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- HélipsProphète
L'établissement où je suis actuellement (et j'espère que c'est le cas souvent !) finance les voyages des accompagnateurs sur ses fonds propres.
Personnellement, je trouve scandaleux de payer pour avoir le droit d'être sur le pont 24h/24h, mais ça ne semblait pas choquer les collègues du précédent bahut....c'est un concept....
Personnellement, je trouve scandaleux de payer pour avoir le droit d'être sur le pont 24h/24h, mais ça ne semblait pas choquer les collègues du précédent bahut....c'est un concept....
- Thalia de GMédiateur
Est-ce légal ?Hélips a écrit:Pour répondre à divers points soulevés ici :
1) j'ai connu un établissement où il semblait normal aux collègues de payer leur voyage et d'aller faire emballage de cadeaux et autres scouteries pour ramener des sous. Autant vous dire que je n'ai jamais accompagné de voyage dans ce lycée.
Cela a fait suite à une grande victoire des associations de parents : le prix du voyage demandé aux élèves qui étaient calculé avant par total/(nombre d'élèves) est maintenant calculé par total/(nombre de partants, profs inclus).
Ben oui, faudrait pas qu'en plus de toute nos vacances, on se les fasse payé par les élèves en plus. Bref.
Je me souviens de CA très éprouvants dès qu'il s'agissait du financement des voyages. Les parents trouvaient normal que les profs ne payent pas leur voyage et ont créé une asso qui a financé.
En dernier ressort, la loi autorise, depuis 2 ans je crois, le FSE à financer le voyage des profs, puisque c'est considéré comme une activité pédagogique, tout comme les différentes sorties, théâtre notamment chez nous.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- AdriGrand Maître
@ stephielucky : NON ! Il ne faut pas, surtout pas, n'importe quoi, pas un centime ! La part des accompagnateurs est désormais financée par l'établissement.
On paye déjà de notre personne, en temps, responsabilité, davantage encore si on organise. C'est déjà un travail en très grande partie bénévole (5 pauvres HSE, le maximum que j'aie touché pour l'organisation d'un échange, c'est déjà quelque chose, mais c'est ridicule compte tenu du travail effectué).
Quant à récupérer les heures de cours non effectuées :shock: je suis d'accord, à partir du moment où on me paye toutes les heures effectuées pour la préparation et le déroulement du séjour pédagogique ! ça va faire cher !
On paye déjà de notre personne, en temps, responsabilité, davantage encore si on organise. C'est déjà un travail en très grande partie bénévole (5 pauvres HSE, le maximum que j'aie touché pour l'organisation d'un échange, c'est déjà quelque chose, mais c'est ridicule compte tenu du travail effectué).
Quant à récupérer les heures de cours non effectuées :shock: je suis d'accord, à partir du moment où on me paye toutes les heures effectuées pour la préparation et le déroulement du séjour pédagogique ! ça va faire cher !
- AdriGrand Maître
ce qui n'est pas légal, c'est le financement par les familles de la part prof (ce qui se passait quand on divisait le coût total par le nombre de participants, profs inclus), Hélips ne précise pas qui la paie...
- HélipsProphète
Adri a écrit:ce qui n'est pas légal, c'est le financement par les familles de la part prof (ce qui se passait quand on divisait le coût total par le nombre de participants, profs inclus), Hélips ne précise pas qui la paie...
non c'est ce qui ce passait quand on divisait le cout total par le nombre d'élèves. Et effectivement, suivant les établissements, le financement du voyage du prof (régulièrement offert par les organismes je le rappelle) prend diverses formes. Nous avons la chance dans mon établissement d'avoir beaucoup de fonds propres.
Et l'attitude des parents vis-à-vis du paiement de la part prof n'est pas toujours celle officielle de leur fédération. Les nôtres refuseraient de voter un voyage si les profs devaient payer de leur poche
- Thalia de GMédiateur
Ben chez nous, les fonds propres, c'est la misère. Mais depuis que le FSE peut financer le voyage des accompagnateurs, il peut aussi se permettre d'offrir tout ou partie du voyage d'élèves de familles financièrement un peu justes. (rare, mais c'est arrivé)
J'avais oublié qu'auparavant c'étaient les organismes qui offraient le voyage aux profs.
J'avais oublié qu'auparavant c'étaient les organismes qui offraient le voyage aux profs.
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- SteredDoyen
Thalia de G a écrit:Ben chez nous, les fonds propres, c'est la misère. Mais depuis que le FSE peut financer le voyage des accompagnateurs, il peut aussi se permettre d'offrir tout ou partie du voyage d'élèves de familles financièrement un peu justes. (rare, mais c'est arrivé)
J'avais oublié qu'auparavant c'étaient les organismes qui offraient le voyage aux profs.
Idem, chez nous, rien en fonds propres ou presque...
Thalia, par contre, les organismes n'ont jamais réellement offert les parts des accompagnateurs. En fait, c'était répercuté sur le prix fixé aux familles.
Ceci dit, ça ne me choque pas : quand on part en voyage organisé, on paye bien les guides, on ne leur demande pas de se prendre en charge ! Quant au fait que des collègues payent leur voyage, c'est tout simplement illégal (et je ne dirai même pas ce que je pense de leur démarche...).
Cela rend tout simplement les voyages de plus en plus complexes à organiser si on n'a pas la chance d'avoir une subvention du conseil général ou un FSE riche Au final, les familles ne payent pas les voyages des accompagnateurs, hein, puisqu'on finit par ne plus faire de voyage.
- DerMaxHabitué du forum
C'est dans les BO ni les élèves ni les profs ne doivent financer. Perso j'ai organisé pas mal de séjour péda et les organismes maintenant "offrent les places des accompagnants" (perso je pense qu'indirectement ce sont les élèves qui paient mais bon...).
Sinon après faut voir moi les profs qui se la joue à la carte ça me gène. Je me souviens des collègues qui quand c'était sortie un jour où ils ne travaillaient pas c'était non d'office. Par contre quand c'était pour accompagner une semaine à New York pendant les vacances scolaires bizarrement y avait trop de monde...
Perso je pense que ça doit se baser sur le volontariat et qu'il ne faille pas imposer à ceux qui ne sont pas motivés pour x ou y raisons.
Sinon après faut voir moi les profs qui se la joue à la carte ça me gène. Je me souviens des collègues qui quand c'était sortie un jour où ils ne travaillaient pas c'était non d'office. Par contre quand c'était pour accompagner une semaine à New York pendant les vacances scolaires bizarrement y avait trop de monde...
Perso je pense que ça doit se baser sur le volontariat et qu'il ne faille pas imposer à ceux qui ne sont pas motivés pour x ou y raisons.
- Isis39Enchanteur
Les encadrants des colonies, camps, séjours linguistiques, etc paient-ils pour travailler ? L'encadrement est bien payés par les familles, non ?
Pourquoi les professeurs le devraient-ils ? Ou alors envoyons les élèves seuls en voyage puisque l'encadrement ne sert à rien...
Pourquoi les professeurs le devraient-ils ? Ou alors envoyons les élèves seuls en voyage puisque l'encadrement ne sert à rien...
- tiptop77Prophète
Pseudo a écrit:tiptop77 a écrit:holderfar a écrit:Pour les sorties, tu peux dire non. La seule chose contestable dans l'histoire, c'est qu'on t'ait "bombardé" accompagnateur.
+1
Avant les vacances, un collègue m'a demandé d'accompagner une sortie sur toute la journée alors que je n'avais pas cours l'après-midi. J'ai dit "non" et il m'a répondu " alors tu calcules? T'es comme ça?".
Je peux dire oui si la sortie m'intéresse mais je sais que je ne serai pas payée.
Tu as des collègues sympa dis moi. Je ne me serais pas gêner pour lui répondre que 1/ je calcule, effectivement, ne lui en déplaise 2/ que si sa sortie était intéressante, je me serais laissée tenter, mais que là, non.
J'ai répondu: "ben oui, je calcule et la géologie ne m'intéresse pas. Je sais, je suis méchante et j'adore ça "
Passer une journée à regarder des cailloux avec 60 gamins, no thanks :lol: J'étais ravie en partant du boulot à 12h
- Dr RaynalHabitué du forum
sookie a écrit:Et lorsque tu as une classe en sortie et que tu n'as pas cours, est ce que tu demandes à ce qu'une heure soit déduite de ton salaire ?
Cella là, je l'attendais. La réponse est non, puisque l'administration m'impose l"absence des élèves, contre ma volonté. En plus, je suis là, et je ne manque pas de mentionner sur l'ENT, dans les commentaires: "cours annulé pour cause du visite du musée du thon en boite" ou tout autre activités indispensable faisant partie du "parcours culturel" de l'apprenant, en liaison avec le "projet d'établissement", enseigner les différents disciplines n'en faisant visiblement plus partie, ou comme une simple toile de fond sur laquelle on peut broder à merci.
A cause de l'accumulations de sorties / visites / pseudoformations / interventions extérieures, les troisièmes ne travaillent que deux trimestres (et on viens nous pomper pour la pré-rentrée.... Passons).
Le fait est tellement entré dans les moeurs qu'à ma connaissance, ma discipline (SVT) est la seule où les programmes ne font plus référence à des heures d'enseignement (telle partie = tant d'heures, à peu près) mais à un % de temps disponible... Un moyen bien pratique de prendre à volonté les profs en défaut, car, bien entendu, le temps disponible, vous ne le connaitrez qu'une fois l'année terminée...
Je note, en tout cas, la grande diversité des pratiques et la très (trop, à mon humble avis) grande bonne volonté des profs de langue. Quant à dire "on ne peut rien réclamer, sinon on va nous dire que l'on ne bosse que 18h", c'est cette logique du "forfait illimité" (en gros on considère que vu notre "faible" horaire de cours, nous sommes taillables et corvéables à merci pour toutes activités ayant un vague lien avec la chose scolaire ; au lieu de considérer que notre travail est justement - est seulement - d'assurer, par tous moyens à notre convenance, préparation et suivi de ces heures) qui nous amène, à la rentrée, à un nouveau statut qui nous imposera désormais ce qui relevait auparavant de notre seule bonne volonté... Et nous hôte donc, bien avant que l'on puisse en faire usage, un très important moyen de pression, inutilisé jusque là.
Je me demande si, à force de persuasion et d'affaiblissement de notre fonction d'"intellectuel de notre discipline", certains ne vont pas se retrouver si investis dans leur "sacerdoce & vocation" (Grenelle dixit - Tiens, cela me donne l'idée d'un titre de roman, il faudra que j'en parle à J Austen -) qu'ils seront prêt à travailler gratuitement, ou pour une simple aumône. Il faudra alors rajouter, lors de notre engendrement par l'inspection, une formule, un serment par lequel nous ferions voeux d'obéissance (pour la hiérarchie - voir nouveau statut), de pauvreté (pour le bien des finances publiques) et de chasteté (afin d'éviter les congés maternité qui gênent le ministère dans la gestion des personnels).
- PseudoDemi-dieu
DerMax a écrit:
Sinon après faut voir moi les profs qui se la joue à la carte ça me gène. Je me souviens des collègues qui quand c'était sortie un jour où ils ne travaillaient pas c'était non d'office. Par contre quand c'était pour accompagner une semaine à New York pendant les vacances scolaires bizarrement y avait trop de monde...
Perso je pense que ça doit se baser sur le volontariat et qu'il ne faille pas imposer à ceux qui ne sont pas motivés pour x ou y raisons.
En quoi c'est gênant que les profs se la jouent "à la carte" ? Dans la mesure où ce n'est pas une obligation de service on a bien le droit de choisir ses investissements. Ca me semble assez logique qu'il y ait plus de monde pour une sortie sympa que pour un pensum. On est de grands masos, mais ça a ses limites.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- ElyasEsprit sacré
Ta discipline n'est pas la seule à être en % et non pas en heures. L'histoire-géographie est en % depuis 2008.
Ensuite, si cela est si abracadabrantesque (ce qui semble l'être), tu vas au conseil pédagogique et tu soulèves le problème et tu votes contre ces projets et tu te fais élire au CA et tu votes contre ces projets au CA ou au CESC.
Ensuite, si cela est si abracadabrantesque (ce qui semble l'être), tu vas au conseil pédagogique et tu soulèves le problème et tu votes contre ces projets et tu te fais élire au CA et tu votes contre ces projets au CA ou au CESC.
- NicolatsarNiveau 9
Dr Raynal a écrit:sookie a écrit:Et lorsque tu as une classe en sortie et que tu n'as pas cours, est ce que tu demandes à ce qu'une heure soit déduite de ton salaire ?
Cella là, je l'attendais. La réponse est non, puisque l'administration m'impose l"absence des élèves, contre ma volonté. En plus, je suis là, et je ne manque pas de mentionner sur l'ENT, dans les commentaires: "cours annulé pour cause du visite du musée du thon en boite" ou tout autre activités indispensable faisant partie du "parcours culturel" de l'apprenant, en liaison avec le "projet d'établissement", enseigner les différents disciplines n'en faisant visiblement plus partie, ou comme une simple toile de fond sur laquelle on peut broder à merci.
A cause de l'accumulations de sorties / visites / pseudoformations / interventions extérieures, les troisièmes ne travaillent que deux trimestres (et on viens nous pomper pour la pré-rentrée.... Passons).
Le fait est tellement entré dans les moeurs qu'à ma connaissance, ma discipline (SVT) est la seule où les programmes ne font plus référence à des heures d'enseignement (telle partie = tant d'heures, à peu près) mais à un % de temps disponible... Un moyen bien pratique de prendre à volonté les profs en défaut, car, bien entendu, le temps disponible, vous ne le connaitrez qu'une fois l'année terminée...
Je note, en tout cas, la grande diversité des pratiques et la très (trop, à mon humble avis) grande bonne volonté des profs de langue. Quant à dire "on ne peut rien réclamer, sinon on va nous dire que l'on ne bosse que 18h", c'est cette logique du "forfait illimité" (en gros on considère que vu notre "faible" horaire de cours, nous sommes taillables et corvéables à merci pour toutes activités ayant un vague lien avec la chose scolaire ; au lieu de considérer que notre travail est justement - est seulement - d'assurer, par tous moyens à notre convenance, préparation et suivi de ces heures) qui nous amène, à la rentrée, à un nouveau statut qui nous imposera désormais ce qui relevait auparavant de notre seule bonne volonté... Et nous hôte donc, bien avant que l'on puisse en faire usage, un très important moyen de pression, inutilisé jusque là.
Je me demande si, à force de persuasion et d'affaiblissement de notre fonction d'"intellectuel de notre discipline", certains ne vont pas se retrouver si investis dans leur "sacerdoce & vocation" (Grenelle dixit - Tiens, cela me donne l'idée d'un titre de roman, il faudra que j'en parle à J Austen -) qu'ils seront prêt à travailler gratuitement, ou pour une simple aumône. Il faudra alors rajouter, lors de notre engendrement par l'inspection, une formule, un serment par lequel nous ferions voeux d'obéissance (pour la hiérarchie - voir nouveau statut), de pauvreté (pour le bien des finances publiques) et de chasteté (afin d'éviter les congés maternité qui gênent le ministère dans la gestion des personnels).
Tu en fais trop.... Je suis uniquement d'accord sur le fait qu'il faille limiter le nombre des sorties en fin d'année et préserver les heures de cours (les élèves se croient en vacances début juin si ce n'est avant). Ps : L'histoire-géo est aussi en % et on a le brevet donc programme à finir impérativement
Quant au fait de payer de sa poche un voyage, moi vivant jamais !
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Quels enfants léguerons-nous à notre terre ?
- tiptop77Prophète
+1Pseudo a écrit:DerMax a écrit:
Sinon après faut voir moi les profs qui se la joue à la carte ça me gène. Je me souviens des collègues qui quand c'était sortie un jour où ils ne travaillaient pas c'était non d'office. Par contre quand c'était pour accompagner une semaine à New York pendant les vacances scolaires bizarrement y avait trop de monde...
Perso je pense que ça doit se baser sur le volontariat et qu'il ne faille pas imposer à ceux qui ne sont pas motivés pour x ou y raisons.
En quoi c'est gênant que les profs se la jouent "à la carte" ? Dans la mesure où ce n'est pas une obligation de service on a bien le droit de choisir ses investissements. Ca me semble assez logique qu'il y ait plus de monde pour une sortie sympa que pour un pensum. On est de grands masos, mais ça a ses limites.
- HélipsProphète
Dr Raynal a écrit:sookie a écrit:Et lorsque tu as une classe en sortie et que tu n'as pas cours, est ce que tu demandes à ce qu'une heure soit déduite de ton salaire ?
Cella là, je l'attendais. La réponse est non, puisque l'administration m'impose l"absence des élèves, contre ma volonté.
Je plussoie : ce n'est pas de mon fait, je n'ai pas à payer les conséquences.
Dr Raynal a écrit:
A cause de l'accumulations de sorties / visites / pseudoformations / interventions extérieures, les troisièmes ne travaillent que deux trimestres (et on viens nous pomper pour la pré-rentrée.... Passons).
Pareil : je râle beaucoup après certains collègues qui disent "oui, une heure c'est pas grand chose" et à qui il faut montrer en faisant les comptes avec eux. Je dois en être à 3 semaines perdues en math en première S...et encore, ils n'ont pas fait beaucoup de sorties...
Dr Raynal a écrit:
Quant à dire "on ne peut rien réclamer, sinon on va nous dire que l'on ne bosse que 18h", c'est cette logique du "forfait illimité" (en gros on considère que vu notre "faible" horaire de cours, nous sommes taillables et corvéables à merci pour toutes activités ayant un vague lien avec la chose scolaire ;
Attention, je dis "j'échange 6h de cours contre 8h de sortie", je ne dis pas "j'échange 2h de cours contre 8h de sortie". Même chose pour les stages. Un stage sur toute la journée du mercredi ne me choque pas (et j'en fais, parce que j'ai cours le mercredi), les stages exclusivement sur le mercredi après-midi, je fuis par principe (et c'est dommage, certains sont intéressants). Non, nous ne sommes pas taillables et corvéables à merci, mais il ne faut pas non plus nier que si on nous épargne une heure de cours, on nous épargne aussi du boulot à la maison.
- Dr RaynalHabitué du forum
Nicolatsar a écrit:
Tu en fais trop....
C'est à dessein que je force le trait. :aam:
J'ignorais que l'HG était aussi "passée" au %.
- Thalia de GMédiateur
Moi aussi ! Qui m'explique, rapidement ?Dr Raynal a écrit:Nicolatsar a écrit:
Tu en fais trop....
C'est à dessein que je force le trait. :aam:
J'ignorais que l'HG était aussi "passée" au %.
Comme quoi, même si on ne méprise pas les autres disciplines, on reste focalisé sur la sienne. Je sais, c'est pas bien.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Isis39Enchanteur
Thalia de G a écrit:Moi aussi ! Qui m'explique, rapidement ?Dr Raynal a écrit:Nicolatsar a écrit:
Tu en fais trop....
C'est à dessein que je force le trait. :aam:
J'ignorais que l'HG était aussi "passée" au %.
Comme quoi, même si on ne méprise pas les autres disciplines, on reste focalisé sur la sienne. Je sais, c'est pas bien.
Un extrait du programme pour comprendre :
- A TuinVénérable
Dr Raynal a écrit:
Alors je me pose la question, et je vous la pose: lors d'un voyage scolaire, ou d'une sortie à la journée, qui fait que vous travaillez pendant des heures (et parfois des jours...) où, "normalement", vous n'aviez pas cours: Comment êtes vous rétribués ?
Je n'ai jamais reçu un sou pour les sorties que j'organisais et les journées passées sur les sorties en question. Ce serait cool si cela existait en revanche ! Car ça prend beaucoup de temps que je pourrais passer à autre chose.
- A TuinVénérable
Ca par contre cela ne me gêne(rait) pas, car j'aime bien me promenerDr Raynal a écrit:Ce n'est pas une obligation, mais alors que faire lorsque vous êtes "bombardé" accompagnateur (ou trice) ?
- DerMaxHabitué du forum
Le verbe était surement mal choisi. En fait ça m'a fait surtout sourire le discours "je ne veux pas bosser quand je suis en repos une journée" mais quand il s'agit d'une semaine complète il y a foule.Pseudo a écrit:DerMax a écrit:
Sinon après faut voir moi les profs qui se la joue à la carte ça me gène. Je me souviens des collègues qui quand c'était sortie un jour où ils ne travaillaient pas c'était non d'office. Par contre quand c'était pour accompagner une semaine à New York pendant les vacances scolaires bizarrement y avait trop de monde...
Perso je pense que ça doit se baser sur le volontariat et qu'il ne faille pas imposer à ceux qui ne sont pas motivés pour x ou y raisons.
En quoi c'est gênant que les profs se la jouent "à la carte" ? Dans la mesure où ce n'est pas une obligation de service on a bien le droit de choisir ses investissements. Ca me semble assez logique qu'il y ait plus de monde pour une sortie sympa que pour un pensum. On est de grands masos, mais ça a ses limites.
Après je conçois tout à fait qu'encadrer des élèves en sorties/séjours c'est loin d'être ce qu'il y a de plus marrant.
D'où ma dernière phrase, demander aux profs motivés, sans imposer.
- Thalia de GMédiateur
Merci de ta réponse, pays, cela fait un certain temps, voire un temps certain que je ne me suis pas penchée sur les programmes d'HG et jusqu'à naguère, c'était quantifié en heures.Isis39 a écrit:Thalia de G a écrit:Moi aussi ! Qui m'explique, rapidement ?Dr Raynal a écrit:
C'est à dessein que je force le trait. :aam:
J'ignorais que l'HG était aussi "passée" au %.
Comme quoi, même si on ne méprise pas les autres disciplines, on reste focalisé sur la sienne. Je sais, c'est pas bien.
Un extrait du programme pour comprendre :
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Isis39Enchanteur
[quote="Thalia de G"]
Mettre une indication horaire pose problème car ça ne rentre pas dans l'année avec les heures qui sautent. Donc avec des %, les concepteurs ne se mouillent pas. Les fiches eduscol donnent des horaires et c'est là qu'on se rend compte du délire en 3e : par exemple pour la partie Guerres et totalitarismes, on doit passer 30% du temps soit 10% pour chacun des trois chapitres.
Pour la Seconde Guerre mondiale le programme demande de travailler ça :
ET bien selon la fiche eduscol, pour tout cela, évaluation comprise, nous avons 4 à 5 heures. Bienvenue dans le monde de Mission Impossible.
Isis39 a écrit:
Merci de ta réponse, pays, cela fait un certain temps, voire un temps certain que je ne me suis pas penchée sur les programmes d'HG et jusqu'à naguère, c'était quantifié en heures.
Mettre une indication horaire pose problème car ça ne rentre pas dans l'année avec les heures qui sautent. Donc avec des %, les concepteurs ne se mouillent pas. Les fiches eduscol donnent des horaires et c'est là qu'on se rend compte du délire en 3e : par exemple pour la partie Guerres et totalitarismes, on doit passer 30% du temps soit 10% pour chacun des trois chapitres.
Pour la Seconde Guerre mondiale le programme demande de travailler ça :
Thème 3 - LA SECONDE GUERRE MONDIALE, UNE GUERRE D’ANÉANTISSEMENT (1939-1945)
CONNAISSANCES
La guerre est un affrontement aux dimensions planétaires. C’est une guerre d’anéantissement aux enjeux idéologiques et nationaux.
C’est dans ce cadre que le génocide des Juifs et des Tziganes est perpétré en Europe.
DÉMARCHES
L’observation de cartes permet de montrer l’extension du conflit et d’établir une brève chronologie mettant en évidence ses temps forts.
L’étude part d’un exemple au choix (la bataille de Stalingrad ; la guerre du Pacifique) permettant d’étudier la mobilisation de toutes les forces matérielles et morales des peuples en guerre.
L’étude des différentes modalités de l’extermination s’appuie sur des exemples : l’action des Einsatzgruppen, un exemple de camp de la mort.
En fonction de la question du Concours National de la Résistance et de la Déportation, le traitement de Vichy et la Résistance dans la Seconde Guerre mondiale peut s’inscrire dans ce thème.
CAPACITES
Connaître et utiliser les repères suivants :
- La Seconde Guerre mondiale : 1939-1945
- La libération des camps d’extermination : 1945
- Fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe : 8 mai 1945
- Bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki : août 1945
Caractériser les enjeux militaires et idéologiques de la guerre
Décrire et expliquer le processus de l’extermination
ET bien selon la fiche eduscol, pour tout cela, évaluation comprise, nous avons 4 à 5 heures. Bienvenue dans le monde de Mission Impossible.
- InvitéMAFidèle du forum
Hélips a écrit:non c'est ce qui ce passait quand on divisait le cout total par le nombre d'élèves.Adri a écrit:ce qui n'est pas légal, c'est le financement par les familles de la part prof (ce qui se passait quand on divisait le coût total par le nombre de participants, profs inclus), Hélips ne précise pas qui la paie...
En effet, ce qui se passait (diviser par nombre d'élèves, pour leur faire porter la part des accompagnateurs), n'est plus légal. Il faut donc (depuis un certain temps déjà) diviser le total par le nombre de participants, et même si certains organismes affirment "gratuité accompagnateurs"!!! Il faut ensuite trouver des fonds pour payer la part des accompagnateurs.
Les solutions possibles sont listées sur eduscol, et les textes précisent bien que le montant n'est pas à la charge des accompagnateurs.
Mais malheureusement, il y aura toujours des collègues mal informés, près à payer pour bosser... :|
- stephieluckyHabitué du forum
Bonjour
Oui j'ai bien compris le voyage est gratuit pour les accompagnateurs.
Oui j'ai bien compris le voyage est gratuit pour les accompagnateurs.
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