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- IphigénieProphète
thrasybule a écrit:Certains tuteurs prennent leur rôle très au sérieux et s'imaginent être des modèles élus par l'administration, (comme Lefteris, par exemple ) et deviennent plus royalistes que le roi, normopathes, ultra-rigides et d'un légalisme paralysant. Ils ne disent généralemnt pas grand'chose sur le contenu, puisqu'ils n'ont rien à dire à ce sujet en général.
c'est pas nouveau: à mon inspection de validation dans les années 70 + une tutrice avait cru nécessaire de signaler un contresens dans ma trado en latin( à l'époque on s'intéressait encore au contenu): l'inspecteur (c'était M Gravil l'auteur de l’inénarrable manuel le Grec par les textes)) s'est fait un plaisir de lui démontrer que c'était elle qui faisait un contresens :lol: :lol: :lol:
- thrasybuleDevin
Tu as dû boire du petit lait! La mienne n'est venu me voir qu'une fois dans l'année. Je l'adorais!iphigénie a écrit:thrasybule a écrit:Certains tuteurs prennent leur rôle très au sérieux et s'imaginent être des modèles élus par l'administration, (comme Lefteris, par exemple ) et deviennent plus royalistes que le roi, normopathes, ultra-rigides et d'un légalisme paralysant. Ils ne disent généralemnt pas grand'chose sur le contenu, puisqu'ils n'ont rien à dire à ce sujet en général.
c'est pas nouveau: à mon inspection de validation dans les années 70 + une tutrice avait cru nécessaire de signaler un contresens dans ma trado en latin( à l'époque on s'intéressait encore au contenu): l'inspecteur (c'était M Gravil l'auteur de l’inénarrable manuel le Grec par les textes)) s'est fait un plaisir de lui démontrer que c'était elle qui faisait un contresens :lol: :lol: :lol:
- LefterisEsprit sacré
Hypothèse très improbable : il n'y a que très très rarement des stagiaires en validation dans notre périmètre "difficile" , on leur donne des meilleurs établissements. Ca peut toujours arriver avec la pénurie de candidatures pour être tuteur, mais bon...On nous sollicite en permanence en revanche pour des stagiaires M1, M2, des EAP . Le problème quand même, quand j'entends ce que j'entends en réunion ESPE , c'est que je suis le contre-modèle absolu : je fais des lectures analytiques avec plan (avec des explications, au lieu de laisser parler les élèves et de faire la synthèse de leurs "impressions" ) , je donne des questionnaires ( "desséchants", "directifs") , je fais des leçons de grammaire, et un cours peut durer plus qu'une heure. Je suis subversif...mafalda16 a écrit:Lefteris a écrit:A supposer déjà que ce soit des erreurs ... Il s'agit parfois de situations tout simplement inévitables , imprévisibles, tout ne rentre pas dans des grilles ,des cases. Si tout ceux qui donnent des leçons avaient des recettes miracles, l'EN n'aurait aucun problème.Salomé87 a écrit:
Merci, ça fait du bien de lire ça ! Surtout que mes élèves étaient bruyants comme d'habitude, donc oui j'ai pété un câble pendant cette heure-là. En même temps il vaut mieux être stressé et faire son boulot correctement, que l'inverse... De toute façon quoi qu'on fasse, j'ai l'impression que pour certains tuteurs, la moindre erreur des stagiaires est impardonnable.
Pour ma part, je les ai laissé faire leurs cours, me contentant de leur donner les lignes directrices concernant les objectifs et du progframme, et du chapitre en cours. Ils ont vu rapidement par exemple que le dogme "une heure, un texte" ne tient pas la route. Idem pour le bouclage des chapitres (ou séquences) avant les vacances, que je ne fais pas si ce n'st pas possible , et je ne le leur ai pas caché. Il est bien meilleur de leur montrer la réalité que de rentrer dans le jeu des doctrinaires. Ca les aidera à adapter. Rien n'empêche de leur dire quand même, pour les mettre sur leurs gardes, qu'il faut faire attention face aux formateurs qui auront du pouvoir sur eux pour la titularisation.
