Re: Inspection qui se passe très mal

Cripure a écrit:

artemis71 a écrit:Pourquoi refuser une inspection? Je ne sais pas si je voudrais refuser un jour, mais cela pourrait épargner un gros tas de stress inutile à la personne qui est inspectee.

Vous êtes sérieuse ? "Un gros tas de stress" ?

J'aime bien l'allitération.

Artemis71 : Je connais bien cette peur irrationnelle du supérieur (on ne refait pas son éducation) mais j'ai une chance énorme : je suis à l'ancienneté depuis 15 ans. Donc tant que je viole pas un élève devant l'inspecteur, je ne risque pas de perdre mon travail. Le reste (progression, ambition) m'indiffère totalement.

Essaie de lister ce que tu risques concrètement et surtout, donne-moi le résultat. Tu vas voir, ça va être vite fait.

artemis71 a écrit:Pourquoi refuser une inspection? Je ne sais pas si je voudrais refuser un jour, mais cela pourrait épargner un gros tas de stress inutile à la personne qui est inspectee.

Rhôô... Quelle vilaine manière de parler de son inspecteur ! :lol:

Dinaaa a écrit:

Cripure a écrit:

artemis71 a écrit:Pourquoi refuser une inspection? Je ne sais pas si je voudrais refuser un jour, mais cela pourrait épargner un gros tas de stress inutile à la personne qui est inspectee.

Vous êtes sérieuse ? "Un gros tas de stress" ?

J'aime bien l'allitération.

Artemis71 : Je connais bien cette peur irrationnelle du supérieur (on ne refait pas son éducation) mais j'ai une chance énorme : je suis à l'ancienneté depuis 15 ans. Donc tant que je viole pas un élève devant l'inspecteur, je ne risque pas de perdre mon travail. Le reste (progression, ambition) m'indiffère totalement.

Essaie de lister ce que tu risques concrètement et surtout, donne-moi le résultat. Tu vas voir, ça va être vite fait.

Une collègue m'a raconté l'histoire d'une collègue à elle Qui l'année de sa retraite fut inspectée et eut un blâme car elle ne travaillait pas en sequence .

Et ce blâme n'a rien changé à rien !

Non, mais il y a mieux pour finir une carrière quand même.

Du coup, elle aurait pu la refuser cette inspection !

C'est ce qui arrive souvent, autant ne pas chercher le bâton pour se faire battre !

J'avoue que les inspections me font peur, mais des inspections qui donnent lieu à des sanctions doivent être rare à mon avis. Elle a du être en flagrant non-respect des programmes pour avoir un blâme.

Les Risques professionnels liés à l'inspection pedagodique

1. Voir son estime de soi prendre une claque
2. Être mal vu aux yeux du CDE et d'autres personnes de l'administration qui ont accès au rapport d'inspection.
3. Voir ses chances baissées pour décrocher un poste spécifique, un poste dans un lycée militaire ou un lycée français à l'étranger
4. Subir beaucoup de stress, d'angoisse
5. Avancer à l'ancienneté

Voici ma liste...

Certainement pas un blâme au sens de la sanction administrative, qui ne peut être prise que par une autorité administrative au terme d'une procédure avec appel à contradictoire. L'IPR n'étant pas une autorité hiérarchique du professeur, tout ceci me semble compliqué à mettre en oeuvre avant la retraite. En revanche, une engueulade pendant l'entretien, oui, pourquoi pas ? Il devait aimer les causes perdues, cet IPR...

artemis71 a écrit:Les Risques professionnels liés à l'inspection pedagodique

1. Voir son estime de soi prendre une claque
2. Être mal vu aux yeux du CDE et d'autres personnes de l'administration qui ont accès au rapport d'inspection.
3. Voir ses chances baissées pour décrocher un poste spécifique, un poste dans un lycée militaire ou un lycée français à l'étranger
4. Subir beaucoup de stress, d'angoisse
5. Avancer à l'ancienneté

Voici ma liste...

On m'a toujours reproché d'être trop dirigiste et trop magistral. Moyennant quoi on m'a toujours augmenté et j'ai eu les palmes académiques. Et les lycées militaires recrutent rarement sur les capacités à faire chanter Pandy Panda.

Aveu tardif d'une inspection qui s'est mal passée dans une zep dure . L'IPr m'a dit texto, qu'un bon enseignant faisait autant en 4h 30 qu'un autre en 6 h.

J'avais aussi, il est vrai, le tort de faire des cours séparés de grammaire, d'orthographe, d'études de textes.

j'ai un peu de mal à comprendre comment on peut s'inquiéter pour une inspection en étant hors classe...c'est plutôt l'inspecteur qui a la pression car suivant sur qui il tombe il risque d'entendre ses quatre vérités...non?

Cripure a écrit:

artemis71 a écrit:Les Risques professionnels liés à l'inspection pedagodique

1. Voir son estime de soi prendre une claque
2. Être mal vu aux yeux du CDE et d'autres personnes de l'administration qui ont accès au rapport d'inspection.
3. Voir ses chances baissées pour décrocher un poste spécifique, un poste dans un lycée militaire ou un lycée français à l'étranger
4. Subir beaucoup de stress, d'angoisse
5. Avancer à l'ancienneté

Voici ma liste...

