- OsmieSage
Cyan_asgard a écrit:Au chômage au début de l'année scolaire, mon conjoint a accepté de faire un mois de vacation dans un lycée pro. Le prof en arrêt lui avait filer ses cours, il n'a pas eu à corriger de copies et encore moins à penser et mettre en œuvre son enseignement... mais d'après lui il en sait désormais assez pour donner des leçons sur le métier d'enseignant.
Je suis loin d'être convaincue...
Ça a l'air d'être un type bien.
- palomitaNeoprof expérimenté
Je fais semblant d'aller dans le sens de mes interlocuteurs , mais j'acquiesce de manière ironique à leurs propos . Ils se sentent alors mal à l'aise car ils s'attendent à ce que je réagisse différemment, en me défendant ou en me justifiant . Comme ce n'est pas le cas, cela tourne vite court et ensuite, on me fiche la paix
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Pour ma part, j'utilise l'ironie, j'en rajoute des tonnes.
A quelqu'un que je ne connaissais pas, me disant que c'était un boulot de planqués, j'encourageais de vive voix. "C'est exact, heureusement qu'il y a les arrêts de maladies pour se remettre des grèves et préparer les suivantes blablabla..." Il est vrai que ce monsieur pris pour argent comptant ce que je disais. Tant pis, je n'ai pas envie de faire oeuvre de pédagogie.
A quelqu'un que je ne connaissais pas, me disant que c'était un boulot de planqués, j'encourageais de vive voix. "C'est exact, heureusement qu'il y a les arrêts de maladies pour se remettre des grèves et préparer les suivantes blablabla..." Il est vrai que ce monsieur pris pour argent comptant ce que je disais. Tant pis, je n'ai pas envie de faire oeuvre de pédagogie.
- Cyan_asgardNiveau 4
Dans l'ordre : sourire, sarcasme, agressivité, baston. J'ai mis deux coups de boule dans ma vie, l'un pour mes vacances trop longues, l'autre pour un conditionnel de l'indicatif
:lol:
- Cyan_asgardNiveau 4
Janne a écrit:Cyan_asgard a écrit:Au chômage au début de l'année scolaire, mon conjoint a accepté de faire un mois de vacation dans un lycée pro. Le prof en arrêt lui avait filer ses cours, il n'a pas eu à corriger de copies et encore moins à penser et mettre en œuvre son enseignement... mais d'après lui il en sait désormais assez pour donner des leçons sur le métier d'enseignant.
Je suis loin d'être convaincue...
Ça a l'air d'être un type bien.
Heureusement il a d'autres bon côtés, mais il peut parfois se montrer particulièrement étroit d'esprit
- florestanGrand sage
Je me plains peu de mon métier en général, mais si on m'embête je dis mais venez donc, en ce moment on a besoin de monde, venez dans la grande maison du bonheur. C'est bizarre , peu de gens ont envie de devenir enseignants alors que c'est une situation tellement désirable.
- OsmieSage
Cyan_asgard a écrit:Janne a écrit:Cyan_asgard a écrit:Je ne suis même pas sûre que l'ironie fonctionne dans ce genre de cas, parce que les gens insistent lourdement parfois je trouve !
Même quand j'essaye de botter en touche, il y en a toujours un qui va continuer à t'expliquer par A +B que quand même, il a raison et nous sommes de mauvaise foi !
7 mois que j'enseigne et je trouve déjà ça usant
Il faut que je me blinde par rapport à ça et que j'essaye de me détacher du regard des autres.
Je ne crois pas qu'il y ait de métier plus méprisé par la population que celui de professeur du secondaire ; j'exerçais un autre métier avant, c'est le jour et la nuit en ce qui concerne la considération sociale (ai-je besoin de préciser que la nuit, c'est pour le métier actuel ?). Bon, cela avait des inconvénients aussi : dès que je croisais quelqu'un, le métier que je faisais était idéalisé : "Comme c'est beau, gnagna ; ah ! si moi aussi, je pouvais le faire gnagnagna, etc."
