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- coindeparadisGuide spirituel
e-Wanderer, c'est juste mais le lycée Toulousain préfèrera peut-être engager un prof expérimenté et le jeunot fraîchement masterisé devra se rabattre sur Bobigny.
- nigousseHabitué du forum
Et bien on cherchera plus loin, dans les pays d’Afrique francophones par exemple. Ce, d'autant plus qu'avoir la nationalité française n'est plus nécessaire pour enseigner dans le privé sous contrat, ce sera sans doute bientôt pareil dans le public. Et en Espagne ( et ailleurs en Europe) beaucoup de profs ont vu les salaires baisser donc pourquoi pas aller voir ailleurs.
- LilypimsGrand sage
Merci, Coindeparadis.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- LefterisEsprit sacré
Très réaliste, et d'ailleurs on voit bien le déficit de PE en région parisienne. Etre mal payé chez soi reste envisageable et supportable, mais pas dans la faune urbaine d'une sinistre banlieue.e-Wanderer a écrit:Hypothèse : on vient de supprimer les concours, vous avez 23 ans, un master enseignement en poche et vous habitez à 500 km de Paris.
Solution 1) : Vous allez postuler dans un collège difficile de Seine-Saint-Denis, dans une région où vous ne connaissez personne, et vous êtes bien content de trouver une studette à louer. Avec votre salaire, vous ne pourrez guère profiter de la vie culturelle parisienne, mais au moins, vous pourrez crâner en disant que vous habitez la capitale.
Solution 2) : Pour le même salaire, vous prenez un 2-3 pièces dans votre région d'origine et vous restez auprès de votre famille ou de vos amis. Comme vous êtes jeune, vous pouvez même envisager l'achat de votre logement. Vous ne rêvez pas : on ne vous proposera pas forcément tout de suite un lycée prestigieux de centre ville, mais bon, il faut bien faire ses armes quelque part…
M. Boissinot doit bien être le seul en France à croire que les jeunes certifiés opteront pour la solution n°1 si on supprime les concours, donc le mouvement national. Ou alors il a prévu de tripler les salaire des enseignants franciliens ? Qu'il me présente les bretons, les corses, les toulousains, les provençaux, les savoyards qui quitteront de gaîté de cœur leur région pour aller postuler à Drancy, Evry ou Noisy-le Sec. Je pense que je peux attendre longtemps. :lol: En revanche, il y avait récemment une discussion sur les 100 000 heures de cours non assurées en Haute-Garonne : j'ai comme l'impression que le problème se règlerait assez vite !
J'en déduis que la suppression des concours ne serait pas forcément une mauvaise nouvelle pour les jeunes professeurs provinciaux qui pourraient s'épargner 10 ans d'attente avant de retrouver leur région d'origine. Mais que la situation deviendrait absolument catastrophique dans les banlieues difficiles des grandes villes (on mettrait devant les élèves le premier "prof" venu, avec des exigences revues à la baisse) : fin de l'égalité républicaine.
Au passage, je constate avec plaisir que tout le monde, jusqu'ici, fait passer l'intérêt des élèves défavorisés avant celui des professeurs : on souhaiterait que les détracteurs de l'EN puissent lire une telle discussion, qui les renseignerait sur les valeurs qui ont cours dans le monde de l'éducation.
Autre cas de figure , qui commence d'ailleurs à se réaliser : tout simplement, sans certitude d'avoir un emploi stable, on n'envisagera plus du tout l'EN , et donc les filières qui y mènent.
On fera encore à la limite des études parce qu'elles plaisent (lettres histoire, etc.) , mais pour passer d'autres concours de la FP dès la licence ou se diriger vers d'autres "master pro" que l'enseignement.
Il n'y aura donc plus de titulaires, ce qui satisfera ceux qui haïssent le principe du statut, désormais aussi nombreux à "gauche" qu'à droite, mais pas assez de contractuels non plus.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Presse-puréeGrand sage
Elyas a écrit:Guillaume le Grand a écrit:coindeparadis a écrit:
- Adaptation des formations aux bassins d'emploi et regard de la région = LP et LT
.
ça, sur le principe, ça n'est pas non plus totalement absurde.
