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- FinrodExpert
http://midi-pyrenees.france3.fr/2014/05/20/100000-heures-de-cours-non-assurees-en-haute-garonne-depuis-la-rentree-selon-la-fcpe-481301.html
A noter, la FCPE a ses propres outils pour collecter des données : http://ouyapacours.fcpe.asso.fr/
Et Visiblement ils sont toujours aussi pros puisqu'ils demandent des remplacements au pied levé - payés en HSE donc chèrement et sur des heures qui pourraient être affectées au soutient d'élèves en difficultés - et assurées par des professeurs de disciplines distinctes - a quoi bon rattraper une heure de maths par de l'anglais ou l'inverse (et non ça ne s'équilibre pas, un non remplacement ça peut être 30 heures de perdues dans une matière qui ne peuvent être rattrapées et certainement pas par des heures dans d'autres matières...)
Quant aux étudiants...
A noter, la FCPE a ses propres outils pour collecter des données : http://ouyapacours.fcpe.asso.fr/
Et Visiblement ils sont toujours aussi pros puisqu'ils demandent des remplacements au pied levé - payés en HSE donc chèrement et sur des heures qui pourraient être affectées au soutient d'élèves en difficultés - et assurées par des professeurs de disciplines distinctes - a quoi bon rattraper une heure de maths par de l'anglais ou l'inverse (et non ça ne s'équilibre pas, un non remplacement ça peut être 30 heures de perdues dans une matière qui ne peuvent être rattrapées et certainement pas par des heures dans d'autres matières...)
Quant aux étudiants...
FCPE a écrit:Les parents d'élèves de Midi-Pyrénées ont tiré la sonnette d'alarme sur le non remplacement des enseignants dans le secondaire qui s'est traduit par exemple par 100.000 heures de cours non assurées en Haute-Garonne depuis la rentrée scolaire, selon la FCPE.
Selon les estimations de la Fédération des conseils de parents d'élèves, 4% des heures prévues n'ont pas été dispensées dans les collèges et lycées de Midi-Pyrénées en raison d'un manque d'enseignants remplaçants disponibles. Pour la Haute-Garonne, la FCPE a estimé les heures perdues à 100.000 en effectuant un sondage dans une partie des 23 lycées et 95 collèges du département, a expliqué mardi à l'AFP sa responsable locale Hélène Rouch.
"Il y a des matières critiques, en particulier les langues et les maths", a-t-elle dit. "On peut entendre qu'il y ait des problématiques de viviers d'enseignants" héritées du gouvernement précédent, poursuit-elle. Mais les parents n'acceptent plus que la situation perdure malgré leurs interventions auprès du rectorat et des différentes inspections académiques, dit-elle. "Au bout d'un moment, il faut trouver des solutions alternatives", ajoute-t-elle.
La FCPE demande des mesures d'urgence, par exemple une meilleure coordination interne des équipes enseignantes pour pallier les absences de leurs collègues et la possibilité que des étudiants puissent assurer des cours, explique Beatriz Malleville, sa coordinatrice régionale. "On sait très bien qu'un enseignant ne se forme pas en trois mois, les étudiants représenteraient une solution transitoire", dit Mme Rouch.
La situation est souvent plus dramatique dans les régions rurales, soulignent les parents. "Il est plus facile de remplacer quelqu'un à Toulouse que dans le Comminges", dans le sud du département, dit Mme Rouch. Aux inégalités géographiques s'ajoutent les inégalités sociales: "Les parents aisés peuvent payer des cours particuliers", ce qui aggrave d'autant les inégalités déjà relevées par les enquêtes internationales de type Pisa, dit Hélène Rouch.
- pimpampoumNiveau 2
La Haute-Garonne ne serait pas à la recherche de profs si les profs originaires de Midi-Pyrénées n'étaient pas tous envoyés en RP.