Mais c'est dur de se détacher, parce qu'il est lourd le regard des autres, et que je ressens un fort sentiment d'injustice, une envie de leur renvoyer leur idées préconçues et faussées dans la face !
C'est dur, mais tu dois en passer par là sinon ta vie va devenir pesante. Laisse dire ; quoi que tu dises, tu ne seras jamais entendue.
- OsmieSage
Cyan_asgard a écrit:Janne a écrit:Cyan_asgard a écrit:Au chômage au début de l'année scolaire, mon conjoint a accepté de faire un mois de vacation dans un lycée pro. Le prof en arrêt lui avait filer ses cours, il n'a pas eu à corriger de copies et encore moins à penser et mettre en œuvre son enseignement... mais d'après lui il en sait désormais assez pour donner des leçons sur le métier d'enseignant.
Je suis loin d'être convaincue...
Ça a l'air d'être un type bien.
Heureusement il a d'autres bon côtés, mais il peut parfois se montrer particulièrement étroit d'esprit
- AlExpert spécialisé
Plus sérieusement, il devrait suffire de dire à tes proches ou ton conjoint "écoute, cela me gêne que tu te permettes de juger, en privé ou en public, mon métier, chacun s'investit à sa manière, tu vois bien que je travaille beaucoup donc merci de respecter ce que je ressens et ce que j'accomplis au quotidien". Soit la personne comprend, ça veut dire qu'elle n'est pas totalement débile et qu'elle tient à toi, soit elle ne comprend pas, c'est à dire conteste tes ressentis, continue de t'être désagréable en privé et en public, et là y a un problème.
Bah Cripure, le conditionnel c'est pas un temps de l'indicatif ? c'est-ce-qu-on-m'a-dit-à-la-fac-moua ; parait qu'en raison du r du futur + terminaisons de l'imparfait, ça se rapproche + de l'indicatif, c'est pas un mode à part entière... :lol!: (heureusement que je ne suis pas à portée de tête ^^)
Bah Cripure, le conditionnel c'est pas un temps de l'indicatif ? c'est-ce-qu-on-m'a-dit-à-la-fac-moua ; parait qu'en raison du r du futur + terminaisons de l'imparfait, ça se rapproche + de l'indicatif, c'est pas un mode à part entière... :lol!: (heureusement que je ne suis pas à portée de tête ^^)
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- LilypimsGrand sage
En ce qui me concerne, depuis quelque temps, les réflexions, c'est plutôt : "Mon Dieu, comme je vous admire !", "C'est vraiment une vocation !", "Pour s'occuper d'EUX toute la journée, il faut vraiment avoir la foi ! Je ne POURRAIS pas !", "Non, vraiment, je vous admire !"
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- User5899Demi-dieu
On voit par là que le recrutement en fac pose parfois des problèmesAl a écrit:Cripure, le conditionnel c'est pas un temps de l'indicatif ? c'est-ce-qu-on-m'a-dit-à-la-fac-moua ; parait qu'en raison du r du futur + terminaisons de l'imparfait, ça se rapproche + de l'indicatif, c'est pas un mode à part entière...
- Raoul VolfoniGrand sage
Je fais comme plusieurs autres ici, j'en rajoute. Les gens n'aiment pas cette réaction et abandonnent rapidement. J'ai failli, une fois, envoyer dans la tronche d'une cousine que ce n'était pas parce qu'elle avait raté deux ou trois fois le CAPES qu'il fallait faire l'aigrie jalouse, je me suis retenue in extremis (curieusement, je pense qu'elle n'aurait pas aimé, alors qu'il est acquis que moi, je dois accepter toutes les critiques débiles sur mon boulot)... Ce serait dommage de devenir méchant, alors je me contente de signaler qu'ils sont tous les bienvenus pour venir se tourner les pouces dans quelque riant coin de banlieue, entre grèves et arrêts maladie.