Si on souhaite créer des groupes sociaux entiers enchaînés à leur territoire, ce n'est pas absurde. Cependant, on doit alors être franc et accepter que la société française se fige dans un système de castes où origine sociale et origine territoriale définissent la personne et donc son chemin de vie.
+1
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- FinrodExpert
nigousse a écrit:Et bien on cherchera plus loin, dans les pays d’Afrique francophones par exemple. Ce, d'autant plus qu'avoir la nationalité française n'est plus nécessaire pour enseigner dans le privé sous contrat, ce sera sans doute bientôt pareil dans le public. Et en Espagne ( et ailleurs en Europe) beaucoup de profs ont vu les salaires baisser donc pourquoi pas aller voir ailleurs.
Il y a déjà des collègues contractuels étrangers dans le public.
- Presse-puréeGrand sage
PauvreYorick a écrit:+1 sur le tout et sur chaque détail, e-Wanderer. C'est clair et net.
+2
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- e-WandererGrand sage
Le prof expérimenté n'enseigne déjà plus à Bobigny (ou alors par choix ou par stratégie pour cumuler encore plus de points). Avec la loi de l'offre et de la demande, ce sera un jeu de chaises musicales : tous les déficits d'heures se concentreront mécaniquement sur les établissements dont personne ne veut. Le jeunot toulousain fraîchement masterisé aura le choix : soit Toulouse (mais sans doute dans un établissement difficile, sauf s'il a de l'entregent ou s'il se montre vraiment charismatique lors de l'entretien d'embauche), soit un établissement correct en région parisienne. Et dans le collège bien pourri du 93, tout en bas de l'échelle, on prendra des gens avec une licence poussive, ou un prof de physique espagnol qui acceptera bien, lui, d'enseigner les maths. On ne m'aurait pas dit que ces "décideurs"-là étaient de gauche, je ne l'aurais pas cru .coindeparadis a écrit:e-Wanderer, c'est juste mais le lycée Toulousain préfèrera peut-être engager un prof expérimenté et le jeunot fraîchement masterisé devra se rabattre sur Bobigny.
- e-WandererGrand sage
C'est exactement ce que je constate à l'échelle de mon université. Nous avons toujours autant d'étudiants de Master, ou à peu près, mais les inscrits au CAPES sont de moins en moins nombreux (les étudiants préfèrent s'orienter vers les métiers des bibliothèques, de la politique culturelle, du journalisme, de l'édition etc.). Je ne sais pas si c'est politiquement correct de le dire, mais je constate aussi que les étudiants de CAPES sont globalement plus faibles qu'il y a 10 ans, et aussi (sans qu'il y ait forcément de corrélation) qu'ils sont souvent issus de milieux plus défavorisés pour lesquels la carrière de professeur, même dégradée, représente encore une forme de promotion sociale. En revanche, au niveau de la préparation à l'agrégation, le niveau des étudiants se maintient à un niveau tout à fait remarquable – mais les inscrits ne sont pas très nombreux.Lefteris a écrit:
Autre cas de figure , qui commence d'ailleurs à se réaliser : tout simplement, sans certitude d'avoir un emploi stable, on n'envisagera plus du tout l'EN , et donc les filières qui y mènent.
On fera encore à la limite des études parce qu'elles plaisent (lettres histoire, etc.) , mais pour passer d'autres concours de la FP dès la licence ou se diriger vers d'autres "master pro" que l'enseignement.
- OlympiasProphète
L'élitisme pour lui et ses pareils, la médiocrité pour les autres. Le problème c'est qu'il est loin d'être le seul à déverser le type de discoursRonin a écrit:Agrégé, docteur, ancien enseignant de cpge, légion d'honneur, palmes académiques et ordre du mérite. Bravo, après moi le déluge.
- JacqGuide spirituel
Ulrich a écrit:Territorialisation : les langues se délient au cœur de l'EN
CSP : Alain Boissinot ne croit plus en la réforme de l'Ecole
[....] Sur la formation des enseignants il relève l'absurdité de mettre le concours au milieu du master, "ce qui le coupe littéralement en deux". "Ne vaudrait-il pas mieux se dire que si l'on en croit à la validation par le master... il n'y a plus besoin de concours ?" Le recrutement des enseignants serait alors réalisé par les chefs d'établissement ou des acteurs locaux au vue du diplôme comme cela se pratique dans de nombreux pays. Ce serait la fin du lien concours - emploi.