- HélipsProphète
Notez bien qu'en RP, il y a au moins autant de problème de remplacement. Si on n'envoie pas les lauréats d'autres régions en RP, on peut fermer la moitié des établissements scolaires.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- HélipsProphète
Finrod a écrit:
Et Visiblement ils sont toujours aussi pros puisqu'ils demandent des remplacements au pied levé - payés en HSE donc chèrement et sur des heures qui pourraient être affectées au soutient d'élèves en difficultés - et assurées par des professeurs de disciplines distinctes - a quoi bon rattraper une heure de maths par de l'anglais ou l'inverse (et non ça ne s'équilibre pas, un non remplacement ça peut être 30 heures de perdues dans une matière qui ne peuvent être rattrapées et certainement pas par des heures dans d'autres matières...)
Quant aux étudiants...
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- InviteeFVénérable
pimpampoum a écrit:La Haute-Garonne ne serait pas à la recherche de profs si les profs originaires de Midi-Pyrénées n'étaient pas tous envoyés en RP.
Et oui... A chaque lecture d'article de ce genre j'ai les boules minimum 3 jours... mouvement en 2 tours à la noix
- FraserHabitué du forum
C'est moi ou la FCPE prend de plus en plus de place dans notre société actuelle?
- DaphnéDemi-dieu
Si la FCPE, les journalistes et la société civile arrêtaient de cracher sur la profession, et je reste polie car c'est en fait un autre terme qui me vient à l'esprit mais :censure: ! il y aurait peut-être un peu plus de candidats aux concours et donc davantage de professeurs pour assurer les remplacements dans les diverses académies qui sont, rappelons le, toutes concernées, pas uniquement les académies attractives.
- henrietteMédiateur
Le problème, c'est que les rectorats (et pas qu'en Haute-Garonne) ne trouvent tout simplement plus personne.
A un moment donné, on a vu des retraités accepter de venir faire des remplacements dans mon collège : mais aucun n'a rempilé l'année suivante.
Les vacataires sont semble-t-il tous en poste.
Et les étudiants ? Là, on a une toute jeune fille qui a débarqué hier pour remplacer au pied levé un collègue de math en 3e, arrêté jusqu'à la fin de l'année. Elle n'avait tellement pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire que le chef lui a proposé d'aller voir une heure de cours d'un collègue avec une classe de 3e, histoire de voir si elle se sentait de faire ça.
C'est n'importe quoi.
A un moment donné, on a vu des retraités accepter de venir faire des remplacements dans mon collège : mais aucun n'a rempilé l'année suivante.
Les vacataires sont semble-t-il tous en poste.
Et les étudiants ? Là, on a une toute jeune fille qui a débarqué hier pour remplacer au pied levé un collègue de math en 3e, arrêté jusqu'à la fin de l'année. Elle n'avait tellement pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire que le chef lui a proposé d'aller voir une heure de cours d'un collègue avec une classe de 3e, histoire de voir si elle se sentait de faire ça.
C'est n'importe quoi.
- lalilalaEmpereur
Fafnir a écrit:pimpampoum a écrit:La Haute-Garonne ne serait pas à la recherche de profs si les profs originaires de Midi-Pyrénées n'étaient pas tous envoyés en RP.
Et oui... A chaque lecture d'article de ce genre j'ai les boules minimum 3 jours... mouvement en 2 tours à la noix
Eh oui...
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- lalilalaEmpereur
henriette a écrit:Le problème, c'est que les rectorats (et pas qu'en Haute-Garonne) ne trouvent tout simplement plus personne.
A un moment donné, on a vu des retraités accepter de venir faire des remplacements dans mon collège : mais aucun n'a rempilé l'année suivante.
Les vacataires sont semble-t-il tous en poste.
Et les étudiants ? Là, on a une toute jeune fille qui a débarqué hier pour remplacer au pied levé un collègue de math en 3e, arrêté jusqu'à la fin de l'année. Elle n'avait tellement pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire que le chef lui a proposé d'aller voir une heure de cours d'un collègue avec une classe de 3e, histoire de voir si elle se sentait de faire ça.
C'est n'importe quoi.
Mais s'il manque du monde, pourquoi ne font-ils pas rentrer plus de TZR dans l'académie?
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- henrietteMédiateur
Je ne sais pas : cette situation est ubuesque depuis plusieurs années pour certaines matières : passé la Noël (voire avant), il n'est juste plus possible de trouver de remplaçants, même pour des absences connues de très longue date (genre stagiaire en formation massée, congé de maternité, congé de formation...).
