Page 1 sur 2 • 1, 2
- lapetitemuExpert
Je sais que la durée de validité d'un concours de la fonction publique territoriale est de 3 ans maximum, et qu'il faut chercher son poste par soi-même, contrairement à la fonction publique d'Etat.
Question : dans le cadre d'une reconversion (je suis enseignante et je réussis le concours, bibliothécaire par exemple), que se passe-t-il durant tout le temps où je ne trouve pas de poste ? Je reste en poste dans l'Education Nationale tout en ayant le bénéfice de mon nouveau concours jusqu'au jour où je trouve un poste et que je commence mon stage ? Ou bien je suis rayée des listes de l'Education Nationale dès que je suis inscrite sur la liste d'aptitude de mon nouveau concours ?
Merci d'avance !
Question : dans le cadre d'une reconversion (je suis enseignante et je réussis le concours, bibliothécaire par exemple), que se passe-t-il durant tout le temps où je ne trouve pas de poste ? Je reste en poste dans l'Education Nationale tout en ayant le bénéfice de mon nouveau concours jusqu'au jour où je trouve un poste et que je commence mon stage ? Ou bien je suis rayée des listes de l'Education Nationale dès que je suis inscrite sur la liste d'aptitude de mon nouveau concours ?
Merci d'avance !
- LefterisEsprit sacré
On n'est rayé des cadres que lorsqu'on est titularisé dans un nouvel emploi de la FP, qu'elle soit d'Etat ou territoriale. Pendant tout le temps de le recherche d'emploi, tu restes enseignant et en activité. Pendant le stage, tu es en détachement (et tu continues à concourir pour les avancements) et tu peux réintégrer quand tu veux. Dès que tu es titularisée et "installée" (PV d'installation) dans ton nouvel emploi, tu es rayée des cadres (définitivement cette fois, sans retour). Tu es alors reclassée à l'échelon correspondant à l’indice détenu jusque-là, ou immédiatement supérieur s'il n'y a pas de correspondance exacte.lapetitemu a écrit:Je sais que la durée de validité d'un concours de la fonction publique territoriale est de 3 ans maximum, et qu'il faut chercher son poste par soi-même, contrairement à la fonction publique d'Etat.
Question : dans le cadre d'une reconversion (je suis enseignante et je réussis le concours, bibliothécaire par exemple), que se passe-t-il durant tout le temps où je ne trouve pas de poste ? Je reste en poste dans l'Education Nationale tout en ayant le bénéfice de mon nouveau concours jusqu'au jour où je trouve un poste et que je commence mon stage ? Ou bien je suis rayée des listes de l'Education Nationale dès que je suis inscrite sur la liste d'aptitude de mon nouveau concours ?
Merci d'avance !
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- lapetitemuExpert
Merci beaucoup pour cette réponse qui balaye mes doutes et m'ouvre des horizons plus positifs !
Question subsidiaire : le détachement pour intégrer son poste de stage peut-il s'effectuer à n'importe quel moment de l'année scolaire ? Ou bien mon administration (cde, rectorat) peut-elle me faire obstacle ?
Question subsidiaire : le détachement pour intégrer son poste de stage peut-il s'effectuer à n'importe quel moment de l'année scolaire ? Ou bien mon administration (cde, rectorat) peut-elle me faire obstacle ?
- LefterisEsprit sacré
Normalement, le détachement en cas de réussite à un concours est de plein droit, contrairement à un détachement sur demande, qui nécessite un accord bilatéral. J'ai vu et vécu moi-même le cas dans la FPE. A vérifier pour la FPT, mais je pense que c'est pareil.lapetitemu a écrit:Merci beaucoup pour cette réponse qui balaye mes doutes et m'ouvre des horizons plus positifs !
Question subsidiaire : le détachement pour intégrer son poste de stage peut-il s'effectuer à n'importe quel moment de l'année scolaire ? Ou bien mon administration (cde, rectorat) peut-elle me faire obstacle ?
Ceci dit , de nombreux stages , dans la plupart des administrations, commencent désormais à peu près à la rentrée, afin que les parents puissent s'organiser, surtout quand implique une mutation. il n'en a pas toujours été ainsi.
Si par la suite tu regrettes, la demande de réintégration doit être faite deux mois avant la date prévisionnelle.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- lapetitemuExpert
Eh bien merci encore pour ces précisions.
- jésusFidèle du forum
Les concours de la territoriale, pour ceux qui les passent et réussissent et se retrouvent sans poste, on les appelle les reçus-collés et il y en a beaucoup.
Les conservateurs du patrimoine, avec formation de 18 mois rémunérés, il en reste 5 qui n'ont pas d'emploi...
Moi-même, qui suis attaché de conservation du patrimoine, sur 52 lauréats, il en reste encore 30 qui n'ont rien trouvé. Et ajouté à cela, les deux sont finalement en concurrence sur certains postes.
Bref, pour les externes purs et durs, c'est un peu l'arnaque.
Sans formation, ni expérience, c'est mission impossible.
Avoir un concours, c'est bien. Avoir un poste, c'est mieux, quitte à passer le concours ensuite pour être titularisé ensuite.
Les conservateurs du patrimoine, avec formation de 18 mois rémunérés, il en reste 5 qui n'ont pas d'emploi...