[...] [/b].
Cet homme a raison !
Les deux ensemble c'est inutile : supprimons le master.
Mais l'absurdité de ce système a été dénoncée dès le départ, par les prof.
Et ce système a été mis en place dès le début sous Darcos-Chatel justement pour à terme supprimer le concours.
- barègesÉrudit
Oui, c'était le but mal dissimulé.
Et la gauche est en train de finir le travail.
Et la gauche est en train de finir le travail.
- Roumégueur IerÉrudit
barèges a écrit:Oui, c'était le but mal dissimulé.
Et la gauche est en train de finir le travail.
Exactement, Peillon a poursuivi le socle de Fillon, il a aussi poursuivi l'idiot recrutement à bac +5 qui n'a pas fini de faire fuir les candidats. Et Hamon? à suivre...
- coindeparadisGuide spirituel
Le master je veux bien , mais pas MEEF. Entre 2 années après la licence dans ma discipline et deux années de pédagogisme, c'est tout vu !
- Reine MargotDemi-dieu
Eh bien c'est très simple, on va déjà enlever une partie des vacances aux profs (enfin on a déjà tenté avec le 30 août), et la prochaine étape c'est de renoncer au statut de fonctionnaire avec l'indépendance qui va avec. Vu le salaire et les conditions de travail qui ne font que se dégrader (pardon, le métier change) avec les élèves qui demandent de faire de plus en plus d'éducation et de moins en moins cours, les tâches qui s'accumulent (cahier de texte électronique, livret de compétences...), il n'y aura bientôt plus que des inconvénients et plus aucun avantage à faire prof.
Avec ça les meilleurs étudiants n'auront plus envie (ça a commencé) de se lancer dans le métier pour faire face à des classes pénible en plus de se retrouver à la botte d'un petit chef, et il ne restera que des contractuels pas toujours bien formés (certains, hein!) et n'ayant jamais vu une classe qui voudront le faire. et il n'y aura plus qu'à inciter les parents qui le peuvent à mettre leurs enfants dans le privé...
Avec ça les meilleurs étudiants n'auront plus envie (ça a commencé) de se lancer dans le métier pour faire face à des classes pénible en plus de se retrouver à la botte d'un petit chef, et il ne restera que des contractuels pas toujours bien formés (certains, hein!) et n'ayant jamais vu une classe qui voudront le faire. et il n'y aura plus qu'à inciter les parents qui le peuvent à mettre leurs enfants dans le privé...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LefterisEsprit sacré
J'en ai vu autour de moi, effectivement, passer subitement des lettres à une prépa concours FP, ou la fille d'une amie bifurquer d'un seul coup vers un master dans la politique culturelle des "territoires", pour éviter à la fois l'EN et la banlieue parisienne. Et j'ai vu des stagiaires EAP ou candidats capes assez en difficulté dans leurs matières, demandant des renseignements sur des choses archi-simples, faisant même des fautes de français. Très rapidement débordés, et pare manque d'aisance, et parce qu'on leur demande plein de choses dans les MEEF.e-Wanderer a écrit:
C'est exactement ce que je constate à l'échelle de mon université. Nous avons toujours autant d'étudiants de Master, ou à peu près, mais les inscrits au CAPES sont de moins en moins nombreux (les étudiants préfèrent s'orienter vers les métiers des bibliothèques, de la politique culturelle, du journalisme, de l'édition etc.). Je ne sais pas si c'est politiquement correct de le dire, mais je constate aussi que les étudiants de CAPES sont globalement plus faibles qu'il y a 10 ans, et aussi (sans qu'il y ait forcément de corrélation) qu'ils sont souvent issus de milieux plus défavorisés pour lesquels la carrière de professeur, même dégradée, représente encore une forme de promotion sociale. En revanche, au niveau de la préparation à l'agrégation, le niveau des étudiants se maintient à un niveau tout à fait remarquable – mais les inscrits ne sont pas très nombreux.
