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- Isis39Enchanteur
cliohist a écrit:
Cette prescription peut-elle excuser l'imprécision dans la légende ?Le souci est que le programme demande d'étudier un camp d'extermination
« baraquements d’habitation », « objets pris aux déportés », « déchargement des convois » ...
Ensuite, la réalité est moins simple que l'histoire scolaire. Primo Levi, arrêté comme résistant espère échapper à l'exécution en se présentant comme juif. Monowitz (Auschwitz III) est l'usine de la Buna, où le travail peut tuer. Birkenau (Auschwitz II) n'est pas Auschwitz I. Simone Veil, sa mère et sa soeur ont connu le commando de Bobrek. Mais en 2014, peut-on exiger d'un collégien de Pondichéry de savoir tout cela ?
Compte tenu du temps dont nous disposons en collège pour traiter du sujet, ce n'est pas possible. Selon eduscol, pour la Seconde Guerre mondiale, évaluation comprise nous avons 4 à 5h pour étudier :
La guerre est un affrontement aux dimensions planétaires. (L’observation de cartes permet de montrer l’extension du conflit et d’établir une brève chronologie.)
C’est une guerre d’anéantissement aux enjeux idéologiques et nationaux. (L’étude part d’un exemple au choix (la bataille de Stalingrad ; la guerre du Pacifique) permettant d’étudier la mobilisation de toutes les forces matérielles et morales des peuples en guerre.)
C’est dans ce cadre que le génocide des Juifs et des Tziganes est perpétré en Europe. (L’étude des différentes modalités de l’extermination s’appuie sur des exemples : l’action des Einsatzgruppen, un exemple de camp de la mort.)
A l'impossible nul n'est tenu.
- henrietteMédiateur
4 à 5 heures seulement pour ça, évaluation comprise ! :shock:
Comment ne pas faire du saupoudrage, du survol, dans ces conditions ?
Comment ne pas faire du saupoudrage, du survol, dans ces conditions ?
- Isis39Enchanteur
henriette a écrit:4 à 5 heures seulement pour ça, évaluation comprise ! :shock:
Comment ne pas faire du saupoudrage, du survol, dans ces conditions ?
C'est tout le programme de 3e qui est comme ça. Et c'était pire l'an dernier puisqu'on a eu des allègements.
- henrietteMédiateur
Totale compassion. C'est n'importe quoi. Comment les élèves peuvent-il s'approprier ces connaissances dans ces conditions ?
Ou, je sais : y'a qu'à envisager les choses en terme de compétences, ça règle le problème.
Ou, je sais : y'a qu'à envisager les choses en terme de compétences, ça règle le problème.
- Isis39Enchanteur
henriette a écrit:Totale compassion. C'est n'importe quoi. Comment les élèves peuvent-il s'approprier ces connaissances dans ces conditions ?
Ou, je sais : y'a qu'à envisager les choses en terme de compétences, ça règle le problème.
Oh non, on a aussi des capacité à développer. Je ne les ai pas mises.
Le pire c'est que les mômes font 3 fois la même chose : car ce chapitre sur la Sde Guerre, ils font quasiment le même en primaire et en lycée, mais à chaque fois à vitesse grand V.
Et, par exemple, on dit aux collègues de lycée de "réactiver" les connaissances des élèves.
- Isis39Enchanteur
Henriette voici les capacités à mettre en oeuvre pour ce chapitre de la guerre :
Capacités
Connaître et utiliser les repères suivants :
- La Seconde Guerre mondiale : 1939-1945
- La libération des camps d’extermination : 1945
- Fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe : 8 mai 1945
- Bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki : août 1945
Caractériser les enjeux militaires et idéologiques de la guerre
Décrire et expliquer le processus de l’extermination
- User5899Demi-dieu
Isis39 a écrit:henriette a écrit:Totale compassion. C'est n'importe quoi. Comment les élèves peuvent-il s'approprier ces connaissances dans ces conditions ?
Ou, je sais : y'a qu'à envisager les choses en terme de compétences, ça règle le problème.
Oh non, on a aussi des capacité à développer. Je ne les ai pas mises.
Le pire c'est que les mômes font 3 fois la même chose : car ce chapitre sur la Sde Guerre, ils font quasiment le même en primaire et en lycée, mais à chaque fois à vitesse grand V.
Et, par exemple, on dit aux collègues de lycée de "réactiver" les connaissances des élèves.
- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:Isis39 a écrit:henriette a écrit:Totale compassion. C'est n'importe quoi. Comment les élèves peuvent-il s'approprier ces connaissances dans ces conditions ?
Ou, je sais : y'a qu'à envisager les choses en terme de compétences, ça règle le problème.
Oh non, on a aussi des capacité à développer. Je ne les ai pas mises.
Le pire c'est que les mômes font 3 fois la même chose : car ce chapitre sur la Sde Guerre, ils font quasiment le même en primaire et en lycée, mais à chaque fois à vitesse grand V.
Et, par exemple, on dit aux collègues de lycée de "réactiver" les connaissances des élèves.
Pas très lisible l'image : un activateur de quoi ?
- InvitéFNiveau 4
Isis39 a écrit:Henriette voici les capacités à mettre en oeuvre pour ce chapitre de la guerre :
Capacités
Connaître et utiliser les repères suivants :
- La Seconde Guerre mondiale : 1939-1945
- La libération des camps d’extermination : 1945
- Fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe : 8 mai 1945
- Bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki : août 1945
Caractériser les enjeux militaires et idéologiques de la guerre
Décrire et expliquer le processus de l’extermination
Connaître les dates de la seconde guerre mondiale c'est une capacité ? Je dois manquer de subtilité, pour moi, c'est un savoir. Je comprends mieux qu'on parle de capacité pour les deux derniers items mais ne se complique-t-on pas inutilement la tâche ?
Sinon, je compatis avec les collègues d'H-G auxquels on demande effectivement l'impossible, surtout si la démarche adoptée pour enseigner doit être inductive. Sinon, en cours magistral, ça doit pouvoir passer (et encore, je me fais peut-être des illusions), mais le magistral au collège, c'est loin d'être gagné !
- Isis39Enchanteur
C'est une capacité car l'élève doit connaitre et savoir utiliser (enfin j'imagine).
- ysabelDevin
On ne s'étonnera pas que les lycéens confondent allègrement les deux guerres mondiales et pire que certains ne savent plus qui sont les "méchants" - les nazis ou les juifs (si, si, un collègue a eu plusieurs fois le cas à l'oral).
Remarquez, c'est souvent quand j'interroge sur L'Etranger de Camus qu'à ma question "que se passait-il dans le monde à la parution du roman ?" l'élève me réponde : "rien de particulier"
Remarquez, c'est souvent quand j'interroge sur L'Etranger de Camus qu'à ma question "que se passait-il dans le monde à la parution du roman ?" l'élève me réponde : "rien de particulier"
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