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- kim254Niveau 6
En LV, je pense qu'il est souhaitable de multiplier les activités en binômes et en groupes ainsi que d'inviter les élèves à se déplacer à travers la classe pour se poser des questions. Comment forcer les élèves à maintenir un volume sonore suffisamment bas pour ne pas déranger les classes d'à côté et pour que la communication au sein de la classe demeure efficace? Comment faire pour que certains élèves n'en profitent pas pour chahuter ou faire autre chose que ce qui est demandé? Enfin, comment obtenir l'attention de tous au milieu d'une activité (pour apporter des précisions supplémentaires) ou signaler la fin d'une d'activité sans élever la voix?
- prof93Niveau 5
À mon avis, il suffit d'être dans un établissement avec des élèves gentils... Eh oui, ça doit exister quelque part
- marie91270Neoprof expérimenté
Prévenir les élèves dès le début de l'activité que si le niveau sonore est trop élevé, on revient à une activité classique! Et prévoir des exercices bien pénibles au cas où!
En général, je fais ça une fois dès le mois de septembre, et ensuite j'ai le calme même quand on fait des activités plus sympas!
Quand l'activité est en temps limité, je préviens les élèves dès le début et je mets mon minuteur en route. Pas besoin d'élever la voix et pas de contestations.
En général, je fais ça une fois dès le mois de septembre, et ensuite j'ai le calme même quand on fait des activités plus sympas!
Quand l'activité est en temps limité, je préviens les élèves dès le début et je mets mon minuteur en route. Pas besoin d'élever la voix et pas de contestations.
- SeiGrand Maître
Je ne sais pas si je vais répondre à ta question, je suis en LM, et non en LV, et les activités de groupe doivent être notées pour que cette méthode fonctionne...
Ma tutrice m'avait donné un conseil de méthode pour les travaux de groupe, que j'ai suivi avec bonheur (avec une classe de 4e imbuvable, donc tout est possible...).
Pour chaque groupe, un maître du silence était nommé. Une partie de la note (pour ma part, c'était une partie importante, parce que ma classe est vraiment difficile) évalue la capacité du groupe à travailler calmement, sans déranger les autres. Le maître du silence doit alerter ses camarades dès que le niveau sonore s'élève. Quant à moi, dès que j'estimais qu'un groupe faisait trop de bruit, je le notais au tableau, et il perdait un demi-point.
J'avais insisté sur la notion de travail de groupe, sur le fait que chacun était responsable pour le groupe, et que je ne chercherais pas à savoir qui avait parlé. J'avais aussi insisté sur le fait qu'en restant calmes, ils pouvaient gagner des points facilement.
Ça avait très bien fonctionné, et aucun élève n'avait contesté sa note (pourtant la classe est contestataire).
Ma tutrice m'avait donné un conseil de méthode pour les travaux de groupe, que j'ai suivi avec bonheur (avec une classe de 4e imbuvable, donc tout est possible...).
Pour chaque groupe, un maître du silence était nommé. Une partie de la note (pour ma part, c'était une partie importante, parce que ma classe est vraiment difficile) évalue la capacité du groupe à travailler calmement, sans déranger les autres. Le maître du silence doit alerter ses camarades dès que le niveau sonore s'élève. Quant à moi, dès que j'estimais qu'un groupe faisait trop de bruit, je le notais au tableau, et il perdait un demi-point.
J'avais insisté sur la notion de travail de groupe, sur le fait que chacun était responsable pour le groupe, et que je ne chercherais pas à savoir qui avait parlé. J'avais aussi insisté sur le fait qu'en restant calmes, ils pouvaient gagner des points facilement.
Ça avait très bien fonctionné, et aucun élève n'avait contesté sa note (pourtant la classe est contestataire).
- GrypheMédiateur
Je suis absolument désolée mais je vais faire ma réac' de base : "en n'organisant pas d'activités ludiques".
Voilà, hum, s'cusez-moi, c'était plus fort que moi.
Voilà, hum, s'cusez-moi, c'était plus fort que moi.
- SeiGrand Maître
Le travail de groupe (je ne sais pas si c'est considéré comme une activité ludique ) peut être précieux pour briser un face à face exténuant et mettre les élèves au travail.
