école et celle des parents, on attendait impatiemment les caisses du bibliobus! Je me souviens des ouvriers et paysans de mon patelin débarquant à l'école pour emprunter des bouquins!
Et puis, ensuite, internat, de la 6e à la terminale, rebelote. Je crois que la télé y est arrivée quand j'étais en seconde. Les programmes commençaient vers 19 heures, se terminaient vers minuit. On nous autorisait à voir les pièces de théâtre ou les bons films (Anna Karénine); En revanche, ciné-club chaque jeudi, avec débat, et passage quasi obligatoire à la bibliothèque. A raison de deux livres ou plus par semaine, on se la fait, sa culture G.
Petit ajout pour faire "hurler" : en seconde, nous étions nombreuses à l'avoir lu, Anna Karénine. Guerre et paix aussi!
Ps : Balzac, on peut le lire au collège, mais il faut avoir vécu pour l'apprécier à sa valeur!
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- Quelles œuvres avoir lues en arrivant en seconde ?
- est-il vrai qu'il faut avoir travaillé quinze ans pour avoir droit à la retraite?
- Help : qui est ce "dirigeant qui affichait des lois trop haut pour être lues" ?
- Une étude conclut que pour avoir du vocabulaire mieux vaut ne pas avoir de grand frère
- Pour Thomas Piketty, on devient PE pour avoir son mercredi (si, si!)
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