Moi-même, qui suis attaché de conservation du patrimoine, sur 52 lauréats, il en reste encore 30 qui n'ont rien trouvé. Et ajouté à cela, les deux sont finalement en concurrence sur certains postes.
Bref, pour les externes purs et durs, c'est un peu l'arnaque.
Sans formation, ni expérience, c'est mission impossible.
Avoir un concours, c'est bien. Avoir un poste, c'est mieux, quitte à passer le concours ensuite pour être titularisé ensuite.
- lapetitemuExpert
J'imagine bien. Pour ce qui est de mon propre projet, je ne conçois pas, de toute façon, de postuler, même si je suis titulaire du concours, sans avoir fait stages et bénévolat (au minimum, mais c'est la seule chose que je puisse faire pour le moment).
C'est juste que, pour des raisons financières, le processus décrit par Lefteris me convient évidemment beaucoup plus que de perdre mon salaire d'enseignante pour devenir contractuelle. Mais je suis très consciente du côté mission impossible.
(Question annexe : tu parles de la formation de 18 mois pour les conservateurs, je croyais qu'elle n'existait que pour les conservateurs d'Etat ?)
C'est juste que, pour des raisons financières, le processus décrit par Lefteris me convient évidemment beaucoup plus que de perdre mon salaire d'enseignante pour devenir contractuelle. Mais je suis très consciente du côté mission impossible.
(Question annexe : tu parles de la formation de 18 mois pour les conservateurs, je croyais qu'elle n'existait que pour les conservateurs d'Etat ?)
- jésusFidèle du forum
Non, c est aussi pour la territoriale après réussite du concours
- LefterisEsprit sacré
lapetitemu a écrit:J'imagine bien. Pour ce qui est de mon propre projet, je ne conçois pas, de toute façon, de postuler, même si je suis titulaire du concours, sans avoir fait stages et bénévolat (au minimum, mais c'est la seule chose que je puisse faire pour le moment).
C'est juste que, pour des raisons financières, le processus décrit par Lefteris me convient évidemment beaucoup plus que de perdre mon salaire d'enseignante pour devenir contractuelle. Mais je suis très consciente du côté mission impossible.
(Question annexe : tu parles de la formation de 18 mois pour les conservateurs, je croyais qu'elle n'existait que pour les conservateurs d'Etat ?)
Je viens de vérifier par acquit de conscience et pour ma culture perso sur le portail de la FP. Le départ vers la territoriale est considéré comme un des cas de détachement prévu.
De plus la loi de 2011 prévoit la clause suivante, donc l'esprit doit en être respecté quelle que soit la modalité du recrutement :
Le droit à la mobilité est reconnu : un agent qui souhaitera partir vers une autre administration ou fonction publique que la sienne, verra ses avantages acquis pris en compte ; sa mutation ne pourra plus lui être refusée (sauf pour nécessités de service). Le fait de vouloir changer d’administration ne sera plus pénalisant financièrement avec un dispositif d’accompagnement indemnitaire.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- olocNiveau 6
jésus a écrit:Non, c est aussi pour la territoriale après réussite du concours
C'est bien le cas pour les conservateurs, qui passent 18 mois à l'INET à Strasbourg (et non plus à l'ENSSIB de Villeurbane comme jusqu'il y a deux ans). Mais pas pour les bibliothécaires (je parle du cadre d'emploi des bibliothécaires territoriaux, catégorie A, grille équivalente aux certifiés, sans hors-classe possible). Ceux-là sont recrutés directement, et ont droit à 10 jours de formation post-recrutement très générale sur la fonction publique, et à rien sur le métier lui-même.
Autant dire qu'avec un CV de professeur et lauréat du concours A sans autre expérience en bibliothèque, il est très difficile de se faire recruter. Les postes proposés dans ce cadre d'emploi sont des postes de directeur des bibliothèques des villes de moins de 20 000 habitants, ou des postes transversaux, de responsable de secteur, ou responsable d'un établissement dans les gros réseaux.
Le bénévolat est une bonne idée, mais ça va quand même faire léger. Il faut penser aussi aux formations proposées par l'ABF :
http://www.abf.asso.fr/5/149/20/ABF/formation-d-auxiliaire-de-bibliotheque
Formation diplômante (niveau V...) : étalée sur un an, un jour par semaine, le lundi en général. Elle est assurée par des professionnels des bibliothèques (j'y interviens dans ma région). C'est prévu pour former des agents de catégorie C, mais chaque année, on a au moins deux ou trois enseignants en reconversion.
C'est pas miraculeux, mais les formations reconnues en bibliothèque et compatibles avec un emploi à temps plein ne sont pas légion.
- olocNiveau 6
Lefteris a écrit:
Ceci dit , de nombreux stages , dans la plupart des administrations, commencent désormais à peu près à la rentrée, afin que les parents puissent s'organiser, surtout quand implique une mutation. il n'en a pas toujours été ainsi.
Dans la FPT, pour les cadres d'emploi qui n'impliquent pas de passage par une école de la fonction publique (soit tous, sauf les A+, conservateurs, administrateurs...), le début du stage commence au moment où le poste est vacant et qu'on peut recruter. A n'importe quel moment de l'année, donc.
Le détachement est de droit en cas de recrutement ("sauf nécessité de service" ai-je lu, mais je pense que celles-ci auraient intérêt à être bien motivées.)