- elena3Fidèle du forum
FCPE a écrit:
Les parents d'élèves de Midi-Pyrénées ont tiré la sonnette d'alarme sur le non remplacement des enseignants dans le secondaire qui s'est traduit par exemple par 100.000 heures de cours non assurées en Haute-Garonne depuis la rentrée scolaire, selon la FCPE.
Selon les estimations de la Fédération des conseils de parents d'élèves, 4% des heures prévues n'ont pas été dispensées dans les collèges et lycées de Midi-Pyrénées en raison d'un manque d'enseignants remplaçants disponibles. Pour la Haute-Garonne, la FCPE a estimé les heures perdues à 100.000 en effectuant un sondage dans une partie des 23 lycées et 95 collèges du département, a expliqué mardi à l'AFP sa responsable locale Hélène Rouch.
"Il y a des matières critiques, en particulier les langues et les maths", a-t-elle dit. "On peut entendre qu'il y ait des problématiques de viviers d'enseignants" héritées du gouvernement précédent, poursuit-elle. Mais les parents n'acceptent plus que la situation perdure malgré leurs interventions auprès du rectorat et des différentes inspections académiques, dit-elle. "Au bout d'un moment, il faut trouver des solutions alternatives", ajoute-t-elle.
La FCPE demande des mesures d'urgence, par exemple une meilleure coordination interne des équipes enseignantes pour pallier les absences de leurs collègues et la possibilité que des étudiants puissent assurer des cours, explique Beatriz Malleville, sa coordinatrice régionale. "On sait très bien qu'un enseignant ne se forme pas en trois mois, les étudiants représenteraient une solution transitoire", dit Mme Rouch.
La situation est souvent plus dramatique dans les régions rurales, soulignent les parents. "Il est plus facile de remplacer quelqu'un à Toulouse que dans le Comminges", dans le sud du département, dit Mme Rouch. Aux inégalités géographiques s'ajoutent les inégalités sociales: "Les parents aisés peuvent payer des cours particuliers", ce qui aggrave d'autant les inégalités déjà relevées par les enquêtes internationales de type Pisa, dit Hélène Rouch.
Et cette même FCPE a défendu la coûteuse et inutile réforme des rythmes....C'est un peu culotté je trouve !! Puis demander que les étudiants assurent les cours plutôt que des enseignants formés de façon transitoire (...qui risque de devenir la norme), ce n'est vraiment pas constructif ! Certains "anciens" de la FCPE doivent se sentir plus que mal à l'aise...
- retraitéeDoyen
Maître Cornec, par exemple ?
- elena3Fidèle du forum
Peut-être qu'il se retourne dans sa tombe... :lol:retraitée a écrit:Maître Cornec, par exemple ?
- DaphnéDemi-dieu
henriette a écrit:Je ne sais pas : cette situation est ubuesque depuis plusieurs années pour certaines matières : passé la Noël (voire avant), il n'est juste plus possible de trouver de remplaçants, même pour des absences connues de très longue date (genre stagiaire en formation massée, congé de maternité, congé de formation...).
Le problème est que les concours sont ouverts mais que le métier n'attire pas : donc les candidats ne se bousculent pas et on manque de professeurs dans beaucoup de disciplines. C'est tout.
- LefterisEsprit sacré
Et dans l’entreprise de rejet du métier, la FCPE , toujours en première ligne pour proposer une dégradation des conditions de travail ( rythmes, raccourcissement des vacances, primarisation du collège, etc.) amène sa petite pierre à l'édifice.Daphné a écrit:henriette a écrit:Je ne sais pas : cette situation est ubuesque depuis plusieurs années pour certaines matières : passé la Noël (voire avant), il n'est juste plus possible de trouver de remplaçants, même pour des absences connues de très longue date (genre stagiaire en formation massée, congé de maternité, congé de formation...).
Le problème est que les concours sont ouverts mais que le métier n'attire pas : donc les candidats ne se bousculent pas et on manque de professeurs dans beaucoup de disciplines. C'est tout.
