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- nightowlNiveau 7
J'en ai connu trois (je ne compte pas quand j'étais stagiaire) :
- En fin de carrière, un peu dépassé par les nouvelles technologies mais très disponible et très humaine. Notre grand-mère à tous.
- Une horreur sans nom qui faisait du prosélytisme religieux à certains profs. Lettres aux dossiers, grèves, droits de retraits, coups fourrés. Tout y est passé. Notre belle-mère à tous.
- Géniale. Accessible, très disponible et bosseuse, acceptant toutes les remarques. De l'osmose en fait. Notre copine à tous.
- En fin de carrière, un peu dépassé par les nouvelles technologies mais très disponible et très humaine. Notre grand-mère à tous.
- Une horreur sans nom qui faisait du prosélytisme religieux à certains profs. Lettres aux dossiers, grèves, droits de retraits, coups fourrés. Tout y est passé. Notre belle-mère à tous.
- Géniale. Accessible, très disponible et bosseuse, acceptant toutes les remarques. De l'osmose en fait. Notre copine à tous.
- DimkaVénérable
Bonsoir,
Pour ma hiérarchie, je crois qu’elle défend globalement le métier, l’éducation nationale, notamment en étant ferme face aux parents et aux élèves, et qu’elle essaye d’améliorer les conditions (les demandes matérielles à propos des ordis dans la salles des profs ou des histoires de commission de sécurité que je n’ai pas trop suivies ont été immédiatement satisfaites).
Par contre, j’ai l’impression que la chef qui est arrivé cette année a essayé de « mater » les profs, notamment en étant assez raide sur des broutilles, en disant que c’était la loi, point barre, ou encore en imposant des pratiques nouvelles assez brutalement et en opposition avec les habitudes de l’établissement. Ça a braqué des collègues, et dans le fond, je trouve que c’était un peu ridicule (tant de la part de la hiérarchie qui pourrait être un peu plus coulante face à des détails symboliques que de la part des collègues qui montent dans les tours pour des trucs pas importants).
J’ai aussi eu l’impression d’avoir affaire à quelqu’un qui veut jouer le jeu du ministère, et qui est donc complètement obsédé par les chiffres, les indicateurs, le management… et en profite pour prôner des vérités, parfois mathématiquement contestables (du genre, ohlala, les effectifs ont drôlement baissés, avec l’axe des ordonnés tronqué pour augmenter l’impression). Elle favorise ainsi la politique du « tout le monde passe, tout le monde s’oriente où il veut ».
J’ai aussi eu l’impression, par rapport à mes propres aventures dans l’éducation nationale, que les chefs couvrent l’institution. À savoir que certes, je n’étais pas génial, mais que l’institution n’accepte qu’une vision binaire (super ou nul) et que les chefs ont contribué à grossir le trait voire à mentir et à faire des choses illégales, de façon à transformer le « médiocre et améliorable » (au mois de novembre… ) en « définitivement nul ».
Finalement, ça tranche, parce que quand tu vois ma chef aux réunions, elle a l’air assez droite, à la limite de la rigidité, et dans les rapports me concernant, elle n’a pas respecté les règles officielles (c’était illégal) et morales (elle a menti).
Pour mon propre rapport à la hiérarchie… Je dois avouer que j’ai été assez vexé de me retrouver noté et évalué comme un gamin par des gus qui m’ont aperçu deux fois cinq minutes dans l’année en dehors de mes cours. Par ailleurs, j’ai été assez surpris des attitudes des gens avec la hiérarchie (d’un côté, ceux qui font la révolution juste parce qu’ils ne peuvent pas causer normalement avec un chef sans craindre de passer pour un traître, d’un autre côté, les gros fayots comme mon tuteur, qui tombent dans des rapports de mondanité qui n’ont rien à faire dans une relation de travail, selon moi), et je pense que c’est un peu mon problème, à savoir que je ne sais ni révolutionner, ni faire des mondanités. Je crois que j’ai un problème avec la hiérarchie, pas dans le sens où holala, je suis un rebelz de la société, mais plutôt que je ne sais pas comment gérer. Par ailleurs, pour l’éducation nationale, je ne supporte pas la puissance arbitraire de la hiérarchie, à savoir que même si les fous sont rares, il n’y a pas assez de garde-fous.
Tu veux que l’on parle principalement de soi et de son propre rapport à la hiérarchie, ou de sa hiérarchie ?Nonancourt a écrit:
Quels rapports entretenez-vous avec votre hiérarchie c'est à dire avec le principal et le principal adjoint ? Vous sentez-vous respecté ? Vous sentez-vous écouté ? De quelle manière traite-t-elle les conflits avec les élèves ? Vous sentez-vous soutenu ?