- jésusFidèle du forum
A savoir que les CDG ont particulièrement ouvert les vannes des concours ces deux ou trois dernières années mais les postes n'ont pas suivi.
Exemple avec le concours d'attaché de conservation du patrimoine : 52 postes en 2013, mais à un an de la fin de validité du concours, il y a encore 30 personnes qui n'ont pas de poste. En 2016, il y aura seulement 20 postes.
2015 a été une très mauvaise année pour l'emploi, les réformes territoriales successives, la crise de 2008 qui n'en finit pas d'attaquer le secteur culturel par ricochet. D'ailleurs, l'enseignement subit la même crise ( Défiance vis-à-vis des valeurs, de la culture dans une période d'incertitude économique et d'emploi).
Et pour discuter avec des personnes en recherche de poste dans le secteur culturel, ils se demandent comment des enseignants avec la sécurité de l'emploi puissent avoir envie de se tourner vers ce secteur sinistré, et accusent à tort les enseignants de boucher encore plus ce secteur.
Un frein important pour trouver un poste en A suite à une expérience enseignante, c'est l'absence d'expérience d'encadrement et de management de salarié. ( j'ai essayé de vendre mes capacités à manager via ma compétence en gestion de classe mais cela les laisse de marbre car ce ne sont pas des salariés quand bien même ce n'est pas chose aisée).
Et plus généralement, l'emploi du temps de prof qui réduit les possibilités de se rendre en entretien d'embauche car on ne peut pas poser d'heures ou de jours et très rarement on a la possibilité de choisir le moment. ( à la marge, parfois on peut choisir l'heure de l'entretien en début de planning d'entretien)
Exemple avec le concours d'attaché de conservation du patrimoine : 52 postes en 2013, mais à un an de la fin de validité du concours, il y a encore 30 personnes qui n'ont pas de poste. En 2016, il y aura seulement 20 postes.
2015 a été une très mauvaise année pour l'emploi, les réformes territoriales successives, la crise de 2008 qui n'en finit pas d'attaquer le secteur culturel par ricochet. D'ailleurs, l'enseignement subit la même crise ( Défiance vis-à-vis des valeurs, de la culture dans une période d'incertitude économique et d'emploi).
Et pour discuter avec des personnes en recherche de poste dans le secteur culturel, ils se demandent comment des enseignants avec la sécurité de l'emploi puissent avoir envie de se tourner vers ce secteur sinistré, et accusent à tort les enseignants de boucher encore plus ce secteur.
Un frein important pour trouver un poste en A suite à une expérience enseignante, c'est l'absence d'expérience d'encadrement et de management de salarié. ( j'ai essayé de vendre mes capacités à manager via ma compétence en gestion de classe mais cela les laisse de marbre car ce ne sont pas des salariés quand bien même ce n'est pas chose aisée).
Et plus généralement, l'emploi du temps de prof qui réduit les possibilités de se rendre en entretien d'embauche car on ne peut pas poser d'heures ou de jours et très rarement on a la possibilité de choisir le moment. ( à la marge, parfois on peut choisir l'heure de l'entretien en début de planning d'entretien)
- micaschisteMonarque
Un autre point à prendre en compte dans la recherche d'emploi dans la territoriale actuellement : la fusion des communes, des communautés de communes. Il y a des réorganisations importantes de services.
_________________
"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- LefterisEsprit sacré
Merci, c'est ce que je pensais, transposition du droit de la FP aux autres fonctions publiques.oloc a écrit:Le détachement est de droit en cas de recrutement ("sauf nécessité de service" ai-je lu, mais je pense que celles-ci auraient intérêt à être bien motivées.)
Je pense que pour les entretiens, il doit être possible d'y aller sur les heures de cours , comme les concours, s'il n'y a pas de possibilité de choix. Ca doit pouvoir être assimilé à ce cas, c'est dans l'esprit, la loi de 2011 prévoyant explicitement que la mobilité doit être favorisée. La loi de 1983 et ses différents amendements stipulait déjà le changement de corps était un droit.jésus a écrit:Et plus généralement, l'emploi du temps de prof qui réduit les possibilités de se rendre en entretien d'embauche car on ne peut pas poser d'heures ou de jours et très rarement on a la possibilité de choisir le moment. ( à la marge, parfois on peut choisir l'heure de l'entretien en début de planning d'entretien)
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- jésusFidèle du forum
Oui, dans l'ordre, je conseille donc de prendre un congé formation pour faire un master pro ou autre pour se former à son futur métier de la territoriale, puis à la reprise de poste dans l' EN, de se renseigner sur les concours, les passer, les réussir, puis commencer à chercher un poste avec le concours ou sans et ne quitter le navire que quand un poste sûr se dégage.
La dimension politique des postes de la FPT s'oublie parfois, et des amis non titulaires ont compris que ce genre de poste étaient soumis aux aléas des élections et des décisions politiques et qu'on saute facilement et on se retrouve sur le carreau. ( un ami vient de passer 13 mois au chômage et il a compris avec douleur son absence de concours) Un poste de la FPT en contractuel, c'est un siège éjectable.
Pour les absences pour entretien, j'avais compris que ce n'était pas de droit mais à discrétion du CDE....De plus, on peut multiplier les entretiens en vain. Un CDE va être d'accord pour une ou deux absences. Mais il n'est pas rare de passer 10 ou 15 entretiens pour trouver un poste.