J'espère que l'année prochaine j'aurai un tuteur comme toi!
Mon dernier inspecteur aimait ma manière de faire , mais ceux que j'ai entendus l'autre jour .... :shock: . Et tout cas je les préviens que ce qu'ils voient n'est pas toujours conforme à la vulgate actuelle. J'y mets les formes : "Voilà dans tel cas je préfère faire comme ça, pur telle raison, maizs un jour de "visite" ou d'inspection , privilégiez plutôt telle manière..."
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
J'imagine surtout qu'avoir dit oui une fois au 10 ème mail et après deux ans de siège, parce que j'étais le seul disponible en lettres (situations difficiles, ou maladie, ou préparation agreg pour les autres) fait passer pour la bonne poire qui va volontiers en reprendre un peu gratuitement ou presque. D'ailleurs, après les MEEF, j'attends une livraison d'EAP , on ne me laisse pas trop refroidir. Par certains côtés, je tourne ça à mon avantage , c'est "non" pour le reste.thrasybule a écrit:Certains tuteurs prennent leur rôle très au sérieux et s'imaginent être des modèles élus par l'administration, (comme Lefteris, par exemple ) et deviennent plus royalistes que le roi, normopathes, ultra-rigides et d'un légalisme paralysant. Ils ne disent généralement pas grand'chose sur le contenu, puisqu'ils n'ont rien à dire à ce sujet en général.
Les stages ESPE actuels , nouvelle formule sont assez importants dans le cursus , parce qu'ils attribuent des "crédits" (des sortes de certificats) pour le MEEF, sans compter le rapport de stage qui en donne d'autres, et l'observation de certains faits pour les "études de situations" qui peuvent tomber désormais au capes. Les stagiaires sont donc formés au stress dès le début , avant même d'être lauréats.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- dandelionVénérable
J'ai un peu honte (mais à peine):
- Spoiler:
- Cela dit, ultra-rigide, pour un homme, à un certain âge, ça peut-être une qualité, surtout quand il aime les jolies jeunes femmes
- GrypheMédiateur
- Le rôle de la tutrice est de t'aider sur tous les points, pas de te couler.Salomé87 a écrit:Je me mets la pression car ma tutrice n'arrête pas de mettre en avant mes points négatifs me disant que je me ferais rétamer si j'étais inspectée.
- de sécher sur certaines notions du fonctionnement d'un établissement (CA, CP, financement, etc)
- de ne pas finir le programme (qui le finit, de toute façon)
- Pour le fonctionnement de l'établissement, certes, c'est très important, mais pas la première année : on ne peut pas tout découvrir d'un coup. Ne t'affole pas pour ça même s'il n'est pas interdit d'être curieux et de chercher dès à présent à savoir comment tout ceci fonctionne.
En tout cas, je ne comprends même pas ce que ça viendrait faire en inspection de titularisation.
- Finir le programme, là il faut vraiment essayer quand même.
- Raoul VolfoniGrand sage
Salomé87 a écrit:
Merci, ça fait du bien de lire ça ! Surtout que mes élèves étaient bruyants comme d'habitude, donc oui j'ai pété un câble pendant cette heure-là. En même temps il vaut mieux être stressé et faire son boulot correctement, que l'inverse... De toute façon quoi qu'on fasse, j'ai l'impression que pour certains tuteurs, la moindre erreur des stagiaires est impardonnable.
C'est vraiment l'impression que j'ai eue lors de mes deux années de stage non validées. Je me suis fait allumer par exemple parce que je n'avais pas terminé le programme (4ème) alors que j'étais la plus en avance du collège pour ce niveau. On (edit : en inspection, visite conseil, etc) m'a reproché des tas de trucs comme si c'était rédhibitoire alors que les titulaires eux-mêmes ne sont pas parfaits sur ces points (outre le fait de ne pas terminer les programmes, par exemple : la gestion du tableau... ou bien le fait de s'appuyer parfois contre le mur de la salle... etc, etc, car j'avais l'impression, à la fin, que quoi qu'on fasse ou ne fasse pas, ça nous serait reproché)
Je crains que ce ne soit propre à l'histoire-géo. En tout cas je n'ai pas retrouvé ces exigences démesurées lorsque j'ai été PLP Lettres-histoire stagiaire, et j'ai même trouvé l'inspection constructive (à la différence de celles d'histoire-géo que j'avais eues).