Et aussi plusieurs démissions dans diverses matières, à ce que m'ont dit les tuteurs qui les ont eus. Avenir pas vraiment rose, je vois les choses de manière assez proche, sous un autre angle. Je suis d'accord pur la promotion sociale relative, mais il ne faut pas oublier qu'elle existe aussi par d'autres concours.
[quote="Jacq"][quote="Ulrich"]Territorialisation : les langues se délient au cœur de l'EN
Une petite phrase de Darcos, ou Chatel : "Il faut passer d'une logique de concours à une logique d'employeur".[b]
Cet homme a raison !
Les deux ensemble c'est inutile : supprimons le master.
Mais l'absurdité de ce système a été dénoncée dès le départ, par les prof.
Et ce système a été mis en place dès le début sous Darcos-Chatel justement pour à terme supprimer le concours.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- e-WandererGrand sage
Sauf que dans le privé, un employeur qui n'aurait même pas deux candidats pour un poste de cadre sup finirait par se poser quelques questions…
- RoninMonarque
Sauf que les politiques ne payent pas de leur poche. Demandons donc au grincheux si un patron peut se permettre d'être aussi lamentable que Darcos, Chatel, Peillon ou Hamon. J'ai comme l'idée que ça finirait au tribunal de commerce en six mois ou moins.
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- WeirdanNiveau 7
J'y vais aussi de ma proposition :
t0, Master 1 MEEF essentiellement disciplinaire et concours en fin de M1.
t1, Master 2 MEEF, essentiellement à dimension didactique/pédagogique + Stage.
t2, Année de stage : 6h / semaine
t0, Master 1 MEEF essentiellement disciplinaire et concours en fin de M1.
t1, Master 2 MEEF, essentiellement à dimension didactique/pédagogique + Stage.
t2, Année de stage : 6h / semaine
- JacqGuide spirituel
Lefteris a écrit:Jacq a écrit:Ulrich a écrit:Territorialisation : les langues se délient au cœur de l'EN
Une petite phrase de Darcos, ou Chatel : "Il faut passer d'une logique de concours à une logique d'employeur".
e-Wanderer
"Sauf que dans le privé, un employeur qui n'aurait même pas deux candidats pour un poste de cadre sup finirait par se poser quelques questions…"
Tu veux dire qu'il faudrait nous payer correctement ? Mais alors l'Etat aurait tout à perdre !
- JacqGuide spirituel
Weirdan a écrit:J'y vais aussi de ma proposition :
Master 1 MEEF essentiellement disciplinaire et concours en fin de M1.
Master 2 MEEF, essentiellement à dimension didactique/pédagogique + Stage.
Année de stage : 6h / semaine
Solution :
- licence disciplinaire, avec durant cette licence option Science de l'Edu pour ceux qui le veulent, ou non (option).
- accès au concours à bac +3, avec ou sans l'option Science de l'Edu, puisque le concours récompense les meilleuers
- préparation au concours à bac +3 (année suivante : donc finalement un bac +4 minimum)
- concours, horaires devant élèves et le reste en formation professionnelle, et à la fin un bac +5 RECONNU !
C'est dingue, c'est tellement simple que l'on arrive à l'ancien système, avec un bac +5 aussi !!!!!
Juste un petit ajout.
Lorsque après la licence (maîtrise pour moi, un truc qui avait de la valeur, pas un master donc) lorsque j'ai passé le concours, nous avions des stages optionnels en établissement scolaire avant le concours. Presque personne n'y allait parce que l'on se concentrait sur le disciplinaire. Là je pense qu'il faudrait qu'ils soient obligatoires, une période obligatoire dans l'année de façon à voir comment nous sommes devant une classe. Parce qu'il est vrai qu'une fois le concours obtenu (tout fier) je me suis retrouvé pour la première fois devant une classe sans savoir si cela allait passer.
Le seul avantage de l'idée mise en place sous Darcos-Chatel était de ne pas envoyer des puits de science face à des élèves alors qu'ils ne sont pas faits pour aller vers ce métier. Donc il faut "tester" avant. On peut être très bon dans sa discipline et ne pas être fait pour l'enseignement en primaire ou secondaire. Et cela, autant le détecter avant plutôt que de perdre des étudiants dans une direction où ils vont finalement échouer une fois le concours obtenu. C'est pour cela que je parle de stages optionnels. Lorsque je suis entré dans ma salle, face à ma première classe, j'avais l'impression de tirer à pile ou face.