( c'est le cas d'un ami dont je viens de parler)
La dimension politique des postes de la FPT s'oublie parfois, et des amis non titulaires ont compris que ce genre de poste étaient soumis aux aléas des élections et des décisions politiques et qu'on saute facilement et on se retrouve sur le carreau. ( un ami vient de passer 13 mois au chômage et il a compris avec douleur son absence de concours) Un poste de la FPT en contractuel, c'est un siège éjectable.
Pour les absences pour entretien, j'avais compris que ce n'était pas de droit mais à discrétion du CDE....De plus, on peut multiplier les entretiens en vain. Un CDE va être d'accord pour une ou deux absences. Mais il n'est pas rare de passer 10 ou 15 entretiens pour trouver un poste.
( c'est le cas d'un ami dont je viens de parler)
- loulou14Niveau 1
Bonjour,
Travaillant depuis 12 ans dans le milieu des bibliothèques territoriales je vous conseille très fortement de vous former dans ce domaine car les places deviennent de plus en plus chères et le niveau de technicité attendu sur les postes de cadre (A ou B) est très élevée.
De plus je ne vous cacherai pas qu'il y a une très grosse méfiance de la part des directeurs de service culturels (éventuels recruteurs) devant des candidatures d'enseignants.
Beaucoup se présentent sans formation préalable dans le domaine des bibliothèques persuadés que leur expérience d'enseignants devrait suffire à intégrer ce milieu.
Ils sont soupçonnés aussi de vouloir venir en bibliothèque par défaut parce qu'ils ne souhaitent plus enseigner. Et pour finir, malheureusement l'image des enseignants dans la FPT n'est pas très bonne.
Mais ça n'empêche pas des reconversions très réussies.
Travaillant depuis 12 ans dans le milieu des bibliothèques territoriales je vous conseille très fortement de vous former dans ce domaine car les places deviennent de plus en plus chères et le niveau de technicité attendu sur les postes de cadre (A ou B) est très élevée.
De plus je ne vous cacherai pas qu'il y a une très grosse méfiance de la part des directeurs de service culturels (éventuels recruteurs) devant des candidatures d'enseignants.
Beaucoup se présentent sans formation préalable dans le domaine des bibliothèques persuadés que leur expérience d'enseignants devrait suffire à intégrer ce milieu.
Ils sont soupçonnés aussi de vouloir venir en bibliothèque par défaut parce qu'ils ne souhaitent plus enseigner. Et pour finir, malheureusement l'image des enseignants dans la FPT n'est pas très bonne.
Mais ça n'empêche pas des reconversions très réussies.
- SalsepareilleÉrudit
Je me demande bien auprès de qui on a une bonne image...
- LefterisEsprit sacré
Comme je le dis ailleurs, il faut vraiment éviter ce métier, c'est un piège dont on ne peut s'extirper : trop spécialisé, méprisé par la société. Et c'est aussi le fait d'avoir des fonctionnaires captif qui permet aux gouvernements de cogner à bras raccourcis, de dégrader encore et encore le statut, les conditions de travail. La fuite ne peut se faire qu'en amont, en n'entrant pas, ou en démissionnant rapidement , comme le font les jeunes. Après, c'est foutu (voir le fil reconversion). Je plans sincèrement ceux qui sont au milieu du gué, qui commencent à être trop vieux pour partir, ou pris dans des obligations familiales et financières, mais qui ont encore plus de vingt ans devant eux. Ils vont vivre en plus le changement de statut, le ralentissement des carrières...Salsepareille a écrit:Je me demande bien auprès de qui on a une bonne image...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- jésusFidèle du forum
Exact, c'est ce que j'ai fait, sortir du métier avant d'avoir le capes. Ne garder l'idée de l'EN que si les choses tournaient mal dans le secteur culturel, et non l'inverse ( je trouve ça plus équilibré pour moi) . Et ma faible envie d'y retourner, de peur de faire le remplacement de trop ( ça, je l'ai déjà fait, notamment celui où ça s'est mal passé) qui donne un pli trop marqué qui me ferait basculé dans la catégorie prof pas récupérable.
Sinon, j'étais rentré contractuel sans a priori sur le métier et les enseignants ( bien au contraire) et il faut l'avouer que beaucoup d'enseignants développent des travers qui font fuir à raison les futurs employeurs.
Par exemple, le fait de travailler seul et non en équipe ( la réforme du collège et les EPI refont ressortir ce refus de travailler en équipe) alors que c'est une question qui revient à tous les entretiens.
Et l'insubordination potentielle que ce genre d'attitude représente.
Une certaine image du refus du changement ou changement à contre-coeur ( alors que le secteur privé fonctionne là-dessus)
Le fait que beaucoup d'enseignants se repose sur leur laurier passée la titularisation et se réveillent uniquement pour les inspections. ( On se remet toujours en cause, on interroge ses pratiques tous les jours ailleurs)
Et je pense, que ce sont certes des clichés mais qui se basent sur des cas existants que vous devez reconnaître...
Sinon, j'étais rentré contractuel sans a priori sur le métier et les enseignants ( bien au contraire) et il faut l'avouer que beaucoup d'enseignants développent des travers qui font fuir à raison les futurs employeurs.
Par exemple, le fait de travailler seul et non en équipe ( la réforme du collège et les EPI refont ressortir ce refus de travailler en équipe) alors que c'est une question qui revient à tous les entretiens.