Avec mon frère et ma belle-sœur qui avaient dit qu'aucun patron ne voudrait de nous (les profs) tellement on était des bons à rien, je n'ai rien dit mais j'ai systématiquement refusé d'aller donner les coups de main qu'on me demandait pour le restaurant durant la saison suivante. "Non, désolée, je suis prof, je ne sais rien faire"
Avec mon frère et ma belle-sœur qui avaient dit qu'aucun patron ne voudrait de nous (les profs) tellement on était des bons à rien, je n'ai rien dit mais j'ai systématiquement refusé d'aller donner les coups de main qu'on me demandait pour le restaurant durant la saison suivante. "Non, désolée, je suis prof, je ne sais rien faire"
- Cyan_asgardNiveau 4
:lol: il faut que je travaille ma répartie, vous me donnez des idées !
- AlbiusNiveau 10
Un petit rappel sur l'évolution du temps de travail:
- pour la quasi totalité de nos si courageux contempteurs, depuis une cinquantaine d'année, temps de travail tendant à la réduction: 39 heures, RTT…
- pour nous, toujours pareil depuis la création de nos concours: 15 heures pour les agrégés depuis… 1766, 18 heures pour les certifiés depuis 1950. Il est vrai que tout le monde s'accorde à dire que depuis les conditions d'enseignement se sont améliorées... :lol:
Moralité: ce sont bien "eux" (!) les favorisés qui bénéficient sans cesse des avancées sociales, qui travaillent bien moins que leurs grand-parents à métier équivalent.
Après, s'ils ne sont pas trop nuls en maths: diminution des heures par matière = multiplication des classes + multiplication des élèves + multiplication des copies et des cours. Conclusion: augmentation significative du temps de travail.
Et bien sûr, comme cela a été dit, comment un métier aussi attractif ne parvient-il pas à attirer suffisamment de monde pour pourvoir au moins les postes vacants ?
- pour la quasi totalité de nos si courageux contempteurs, depuis une cinquantaine d'année, temps de travail tendant à la réduction: 39 heures, RTT…
- pour nous, toujours pareil depuis la création de nos concours: 15 heures pour les agrégés depuis… 1766, 18 heures pour les certifiés depuis 1950. Il est vrai que tout le monde s'accorde à dire que depuis les conditions d'enseignement se sont améliorées... :lol:
Moralité: ce sont bien "eux" (!) les favorisés qui bénéficient sans cesse des avancées sociales, qui travaillent bien moins que leurs grand-parents à métier équivalent.
Après, s'ils ne sont pas trop nuls en maths: diminution des heures par matière = multiplication des classes + multiplication des élèves + multiplication des copies et des cours. Conclusion: augmentation significative du temps de travail.
Et bien sûr, comme cela a été dit, comment un métier aussi attractif ne parvient-il pas à attirer suffisamment de monde pour pourvoir au moins les postes vacants ?
- DaphnéDemi-dieu
stench a écrit:Je crois que tout le monde ou presque le vit ou l'a vécu dans ce métier. Au début j'expliquais, ensuite je m'énervais, maintenant je me contente de dire "bah, il existe un métier où on glande, on est toujours en vacances et on est bien payé et pour l'exercer, il suffit de passer un concours ouvert à tous. Bah t'es vraiment un gros con de ne pas le faire, alors".
En gros, pareil
Du genre : pourquoi vous ne lefaites pas, vous vous êtes vraiment fait avoir
Ça les sèche tout de suite !
- DaphnéDemi-dieu
Cyan_asgard a écrit:Mais le pire c'est que c'est déjà arrivé souvent !
Combien de fois j'ai du refuser une sortie shopping un samedi après-midi ou une pause thé un dimanche parce que j'avais encore un paquet de copies à corriger, ou que mon cours pour lundi n'était pas près !
Les gens ont la mémoire courte, ou très sélective !
Non, ils sont de mauvaise foi !
Tu n'as qu'à voir leur réaction quand on leur dit qu'ils ont raté une bonne accasion de se planquer à vie, ils te répondent immédiatement qu'ils n'auraient pas supporté ce métier !
De toute façon, inutile de discuter.
- FelixANiveau 6
Cripure a écrit:On voit par là que le recrutement en fac pose parfois des problèmesAl a écrit:Cripure, le conditionnel c'est pas un temps de l'indicatif ? c'est-ce-qu-on-m'a-dit-à-la-fac-moua ; parait qu'en raison du r du futur + terminaisons de l'imparfait, ça se rapproche + de l'indicatif, c'est pas un mode à part entière...
D'après la GMF, p.555: "Le conditionnel connait, comme le futur auquel il s'oppose, deux séries d'emplois, temporels et modaux, dans des cadres syntaxiques en grande partie analogue. Il convient donc de ranger le conditionnel parmi les temps de l'indicatif, à la suite du futur."
Pitié, pas le coup de boule, Sieur Cripure
- DaphnéDemi-dieu
surfeuse a écrit:Je le vis depuis des dizaines d'années et je ne me fais toujours pas à ces réactions, le plus souvent jalouses ou/et imbéciles... de personnes qui, parfois, ont encore mal à leur scolarité...
Quand on me dit à la caisse du supermarché ou à la poste, naïvement ou avec un air entendu : "Vous ne travaillez pas, aujourd'hui ?", je réponds systématiquement : "Si, mais aujourd'hui, c'est chez moi". Et quand, obtus, on me parle de repassage, ménage, cuisine, etc; je précise toujours : "Non, non, je parle des préparations et surtout des paquets de 36 copies à corriger", etc.
Je développe peu ou prou.Je crois qu'il ne faut jamais capituler, toujours expliquer, répéter inlassablement (bref, être aussi des pédagogues en dehors de la classe :lol: )...
Cependant ma réaction dépend de l'interlocuteur (et de mon humeur du moment). Face à certains, en effet, l'ironie est inefficace... :gratte:
Je n'explicite même plus comme ça !
Je dis qu'on a un métier avec 4 mois de vacances - là réaction mais non quand même pas ! Mais si, deux mois l'été, 15 jours à Toussaint, Noël, février et Pâques, sans compter les ponts et les jours fériés, et bien entendu les grèves, c'est peinard !
Et quand on me dit vous ne travaillez pas aujourd'hui ? ou la journée est déjà finie ? si je fais mes courses à 15h, je répond non.
Ils n'ont plus rien à dire. Ça les amuse de nous voir nous justifier, une fois compris ça j'ai pris le contrepied et ça marche très très bien. :lol:
J'ai d'ailleurs arrêté d'aller chez le coiffeur à cause de ce type de remarque ! Il a perdu une bonne cliente
- labarolineNiveau 10
Faire et laisser braire. A expliquer tu n'arriveras jamais à leur faire entrevoir le métier de l'intérieur. Il n'y a à la limite que la personne avec qui tu partages ta vie qui en auras un petit aperçu.
Alors depuis 20 ans je fais comme ce qui est dit dans les commentaires précédents, j'en rajoute et je rappelle que le concours est ouvert à tous et qu'il n'y a qu'à s'inscrire et le passer pour avoir la vie rêvée, ou alors postuler en temps que contractuel au Rectorat.
J'ai plein de vacances, je suis payée des ponts d'or pour quelques heures de présence hebdomadaires blablablabla. Et en collectif, j'évite de parler des cotés négatifs du métier, personne n'a envie d'entendre ça, faut pas briser l'image d'Epinal. Sauf si en privé on me pose des questions et qu'il ne s'agit pas d'une curiosité malsaine.
Tu te blinderas, il le faut, prends du recul.
Atrium, j'adore ta réplique sur la couleur, j'imagine le vent de perplexité qui doit planer à ce moment là sur l'assemblée, excellent (je dis ça parce que je pourrais le faire aussi mais ça ne m'est pas venu à l'idée, merci !)
Alors depuis 20 ans je fais comme ce qui est dit dans les commentaires précédents, j'en rajoute et je rappelle que le concours est ouvert à tous et qu'il n'y a qu'à s'inscrire et le passer pour avoir la vie rêvée, ou alors postuler en temps que contractuel au Rectorat.
J'ai plein de vacances, je suis payée des ponts d'or pour quelques heures de présence hebdomadaires blablablabla. Et en collectif, j'évite de parler des cotés négatifs du métier, personne n'a envie d'entendre ça, faut pas briser l'image d'Epinal. Sauf si en privé on me pose des questions et qu'il ne s'agit pas d'une curiosité malsaine.
Tu te blinderas, il le faut, prends du recul.
Atrium, j'adore ta réplique sur la couleur, j'imagine le vent de perplexité qui doit planer à ce moment là sur l'assemblée, excellent (je dis ça parce que je pourrais le faire aussi mais ça ne m'est pas venu à l'idée, merci !)
- Raoul VolfoniGrand sage
On peut répondre gentiment : "Oui, moi aussi, j'aurais bien aimé avoir un vrai métier, comme toi, mais on fait ce qu'on peut !"
*ici, pousser un profond soupir désabusé, et embrayer sur le boulot de l'interlocuteur : c'est vrai qu'il peut aller sur Facebook (ou partir à la recherche de plans cul virtuels) pendant les heures ouvrables ? vrai que si son téléphone sonne, il peut répondre ? vrai que s'il a envie de pisser, il peut y aller sans attendre la sonnerie ? vraiment chouette, ce job...*
*ici, pousser un profond soupir désabusé, et embrayer sur le boulot de l'interlocuteur : c'est vrai qu'il peut aller sur Facebook (ou partir à la recherche de plans cul virtuels) pendant les heures ouvrables ? vrai que si son téléphone sonne, il peut répondre ? vrai que s'il a envie de pisser, il peut y aller sans attendre la sonnerie ? vraiment chouette, ce job...*
- DaphnéDemi-dieu
Cyan_asgard a écrit:Janne a écrit:Cyan_asgard a écrit:Je ne suis même pas sûre que l'ironie fonctionne dans ce genre de cas, parce que les gens insistent lourdement parfois je trouve !
Même quand j'essaye de botter en touche, il y en a toujours un qui va continuer à t'expliquer par A +B que quand même, il a raison et nous sommes de mauvaise foi !
7 mois que j'enseigne et je trouve déjà ça usant
Il faut que je me blinde par rapport à ça et que j'essaye de me détacher du regard des autres.
Je ne crois pas qu'il y ait de métier plus méprisé par la population que celui de professeur du secondaire ; j'exerçais un autre métier avant, c'est le jour et la nuit en ce qui concerne la considération sociale (ai-je besoin de préciser que la nuit, c'est pour le métier actuel ?). Bon, cela avait des inconvénients aussi : dès que je croisais quelqu'un, le métier que je faisais était idéalisé : "Comme c'est beau, gnagna ; ah ! si moi aussi, je pouvais le faire gnagnagna, etc."
Mais c'est dur de se détacher, parce qu'il est lourd le regard des autres, et que je ressens un fort sentiment d'injustice, une envie de leur renvoyer leur idées préconçues et faussées dans la face !
Inutile de se mettre la rate au court-bouillon pour ça, laisser pis.......... le mérinos et jouir de leur tête désappointée quand tu en rajoutes une couche :lol:
Essaye tu verras, ça marche à tous les coups
- OlympiasProphète
Surtout ne pas oublier de dire que nous sommes payés pour faire grève !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!albertine02 a écrit:Tout pareil que Stench….
Parfois même, je me contente de répondre que la conversation ne m'intéresse pas !
Et à ceux qui me demandent d'un air narquois quand a lieu la prochaine grève, je m'empresse de répondre qu'elle est imminente et que naturellement, je la ferai, ce ne sera qu'un jour de plus non travaillé, additionné à tous mes stages, tous mes arrêts maladie de complaisance et à toutes mes vacances.