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- InvitéInvité
lalilala a écrit:henriette a écrit:Le problème, c'est que les rectorats (et pas qu'en Haute-Garonne) ne trouvent tout simplement plus personne.
A un moment donné, on a vu des retraités accepter de venir faire des remplacements dans mon collège : mais aucun n'a rempilé l'année suivante.
Les vacataires sont semble-t-il tous en poste.
Et les étudiants ? Là, on a une toute jeune fille qui a débarqué hier pour remplacer au pied levé un collègue de math en 3e, arrêté jusqu'à la fin de l'année. Elle n'avait tellement pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire que le chef lui a proposé d'aller voir une heure de cours d'un collègue avec une classe de 3e, histoire de voir si elle se sentait de faire ça.
C'est n'importe quoi.
Mais s'il manque du monde, pourquoi ne font-ils pas rentrer plus de TZR dans l'académie?
Parce qu'il faut aussi des profs en RP.
- lalilalaEmpereur
Daphné a écrit:henriette a écrit:Je ne sais pas : cette situation est ubuesque depuis plusieurs années pour certaines matières : passé la Noël (voire avant), il n'est juste plus possible de trouver de remplaçants, même pour des absences connues de très longue date (genre stagiaire en formation massée, congé de maternité, congé de formation...).
Le problème est que les concours sont ouverts mais que le métier n'attire pas : donc les candidats ne se bousculent pas et on manque de professeurs dans beaucoup de disciplines. C'est tout.
Oui mais quand on se retrouve TZR sans remplacement pendant des semaines loin de chez soi alors qu'il manque des remplaçants dans le coin qu'on demandait et qu'on a pas eu il y a de quoi se poser des questions. Et dans l'académie de Toulouse, j'ai l'impression qu'une grosse majorité des TZR est affectée à l'année. Alors forcément, il n'y a personne pour remplacer les collègues en cas d'absence. Dans l'académie d'Orléans, j'ai rencontré bien plus de TZR "itinérants" (j'en ai d'ailleurs fait partie pendant deux ans). Ici, je n'en ai pas vu un seul pour le moment.
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- AdriGrand Maître
lalilala a écrit:Daphné a écrit:henriette a écrit:Je ne sais pas : cette situation est ubuesque depuis plusieurs années pour certaines matières : passé la Noël (voire avant), il n'est juste plus possible de trouver de remplaçants, même pour des absences connues de très longue date (genre stagiaire en formation massée, congé de maternité, congé de formation...).
Le problème est que les concours sont ouverts mais que le métier n'attire pas : donc les candidats ne se bousculent pas et on manque de professeurs dans beaucoup de disciplines. C'est tout.
Oui mais quand on se retrouve TZR sans remplacement pendant des semaines loin de chez soi alors qu'il manque des remplaçants dans le coin qu'on demandait et qu'on a pas eu il y a de quoi se poser des questions. Et dans l'académie de Toulouse, j'ai l'impression qu'une grosse majorité des TZR est affectée à l'année. Alors forcément, il n'y a personne pour remplacer les collègues en cas d'absence. Dans l'académie d'Orléans, j'ai rencontré bien plus de TZR "itinérants" (j'en ai d'ailleurs fait partie pendant deux ans). Ici, je n'en ai pas vu un seul pour le moment.
et le problème vient aussi, avant la désaffectation actuelle, de la diminution du nombre de TZR - ou plutôt de l'affectation de la plupart sur des BMP en AFA qui se multiplient, et donc de la diminution du nombre de TZR disponibles pour les remplacements courts - certains ayant trouvé inadmissible, il y a quelques années, qu'on paie des enseignants à ne rien faire ! (les TZR en attente d'un rempla) Même si le recrutement s'améliorait, difficile d'avoir des TZR dispo pour remplacer quand c'est nécessaire si on n'accepte pas qu'ils soient dispo, justement, c'est-à-dire pas devant un classe en permanence...
- elena3Fidèle du forum
N'y aurait-il pas des enquêtes administratives à mener dans certains rectorats et Académies ?