Et l'insubordination potentielle que ce genre d'attitude représente.
Une certaine image du refus du changement ou changement à contre-coeur ( alors que le secteur privé fonctionne là-dessus)
Le fait que beaucoup d'enseignants se repose sur leur laurier passée la titularisation et se réveillent uniquement pour les inspections. ( On se remet toujours en cause, on interroge ses pratiques tous les jours ailleurs)
Et je pense, que ce sont certes des clichés mais qui se basent sur des cas existants que vous devez reconnaître...
- lapetitemuExpert
Bon, je vais essayer de ne pas trop déprimer après lecture de vos interventions, qui me sont tout de même très utiles, et que je préfère lire maintenant plutôt que dans des mois ou des années.
L'ouverture de ce sujet avait une visée très matérielle et précise, je ne souhaite pas m'étendre sur ma vie. Juste en quelques mots : je suis malheureusement entrée dans l'EN, en ayant en plus été jusqu'à l'agrégation (vous imaginez donc bien que je suis totalement lucide sur les avantages matériels que je perdrais à une reconversion...), et, toujours aussi malheureusement, je n'y suis pas bien. J'ai découvert après un certain temps de thérapie et de réflexions que c'était tout simplement parce que ce n'était pas fait pour moi. Je comprends tout à fait que des bibliothécaires, ou d'ailleurs toute personne étrangère à l'EN, s'étonnent qu'on puisse vouloir quitter la sécurité de l'emploi pour des secteurs bouchés, mais c'est évidemment sans prendre en compte la nature de notre métier qui n'a de sécuritaire que son contrat. Bref, je n'en veux pas aux personnes qui s'étonnent, mais j'ai moi-même fait mon chemin dans ma tête.
Dans mes réflexions actuelles, la reconversion vers les métiers de bibliothèque n'est qu'une piste parmi d'autres. Elle me paraissait plus rassurante car "balisée" par des étapes, la préparation d'un concours, la recherche d'un emploi sans être obligée de quitter tout de suite l'enseignement... Mais vos différents commentaires me font bien prendre conscience que tout ce parcours peut être de la poudre aux yeux si c'est pour se rendre compte qu'on ne vaut rien sur le marché de l'emploi.
En ce qui concerne ce "piège" dont tu parles, Lefteris, la conseillère mobilité de mon académie m'a parlé sans langue de bois de "prison dorée". Voilà voilà.
Je prends note de vos conseils concernant les formations à associer à l'obtention du concours. Et de la liste de défauts que tu cites, jésus, et qui pourraient effrayer de futurs employeurs : utile pour préparer des entretiens
L'ouverture de ce sujet avait une visée très matérielle et précise, je ne souhaite pas m'étendre sur ma vie. Juste en quelques mots : je suis malheureusement entrée dans l'EN, en ayant en plus été jusqu'à l'agrégation (vous imaginez donc bien que je suis totalement lucide sur les avantages matériels que je perdrais à une reconversion...), et, toujours aussi malheureusement, je n'y suis pas bien. J'ai découvert après un certain temps de thérapie et de réflexions que c'était tout simplement parce que ce n'était pas fait pour moi. Je comprends tout à fait que des bibliothécaires, ou d'ailleurs toute personne étrangère à l'EN, s'étonnent qu'on puisse vouloir quitter la sécurité de l'emploi pour des secteurs bouchés, mais c'est évidemment sans prendre en compte la nature de notre métier qui n'a de sécuritaire que son contrat. Bref, je n'en veux pas aux personnes qui s'étonnent, mais j'ai moi-même fait mon chemin dans ma tête.
Dans mes réflexions actuelles, la reconversion vers les métiers de bibliothèque n'est qu'une piste parmi d'autres. Elle me paraissait plus rassurante car "balisée" par des étapes, la préparation d'un concours, la recherche d'un emploi sans être obligée de quitter tout de suite l'enseignement... Mais vos différents commentaires me font bien prendre conscience que tout ce parcours peut être de la poudre aux yeux si c'est pour se rendre compte qu'on ne vaut rien sur le marché de l'emploi.
En ce qui concerne ce "piège" dont tu parles, Lefteris, la conseillère mobilité de mon académie m'a parlé sans langue de bois de "prison dorée". Voilà voilà.
Je prends note de vos conseils concernant les formations à associer à l'obtention du concours. Et de la liste de défauts que tu cites, jésus, et qui pourraient effrayer de futurs employeurs : utile pour préparer des entretiens
- LefterisEsprit sacré
C'est surtout ce que les pseudo "zélites" ont fait de ce métier , pour satisfaire à des exigences extrinsèques (réduction des coûtrs, obéissance à l'UE et à l'OCDE) qui est totalement dénaturé,qui se dégrade à la vitesse V (outre le seau d'au glacée quand je suis rentré -plus de vingt ans après- et que j'ai vu ce foutoir , je vois d'année enn année la situation pourrir en accéléré) qui n'est pas fait pour toi, ni pour personne de qualifié cherchant à exercer un métier en rapport. Ceci dit, il ne faut pas quitter une agrégation pour rien à la place, dans un pays de 5 millions de chômeurs, il vaut mieux se lancer dans un processus de reconversion tous azimuts (stages, concours, demandes de détachement...) , ça finira par arriver,, mais pas forcément sur an ou deux.lapetitemu a écrit: Juste en quelques mots : je suis malheureusement entrée dans l'EN, en ayant en plus été jusqu'à l'agrégation (vous imaginez donc bien que je suis totalement lucide sur les avantages matériels que je perdrais à une reconversion...), et, toujours aussi malheureusement, je n'y suis pas bien. J'ai découvert après un certain temps de thérapie et de réflexions que c'était tout simplement parce que ce n'était pas fait pour moi. Je comprends tout à fait que des bibliothécaires, ou d'ailleurs toute personne étrangère à l'EN, s'étonnent qu'on puisse vouloir quitter la sécurité de l'emploi pour des secteurs bouchés, mais c'est évidemment sans prendre en compte la nature de notre métier qui n'a de sécuritaire que son contrat. Bref, je n'en veux pas aux personnes qui s'étonnent, mais j'ai moi-même fait mon chemin dans ma tête.