- LefterisEsprit sacré
Mais on ne se cache même plus, l'EN ne disparaîtra pas accidentellement, après une suite d'erreurs. C'est voulu, calculé : une successions de mesures, qui se mettent en place comme un puzzle, feront tomber l'institution comme un fruit mûr, et qu'elle devra un service d'éducation , plus du tout "national", et organisé localement.
Il est hautement probable que la prochaine phase de décentralisation, annoncée par le candidat François Hollande et voulue par l’ensemble des grandes formations politiques, redéfinira le périmètre d’intervention des collectivités territoriales en terme éducatif. Le projet de la nation pour l’éducation de ses enfants se construira de plus en plus avec les collectivités qui financent le fonctionnement des établissements. Les régions seront certainement appelées à voir leurs compétences élargies afin de construire un grand service public de l’orientation, de l’emploi et de la formation professionnelle. Les relations EPLE-collectivités de rattachement évolueront de facto et verront ainsi une contractualisation entre l’EPLE, l’autorité académique et la collectivité réaffirmée qui garantirait les moyens de son autonomie."
Le lien complet :
http://www.weka.fr/education/dossier-pratique/pratiques-du-conseiller-principal-d-education-dt49/le-projet-annuel-de-performance-pap-et-le-contrat-d-objectifs-2871/#background_fiche_gris
Il est hautement probable que la prochaine phase de décentralisation, annoncée par le candidat François Hollande et voulue par l’ensemble des grandes formations politiques, redéfinira le périmètre d’intervention des collectivités territoriales en terme éducatif. Le projet de la nation pour l’éducation de ses enfants se construira de plus en plus avec les collectivités qui financent le fonctionnement des établissements. Les régions seront certainement appelées à voir leurs compétences élargies afin de construire un grand service public de l’orientation, de l’emploi et de la formation professionnelle. Les relations EPLE-collectivités de rattachement évolueront de facto et verront ainsi une contractualisation entre l’EPLE, l’autorité académique et la collectivité réaffirmée qui garantirait les moyens de son autonomie."
Le lien complet :
http://www.weka.fr/education/dossier-pratique/pratiques-du-conseiller-principal-d-education-dt49/le-projet-annuel-de-performance-pap-et-le-contrat-d-objectifs-2871/#background_fiche_gris
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DwarfVénérable
A partir du moment où l'école républicaine est sciemment maltraitée depuis plus de quarante ans, c'est une tendance de fond qui est déjà là depuis longtemps et dont la principale conséquence est d'avoir détruit (et non pas bloqué...) l'ascenseur social par l'école.Elyas a écrit:Si on souhaite créer des groupes sociaux entiers enchaînés à leur territoire, ce n'est pas absurde. Cependant, on doit alors être franc et accepter que la société française se fige dans un système de castes où origine sociale et origine territoriale définissent la personne et donc son chemin de vie.
- JacqGuide spirituel
Lytton a écrit:Et si l'on ne croit pas à "la validation par le master... " ?
On est un abominable réactionnaire rétrograde !
- doctor whoDoyen
D'où la vacherie de la suppression des bourses pour les concours, cheval de Troie de légitimation des ESPE, et sans doute du recrutement sur diplôme : http://pedrocordoba.blog.lemonde.fr/2014/05/30/comue-espe-bourses-dagreg-timeo-danaos-et-dona-ferentes/
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- ParatgeNeoprof expérimenté
Et dire que certains ricanent quand on évoque l’alliance néolibéraux-pédagos.
L’idéal d’une main-d’œuvre « mobile » et « soumise » censée négocier avec un employeur dans un monde ignorant les différences géographiques et culturelles, comment que ça serait cooool !
L’idéal d’une main-d’œuvre « mobile » et « soumise » censée négocier avec un employeur dans un monde ignorant les différences géographiques et culturelles, comment que ça serait cooool !
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- Pour Alain Boissinot, ancien recteur, il faut adapter le découpage académique aux nouvelles grandes régions de France.
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