"Le ministre Benoît Hamon s'est dit en phase avec les principes posés par l'UNSA Education".

[...] La délégation fédérale UNSA a insisté auprès du ministre sur la nécessité de mener réellement la refondation sur le terrain, en s’appuyant sur les enseignants come sur les corps d’encadrements administratifs et pédagogiques, sans oublier les BIATSS -et particulièrement les personnels administratifs des services pour qui, chaque nouvelle mesure, correspond à du travail supplémentaire qui s’ajoute à la saturation actuelle.

En effet, même si elle est encore davantage rendu indispensable par la hausse démographique dans le 1er et dans le second degré,  l’augmentation du nombre de poste n’a pas un effet mécanique sur la diminution de l’échec et de l’inégalité scolaires. Seuls des changements profonds -le socle commun,  l’articulation primaire-collège, le bac-3/bac+3 …auxquels participent la formation professionnelle, le « plus de maître que de classe », le plan éducation prioritaire- permettront de lutter contre les deux constantes macabres que sont la sortie de 150 000 jeunes chaque année sans qualification et l’échec d’un étudiant sur deux en licence. Ces échecs massifs, qui fragilisent une partie importante de notre jeunesse et lui donnent une formation citoyenne incomplète sont aussi une des causes de la montée des populismes. Il y a donc urgence à agir. Il faut avancer et aboutir dans la mise en œuvre des résultats des travaux des groupes métiers. Le regroupement des enseignements scolaire et supérieur dans le même ministère doit permettre aux ESPé de devenir réellement des écoles de formation professionnelle et pédagogique pour tous les acteurs éducatifs, en sortant de la pression des champs disciplinaires et de certains présidents d’universités.

Sur ce dossier de la Refondation comme sur d’autre, il a été rappelé que l'UNSA Education, fidèle à son syndicalisme réformiste et combattant, serait un partenaire exigeant et loyale. [...]

Dans ce souci de rendre lisible nos points d’accord comme de désaccord, Laurent Escure a annoncé au ministre la volonté de la fédération de dénoncer les cadeaux financiers (Loi Carles, rythmes scolaires…) faits à l’école privée : soit 7 milliards par an qu’il faut mettre en regard des 50 milliards d’économie annoncés dans le pacte de responsabilité et particulièrement les 18 demandés au fonctionnement des services de l’Etat.

Le ministre s’est étonné du décalage entre le nécessaire temps long de l’éducation et les injonctions de la société réclamant des résultats à court terme. Il s’est dit en phase avec les principes posés par l’UNSA Education. Il a affirmé sa volonté de mener à terme la Refondation afin qu’elle ne soit pas seulement une promesse, considérant son ministère comme celui de la jeunesse de la maternelle au doctorat. Il a évoqué son souci de réfléchir à l’évolution à la reconnaissance et à la prise en compte des besoins spécifiques de l’enseignement professionnel, souhaitant prendre toute sa place dans la conférence sociale par l’entrée de la formation. Enfin, il a assuré la délégation de sa volonté de maintenir l’intensité du dialogue social et de sa disponibilité intellectuelle et politique  pour conduire des co-productions.

Pseudo a écrit:Tu as bien de la chance, John, de comprendre le reste. 

en s’appuyant sur les enseignants comme sur les corps d’encadrements administratifs et pédagogiques, sans oublier les BIATSS -et particulièrement les personnels administratifs des services

Seuls des changements profonds -le socle commun,  l’articulation primaire-collège, le bac-3/bac+3 …auxquels participent la formation professionnelle, le « plus de maître que de classe », le plan éducation prioritaire- permettront de lutter contre les deux constantes macabres que sont la sortie de 150 000 jeunes chaque année sans qualification et l’échec d’un étudiant sur deux en licence.

en sortant de la pression des champs disciplinaires

Lundi 14
Entretien avec Mme Bernadette Groison, Secrétaire générale de la FSU, accompagnée d'une délégation

Mercredi 16
Entretien avec M. Laurent Escure, Secrétaire général de l'UNSA Éducation, accompagné d'une délégation

Jeudi 17
Entretien avec M. Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de Force ouvrière et M. Hubert Raguin, Secrétaire général de la FNEC-FP-FO

Vendredi 18
Entretien avec M. Frédéric Seve, Secrétaire général du SGEN-CFDT, accompagné d'une délégation

Cath a écrit:Et sinon, c'est normal, toutes ces fautes ?

Gryphe a écrit:

en s’appuyant sur les enseignants comme sur les corps d’encadrements administratifs et pédagogiques, sans oublier les BIATSS -et particulièrement les personnels administratifs des services

L'UNSA montre qu'elle est une fédération "générale" qui couvre tous les champs de l'EN. Plus exactement, elle est majoritaire chez les non-enseignants et minoritaire chez les enseignants. Ses forces vives sont donc bien chez les non-enseignants, qu'il faut tous nommer (le syndicat majoritaire des CDE est le SNPDEN-UNSA).

Olympias a écrit:Le changement, c'est pas maintenant. Toujours pas !

atrium a écrit:

Gryphe a écrit:

en s’appuyant sur les enseignants comme sur les corps d’encadrements administratifs et pédagogiques, sans oublier les BIATSS -et particulièrement les personnels administratifs des services

L'UNSA montre qu'elle est une fédération "générale" qui couvre tous les champs de l'EN. Plus exactement, elle est majoritaire chez les non-enseignants et minoritaire chez les enseignants. Ses forces vives sont donc bien chez les non-enseignants, qu'il faut tous nommer (le syndicat majoritaire des CDE est le SNPDEN-UNSA).

Amusante coïncidence: le syndicat majoritaire chez les IEN est le SIEN-UNSA.