J'en ai eu vaguement conscience , et jusqu'à deux jours de ma titularisation , j'ai hésité. Et ça remonte aujourd'hui avec plus d'acuité , quand mon métier va disparaître, avec ce qui motivait son existence .
En ce qui concerne ce "piège" dont tu parles, Lefteris, la conseillère mobilité de mon académie m'a parlé sans langue de bois de "prison dorée". Voilà voilà.
Ma situation administrative à l'époque ne s'étant pas débloquée, j'ai pris l'EN la mort dans l'âme (mais pourquoi les détachements ne sont-ils plus plus longs , le temps de se déterminer ? la vraie mobilité, celle qui est choisie, c'est pour l'instant un concept, des mots...) . Mais au moins, je savais où je tombais, où je serais nommé, comment je serais reclassé, et malgré l'inintérêt de mon métier, je vis au moins correctement. Si j'avais eu à faire tout le parcours, comme un jeune, jamais je n'aurais sauté le pas... je ne peux que conseiller à quelqu'un qui a devant lui plus de quarante ans dans ce truc de tout faire pour se barrer.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- jésusFidèle du forum
Sur le fond, de toute façon les entretiens d'embauche moderne sont faits pas des personnes qui sont très rarement des recruteurs. Ils ne savent ni recruter ni manager et ont peur des personnes qui pourraient leur désobéir. Ils n'aiment pas la créativité et l'esprit critique et demandent des compétences opérationnelles et des gens qui vont se fondre dans l'équipe pour ne surtout pas déparer. ( quid des différences et des individualités qui se complètent ?) des clones des personnes qui étaient là avant et de ceux qui sont en place...
Au final, les entretiens ne sont plus que pour désamorcer les pseudo-peurs, clichés que pourraient générer votre candidature ( vous êtes loin, vous avez un enfant, vous n'avez pas la bonne formation, vous avez des expériences déviantes par rapport au poste recherchée) , ils ne cherchent que l'adaptation au poste et parfois ne posent pas de question sur le passé du candidat...
Donc, plus on part avec un dossier rempli de clichés plus il faut ramer à contre-courant...de sa propre vision de l'entretien, du poste, de son propre parcours...bref, c'est un peu n'importe quoi.
De plus, chaque recruteur décide d'un critère qui fera sélection du poste, et qui empêche de capitaliser sur ses expériences d'entretien afin de s'améliorer.
Un coup ça sera l'expérience qui va primer, une autre des compétences, une autre la disponibilité, la distance...et le jeu du chat et de la souris peut durer longtemps. ( et le chômage aussi) Et c'est le coup de chance qui met fin en général à cette situation...( alors qu'on nous fait croire que la réussite d'un entretien d'embauche est une science rationnelle...)
Au final, les entretiens ne sont plus que pour désamorcer les pseudo-peurs, clichés que pourraient générer votre candidature ( vous êtes loin, vous avez un enfant, vous n'avez pas la bonne formation, vous avez des expériences déviantes par rapport au poste recherchée) , ils ne cherchent que l'adaptation au poste et parfois ne posent pas de question sur le passé du candidat...
Donc, plus on part avec un dossier rempli de clichés plus il faut ramer à contre-courant...de sa propre vision de l'entretien, du poste, de son propre parcours...bref, c'est un peu n'importe quoi.
De plus, chaque recruteur décide d'un critère qui fera sélection du poste, et qui empêche de capitaliser sur ses expériences d'entretien afin de s'améliorer.
Un coup ça sera l'expérience qui va primer, une autre des compétences, une autre la disponibilité, la distance...et le jeu du chat et de la souris peut durer longtemps. ( et le chômage aussi) Et c'est le coup de chance qui met fin en général à cette situation...( alors qu'on nous fait croire que la réussite d'un entretien d'embauche est une science rationnelle...)
- lapetitemuExpert
oloc a écrit:Le bénévolat est une bonne idée, mais ça va quand même faire léger. Il faut penser aussi aux formations proposées par l'ABF :
http://www.abf.asso.fr/5/149/20/ABF/formation-d-auxiliaire-de-bibliotheque
Formation diplômante (niveau V...) : étalée sur un an, un jour par semaine, le lundi en général. Elle est assurée par des professionnels des bibliothèques (j'y interviens dans ma région). C'est prévu pour former des agents de catégorie C, mais chaque année, on a au moins deux ou trois enseignants en reconversion.
C'est pas miraculeux, mais les formations reconnues en bibliothèque et compatibles avec un emploi à temps plein ne sont pas légion.