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- décembreNiveau 8
En SVT ils sont souvent amenés à travailler en groupe pour réaliser une expérience, par exemple. Je les préviens dés le début de l'heure que si il y a trop de bruit je ne pourrai pas les aider tout au long de la séance et comme je leur demande une trace écrite que je note c'est en général efficace. Si malgré cela le bruit est trop fort je menace d 'arrêter l'activité. J'ai rarement eu besoin de le faire, mais cela dépend des classes.
- isabeNiveau 8
je fais bcp d'activités ludiques.
je dirais :
- il y a nécessairement un brouhaha quand on fait ce genre d'activités. C'est même ce qui permet aux élèves plus timides de parler plus parce qu'ils ont l'impression que les autres n'entendent pas ou moins.
- Quand c'est trop fort, il faut le dire et ne pas hésiter à interrompre l'activité et à faire autre chose (en général la fois suivante, ils sont calmes)
- il faut accepter l'idée qu'avec certaines classes, ça ne fonctionne pas.
je dirais :
- il y a nécessairement un brouhaha quand on fait ce genre d'activités. C'est même ce qui permet aux élèves plus timides de parler plus parce qu'ils ont l'impression que les autres n'entendent pas ou moins.
- Quand c'est trop fort, il faut le dire et ne pas hésiter à interrompre l'activité et à faire autre chose (en général la fois suivante, ils sont calmes)
- il faut accepter l'idée qu'avec certaines classes, ça ne fonctionne pas.
- InvitéInvité
Le ludique fait pourtant complètement partie de la pédagogie, et pour peu que ce soit ambitieux, c'est le plus souvent très efficace.Gryphe a écrit:Je suis absolument désolée mais je vais faire ma réac' de base : "en n'organisant pas d'activités ludiques".
Voilà, hum, s'cusez-moi, c'était plus fort que moi.
- AevinHabitué du forum
isabe a écrit:je fais bcp d'activités ludiques.
je dirais :
- il y a nécessairement un brouhaha quand on fait ce genre d'activités. C'est même ce qui permet aux élèves plus timides de parler plus parce qu'ils ont l'impression que les autres n'entendent pas ou moins.
- Quand c'est trop fort, il faut le dire et ne pas hésiter à interrompre l'activité et à faire autre chose (en général la fois suivante, ils sont calmes)
- il faut accepter l'idée qu'avec certaines classes, ça ne fonctionne pas.
holderfar a écrit:Le ludique fait pourtant complètement partie de la pédagogie, et pour peu que ce soit ambitieux, c'est le plus souvent très efficace.Gryphe a écrit:Je suis absolument désolée mais je vais faire ma réac' de base : "en n'organisant pas d'activités ludiques".
Voilà, hum, s'cusez-moi, c'était plus fort que moi.
Premièrement, les activités ludiques font partie de notre travail. C'est assez efficace, pas pour tous es élèves, pas toujours non plus, mais globalement, c'est un élément plutôt positif de nos cours.
Deuxièmement, ce bruit n'est pas un problème en soit. Ils débattent, discutent, avancent et oui, parfois il y en a qui en profitent. Mais si le bruit devient trop important, il faut les rappeler à l'ordre, c'est tout. Empêcher le bruit ... honnêtement, je ne vois pas l'intérêt, ça fait partie des activités un peu ludiques.
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Automate - et fier de l'être
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
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- GrypheMédiateur
En fait, je crois que ce qui me gêne c'est le mot plus que la chose : c'est un temps de travail pour faire progresser les élèves, ou pas. Si c'est du travail, que ce soit un peu bruyant ou pas, tant que tout le monde bosse (et que ça ne dérange pas la salle à côté), il n'y a pas de souci.
(Mais pourquoi appelez-vous ça "ludique" ?)
(Mais pourquoi appelez-vous ça "ludique" ?)
- InvitéInvité
Parce que le jeu a sa place dans la pédagogie. La frontière travail/jeu est très artificielle, et c'est pour ça que j'ai du mal à comprendre pourquoi les méthodes plus ludiques sont souvent réservées aux derniers jours avant les vacances.
- ElyasEsprit sacré
C'est moi ou depuis le début, on parle de travail de groupe ou en binôme avec autonomie et non pas de pédagogie du jeu ?