Pour ma hiérarchie, je crois qu’elle défend globalement le métier, l’éducation nationale, notamment en étant ferme face aux parents et aux élèves, et qu’elle essaye d’améliorer les conditions (les demandes matérielles à propos des ordis dans la salles des profs ou des histoires de commission de sécurité que je n’ai pas trop suivies ont été immédiatement satisfaites).
Par contre, j’ai l’impression que la chef qui est arrivé cette année a essayé de « mater » les profs, notamment en étant assez raide sur des broutilles, en disant que c’était la loi, point barre, ou encore en imposant des pratiques nouvelles assez brutalement et en opposition avec les habitudes de l’établissement. Ça a braqué des collègues, et dans le fond, je trouve que c’était un peu ridicule (tant de la part de la hiérarchie qui pourrait être un peu plus coulante face à des détails symboliques que de la part des collègues qui montent dans les tours pour des trucs pas importants).
J’ai aussi eu l’impression d’avoir affaire à quelqu’un qui veut jouer le jeu du ministère, et qui est donc complètement obsédé par les chiffres, les indicateurs, le management… et en profite pour prôner des vérités, parfois mathématiquement contestables (du genre, ohlala, les effectifs ont drôlement baissés, avec l’axe des ordonnés tronqué pour augmenter l’impression). Elle favorise ainsi la politique du « tout le monde passe, tout le monde s’oriente où il veut ».
J’ai aussi eu l’impression, par rapport à mes propres aventures dans l’éducation nationale, que les chefs couvrent l’institution. À savoir que certes, je n’étais pas génial, mais que l’institution n’accepte qu’une vision binaire (super ou nul) et que les chefs ont contribué à grossir le trait voire à mentir et à faire des choses illégales, de façon à transformer le « médiocre et améliorable » (au mois de novembre… ) en « définitivement nul ».
Finalement, ça tranche, parce que quand tu vois ma chef aux réunions, elle a l’air assez droite, à la limite de la rigidité, et dans les rapports me concernant, elle n’a pas respecté les règles officielles (c’était illégal) et morales (elle a menti).
Pour mon propre rapport à la hiérarchie… Je dois avouer que j’ai été assez vexé de me retrouver noté et évalué comme un gamin par des gus qui m’ont aperçu deux fois cinq minutes dans l’année en dehors de mes cours. Par ailleurs, j’ai été assez surpris des attitudes des gens avec la hiérarchie (d’un côté, ceux qui font la révolution juste parce qu’ils ne peuvent pas causer normalement avec un chef sans craindre de passer pour un traître, d’un autre côté, les gros fayots comme mon tuteur, qui tombent dans des rapports de mondanité qui n’ont rien à faire dans une relation de travail, selon moi), et je pense que c’est un peu mon problème, à savoir que je ne sais ni révolutionner, ni faire des mondanités. Je crois que j’ai un problème avec la hiérarchie, pas dans le sens où holala, je suis un rebelz de la société, mais plutôt que je ne sais pas comment gérer. Par ailleurs, pour l’éducation nationale, je ne supporte pas la puissance arbitraire de la hiérarchie, à savoir que même si les fous sont rares, il n’y a pas assez de garde-fous.
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- Spoiler:
- pailleauquebecFidèle du forum
Le premier, un grand père à un an de la retraite, très bonne relations. M'a beaucoup aidé à mes débuts.
Le second, un vrai chanoine, "ne dit jamais ce qu'il fait, et ne fait jamais ce qu'il dit", très compétent au demeurant. C'est là que j'ai compris que j'étais trop honnête et visible et que je donnais le flanc à de nombreuses attaques. J'ai donc beaucoup appris avec ce principa à cacher mon jeu.
Le troisième, sorti d'un film du Parrain (compétent mais un gros égo), le passage par la case chanoine, m'a beaucoup aidé et jusque là ça va bien.
Le second, un vrai chanoine, "ne dit jamais ce qu'il fait, et ne fait jamais ce qu'il dit", très compétent au demeurant. C'est là que j'ai compris que j'étais trop honnête et visible et que je donnais le flanc à de nombreuses attaques. J'ai donc beaucoup appris avec ce principa à cacher mon jeu.
Le troisième, sorti d'un film du Parrain (compétent mais un gros égo), le passage par la case chanoine, m'a beaucoup aidé et jusque là ça va bien.
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