- MarcoPauloNiveau 2
Bonjour
C'est ici
http://education.blog.lemonde.fr/2014/03/21/enseignement-du-calcul-des-elements-pour-un-debat-1/
On y trouve Rudolf Bkouche - le métèque de souche -, Rémi Brissiaud, Michel Delord, Pascal Dupré, Julien Giacomoni,Catherine Huby, Guy Morel ...
MP
Extrait :
C'est ici
http://education.blog.lemonde.fr/2014/03/21/enseignement-du-calcul-des-elements-pour-un-debat-1/
On y trouve Rudolf Bkouche - le métèque de souche -, Rémi Brissiaud, Michel Delord, Pascal Dupré, Julien Giacomoni,Catherine Huby, Guy Morel ...
MP
Extrait :
Acte 6. Scène 5. Rémi Brissaud à Rudolf Bkouche
A M. Bkouche,
Sauf que les mots réfèrent ! Quand vous prononcez un mot devant un jeune enfant en utilisant un pointage du doigt, la signification qu’il va attribuer au mot, dépend de ce que vous pointez.
Imaginez des jetons, 5 par exemple, que vous allez compter en les déplaçant du bord de la table vers son centre. Il n’y a qu’une façon de commencer : vous dites « un » en déplaçant un jeton. Pour continuer, il y a deux possibilités de coordination entre le pointage du doigt et la prononciation du mot « deux » :
- Soit vous dites « deux » dès le moment où vous posez le doigt sur le jeton, c’est-à-dire avant qu’il soit déplacé, et l’enfant comprendra que vous allez déplacer un jeton qui s’appelle « le deux ».
- Soit vous ne dites « deux » qu’après que le jeton ait été déplacé, c’est-à-dire après que la collection de deux jetons ait été formée. Et l’enfant comprendra que lorsqu’on ajoute un jeton à un autre jeton, on forme une collection de deux jetons.
Les deux mêmes possibilités existent avec les jetons suivants, évidemment. La première façon de faire correspond à ce que j’appelle l’enseignement d’un comptage-numérotage, la seconde est une tentative d’enseignement du comptage-dénombrement.
Et l’enseignement du comptage-dénombrement peut être plus explicite (i.e. « portée par le langage ») : il suffit de dire : « Un », « Et encore un, deux », « Et encore un, trois », « Et encore un, quatre », « Et encore un, cinq ». Je vous laisse imaginer ce que fait le doigt au moment où chacun des noms de nombres précédents sont prononcés.
Comme je dis aux enseignants de maternelle dans les situations de formation que j’anime : c’est un métier compliqué que vous faites.
Rédigé par : Remi Brissiaud | le 20 mars 2014 à 11:50 |
- MarcoPauloNiveau 2
Bientôt va sortir la partie IV
L'avis du blogger, cad de Luc Cédelle,sur le débat
L'avis du blogger, cad de Luc Cédelle,sur le débat
L. C. a écrit:[Récapitulatif du blogueur. À ce stade, plusieurs constats émergent. L'idée d'une « pédagogie oubliée » (essentiellement pour les petites classes du primaire) dont l'âge d'or se situerait dans les années 1950-1960 semble, au-delà de leurs désaccords, partagée par les deux « camps » en présence. Conscient de l'existence des modes en éducation et de possibles « branches oubliées » dans tous les domaines professionnels, j'avais déjà repéré avec intérêt cette idée dans les thèses défendues par certains « antipédagos » lorsqu'ils consentaient à laisser leur mitraillette polémique au vestiaire. Je l'avais retrouvée aussi en filigrane dans mes nombreux échanges avec Véronique Decker, enseignante Freinet à Bobigny et pourtant grande pourfendeuse des « réacs » en éducation et ailleurs. Une autre idée, tout aussi dérangeante, restera à creuser en marge de ce débat : celle que Pisa, qui depuis 2003 n'a jamais signalé d'effondrement des résultats français mais une lente érosion masquerait un réel « effondrement », survenu auparavant, des performances en calcul. A ce sujet, je n’affirme rien : j’observe, et c’est déjà beaucoup, que des gens sérieux et gravitant dans des cercles jusqu'à présent opposés dans le débat éducatif, soutiennent cette thèse et avancent à son appui certains éléments objectifs. Le troisième constat est celui du manque persistant de lieux ou de supports où des débats sur des sujets aussi importants puissent être menés et se développer « en grand ». Petit esquif, ce blog ne peut remplacer aucun paquebot. Il n’en continue pas moins sa route. A l’instant, toutes voiles dehors, vers le prochain acte de cette pièce de théâtre informatif que les snobs, les acharnés, les esthètes, les persévérants et les marins au long cours ne manqueraient pour rien au monde. L.C.]
- AnaxagoreGuide spirituel
« Brèves de compteur »
Introduction
Le début de ce débat avec Rémi Brissiaud me montre une chose - qui n'est pas une grande découverte scientifique -, c'est qu'il y a très peu de "faits objectifs" et que la description que l'on en fait est plus que très souvent dépendante de la problématique que l’on a.
Et les descriptions des faits sont d’autant plus différentes que les problématiques sont elles-mêmes différentes. Tout ça pour dire qu'il me semble impossible de faire dans un délai très bref une réponse sensée et mesurée à certaines affirmations/positions de Rémi Bissiaud car - même si nous pouvons débattre car nous avons au moins deux points d'accord : nous faisons un diagnostic qui dit que la "baisse de niveau est ancienne" et qui met au centre la question des contenus enseignés - , nous avons effectivement des différences globales de problématiques.
La suite ici:
http://micheldelord.info/bloglc-bdc.html
- Spinoza1670Esprit éclairé
Suite et fin : http://education.blog.lemonde.fr/2014/04/19/enseignement-du-calcul-des-elements-pour-un-debat-66/
Merci à Luc Cédelle pour ce gros travail de mise en perspective(s).
Acte I : Où la discussion s'engage autour de la commutativité de la multiplication.
Acte II : Où l'on se demande si une tradition pédagogique aurait été « occultée ».
Acte III : Où l'on se promène de Piaget en Pisa, sans oublier le silence assourdissant ayant accueilli une étude de la DEPP de 2008.
Acte IV : Où l'on voyage depuis l'étrange époque du «no number» jusqu'aux satisfactions et aux incertitudes de l'expérimentation.
Acte V : Où réapparaît le fantôme des «maths modernes», dont les conséquences à long terme sont diversement appréciées.
Acte VI : Où l'on accourt pour se quereller aimablement sur l'usage cardinal et l'usage ordinal des nombres.
Liens :
GRIP : Catherine Huby, Rudolf Bkouche, Pascal Dupré, Julien Giacomoni.
Michel Delord.
Rémi Brissiaud.
Merci à Luc Cédelle pour ce gros travail de mise en perspective(s).
Acte I : Où la discussion s'engage autour de la commutativité de la multiplication.
Acte II : Où l'on se demande si une tradition pédagogique aurait été « occultée ».
Acte III : Où l'on se promène de Piaget en Pisa, sans oublier le silence assourdissant ayant accueilli une étude de la DEPP de 2008.
Acte IV : Où l'on voyage depuis l'étrange époque du «no number» jusqu'aux satisfactions et aux incertitudes de l'expérimentation.
Acte V : Où réapparaît le fantôme des «maths modernes», dont les conséquences à long terme sont diversement appréciées.
Acte VI : Où l'on accourt pour se quereller aimablement sur l'usage cardinal et l'usage ordinal des nombres.
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Rémi Brissiaud.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
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