Honnêtement, en travail de groupe ou en binôme, c'est normal qu'il y ait du bruit. Comme cela a été dit plus haut, chacun de mes groupes a un maître du silence pour canaliser le bruit sous peine d'ire élyasesque et un Capitaine qui a le droit d'appeler M. Elyas pour punir un récalcitrant. Truc amusant, je nomme toujours maître du silence les grands bavards, ça marche quasi-toujours.
Honnêtement, en travail de groupe ou en binôme, c'est normal qu'il y ait du bruit. Comme cela a été dit plus haut, chacun de mes groupes a un maître du silence pour canaliser le bruit sous peine d'ire élyasesque et un Capitaine qui a le droit d'appeler M. Elyas pour punir un récalcitrant. Truc amusant, je nomme toujours maître du silence les grands bavards, ça marche quasi-toujours.
- InvitéInvité
Très juste Elyas, et je voulais y revenir aussi. J'ai d'abord réagi à la mauvaise réputation du ludique dans notre système...
- ElyasEsprit sacré
Honnêtement, quand je mets mes élèves de 6e en groupes pour traiter de la question de la population en Asie de l'Est, c'est tout sauf ludique, surtout la construction de la carte de synthèse à la fin.
- InvitéInvité
Ah oui, il y a des travaux de groupes qui ne sont pas ludiques, j'en fais faire aussi.
- lumeekaExpert spécialisé
J'utilise les jeux de rôle et c'est effectivement très bruyant. :lol: Ces méthodes permettent aux élèves de s'approprier la langue en faisant semblant. Pour éviter trop de dérapages, je circule comme un vautour.Gryphe a écrit:En fait, je crois que ce qui me gêne c'est le mot plus que la chose : c'est un temps de travail pour faire progresser les élèves, ou pas. Si c'est du travail, que ce soit un peu bruyant ou pas, tant que tout le monde bosse (et que ça ne dérange pas la salle à côté), il n'y a pas de souci.
(Mais pourquoi appelez-vous ça "ludique" ?)
@Sei : j'aime beaucoup ton idée.
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Animals are my friends... and I don't eat my friends. George Bernard Shaw
https://www.facebook.com/sansvoixpaca/
http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- GrypheMédiateur
Oui, c'est ça.Elyas a écrit:C'est moi ou depuis le début, on parle de travail de groupe ou en binôme avec autonomie et non pas de pédagogie du jeu ?
C'est comme si cours en classe complète = travail versus activités en petits groupes = jeu.
Ce n'est pas la même forme d'activité c'est tout.
De toute façon, je me suis trahie dans mon premier post, c'est vrai que j'aime bien les cours en classe complète même si j'ai arrêté de faire cours.
En tout cas, les conseils donnés sur les maîtres du silence et tout, c'est astucieux.
- ElyasEsprit sacré
Gryphe a écrit:Oui, c'est ça.Elyas a écrit:C'est moi ou depuis le début, on parle de travail de groupe ou en binôme avec autonomie et non pas de pédagogie du jeu ?
C'est comme si cours en classe complète = travail versus activités en petits groupes = jeu.
Ce n'est pas la même forme d'activité c'est tout.
De toute façon, je me suis trahie dans mon premier post, c'est vrai que j'aime bien les cours en classe complète même si j'ai arrêté de faire cours.
En tout cas, les conseils donnés sur les maîtres du silence et tout, c'est astucieux.
Le travail en binôme ou en groupe a un avantage, celui d'utiliser la maîtrise à effet vicariant. EN gros, on a souvent des élèves qui ne comprennent pas nos explications sur des exercices du quotidien. Nous n'arrivons pas à trouver les bons mots ou les bons exemples car nous, enseignants, avons oublié comment nous avons compris ce que nous expliquons car la phase où l'action de comprendre et d'intégrer s'est déroulée remonte à au moins une décennie pour les plus jeues. En mettant en groupe, un élève qui n'a pas encore compris avec un élève qui vient de comprendre, le premier parvient souvent, comme il est de sa génération et qu'il se souvient de comment il a compris puisque ça date d'il y a très peu de temps, à expliquer à son camarade pour qu'il réussisse.
C'est souvent magique. J'ai même des élèves qui ont forcé un de mes cancres à apprendre par coeur ce qu'ils avaient réalisé à l'écrit pour obtenir le point bonus des questions après le travail de groupe. Il y a parfois des comportements tyranniques des élèves sérieux envers les jemenfoutistes qui m'édifient.