Bon courage aux copains stagiaires We shall overcome !
- LefterisEsprit sacré
Raoul Volfoni a écrit:Salomé87 a écrit:
Merci, ça fait du bien de lire ça ! Surtout que mes élèves étaient bruyants comme d'habitude, donc oui j'ai pété un câble pendant cette heure-là. En même temps il vaut mieux être stressé et faire son boulot correctement, que l'inverse... De toute façon quoi qu'on fasse, j'ai l'impression que pour certains tuteurs, la moindre erreur des stagiaires est impardonnable.
C'est vraiment l'impression que j'ai eue lors de mes deux années de stage non validées. Je me suis fait allumer par exemple parce que je n'avais pas terminé le programme (4ème) alors que j'étais la plus en avance du collège pour ce niveau. On (edit : en inspection, visite conseil, etc) m'a reproché des tas de trucs comme si c'était rédhibitoire alors que les titulaires eux-mêmes ne sont pas parfaits sur ces points (outre le fait de ne pas terminer les programmes, par exemple : la gestion du tableau... ou bien le fait de s'appuyer parfois contre le mur de la salle... etc, etc, car j'avais l'impression, à la fin, que quoi qu'on fasse ou ne fasse pas, ça nous serait reproché)
Je crains que ce ne soit propre à l'histoire-géo. En tout cas je n'ai pas retrouvé ces exigences démesurées lorsque j'ai été PLP Lettres-histoire stagiaire, et j'ai même trouvé l'inspection constructive (à la différence de celles d'histoire-géo que j'avais eues).
Bon courage aux copains stagiaires We shall overcome !
Ce que tu dis et que j'ai souligné en bleu est tout à fait vrai, et pas que dans l'EN . Un mauvais départ ne se rattrape que difficilement, car la servilité ambiante fait que personne n'osera contredire le premier diagnostic. Et quand la foudre tombe sur quelqu'un, tout le monde est content, ça la détourne. Personne ne finit les programmes, ou alors à l'arrache (même en HG, c'st pas ma matière mais , j'en discute , des collègues passent une heure -enfin 25 minutes dans les classes pourraves- sur Byzance par exemple). Moi non plus je ne finis les programmes ni en latin (lesquels sont du niveau du capes si on y arrive) , ni en français , et si je le faisais , ça serait en baclant , en sautant d'autres impératifs...ce serait formel sur le cahier de texte. Ah oui ! je m'appuie aux tables , je brouillonne le tableau parce que je n'ai pas tout minuté de A à Z , j'improvise. On ne m'a pas encore mis au pilori, je suis même au dernier échelon.
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- clo74Niveau 9
Je pense aussi Lefteris, que mettre sous pression des stagiaires, c'est leur inculquer une obéissance future : on leur apprend à se plier à la sainte doxa enseignée à l'ESPE. Quand je pense que ma stagiaire m'a demandé en début d'année si elle avait le droit de se syndiquer…
- Invité NHabitué du forum
Lefteris a écrit:Raoul Volfoni a écrit:Salomé87 a écrit:
Merci, ça fait du bien de lire ça ! Surtout que mes élèves étaient bruyants comme d'habitude, donc oui j'ai pété un câble pendant cette heure-là. En même temps il vaut mieux être stressé et faire son boulot correctement, que l'inverse... De toute façon quoi qu'on fasse, j'ai l'impression que pour certains tuteurs, la moindre erreur des stagiaires est impardonnable.