Je viens de regarder et ça me paraît difficile pour mon cas : pas de formation dans ma région (cela dit le site n'est pas à jour pour les formations 2016-2017, avec la fusion des régions, ça peut apparaître), quand je regarde l'Auvergne, il y a 2 jours de formation par semaine. Impossible à négocier avec un cde.
Si je dois passer par une dispo ou un miraculeux CFP (la conseillère mobilité m'a bien fait comprendre aussi que, déjà, pour l'agreg, on ne les distribue pas à tour de bras, alors pour sortir de l'EN... Et comme elle l'a dit, je ne peux même pas "tricher" - c'est elle qui me l'a proposé, hein ! - en disant que je passe l'agreg puisque je l'ai déjà ! Ca risque de se voir ), autant que j'opte pour une formation à temps complet.
Pour l'instant, la seule autre formation à distance que je connais c'est le master littérature de jeunesse (qui m'intéresse déjà depuis quelques temps pour d'autres raisons) du Mans, mais j'imagine que ce n'est pas le plus intéressant d'un point de vue professionnel, car très spécialisé ?
- MarxouHabitué du forum
Je remonte ce fil car je m'intéresse de plus en plus au concours d'attaché territorial. C'est d'ailleurs le concours que je voulais passer et que j'avais même commencé à bosser il y a bien longtemps, au sortir de mes études, mais j'ai eu le capes avant , à mon grand dam, car si j'avais la vocation du "service public", je n'avais pas du tout celle d'enseigner.
Bon bref, envie de savoir si les concours de la fpt peuvent être une échappatoire réaliste pour un prof qui n'a plus 30 ans, passablement fatigué et qui a une envie désespérée de quitter ce titanic qu'est devenue l'EN.
Mais il y a énormément de points que je n'ai toujours pas compris dans cette nébuleuse de la FT (ce qui d'ailleurs augure bien mal de mon éventuelle réussite au concours! :lol: )
Si quelqu'un qui a fait cette reconversion ou qui connaît bien la FT et le concours d'AT peut me renseigner : d'avance, mille mercis , et désolé pour les questions qui pourront paraître très stupides.
- Après la réussite au concours, on est admis sur la liste d'aptitude. OK. Et c'est à nous ensuite de postuler à la suite d'une offre d'emploi de la FT (candidature spontanée possible?): si on leur convient, il s'ensuit donc une année de stage dans cette administration ( donc acquisition de compétences et savoirs plus précis que ceux, transversaux, glanés lors de la préparation au concours. Et si stage réussi, on devient titulaire de la fpt. C'est bon ou j'ai tout faux? Et pendant ce stage, on est rémunéré à hauteur de notre indice dans l'EN?
Une question: qu'est-ce qui pourrait bien inciter les recruteurs de la fpt à embaucher un prof largué vieillissant (avec un indice plutôt élevé) plutôt qu''un jeunot, tout frais émoulu du concours, et coûtant bien moindre, surtout en ces temps de crise?
- Je suis allé voir par curiosité des offres d'emploi de la fpt: les salaires sont bien établis selon la grille de la fonction publique et ne peuvent être fixés à la discrétion des administrations, non? (sauf pour les contractuels?) cad que si je devenais fonctionnaire de la fpt, mon avancement se ferait, à l'instar de celui dans l'EN, selon un rythme(très pépère) préétabli? Bon, désolé pour la question: ça semble évident. (??)
- Et enfin, quid du concours interne d'AT? Est-il vraiment moins difficile que le concours externe?
Je suis preneur de toutes les infos possibles. Un grand merci à ceux qui pourraient m'éclairer.
Bon bref, envie de savoir si les concours de la fpt peuvent être une échappatoire réaliste pour un prof qui n'a plus 30 ans, passablement fatigué et qui a une envie désespérée de quitter ce titanic qu'est devenue l'EN.
Mais il y a énormément de points que je n'ai toujours pas compris dans cette nébuleuse de la FT (ce qui d'ailleurs augure bien mal de mon éventuelle réussite au concours! :lol: )
Si quelqu'un qui a fait cette reconversion ou qui connaît bien la FT et le concours d'AT peut me renseigner : d'avance, mille mercis , et désolé pour les questions qui pourront paraître très stupides.
- Après la réussite au concours, on est admis sur la liste d'aptitude. OK. Et c'est à nous ensuite de postuler à la suite d'une offre d'emploi de la FT (candidature spontanée possible?): si on leur convient, il s'ensuit donc une année de stage dans cette administration ( donc acquisition de compétences et savoirs plus précis que ceux, transversaux, glanés lors de la préparation au concours. Et si stage réussi, on devient titulaire de la fpt. C'est bon ou j'ai tout faux? Et pendant ce stage, on est rémunéré à hauteur de notre indice dans l'EN?
Une question: qu'est-ce qui pourrait bien inciter les recruteurs de la fpt à embaucher un prof largué vieillissant (avec un indice plutôt élevé) plutôt qu''un jeunot, tout frais émoulu du concours, et coûtant bien moindre, surtout en ces temps de crise?
- Je suis allé voir par curiosité des offres d'emploi de la fpt: les salaires sont bien établis selon la grille de la fonction publique et ne peuvent être fixés à la discrétion des administrations, non? (sauf pour les contractuels?) cad que si je devenais fonctionnaire de la fpt, mon avancement se ferait, à l'instar de celui dans l'EN, selon un rythme(très pépère) préétabli? Bon, désolé pour la question: ça semble évident. (??)