Je ne sais pas si je suis clair dans mes explications, par contre
- Ben93Neoprof expérimenté
Gryphe a écrit:Oui, c'est ça.Elyas a écrit:C'est moi ou depuis le début, on parle de travail de groupe ou en binôme avec autonomie et non pas de pédagogie du jeu ?
C'est comme si cours en classe complète = travail versus activités en petits groupes = jeu.
Ce n'est pas la même forme d'activité c'est tout.
De toute façon, je me suis trahie dans mon premier post, c'est vrai que j'aime bien les cours en classe complète même si j'ai arrêté de faire cours.
En tout cas, les conseils donnés sur les maîtres du silence et tout, c'est astucieux.
Je préfère largement les demis groupes. Ou alors, des classes entières de moins de 16.
+ 1 !Elyas a écrit:Le travail en binôme ou en groupe a un avantage, celui d'utiliser la maîtrise à effet vicariant. EN gros, on a souvent des élèves qui ne comprennent pas nos explications sur des exercices du quotidien. Nous n'arrivons pas à trouver les bons mots ou les bons exemples car nous, enseignants, avons oublié comment nous avons compris ce que nous expliquons car la phase où l'action de comprendre et d'intégrer s'est déroulée remonte à au moins une décennie pour les plus jeues. En mettant en groupe, un élève qui n'a pas encore compris avec un élève qui vient de comprendre, le premier parvient souvent, comme il est de sa génération et qu'il se souvient de comment il a compris puisque ça date d'il y a très peu de temps, à expliquer à son camarade pour qu'il réussisse.
C'est souvent magique. J'ai même des élèves qui ont forcé un de mes cancres à apprendre par coeur ce qu'ils avaient réalisé à l'écrit pour obtenir le point bonus des questions après le travail de groupe. Il y a parfois des comportements tyranniques des élèves sérieux envers les jemenfoutistes qui m'édifient.
Je ne sais pas si je suis clair dans mes explications, par contre
Que ce soit en cours ou à l'atelier, mes jeunes peuvent s'entre aider sans problème. Trouver le bon mot ou le bon exemple n'est pas tjs simple, entre eux, ça passe souvent mieux.
- GrypheMédiateur
Si si, on en avait déjà parlé l'été dernier.Elyas a écrit:Le travail en binôme ou en groupe a un avantage, celui d'utiliser la maîtrise à effet vicariant.
Je ne sais pas si je suis clair dans mes explications, par contre
En fait, du temps où je faisais cours , essentiellement en classe complète, donc, j'utilisais beaucoup, je crois, ce que tu appelles "effet vicariant", c'est-à-dire que je faisais systématiquement reformuler et réexpliquer les idées importantes par certains élèves, à plusieurs reprises pendant le cours, mais aussi au début et à la fin du cours.
A la fin du cours : "si tu devais réexpliquer à ta maman à midi de quoi on a parlé ce matin, qu'est-ce que tu lui dirais ?". Et on ne quitte pas la classe tant que la reformulation n'est pas effectuée (exercice à entamer plusieurs minutes avant la sonnerie, donc).
En début de cours : interrogation orale d'un élève qui s'était porté volontaire au cours précédent (si si !), c'est donc lui qui avait la charge de réexpliquer pour tout le monde où on en était (les autres n'étant pas dispensés d'apprendre leur leçon pour autant). Ça marchait bien pour la compréhension et la mémorisation par le plus grand nombre d'élèves des points fondamentaux ; en revanche, ça prenait beaucoup de temps, donc moins de temps derrière pour approfondir certains points. Mais c'était une question de choix...
- AnaxagoreGuide spirituel
Avoir de la volonté, apprendre à exercer sa volonté voilà qui est fondamental. Si le jeu est un chemin dans les très jeunes années cela me paraît une faute extrêmement grave de laisser les élève s'y enferrer par la suite.
Autre chose, je n'ai pas l'impression que le mot concentration soit beaucoup apparu dans ce fil. La nécessité de se concentrer apparaît lorsqu'on essaie d'avoir une réflexion profonde. C'est aussi un point fondamental et vu nos élèves, j'ai bien peur qu'il y ait beaucoup de travail à accomplir en ce sens. Il y a divers niveaux de concentration, le travail en groupe ne permet pas un niveau de concentration maximal, même si il peut être parfois nécessaire et stimulant. Le bruit n'est pas un facteur améliorant à ma connaissance.