- DaphnéDemi-dieu
On ne fait pas rentrer des TZR, on fait rentrer des collègues qui selon leur barème et leurs vœux obtiendront un poste fixe ou une ZR.lalilala a écrit:henriette a écrit:Le problème, c'est que les rectorats (et pas qu'en Haute-Garonne) ne trouvent tout simplement plus personne.
A un moment donné, on a vu des retraités accepter de venir faire des remplacements dans mon collège : mais aucun n'a rempilé l'année suivante.
Les vacataires sont semble-t-il tous en poste.
Et les étudiants ? Là, on a une toute jeune fille qui a débarqué hier pour remplacer au pied levé un collègue de math en 3e, arrêté jusqu'à la fin de l'année. Elle n'avait tellement pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire que le chef lui a proposé d'aller voir une heure de cours d'un collègue avec une classe de 3e, histoire de voir si elle se sentait de faire ça.
C'est n'importe quoi.
Mais s'il manque du monde, pourquoi ne font-ils pas rentrer plus de TZR dans l'académie?
Ensuite la phase inter du mouvement répond à un calibrage national des postes, on ne peut pas mettre tous les titulaires dans les académies attractives et laisser Créteil ou Amiens se débrouiller avec Pôle emploi pour combler les manques.
- DaphnéDemi-dieu
lalilala a écrit:
Oui mais quand on se retrouve TZR sans remplacement pendant des semaines loin de chez soi alors qu'il manque des remplaçants dans le coin qu'on demandait et qu'on a pas eu il y a de quoi se poser des questions.
Non, il n' a aucune question à se poser : ton affectation à l'inter a répondu au calibrage national prévu dans ta discipline, le "coin que tu as demandé" ne t'était probablement pas accessible en terme de barème.
Il faut gérer un million de fonctionnaires dans l'EN, on ne fait pas du cas par cas :lol:
- JEMSGrand Maître
Tout à fait, nous sommes environ 20 dans ma filière sur les deux départements et sommes tous en poste. D'ailleurs sur les 80 TZR (toutes matières confondues) nous sommes 90 % à avoir une affectation. Il n'y a plus personne et on ne peut raisonnablement pas augmenter ce nombre de TZR.
- lalilalaEmpereur
Daphné a écrit:On ne fait pas rentrer des TZR, on fait rentrer des collègues qui selon leur barème et leurs vœux obtiendront un poste fixe ou une ZR.lalilala a écrit:henriette a écrit:Le problème, c'est que les rectorats (et pas qu'en Haute-Garonne) ne trouvent tout simplement plus personne.
A un moment donné, on a vu des retraités accepter de venir faire des remplacements dans mon collège : mais aucun n'a rempilé l'année suivante.
Les vacataires sont semble-t-il tous en poste.
Et les étudiants ? Là, on a une toute jeune fille qui a débarqué hier pour remplacer au pied levé un collègue de math en 3e, arrêté jusqu'à la fin de l'année. Elle n'avait tellement pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire que le chef lui a proposé d'aller voir une heure de cours d'un collègue avec une classe de 3e, histoire de voir si elle se sentait de faire ça.
C'est n'importe quoi.
Mais s'il manque du monde, pourquoi ne font-ils pas rentrer plus de TZR dans l'académie?
Ensuite la phase inter du mouvement répond à un calibrage national des postes, on ne peut pas mettre tous les titulaires dans les académies attractives et laisser Créteil ou Amiens se débrouiller avec Pôle emploi pour combler les manques.
Certes. En attendant, ici, et notamment dans les coins paumés, on se débrouille avec Pôle Emploi.
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- lalilalaEmpereur
Daphné a écrit:lalilala a écrit:
Oui mais quand on se retrouve TZR sans remplacement pendant des semaines loin de chez soi alors qu'il manque des remplaçants dans le coin qu'on demandait et qu'on a pas eu il y a de quoi se poser des questions.
Non, il n' a aucune question à se poser : ton affectation à l'inter a répondu au calibrage national prévu dans ta discipline, le "coin que tu as demandé" ne t'était probablement pas accessible en terme de barème.
Il faut gérer un million de fonctionnaires dans l'EN, on ne fait pas du cas par cas :lol:
Je ne parle pas de mon cas particulier. Je dis juste que les TZR sont tout simplement mal répartis.
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