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- egometDoyen
Sinon, la présentation est parfaitement idiote. Elle donne l'impression que les parents sont dans le déni. Il est parfaitement logique que les parents ne voient pas la même chose que les directeurs. Il suffit d'un parent d'élève sur cent pour que le directeur connaisse ait des "différends". Je dirai même que c'est précisément son rôle que de régler ces différends. Va-t-on s'étonner de ce que les policiers sont confrontés à la délinquence et les infirmiers à la souffrance humaine?
Bein évidemment, ça n'excuse en rien le manque de respect ou la violence. Ma remarque ne concerne que l'aspect méthodologique.
Les chiffres balancés ne signifient rien. Ils reposent sur un resssenti qui peut varier considérablement d'une personne à l'autre. Les aggressions verbales peuvent aller d'un simple mot un peu vexant aux menaces de mort. Avec des questions assez larges, je peux faire dire n'importe quoi à un sondage.
Si encore ils faisaient état du même sondage, formulé exactement dans les mêmes termes à cinq ans d'intervalle, on pourrait dégager une tendance.
Bein évidemment, ça n'excuse en rien le manque de respect ou la violence. Ma remarque ne concerne que l'aspect méthodologique.
Les chiffres balancés ne signifient rien. Ils reposent sur un resssenti qui peut varier considérablement d'une personne à l'autre. Les aggressions verbales peuvent aller d'un simple mot un peu vexant aux menaces de mort. Avec des questions assez larges, je peux faire dire n'importe quoi à un sondage.
Si encore ils faisaient état du même sondage, formulé exactement dans les mêmes termes à cinq ans d'intervalle, on pourrait dégager une tendance.
- egometDoyen
dandelion a écrit:Ce qui est singulier c'est que, dans le même temps, on a assisté à une inflation du 'caporalisme' au sein de l'EN, mais pour les personnels. Il y a sans doute un lien entre les deux (nécessité de continuer à faire comme si tout allait bien notamment), mais l'auto-contradiction est néanmoins troublante.Dionysos a écrit:On a confondu trop longtemps, me semble-t-il, laxisme et bienveillance.
Il y a un lien évident. Quand on nie une réalité, elle vous revient à la gueule d'un autre côté.
Dès lors que quelqu'un provoque un dommage, quel qu'il soit, il faudra bien que quelqu'un en subisse le coût. Normalement, en toute justice, c'est la même personne. Celui qui commet la faute est celui qui est responsable et qui paie. Si on le déresponsabilise, il y a forcément quelqu'un qui trinque à sa place.
La tendance générale, en France, est à l'écrasement de ceux qui détienne un petit pouvoir: profs, maires, médecins, patrons de PME etc. Ils ont une position suffisante pour qu'on les tienne pour responsables, à la place d'autrui, de tout un tas d'événements qui relevaient autrefois de la responsabilité individuelle. Mais ils ne sont pas assez puissants pour se dérober.
Le gamin qui se casse la gueule parce qu'il a fait le con sur un terrain de sport, on pourrait penser que c'est de sa faute. Mais il est mineur, donc irresponsable, donc il faut trouver un responsable, donc monsieur le maire sera inquiété. Parce que c'est vrai, il faut protéger les victimes, y compris celles qui sont victimes d'elles-mêmes.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
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