- DaphnéDemi-dieu
Raoul Volfoni a écrit:Je fais comme plusieurs autres ici, j'en rajoute. Les gens n'aiment pas cette réaction et abandonnent rapidement. J'ai failli, une fois, envoyer dans la tronche d'une cousine que ce n'était pas parce qu'elle avait raté deux ou trois fois le CAPES qu'il fallait faire l'aigrie jalouse, je me suis retenue in extremis (curieusement, je pense qu'elle n'aurait pas aimé, alors qu'il est acquis que moi, je dois accepter toutes les critiques débiles sur mon boulot)... Ce serait dommage de devenir méchant, alors je me contente de signaler qu'ils sont tous les bienvenus pour venir se tourner les pouces dans quelque riant coin de banlieue, entre grèves et arrêts maladie.
Avec mon frère et ma belle-sœur qui avaient dit qu'aucun patron ne voudrait de nous (les profs) tellement on était des bons à rien, je n'ai rien dit mais j'ai systématiquement refusé d'aller donner les coups de main qu'on me demandait pour le restaurant durant la saison suivante. "Non, désolée, je suis prof, je ne sais rien faire"
Bien vu !
Et en plus il faut que tu te reposes de l'année de glande que tu as passée :lol: Non mais
- Ben93Neoprof expérimenté
Même pas besoin de se faire chier à passer le concours.stench a écrit:Je crois que tout le monde ou presque le vit ou l'a vécu dans ce métier. Au début j'expliquais, ensuite je m'énervais, maintenant je me contente de dire "bah, il existe un métier où on glande, on est toujours en vacances et on est bien payé et pour l'exercer, il suffit de passer un concours ouvert à tous. Bah t'es vraiment un gros con de ne pas le faire, alors".
- ChocolatGuide spirituel
Cyan_asgard a écrit:
Pour ceux qui l'ont vécu, comment vous gérez ce genre de situation ?
Cela dépend de l'humeur du moment.
Si j'ai passé une semaine normale, je leur dis avec beaucoup de détachement que c'est encore mieux que ce qui se voit de l'extérieur, au niveau des privilèges et que je ne ferais un autre job pour rien au monde.
Si j'ai passé une semaine infernale, j'explique très froidement la réalité de terrain, et si cela ne suffit pas, je gueule. Il peut m'arriver de traiter les plus virulents de cons et de partir. Je suis très intolérante à l'absence de réflexion dans mon entourage perso.
_________________
- User5899Demi-dieu
D'accord sur le constat, pas sur la conclusion, qui amène une absurdité dans le classement systémique. On va avoir un indicatif présent, un subjonctif présent, un impératif présent, un participe présent, un indicatif conditionnel présent. Toi aussi, cherche l'intrusFelixA a écrit:Cripure a écrit:On voit par là que le recrutement en fac pose parfois des problèmesAl a écrit:Cripure, le conditionnel c'est pas un temps de l'indicatif ? c'est-ce-qu-on-m'a-dit-à-la-fac-moua ; parait qu'en raison du r du futur + terminaisons de l'imparfait, ça se rapproche + de l'indicatif, c'est pas un mode à part entière...
D'après la GMF, p.555: "Le conditionnel connait, comme le futur auquel il s'oppose, deux séries d'emplois, temporels et modaux, dans des cadres syntaxiques en grande partie analogue. Il convient donc de ranger le conditionnel parmi les temps de l'indicatif, à la suite du futur."
Pitié, pas le coup de boule, Sieur Cripure
L'indicatif avec le futur est logique : on présente l'avenir comme certain. Tout le sens du conditionnel l'éloigne du sens de l'indicatif. Même avec valeur prétendument temporelle pure.
Encore une pseudo règle formulée uniquement pour faire parler de soi en ne faisant pas comme les autres. Aucun intérêt.
Fin du HS pour moi
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