- Et enfin, quid du concours interne d'AT? Est-il vraiment moins difficile que le concours externe?
Je suis preneur de toutes les infos possibles. Un grand merci à ceux qui pourraient m'éclairer.
- jésusFidèle du forum
Hello,
Je reviens quelques années après mes derniers postes.
Donc, les délais pour valider un concours de la territoriale est passé de 3 à 4 ans. Les plaintes étant trop nombreuses concernant la durée courte de validité des concours.
Donc, même après 4 ans de validité ( pour moi 2013/2017) j'ai fini reçu/collé au concours d'attaché de conservation du patrimoine spécialité PTSN.
Avec mon parcours philo/histoire de l'art, 5 ans dans l'enseignement ( qui servent quasi à rien dans la recherche de poste) et environ 5 ans en musée, ( en médiation, accueil , notamment avec une année en position de management) , donc c'était galère.
Pourquoi? peu de place, déjà . Et la faute à un parcours qui n'est pas orienté en direction de musée ( conservation, muséologie, régie de collection) mais plus sur la médiation et donc un concours d'assistant de conservation catégorie B.
Donc, si on n'a pas le profil et le parcours des postes qu'on vise ( cad les bons diplômes et expériences afférentes), on perd du temps et on n'a pas de postes.
J'ai eu des entretiens pour des postes prestigieux ( direction de musée) mais au final, même si on se classe bien, on n'est pas pris. Même dans des petites structures.
En conséquence, récemment, j'ai voulu reprendre mes études en muséo, via un master à Lyon. J'ai été refusé au motif que la formation ne m'apporterait rien, et que j'étais capable de valider un concours exigeant sans l'aide de personne.
Donc, un prof rompu aux dissertations, exercice scolaire peut facilement valider un concours ( dans mon cas, la lecture d'annales a suffi à réussir les écrits et oraux) mais derrière, sans la formation idoine, on se casse les dents.
J'aurai eu le même problème avec le concours de bibliothécaire territoriale, que j'ai raté d'un point. ( Il aurait fallu que je refasse une formation métiers du livre pour valider le concours)
Le conseil : avoir au moins un an de formation dans le domaine qu'on souhaite pour se lancer dans les concours FPT, les réussir, et chercher un poste.
Mais la recherche de poste n'est pas simple, avec un emploi du temps de prof, et si c'est loin de chez soi. ( expérience vécue)
Personnellement, les problèmes d'incompatibilité d'horaires d'entretiens d'embauche avec le travail m'a empêché d'aller à quelques entretiens qui auraient été déterminants.
( C'est valable aussi pour n'importe quel autre poste et recherche d'un autre emploi)
Aller loin, quitter ses bases, aussi peut poser problème.
Je reviens quelques années après mes derniers postes.
Donc, les délais pour valider un concours de la territoriale est passé de 3 à 4 ans. Les plaintes étant trop nombreuses concernant la durée courte de validité des concours.
Donc, même après 4 ans de validité ( pour moi 2013/2017) j'ai fini reçu/collé au concours d'attaché de conservation du patrimoine spécialité PTSN.
Avec mon parcours philo/histoire de l'art, 5 ans dans l'enseignement ( qui servent quasi à rien dans la recherche de poste) et environ 5 ans en musée, ( en médiation, accueil , notamment avec une année en position de management) , donc c'était galère.
Pourquoi? peu de place, déjà . Et la faute à un parcours qui n'est pas orienté en direction de musée ( conservation, muséologie, régie de collection) mais plus sur la médiation et donc un concours d'assistant de conservation catégorie B.
Donc, si on n'a pas le profil et le parcours des postes qu'on vise ( cad les bons diplômes et expériences afférentes), on perd du temps et on n'a pas de postes.
J'ai eu des entretiens pour des postes prestigieux ( direction de musée) mais au final, même si on se classe bien, on n'est pas pris. Même dans des petites structures.
En conséquence, récemment, j'ai voulu reprendre mes études en muséo, via un master à Lyon. J'ai été refusé au motif que la formation ne m'apporterait rien, et que j'étais capable de valider un concours exigeant sans l'aide de personne.
Donc, un prof rompu aux dissertations, exercice scolaire peut facilement valider un concours ( dans mon cas, la lecture d'annales a suffi à réussir les écrits et oraux) mais derrière, sans la formation idoine, on se casse les dents.
J'aurai eu le même problème avec le concours de bibliothécaire territoriale, que j'ai raté d'un point. ( Il aurait fallu que je refasse une formation métiers du livre pour valider le concours)
Le conseil : avoir au moins un an de formation dans le domaine qu'on souhaite pour se lancer dans les concours FPT, les réussir, et chercher un poste.
Mais la recherche de poste n'est pas simple, avec un emploi du temps de prof, et si c'est loin de chez soi. ( expérience vécue)
Personnellement, les problèmes d'incompatibilité d'horaires d'entretiens d'embauche avec le travail m'a empêché d'aller à quelques entretiens qui auraient été déterminants.
( C'est valable aussi pour n'importe quel autre poste et recherche d'un autre emploi)
Aller loin, quitter ses bases, aussi peut poser problème.
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum