- doctor whoDoyen
egomet a écrit:doctor who a écrit:Si l'on voulait combattre la "programmique aiguë" de certains profs, encouragée par certains inspecteurs, les parents d'élèves et les concepteurs d'examen (les bacs et brevets d'histoire récents ont poussé le vice jusqu'à porter sur des points du programme dont on savait qu'ils ne seraient traités qu'à la fin de l'année), il suffirait de faire de vrais programmes maximalistes en laissant une marge de 20% aux professeurs pour traiter de ce qu'ils veulent (à justifier pendant l'inspection) ou pour se concentrer sur l'essentiel.
Pourquoi faire sauter l'idée même de programme ? Plus de programmes nationaux, cela voudra dire toujours aussi peu d'autonomie pour les professeurs, car les programmes seront décidés au mieux au sein de l'établissement ( avec voix au chapitre des CDE, parents d'élèves, etc. why not !) au pire par des circulaires académiques contraignantes.
+1
À la rigueur, pour rassurer ce qui pensent que la liberté conduirait au désordre, je verrais bien des programmes en deux volets.
Premier volet: les critères pour passer dans la classe supérieure. Ce volet peut être national.
Deuxième volet: les vrais programmes ambitieux, laissant une large marge d'appréciation aux établissements.
Le premier volet serait conçu pour être faisable en, disons, 4 ou 5 mois.
aux professeurs, tu veux dire ? Sinon, je n'achète pas...
Et 4 ou 5 mois, c'est étique. Je parle d'une marge bien moindre. Sinon, c'est la porte ouverte à tous les arbitraires et aux mauvaises "bonnes idées" du premier péquin venu.
- CelebornEsprit sacré
Il me semble, pour le coup, que le dernier communiqué du SNALC sur le socle n'était pas dans la critique bête et méchante, et qu'on essaye systématiquement d'apporter des propositions constructives pour améliorer le système scolaire.
Et comme je l'écrivais aussi, oui, ça peut se faire avec le socle commun, tout ça, et on peut parfaitement articuler des objectifs généraux avec des programmes tels que je les décris (c'est même ce qu'on demande, dis donc ).
Je serais plus circonspect sur la critique "si le niveau baisse, c'est aussi de ma faute, car je fais partie du système". Les collègues sur le terrain sont souvent soumis à des pressions qui, dans les cas les plus graves, les empêchent de faire ce qu'ils jugent bons, et mis dans des conditions de travail qui ne leur permettent pas de faire efficacement leur job. Je pense que la responsabilité de la structure et de la façon dont elle fonctionne est nettement plus importante que la somme des responsabilités individuelles des profs qui sont devant les classes.
Et enfin, je comprends très bien la levée de boucliers, car tu le dis très bien, la mise en application du socle, actuellement, c'est n'importe quoi. Or pour les collègues, la mise en application, c'est le socle. On ne peut pas avoir un socle bon dans le monde des idées, mais avec une mise en œuvre mauvaise. Si la mise en œuvre est mauvaise, c'est qu'aujourd'hui le socle est mauvais, et ça me paraît logique que les collègues soient très très remontés vis-à-vis de cet objet.
Et comme je l'écrivais aussi, oui, ça peut se faire avec le socle commun, tout ça, et on peut parfaitement articuler des objectifs généraux avec des programmes tels que je les décris (c'est même ce qu'on demande, dis donc ).
Je serais plus circonspect sur la critique "si le niveau baisse, c'est aussi de ma faute, car je fais partie du système". Les collègues sur le terrain sont souvent soumis à des pressions qui, dans les cas les plus graves, les empêchent de faire ce qu'ils jugent bons, et mis dans des conditions de travail qui ne leur permettent pas de faire efficacement leur job. Je pense que la responsabilité de la structure et de la façon dont elle fonctionne est nettement plus importante que la somme des responsabilités individuelles des profs qui sont devant les classes.
Et enfin, je comprends très bien la levée de boucliers, car tu le dis très bien, la mise en application du socle, actuellement, c'est n'importe quoi. Or pour les collègues, la mise en application, c'est le socle. On ne peut pas avoir un socle bon dans le monde des idées, mais avec une mise en œuvre mauvaise. Si la mise en œuvre est mauvaise, c'est qu'aujourd'hui le socle est mauvais, et ça me paraît logique que les collègues soient très très remontés vis-à-vis de cet objet.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- egometDoyen
Ou sinon, on met des examens plus réguliers. Le ministère fournit les matrices de ces examens. Les académies font les sujets et organisent les épreuves. Les établissements sont libres de leurs programmes, de leurs méthodes et de leurs horaires, bref ils définissent leurs propres stratégies. On communique les résultats école par école. Pas d'inspections pédagogiques à proprement parler. On ne vérifie que ce qui est indispensable pour la sécurité et l'équilibre mental des élèves, sur signalement d'un parent ou d'un responsable.
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- User17706Bon génie
Elyas a écrit:Celeborn a écrit: [...]
Tout ça, ça peut se faire avec ou sans socle commun, pour le coup. Je pense que la question n'est pas de décréter un objet institutionnel, mais d'obtenir des résultats dans les classes.
[...]
Cependant, tout ça peut se faire avec le Socle sans problème. Donc, je ne vois pas cette levée de boucliers contre l'idée de Socle. Par contre, c'est la mise en application du Socle qui est souvent mal faite. Je n'en peux plus d'enrager de voir ce qui a été fait avec le LPC, personnellement.
Justement : je pense qu'on s'accordera à dire qu'il est bon de viser une certaine forme d'économie, entia pædagogica præter necessitatem non multiplicanda. (Cela s'entend des entia pædagogica de référence obligatoire, bien sûr.)
Dans ces conditions, je rejoins egomet sur deux ou trois des conditions qu'il a formulées : un minimum vital (si c'est bien l'idée de « minimum vital » qui définit le socle) ne peut avoir d'usage réel que : s'il est correctement défini, si son acquisition est mesurée à temps, et si l'on a une conduite précise à tenir en cas de non-acquisition. Sans quoi c'est une roue qui tourne à vide dans un mécanisme déjà compliqué : si l'on peut faire « avec ou sans lui » tout ce qui compte réellement, il court le risque d'être relégué à une fonction décorative.
- ElyasEsprit sacré
Celeborn a écrit:Il me semble, pour le coup, que le dernier communiqué du SNALC sur le socle n'était pas dans la critique bête et méchante, et qu'on essaye systématiquement d'apporter des propositions constructives pour améliorer le système scolaire.
Et comme je l'écrivais aussi, oui, ça peut se faire avec le socle commun, tout ça, et on peut parfaitement articuler des objectifs généraux avec des programmes tels que je les décris (c'est même ce qu'on demande, dis donc ).
Je serais plus circonspect sur la critique "si le niveau baisse, c'est aussi de ma faute, car je fais partie du système". Les collègues sur le terrain sont souvent soumis à des pressions qui, dans les cas les plus graves, les empêchent de faire ce qu'ils jugent bons, et mis dans des conditions de travail qui ne leur permettent pas de faire efficacement leur job. Je pense que la responsabilité de la structure et de la façon dont elle fonctionne est nettement plus importante que la somme des responsabilités individuelles des profs qui sont devant les classes.
Et enfin, je comprends très bien la levée de boucliers, car tu le dis très bien, la mise en application du socle, actuellement, c'est n'importe quoi. Or pour les collègues, la mise en application, c'est le socle. On ne peut pas avoir un socle bon dans le monde des idées, mais avec une mise en œuvre mauvaise. Si la mise en œuvre est mauvaise, c'est qu'aujourd'hui le socle est mauvais, et ça me paraît logique que les collègues soient très très remontés vis-à-vis de cet objet.
J'avais trouvé le communiqué du SNALC intéressant pour une fois (mais tu le sais bien, je ne partage pas une partie des idées de ton syndicat et surtout, une des méthodes, mais il n'est pas le seul à utiliser cette méthode).
Je suis peut être dur avec le monde enseignant mais, venant d'un milieu autre qu'enseignant, j'avoue parfois halluciner sur certains dénis dans la profession. Par exemple, en HG, on a utilisé une méthode qui a conduit à la catastrophe, et le lycée le paie cher. Les méthodes changent-elles sur le terrain ? Oui, mais il y a de fortes résistances car on accuse de pédagogisme le retour à l'écriture, par exemple. Et ça, ça me fait toujours halluciner. Seulement, ce changement ne va porter ces fruits qu'à moyen terme, malheureusement. Et en France, on ne pense qu'à court-terme.
- Roumégueur IerÉrudit
Elyas a écrit:coindeparadis a écrit:Quand je lis que le socle doit correspondre à "la culture minimale partagée" je suis écœurée. On est à l'opposé de ce qu'explique Docteur Who. On vise le nivellement par le bas pour que tous maitrisent tout. Quand on voit la réforme de l'orientation et le projet d'une seconde générale pour tous, cela fait peur.
Je lis très souvent des gens critiquer l'idée du Socle. Soit. Cependant, que voudrais-tu à la place ? Cela m'intéresse. Et puis, le nivellement par le bas, c'est à vous de voir dans votre quotidien professionnel.
Cette année comme l'année dernière, les pp de 3eme découvrent que notre cde a validé des socles alors que les enseignants avaient rentré des avis négatifs. Alors nouveau socle ou ancien, c'est du pipeau intégral et en attendant rien n'est réellement fait pour des élèves en difficulté souvent dépistés depuis au moins lre cp. Bref, toujours la même inertie, tout en surchargeant le travail des enseignants et en les culpabilisant.
- ElyasEsprit sacré
Roumégueur Ier a écrit:Elyas a écrit:coindeparadis a écrit:Quand je lis que le socle doit correspondre à "la culture minimale partagée" je suis écœurée. On est à l'opposé de ce qu'explique Docteur Who. On vise le nivellement par le bas pour que tous maitrisent tout. Quand on voit la réforme de l'orientation et le projet d'une seconde générale pour tous, cela fait peur.
Je lis très souvent des gens critiquer l'idée du Socle. Soit. Cependant, que voudrais-tu à la place ? Cela m'intéresse. Et puis, le nivellement par le bas, c'est à vous de voir dans votre quotidien professionnel.
Cette année comme l'année dernière, les pp de 3eme découvrent que notre cde a validé des socles alors que les enseignants avaient rentré des avis négatifs. Alors nouveau socle ou ancien, c'est du pipeau intégral et en attendant rien n'est réellement fait pour des élèves en difficulté souvent dépistés depuis au moins lre cp. Bref, toujours la même inertie, tout en surchargeant le travail des enseignants et en les culpabilisant.
Ce n'est pas le Socle, le pipeau. C'est le LPC.
- egometDoyen
À l'équipe pédagogique, pour plus de cohérence. Mais bon, ça dépend du cadre administratif. Pour ma part, je souhaite que les établissements soient libres de recruter leurs professeurs, et les professeurs libres de postuler où ils veulent. Autrement dit, les méthodes se discutent à l'embauche.doctor who a écrit:egomet a écrit:doctor who a écrit:Si l'on voulait combattre la "programmique aiguë" de certains profs, encouragée par certains inspecteurs, les parents d'élèves et les concepteurs d'examen (les bacs et brevets d'histoire récents ont poussé le vice jusqu'à porter sur des points du programme dont on savait qu'ils ne seraient traités qu'à la fin de l'année), il suffirait de faire de vrais programmes maximalistes en laissant une marge de 20% aux professeurs pour traiter de ce qu'ils veulent (à justifier pendant l'inspection) ou pour se concentrer sur l'essentiel.
Pourquoi faire sauter l'idée même de programme ? Plus de programmes nationaux, cela voudra dire toujours aussi peu d'autonomie pour les professeurs, car les programmes seront décidés au mieux au sein de l'établissement ( avec voix au chapitre des CDE, parents d'élèves, etc. why not !) au pire par des circulaires académiques contraignantes.
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À la rigueur, pour rassurer ce qui pensent que la liberté conduirait au désordre, je verrais bien des programmes en deux volets.
Premier volet: les critères pour passer dans la classe supérieure. Ce volet peut être national.
Deuxième volet: les vrais programmes ambitieux, laissant une large marge d'appréciation aux établissements.
Le premier volet serait conçu pour être faisable en, disons, 4 ou 5 mois.
aux professeurs, tu veux dire ? Sinon, je n'achète pas...
Et 4 ou 5 mois, c'est étique. Je parle d'une marge bien moindre. Sinon, c'est la porte ouverte à tous les arbitraires et aux mauvaises "bonnes idées" du premier péquin venu.
Évidemment, si on reste sur le modèle actuel des mouvements nationaux, ça ne marche pas.
Pour les seuils, on peut toujours discuter, mais je pose le chiffre de 4 ou 5 mois, en partant du principe qu'il sagit d'un enseignement efficace. 4 ou 5 mois pour un bon professeur, 6 ou 7 pour d'autres. Tu vois...
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- Roumégueur IerÉrudit
Elyas a écrit:Roumégueur Ier a écrit:Elyas a écrit:
Je lis très souvent des gens critiquer l'idée du Socle. Soit. Cependant, que voudrais-tu à la place ? Cela m'intéresse. Et puis, le nivellement par le bas, c'est à vous de voir dans votre quotidien professionnel.
Cette année comme l'année dernière, les pp de 3eme découvrent que notre cde a validé des socles alors que les enseignants avaient rentré des avis négatifs. Alors nouveau socle ou ancien, c'est du pipeau intégral et en attendant rien n'est réellement fait pour des élèves en difficulté souvent dépistés depuis au moins lre cp. Bref, toujours la même inertie, tout en surchargeant le travail des enseignants et en les culpabilisant.
Ce n'est pas le Socle, le pipeau. C'est le LPC.
Et pourtant c'est bien le socle qui est validé par le cde! Tu ne vas tout de même pas croire que notre chef s'embête à regarder item par item ce qui cloche!
- AnaxagoreGuide spirituel
PauvreYorick a écrit:Si l'idée de socle, c'est juste l'idée qu'il y a des choses qu'on ne doit pas ignorer (ou être incapable de faire) à l'issue de sa scolarité, en soi ça n'offre pas prise à la critique. Tout dépend ce qu'on en fait, de cette idée-là.
Une idée qui ne sert à rien au mieux c'est un bibelot, au pire c'est un paravent pour des travers divers et variés.
Lorsque les programmes sont bons, on les travaille à fond et ils permettent de raccrocher le maximum d'élèves. Lorsqu'ils sont mauvais tu fais des élèves perdus, et tu peux sauter sur la table en disant "Le socle, le socle, le socle!", ça ne change rien tu as des élèves perdus. Tu peux faire du cache-misère, de la remédiation, des soins palliatifs: ils sont perdus.
Ce qu'ils n'ont pas compris, qui est fondamental, et qui relève d'un hypothétique socle ce n'est pas avec des emplâtres sur des jambes de bois que cela s'inculque en général cela révèle des lacunes béantes depuis des années.
- coindeparadisGuide spirituel
Je pense à une inspectrice qui m'expliquait qu'elle ne voyait pas l'intérêt d'aller au-delà du pallier du socle. En gros, on aurait dû arrêter de travailler en avril pour ne faire que des révisions. Et c'était d'autant plus incroyable, que ce que nous faisions "hors socle" relevait des programmes 2008 (ceux que les inspecteurs ne digèrent pas). Le socle, selon moi, est trop lié à une vision curriculaire de l'enseignement. En primaire, le risque c'est de repousser au niveau suivant (sauf actuellement en CE1 et CM2). Je crois fondamentalement à l'intérêt de programmes précis par année d'enseignement.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- egometDoyen
\"Elyas a écrit:
Tu mélanges deux problèmes, je trouve. Tout d'abord, le Socle s'inscrit dans la loi. La scolarité est obligatoire jusqu'à 16 ans. Le Socle évalue donc ce qu'il en est dans ce cadre juridique.
Ensuite, tu as raison. Il aurait besoin d'être évalué avant la fin de la scolarité obligatoire. Cependant, cela demande des moyens, des nouvelles approches et du temps. Or, notre ministère est gouverné par une logique comptable et il y a souvent un refus sur le terrain des nouvelles approches pertinentes (veux-tu que je t'explique comment c'est dur de convaincre les profs d'HG du collège qu'apprendre à faire écrire de l'histoire aux élèves, c'est assurer une mémorisation à long terme et une meilleure réussite aux exercices de réflexion écrits et donc à l'entrée en 2nde générale ?).
Et dans tous les cas, le Socle n'est pas le problème, c'est la logistique comme depuis 30 ans.
La loi peut imposer des critères multiples. Pour intégrer une grande école, tu dois réussir un concours et avoir suivi une prépa.
La logistique n'est pas vraiment en cause. La logique comptable que tu évoques, s'il s'agit bien d'une logique comptable, est nulle aussi du point de vue comptable. Le refus d'évaluer régulièrement, ou de faire redoubler, coûte beaucoup plus cher, in fine, que les solutions pédagogiquement raisonnables. On ne fait pas d'économies quand on refuse le contrôle qualité. Tous les entrepreneurs savent ça. Enfin, ceux qui survivent...
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- ElyasEsprit sacré
coindeparadis a écrit:Je pense à une inspectrice qui m'expliquait qu'elle ne voyait pas l'intérêt d'aller au-delà du pallier du socle. En gros, on aurait dû arrêter de travailler en avril pour ne faire que des révisions. Et c'était d'autant plus incroyable, que ce que nous faisions "hors socle" relevait des programmes 2008 (ceux que les inspecteurs ne digèrent pas). Le socle, selon moi, est trop lié à une vision curriculaire de l'enseignement. En primaire, le risque c'est de repousser au niveau suivant (sauf actuellement en CE1 et CM2). Je crois fondamentalement à l'intérêt de programmes précis par année d'enseignement.
Toutes les inspections n'ont pas les mêmes logiques. En HG, dans mon Académie, la maxime est "Qui peut le plus, peut le DNB/Socle/moins". Bref, on nous encourage à amener tous nos élèves loin. Par contre, pour avoir ferraillé avec votre hiérarchie dans le conseil école-collège, pfiouuuuuuuuuuu...
- ElyasEsprit sacré
Roumégueur Ier a écrit:Elyas a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
Cette année comme l'année dernière, les pp de 3eme découvrent que notre cde a validé des socles alors que les enseignants avaient rentré des avis négatifs. Alors nouveau socle ou ancien, c'est du pipeau intégral et en attendant rien n'est réellement fait pour des élèves en difficulté souvent dépistés depuis au moins lre cp. Bref, toujours la même inertie, tout en surchargeant le travail des enseignants et en les culpabilisant.
Ce n'est pas le Socle, le pipeau. C'est le LPC.
Et pourtant c'est bien le socle qui est validé par le cde! Tu ne vas tout de même pas croire que notre chef s'embête à regarder item par item ce qui cloche!
Ce n'est pas le même problème et tu le sais. Si on disait aux chefs que toute moyenne inférieure à 7 dans une seule discipline empêchait d'avoir le DNB, ils remonteraient toutes les moyennes inférieures à 7 ou feraient pression pour les faire remonter.
- egometDoyen
coindeparadis a écrit:Je pense à une inspectrice qui m'expliquait qu'elle ne voyait pas l'intérêt d'aller au-delà du pallier du socle. En gros, on aurait dû arrêter de travailler en avril pour ne faire que des révisions. Et c'était d'autant plus incroyable, que ce que nous faisions "hors socle" relevait des programmes 2008 (ceux que les inspecteurs ne digèrent pas). Le socle, selon moi, est trop lié à une vision curriculaire de l'enseignement. En primaire, le risque c'est de repousser au niveau suivant (sauf actuellement en CE1 et CM2). Je crois fondamentalement à l'intérêt de programmes précis par année d'enseignement.
Tu vois, Elyas, que mon interprétation n'était pas seulement personnelle.
Pour répondre à ce post-ci, il faut des programmes précis par année, ne serait-ce que pour permettre la mobilité des élèves et la cohérence des enseignements. Mais je trouve scandaleux d'empêcher ceux qui le peuvent de faire plus que le programme. Aller au-delà du programme ne veut d'ailleurs pas dire forcément prendre de l'avance sur l'année suivante. Ce ne serait probablement pas souhaitable. Mais on peut toujours approfondir, avec d'autres textes, d'autres applications etc. Un roman de plus en français, un chapitre de plus en histoire mais sur la même période etc.
On a quand même le droit d'être excellent, nom d'un chien!
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- ElyasEsprit sacré
egomet a écrit:coindeparadis a écrit:Je pense à une inspectrice qui m'expliquait qu'elle ne voyait pas l'intérêt d'aller au-delà du pallier du socle. En gros, on aurait dû arrêter de travailler en avril pour ne faire que des révisions. Et c'était d'autant plus incroyable, que ce que nous faisions "hors socle" relevait des programmes 2008 (ceux que les inspecteurs ne digèrent pas). Le socle, selon moi, est trop lié à une vision curriculaire de l'enseignement. En primaire, le risque c'est de repousser au niveau suivant (sauf actuellement en CE1 et CM2). Je crois fondamentalement à l'intérêt de programmes précis par année d'enseignement.
Tu vois, Elyas, que mon interprétation n'était pas seulement personnelle.
Pour répondre à ce post-ci, il faut des programmes précis par année, ne serait-ce que pour permettre la mobilité des élèves et la cohérence des enseignements. Mais je trouve scandaleux d'empêcher ceux qui le peuvent de faire plus que le programme. Aller au-delà du programme ne veut d'ailleurs pas dire forcément prendre de l'avance sur l'année suivante. Ce ne serait probablement pas souhaitable. Mais on peut toujours approfondir, avec d'autres textes, d'autres applications etc. Un roman de plus en français, un chapitre de plus en histoire mais sur la même période etc.
On a quand même le droit d'être excellent, nom d'un chien!
Ai-je dit le contraire ? Mais que fais-tu pour les élèves moyens et faibles ? Surtout pour les moyens, d'ailleurs.
- egometDoyen
Ça, c'est le risque d'un socle présenté comme une promesse politique. "No child left behind!" C'est très beau, c'est très noble, c'est l'idéal de tout professeur, mais il est irresponsable de prendre un tel engagement.Elyas a écrit:Roumégueur Ier a écrit:Elyas a écrit:
Ce n'est pas le Socle, le pipeau. C'est le LPC.
Et pourtant c'est bien le socle qui est validé par le cde! Tu ne vas tout de même pas croire que notre chef s'embête à regarder item par item ce qui cloche!
Ce n'est pas le même problème et tu le sais. Si on disait aux chefs que toute moyenne inférieure à 7 dans une seule discipline empêchait d'avoir le DNB, ils remonteraient toutes les moyennes inférieures à 7 ou feraient pression pour les faire remonter.
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- Isis39Enchanteur
Compte tenu de nos programmes actuels en HG, faire plus est quasiment mission impossible... Malheureusement.
- ElyasEsprit sacré
egomet a écrit:Ça, c'est le risque d'un socle présenté comme une promesse politique. "No child left behind!" C'est très beau, c'est très noble, c'est l'idéal de tout professeur, mais il est irresponsable de prendre un tel engagement.Elyas a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
Et pourtant c'est bien le socle qui est validé par le cde! Tu ne vas tout de même pas croire que notre chef s'embête à regarder item par item ce qui cloche!
Ce n'est pas le même problème et tu le sais. Si on disait aux chefs que toute moyenne inférieure à 7 dans une seule discipline empêchait d'avoir le DNB, ils remonteraient toutes les moyennes inférieures à 7 ou feraient pression pour les faire remonter.
Pourquoi ?
- ycombeMonarque
Ce n'est pas une question d'interprétation. Le socle a été critiqué dans son principe même pour son côté SMIC culturel, et la première loi sur le socle introduisait l'idée que parallèlement à l'acquisition du socle commun, d'autres enseignements sont dispensés au cours de la scolarité obligatoire (Art L122-1-1 du code de l'éducation, dernier alinéa). À mon avis c'était un gage laissé aux critiques du socle pour les rassurer. Peillon a supprimé cette mention du code de l'éducation (Art 13 de la loi d'orientation) sans qu'aucun syndicat ni aucune association de spécialistes ne réagisse, ouvrant la voie à la situation actuelle: le socle définit le programme, et le programme se réduit donc au SMIC culturel que tous doivent acquérir.Elyas a écrit:egomet a écrit:[
L'idée d'un socle en fin de scolarité obligatoire introduit un malentendu sur les objectifs. Les gens sensés comprendront qu'il faut avoir plus d'ambition. Les autres s'en tiendront à ce qui est exigé et viseront trop bas. C'est d'autant plus grave que, jusqu'à présent, rien n'est prévu si l'élève n'a pas validé le socle. On se contente de refiler le problème au lycée. Le socle devait être ce que les élèves n'ont pas le droit de ne pas savoir. Maintenant, ça devient le programme. On voit bien comment on a glissé de l'un à l'autre. C'est une catastrophe!
Honnêtement, c'est ton interprétation. Et ce type d'opinion peut être attribuée à tout objectif, qu'il porte le nom de Socle ou non. Ensuite, tout dépend du minimum qui est donné. Donc, j'en reviens à ma question première, concrètement, que proposeriez-vous ?
- CelebornEsprit sacré
Elyas a écrit:egomet a écrit:
Ça, c'est le risque d'un socle présenté comme une promesse politique. "No child left behind!" C'est très beau, c'est très noble, c'est l'idéal de tout professeur, mais il est irresponsable de prendre un tel engagement.
Pourquoi ?
Parce qu'il est irresponsable de prendre des engagements qu'on n'est pas en mesure de tenir. Pour faire simple, l'EN peut (et doit) s'imposer une obligation de moyens, mais ça me paraît compliqué qu'elle s'impose une telle obligation de résultat, car tous les paramètres ne dépendent pas d'elles (la façon dont l'enfant est éduqué, par exemple).
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- egometDoyen
Les objectifs de l'année doivent être conçus de manière à ce que tous ceux qui la valident puissent suivre normalement l'année suivante. Prenons une comparaison. J'organise une randonnée avec des adolescents. Je prévois l'étape du soir de telle sorte que tout le monde puisse arriver à l'heure, à condition de marcher normalement. Mais je n'interdis pas aux meilleurs marcheurs d'aller plus vite et de faire un détour touristique. Je leur demande de se rendre loyalement au rendez-vous pour rejoindre les autres.Elyas a écrit:egomet a écrit:coindeparadis a écrit:Je pense à une inspectrice qui m'expliquait qu'elle ne voyait pas l'intérêt d'aller au-delà du pallier du socle. En gros, on aurait dû arrêter de travailler en avril pour ne faire que des révisions. Et c'était d'autant plus incroyable, que ce que nous faisions "hors socle" relevait des programmes 2008 (ceux que les inspecteurs ne digèrent pas). Le socle, selon moi, est trop lié à une vision curriculaire de l'enseignement. En primaire, le risque c'est de repousser au niveau suivant (sauf actuellement en CE1 et CM2). Je crois fondamentalement à l'intérêt de programmes précis par année d'enseignement.
Tu vois, Elyas, que mon interprétation n'était pas seulement personnelle.
Pour répondre à ce post-ci, il faut des programmes précis par année, ne serait-ce que pour permettre la mobilité des élèves et la cohérence des enseignements. Mais je trouve scandaleux d'empêcher ceux qui le peuvent de faire plus que le programme. Aller au-delà du programme ne veut d'ailleurs pas dire forcément prendre de l'avance sur l'année suivante. Ce ne serait probablement pas souhaitable. Mais on peut toujours approfondir, avec d'autres textes, d'autres applications etc. Un roman de plus en français, un chapitre de plus en histoire mais sur la même période etc.
On a quand même le droit d'être excellent, nom d'un chien!
Ai-je dit le contraire ? Mais que fais-tu pour les élèves moyens et faibles ? Surtout pour les moyens, d'ailleurs.
En pratique, dans l'éducation, c'est un oeu plus compliqué et il faut prévoir de donner plus de temps à certains. C'est le rôle des redoublements et de quelques autres dispositifs. Je m'en suis expliqué sur d'autres fils.
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- ElyasEsprit sacré
ycombe a écrit:Ce n'est pas une question d'interprétation. Le socle a été critiqué dans son principe même pour son côté SMIC culturel, et la première loi sur le socle introduisait l'idée que parallèlement à l'acquisition du socle commun, d'autres enseignements sont dispensés au cours de la scolarité obligatoire (Art L122-1-1 du code de l'éducation, dernier alinéa). À mon avis c'était un gage laissé aux critiques du socle pour les rassurer. Peillon a supprimé cette mention du code de l'éducation (Art 13 de la loi d'orientation) sans qu'aucun syndicat ni aucune association de spécialistes ne réagisse, ouvrant la voie à la situation actuelle: le socle définit le programme, et le programme se réduit donc au SMIC culturel que tous doivent acquérir.Elyas a écrit:egomet a écrit:[
L'idée d'un socle en fin de scolarité obligatoire introduit un malentendu sur les objectifs. Les gens sensés comprendront qu'il faut avoir plus d'ambition. Les autres s'en tiendront à ce qui est exigé et viseront trop bas. C'est d'autant plus grave que, jusqu'à présent, rien n'est prévu si l'élève n'a pas validé le socle. On se contente de refiler le problème au lycée. Le socle devait être ce que les élèves n'ont pas le droit de ne pas savoir. Maintenant, ça devient le programme. On voit bien comment on a glissé de l'un à l'autre. C'est une catastrophe!
Honnêtement, c'est ton interprétation. Et ce type d'opinion peut être attribuée à tout objectif, qu'il porte le nom de Socle ou non. Ensuite, tout dépend du minimum qui est donné. Donc, j'en reviens à ma question première, concrètement, que proposeriez-vous ?
J'entends souvent dans les critiques contre le Socle la mention, péjorative, de SMIC. Sais-tu ce qu'est le SMIC ? C'était une conquête sociale qui permettait aux personnes les plus défavorisées de notre pays de pouvoir être assurées de survivre. En conséquence, je trouve ça assez honteux cet argument qu'un SMIC culturel soit un mal.
Le Socle peut être critiqué sur des bases bien plus efficaces, je le reconnais. Mais, là, cet argument est minable pour moi.
Par contre, ta critique sur le fait que les programmes doivent se contenter du minimum, donc du Socle qui est le minimum nécessaire selon la loi, ça, c'est un vrai argument que je partage.
- BalthamosDoyen
Je n'ai pas d'idée tranchée sur ces sujets, je me veux pragmatique et attentiste surtout.
Pour ce qui est de l'argument "socle= minimum", je ne vois pas en quoi ça change sur un programme. Suivant les classes, on peut aller plus ou moins loin sur un sujet tout en respectant le programme.
Mais j'ai l'impression qu'avec ces nouvelles conceptions (curricula, socle, etc.), on va franchir un degré sur l'échelle de culpabilisation des enseignants.
Je vais terminer le programme, pourtant je sais très bien que certains de mes élèves ne sauront toujours pas faire un croquis ou écrire un texte cohérent (raconter, décrire, expliquer, etc.). Pourtant je me suis donné beaucoup de mal pour transmettre ces compétences, en variant les activités, en différenciant, etc. Si ces gamins n'ont pas acquis ces compétences, c'est surtout révélateur d'un problème plus large qui me dépasse en tant que simple enseignant (contexte familial, social, décrochage, enfant battu, etc.). J'estime avoir fait mon boulot, le plus possible dans ces circonstances. Le programme est fini et heureusement, la plupart de mes élèves ont compris.
On inverse l'idée, mon objectif est de faire que mes gamins puissent faire un croquis cohérent avec légende. Je n'ai pas fait le job.
Ça sera le système qui n'est pas adapté pour certains enfants ou qui ne peut apporter une réponse adaptée aux problèmes (scolaires ou autres, qui influent forcément sur le scolaire) de certains élèves ou l'enseignant qui n'a pas rempli son objectif ?
Pour ce qui est de l'argument "socle= minimum", je ne vois pas en quoi ça change sur un programme. Suivant les classes, on peut aller plus ou moins loin sur un sujet tout en respectant le programme.
Mais j'ai l'impression qu'avec ces nouvelles conceptions (curricula, socle, etc.), on va franchir un degré sur l'échelle de culpabilisation des enseignants.
Je vais terminer le programme, pourtant je sais très bien que certains de mes élèves ne sauront toujours pas faire un croquis ou écrire un texte cohérent (raconter, décrire, expliquer, etc.). Pourtant je me suis donné beaucoup de mal pour transmettre ces compétences, en variant les activités, en différenciant, etc. Si ces gamins n'ont pas acquis ces compétences, c'est surtout révélateur d'un problème plus large qui me dépasse en tant que simple enseignant (contexte familial, social, décrochage, enfant battu, etc.). J'estime avoir fait mon boulot, le plus possible dans ces circonstances. Le programme est fini et heureusement, la plupart de mes élèves ont compris.
On inverse l'idée, mon objectif est de faire que mes gamins puissent faire un croquis cohérent avec légende. Je n'ai pas fait le job.
Ça sera le système qui n'est pas adapté pour certains enfants ou qui ne peut apporter une réponse adaptée aux problèmes (scolaires ou autres, qui influent forcément sur le scolaire) de certains élèves ou l'enseignant qui n'a pas rempli son objectif ?
- Roumégueur IerÉrudit
Elyas a écrit:Roumégueur Ier a écrit:Elyas a écrit:
Ce n'est pas le Socle, le pipeau. C'est le LPC.
Et pourtant c'est bien le socle qui est validé par le cde! Tu ne vas tout de même pas croire que notre chef s'embête à regarder item par item ce qui cloche!
Ce n'est pas le même problème et tu le sais. Si on disait aux chefs que toute moyenne inférieure à 7 dans une seule discipline empêchait d'avoir le DNB, ils remonteraient toutes les moyennes inférieures à 7 ou feraient pression pour les faire remonter.
Il me semble naïvement qu'un CDe qui modifie des moyennes (sans en avoir le droit), prend davantage de risque qu'un cde qui valide des socles à la pelle dans le dos des enseignants (car il en a le droit!).
- Isis39Enchanteur
balthamos a écrit:Je n'ai pas d'idée tranchée sur ces sujets, je me veux pragmatique et attentiste surtout.
Pour ce qui est de l'argument "socle= minimum", je ne vois pas en quoi ça change sur un programme. Suivant les classes, on peut aller plus ou moins loin sur un sujet tout en respectant le programme.
Mais j'ai l'impression qu'avec ces nouvelles conceptions (curricula, socle, etc.), on va franchir un degré sur l'échelle de culpabilisation des enseignants.
Je vais terminer le programme, pourtant je sais très bien que certains de mes élèves ne sauront toujours pas faire un croquis ou écrire un texte cohérent (raconter, décrire, expliquer, etc.). Pourtant je me suis donné beaucoup de mal pour transmettre ces compétences, en variant les activités, en différenciant, etc. Si ces gamins n'ont pas acquis ces compétences, c'est surtout révélateur d'un problème plus large qui me dépasse en tant que simple enseignant (contexte familial, social, décrochage, enfant battu, etc.). J'estime avoir fait mon boulot, le plus possible dans ces circonstances. Le programme est fini et heureusement, la plupart de mes élèves ont compris.
On inverse l'idée, mon objectif est de faire que mes gamins puissent faire un croquis cohérent avec légende. Je n'ai pas fait le job.
Ça sera le système qui n'est pas adapté pour certains enfants ou qui ne peut apporter une réponse adaptée aux problèmes (scolaires ou autres, qui influent forcément sur le scolaire) de certains élèves ou l'enseignant qui n'a pas rempli son objectif ?
Je crois que tu énonces ici ce qu'éprouve une majorité de collègues.
- Nouveau socle commun : "Il n'y aura pas de proposition de carnet de compétences ou de grille d'évaluation dans le socle".
- CSE sur le nouveau socle commun
- Cours, préparations, stagiaire, réunions, copies, socle commun, et ma fille : j'arrive à saturation !
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