Neuville de Poitou : Le collège Jean-Rostand en grève contre des classes à 32 élèves.

[...]sans nouvelle de l'Inspection d'Académie depuis leur dépôt de leur préavis de grève, les enseignants du collège Jean-Rostand ont cessé le travail hier. Ils ont été rejoints par les parents d'élèves et distribuaient des tracts pour expliquer leur démarche. Ils sont aussi appuyés par des élus du Neuvillois.

Le collège va bientôt s'agrandir, puisque les premiers coups de pelle ne vont pas tarder, pour voir passer son effectif potentiel à 750 élèves. [...] Cette évolution n'est pas suivie de moyens humains, puisque l'Inspection d'Académie a décidé de supprimer une classe de troisième[...]

Les effectifs pour la rentrée seraient donc, selon les grévistes, de 32 élèves par classe, dans ce niveau, dans des salles qui ne sont pas adaptées à ce sureffectif, avec des élèves qui ne verront pas bien le tableau et bloqueront les accès de secours, sans parler de la difficulté d'enseigner...

Même phénomène en sixième où sept classes sont prévues alors qu'il en faudrait huit, selon les calculs des enseignants et des parents. Ceux-ci accusent l'Académie de bloquer des dossiers d'élèves du privé souhaitant réintégrer le public ou des rapprochements de fratrie, par exemple. L'accueil de la classe d'ULIS, également prévue, sera délicat.

Sont encore évoquées la diminution du temps infirmier de 40% ou la suppression de l'infirmier psy. Les parents d'élèves, qui ont fait une demande d'audience auprès de l'Inspection d'Académie, affirment que cette demande est restée sans réponse.

John a écrit:

[...]sans nouvelle de l'Inspection d'Académie depuis leur dépôt de leur préavis de grève, les enseignants du collège Jean-Rostand ont cessé le travail hier. Ils ont été rejoints par les parents d'élèves et distribuaient des tracts pour expliquer leur démarche. Ils sont aussi appuyés par des élus du Neuvillois.

Le collège va bientôt s'agrandir, puisque les premiers coups de pelle ne vont pas tarder, pour voir passer son effectif potentiel à 750 élèves. [...] Cette évolution n'est pas suivie de moyens humains, puisque l'Inspection d'Académie a décidé de supprimer une classe de troisième[...]

Les effectifs pour la rentrée seraient donc, selon les grévistes, de 32 élèves par classe, dans ce niveau, dans des salles qui ne sont pas adaptées à ce sureffectif, avec des élèves qui ne verront pas bien le tableau et bloqueront les accès de secours, sans parler de la difficulté d'enseigner...

Même phénomène en sixième où sept classes sont prévues alors qu'il en faudrait huit, selon les calculs des enseignants et des parents. Ceux-ci accusent l'Académie de bloquer des dossiers d'élèves du privé souhaitant réintégrer le public ou des rapprochements de fratrie, par exemple. L'accueil de la classe d'ULIS, également prévue, sera délicat.

Sont encore évoquées la diminution du temps infirmier de 40% ou la suppression de l'infirmier psy. Les parents d'élèves, qui ont fait une demande d'audience auprès de l'Inspection d'Académie, affirment que cette demande est restée sans réponse.

http://www.centre-presse.fr/article-320886-le-college-jean-rostand-en-greve.html

Le 3 juillet, l'inspecteur d'académie, Philippe Mittet, a reçu une délégation de parents et d'enseignants du collège Jean-Rostand de Neuville-de-Poitou, en réponse à la grève du lundi 30 juin (73% d'enseignants grévistes). Ils manifestaient pour attirer l'attention sur les effectifs pléthoriques des classes dans les niveaux de 6 et 3 attendus à la rentrée.

[...] Le collège a été décrit par l'inspecteur d'académie comme « sous tension ». Il refuse cependant l'ouverture d'une sixième comme celle d'une troisième. Il exclut, de fait, les élèves qui souhaitent réintégrer l'enseignement public après un passage dans le privé ainsi que tous ceux qui s'installeraient sur le secteur de Neuville.

Les demandes de dérogation ont par ailleurs été refusées, même pour regrouper les fratries. [...] « La scolarité et l'orientation de nos élèves sont compromises. Nous ne pouvons accepter la décision de l'inspection académique. Elle nous place dans une position catastrophique, la rentrée sera extrêmement difficile », commente un enseignant.