On m'a toujours reproché d'être trop dirigiste et trop magistral. Moyennant quoi on m'a toujours augmenté et j'ai eu les palmes académiques. Et les lycées militaires recrutent rarement sur les capacités à faire chanter Pandy Panda.

idem pour moi...mais j'ai pas les palmes....veinard!!! fayot!

Thalia de G a écrit:Aveu tardif d'une inspection qui s'est mal passée dans une zep dure . L'IPr m'a dit texto, qu'un bon enseignant faisait autant en 4h 30 qu'un autre en 6 h.

J'avais aussi, il est vrai, le tort de faire des cours séparés de grammaire, d'orthographe, d'études de textes.

Vu le peu que l'on arrive à faire faire aux élèves, je ne peux qu'être d'accord avec l'inspectrice....rien ou presque en 4h30 c'est pareil que rien ou presque en 6 heures...

Balthazaard a écrit:j'ai un peu de mal à comprendre comment on peut s'inquiéter pour une inspection en étant hors classe...c'est plutôt l'inspecteur qui a la pression car suivant sur qui il tombe il risque d'entendre ses quatre vérités...non?

ah, faut être à la hors classe pour ça? bon ben moi p'tite certifiée de base quand après une inspection l'IPR me reproche certains points j'entends ses positions mais sans pour cela renier les miennes quand il n'a pas réussi à ébranler mes convictions que je défends. J'argumente, j'illustre, j'explique, bref je lui fais comprendre que si je procède ainsi c'est parce que j'ai réfléchi un brin.
Je n'ai été inspectée que 3 fois sans compter la "visite" pour la validation (c'est ma 15è rentrée) et je n'ai jamais eu à regretter ma franchise en termes d'avancement. Mais peut être que les IPR intelligents et ouvert sont une denrée rare. Je n'échangerais les mien pour rien au monde.

artemis71 a écrit:Les Risques professionnels liés à l'inspection pedagodique

1. Voir son estime de soi prendre une claque => oui mais ça ça se soigne
2. Être mal vu aux yeux du CDE et d'autres personnes de l'administration qui ont accès au rapport d'inspection. => craindre ça est à mon avis le corollaire du 1.
3. Voir ses chances baisser pour décrocher un poste spécifique, un poste dans un lycée militaire ou un lycée français à l'étranger=> ça se fait aussi sur entretien ce genre de recrutement. Pour les lycées militaires la remarque de Cripure me semble bien juste!
4. Subir beaucoup de stress, d'angoisse => oui mais ça ça se soigne aussi, un p'tit peu de sophrologie ne fait pas de mal
5. Avancer à l'ancienneté => c'est ce qui me ferait le plus braire vu les hauteurs outrageantes de nos traitements

Voici ma liste...

Pas d'enjeu : faux. On peut se retrouver avec un tuteur.

Un tuteur lorsqu'on est déjà titulaire? Comment ça?

Longyearbyen's lover a écrit:Pas d'enjeu : faux. On peut se retrouver avec un tuteur.

C'est tout de même extrêmement rare, ça ne se produit que lorsque de très gros problèmes sont constatés. Le risque n'est absolument pas comparable au risque de non titularisation qu'encourt un stagiaire.

Cripure a écrit:

artemis71 a écrit:Alors, vous ne stressez pas lors d'une inspection? C'est peut-être moi qui délire. Il me semblait pourtant que je ne suis pas la seule à stresser.

Mais stresser de quoi ? Il n'y a pas d'enjeu !

Se faire titulariser me parait être un enjeu...

Thalia de G a écrit:Aveu tardif d'une inspection qui s'est mal passée dans une zep dure . L'IPr m'a dit texto, qu'un bon enseignant faisait autant en 4h 30 qu'un autre en 6 h.

J'avais aussi, il est vrai, le tort de faire des cours séparés de grammaire, d'orthographe, d'études de textes.

Gné ? Mais tu veux dire que tu ne bosses pas en séquence ? Ou juste que quand tu fais de la lecture, tu fais de la lecture ? Non parce que c'est déjà difficile de faire une lecture analytique en une heure, si en plus il faut faire de la grammaire en même temps... Non parce que quand même, si les inspecteurs ne sont même pas d'accord avec les formateurs ESPE, je vais finir schizo.

artemis71 a écrit:Un tuteur lorsqu'on est déjà titulaire? Comment ça?

Lorsqu'il y a de gros soucis (la plupart du temps de gestion de classe) le rectorat peut mettre en place un dispositif d'aide avec un collègue qui tutore. Chez nous cela s'appelle un "dispositif institutionnel d'accompagnement spécifique" (DIAS). On est dans des choses très rares, parfois à la limite de la procédure de licenciement pour insuffisance professionnelle.

Cripure a écrit:Certainement pas un blâme au sens de la sanction administrative, qui ne peut être prise que par une autorité administrative au terme d'une procédure avec appel à contradictoire. L'IPR n'étant pas une autorité hiérarchique du professeur, tout ceci me semble compliqué à mettre en oeuvre avant la retraite. En revanche, une engueulade pendant l'entretien, oui, pourquoi pas ? Il devait aimer les causes perdues, cet IPR...

Ca reste une histoire qu'on m'a racontée, je n'en sais pas plus. Mais c'était à l'époque de la sacro-sainte séquence. Je me rappelle de collègues chuchotant à voix basse à propos d'un "vieux" prof "Il ne travaille pas en séquences!" regards horrifiés. Il aurait violé tous ses élèves, ça n'aurait pas été pire.