Un élève que l'on ferait travailler systématiquement en coopération sans qu'il ne développe ses propres réflexions, par manque de temps avec lui-même, serait gravement entravé dans son développement.
Autre chose, je n'ai pas l'impression que le mot concentration soit beaucoup apparu dans ce fil. La nécessité de se concentrer apparaît lorsqu'on essaie d'avoir une réflexion profonde. C'est aussi un point fondamental et vu nos élèves, j'ai bien peur qu'il y ait beaucoup de travail à accomplir en ce sens. Il y a divers niveaux de concentration, le travail en groupe ne permet pas un niveau de concentration maximal, même si il peut être parfois nécessaire et stimulant. Le bruit n'est pas un facteur améliorant à ma connaissance.
Un élève que l'on ferait travailler systématiquement en coopération sans qu'il ne développe ses propres réflexions, par manque de temps avec lui-même, serait gravement entravé dans son développement.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- lumeekaExpert spécialisé
En LV, tu n'en fais pas tous les jours non plus mais il est vrai que de temps en temps, ces activités sont bénéfiques pour l'expression orale.
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- ElyasEsprit sacré
Gryphe a écrit:Si si, on en avait déjà parlé l'été dernier.Elyas a écrit:Le travail en binôme ou en groupe a un avantage, celui d'utiliser la maîtrise à effet vicariant.
Je ne sais pas si je suis clair dans mes explications, par contre
En fait, du temps où je faisais cours , essentiellement en classe complète, donc, j'utilisais beaucoup, je crois, ce que tu appelles "effet vicariant", c'est-à-dire que je faisais systématiquement reformuler et réexpliquer les idées importantes par certains élèves, à plusieurs reprises pendant le cours, mais aussi au début et à la fin du cours.
A la fin du cours : "si tu devais réexpliquer à ta maman à midi de quoi on a parlé ce matin, qu'est-ce que tu lui dirais ?". Et on ne quitte pas la classe tant que la reformulation n'est pas effectuée (exercice à entamer plusieurs minutes avant la sonnerie, donc).
En début de cours : interrogation orale d'un élève qui s'était porté volontaire au cours précédent (si si !), c'est donc lui qui avait la charge de réexpliquer pour tout le monde où on en était (les autres n'étant pas dispensés d'apprendre leur leçon pour autant). Ça marchait bien pour la compréhension et la mémorisation par le plus grand nombre d'élèves des points fondamentaux ; en revanche, ça prenait beaucoup de temps, donc moins de temps derrière pour approfondir certains points. Mais c'était une question de choix...
C'est le coeur de notre métier, faire des choix judicieux et les assumer.
L'intérêt du travail de groupe n'est pas pour la compréhension des connaissances mais pour la méthodologie des exercices, par exemple celle du croquis. Je m'épuise beaucoup moins comme ça en début de 5e quand la moitié de ma classe n'a jamais appris à faire de croquis alors que les autres, qui m'ont eu, adorent jouer au prof. Je gagne énormément de temps et de sérénité ainsi.
@Anaxagore : tu as raison, le travail de ce type doit être panaché avec d'autres formes de travail. Par exemple, je milite beaucoup pour la culture du silence dans la classe pour que la concentration des élèves se développe régulièrement. Et c'est tout aussi magique. Cependant, ce n'était pas le sujet du fil.
- GrypheMédiateur
C'est ainsi que j'avais exercé les élèves à entendre le bruit de l'autoroute (à 800 mètres) et le bruit des néons de la salle de classe. Au début, ils ne croyaient même pas que c'était possible.Elyas a écrit:Par exemple, je milite beaucoup pour la culture du silence dans la classe pour que la concentration des élèves se développe régulièrement. Et c'est tout aussi magique. Cependant, ce n'était pas le sujet du fil.
(Rassurez-vous, je ne faisais pas ça tous les jours, des fois c'était beaucoup plus bruyant. )
En plus, c'est vrai qu'il n'y a pas adéquation totale entre silence et travail (on connaît tous des classes où il n'y a pas un bruit, mais pas vraiment de travail et d'autres en ébullition où ça bosse dur).
Je pense que l'objet du topic est justement de voir comment on peut faire des travaux de groupe "expressifs" et efficaces (en langues) sans que le volume sonore monte trop.
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