Amiens : Un élève du collège Jean-Marc Laurent étrangle son professeur.

Aucun professeur du collège Jean-Marc Laurent, situé au sud d'Amiens, n'a débrayé ce mardi après-midi, malgré l'agression dont a été victime une de leurs collègues ce matin.
Alors que les cours venaient de commencer, une professeure d'histoire-géographie aurait demandé à plusieurs reprises à un de ses élèves de 3ème de se retourner.
Ce dernier, connu pour ses problèmes récurrents de comportement au sein du collège -apprenait-on auprès du rectorat- s'est alors énervé et a attrapé sa professeure pour la serrer à la gorge.
"L'enseignante est restée debout et a tenu bon", mais elle a été choquée.

la suite ici.

A la RATP ou SNCF débrayage dans l'heure...

Ah ben bravo...

 

Personne n'a débrayé ???

Bon sang, mais qu'attendent-ils ?

Un meurtre ?

"Aucun professeur du collège Jean-Marc Laurent, situé au sud d'Amiens, n'a débrayé ce mardi après-midi, malgré l'agression dont a été victime une de leurs collègues ce matin."

Je ne comprends pas bien le pourquoi de cette phrase. Est-ce qu'on doit déduire qu'il y a une accusation des professeurs qui sont restés impassibles ?
Chez nous, on débraye quand la direction ne nous suit pas et laisse les problèmes impunis. Ici, la direction a porté plainte, ainsi que l'enseignante. Il y aura une sanction forte pour l'élève qui ira en conseil de discipline. Dans ces circonstances, on pourrait éventuellement comprendre que l'équipe ne débraie pas. L'accusation est alors insidieuse.
Si en revanche il y a une attitude à déplorer, et bien il faudrait peut-être expliciter un peu plus que juste laisser une petite phrase qui pique. Cette façon de relater les choses m'agace et me pousse précisément à prendre l'attitude opposée à celle attendue par le journaliste. Car je me sens manipulée.

Dinaaa a écrit: 

Personne n'a débrayé ???

Bon sang, mais qu'attendent-ils ?

Un meurtre ?

+ 1

Mais quelle horreur!!
J'ai la sinistre impression que ce genre d'incident devient de plus en plus fréquent.

Baba a écrit:"Aucun professeur du collège Jean-Marc Laurent, situé au sud d'Amiens, n'a débrayé ce mardi après-midi, malgré l'agression dont a été victime une de leurs collègues ce matin."

Je ne comprends pas bien le pourquoi de cette phrase. Est-ce qu'on doit déduire qu'il y a une accusation des professeurs qui sont restés impassibles ?
Chez nous, on débraye quand la direction ne nous suit pas et laisse les problèmes impunis. Ici, la direction a porté plainte, ainsi que l'enseignante. Il y aura une sanction forte pour l'élève qui ira en conseil de discipline. Dans ces circonstances, on pourrait éventuellement comprendre que l'équipe ne débraie pas. L'accusation est alors insidieuse.
Si en revanche il y a une attitude à déplorer, et bien il faudrait peut-être expliciter un peu plus que juste laisser une petite phrase qui pique. Cette façon de relater les choses m'agace et me pousse précisément à prendre l'attitude opposée à celle attendue par le journaliste. Car je me sens manipulée.

Ca te semble normal, que rien ne soit fait pour montrer aux élèves et aux parents qu'une limite a été franchie ? Pour montrer un peu de solidarité à la personne agressée ? Heureusement que le chef d'établissement a porté plainte et organise un CD, c'est même la moindre des choses, non ? Le débrayage ne consisterait pas ici à protester contre la direction, mais plutôt à montrer qu'une ligne rouge a été dépassée ! Il ne faudrait surtout pas banaliser ce genre d'acte, or les élèves n'auront pas vent du suivi de la plainte ni du résultat du CD. J'ai l'impression que le message donné ici est "une prof se fait étrangler, c'est rien, continuez vos exercices."

Je n'ai pas dit que je trouvais ça normal, je dis juste que je soupçonne le journaliste de malhonnêteté et donc je n'ai pas envie d'entrer dans son jeu.
Chez nous, quand un conseil de discipline est programmé, l'élève est placé en mesure conservatoire et tout le monde est au courant. Donc l'information circule. Et s'il est exclu, ça se sait aussi.

Je suis d'accord avec toi, Baba. Le débrayage était légitime si la direction n'avait rien fait et si aucune mesure conservatoire n'avait été prise. Ici elle a joué son rôle.
Mais l'article est contestable et l'accroche laisse croire que les collègues sont restés indifférents.

Certains des journalistes de la région ne sont pas forcément connus pour leur finesse lexicale...