C'est vraiment l'impression que j'ai eue lors de mes deux années de stage non validées. Je me suis fait allumer par exemple parce que je n'avais pas terminé le programme (4ème) alors que j'étais la plus en avance du collège pour ce niveau. On (edit : en inspection, visite conseil, etc) m'a reproché des tas de trucs comme si c'était rédhibitoire alors que les titulaires eux-mêmes ne sont pas parfaits sur ces points (outre le fait de ne pas terminer les programmes, par exemple : la gestion du tableau... ou bien le fait de s'appuyer parfois contre le mur de la salle... etc, etc, car j'avais l'impression, à la fin, que quoi qu'on fasse ou ne fasse pas, ça nous serait reproché)
Je crains que ce ne soit propre à l'histoire-géo. En tout cas je n'ai pas retrouvé ces exigences démesurées lorsque j'ai été PLP Lettres-histoire stagiaire, et j'ai même trouvé l'inspection constructive (à la différence de celles d'histoire-géo que j'avais eues).
Bon courage aux copains stagiaires We shall overcome !
Ce que tu dis et que j'ai souligné en bleu est tout à fait vrai, et pas que dans l'EN . Un mauvais départ ne se rattrape que difficilement, car la servilité ambiante fait que personne n'osera contredire le premier diagnostic. Et quand la foudre tombe sur quelqu'un, tout le monde est content, ça la détourne. Personne ne finit les programmes, ou alors à l'arrache (même en HG, c'st pas ma matière mais , j'en discute , des collègues passent une heure -enfin 25 minutes dans les classes pourraves- sur Byzance par exemple). Moi non plus je ne finis les programmes ni en latin (lesquels sont du niveau du capes si on y arrive) , ni en français , et si je le faisais , ça serait en baclant , en sautant d'autres impératifs...ce serait formel sur le cahier de texte. Ah oui ! je m'appuie aux tables , je brouillonne le tableau parce que je n'ai pas tout minuté de A à Z , j'improvise. On ne m'a pas encore mis au pilori, je suis même au dernier échelon.
En règle générale, un IPR ne remet que très rarement en cause un avis positif du tuteur et du CDE pour la titularisation ou cela arrive fréquemment ?
- LefterisEsprit sacré
Il y a peut-être de ça : quand je suis arrivé , quadra, dans mon académie, où j'étais déjà dans un autre métier ( le reclassement s'effectue sur sa résidence administrative) , les premières choses que j'ai entendues en réunion plénière avec les huiles étaient: " vous avez une hiérarchie" " ce n'st pas une profession libérale". Là , j'ai compris certaines choses sur les techniques managériales, vues ailleurs ... et ça fait plusieurs années. Mais je n'ai jamais eu l'ombre d'un frisson, parce qu'au pire j'aurais été reversé dans mon corps d'origine, où c'était difficile pour moi pour certaines raisons, mais où au moins je gagnais 3500€, puisque j'étais cadre A.clo74 a écrit:Je pense aussi Lefteris, que mettre sous pression des stagiaires, c'est leur inculquer une obéissance future : on leur apprend à se plier à la sainte doxa enseignée à l'ESPE. Quand je pense que ma stagiaire m'a demandé en début d'année si elle avait le droit de se syndiquer…
J'ai donc toujours fait à, ma manière, sans provoquer cependant (j'ai adopté la technique dans l' EN "Oui (mais cause toujours)") . En fait, c'st ce qu'il faut faire : personne n'a de solution, parce qu'il n'y en a pas , ça se saurait et ils auraient sauvé l'EN , personne n'est à la place d'un autre, mais ça fait plaisir à ceux que leur ego titille.
Mes stagiaires, je leur dis deux choses : "syndiquez-vous même si ce n'est pas le top, vous aurez au moins un contact, des infos", et si j'ai un bon relation, je leur conseille la meilleure oeuvre de la décennie sur l'école : La fabrique... :diable: (à lire sous le manteau dans les IUFM -ESPE)
J'aime ma matière, l'école républicaine, mais le système , j'ai vite compris. Je ne ferais jamais ch.. un stagiaire, il faudrait vraiment que ce soit un fou furieux et dangereux.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- LefterisEsprit sacré
Disons que plusieurs avis très favorables, tuteur établissement, tuteur ESPE, CDE , feront hésiter à saquer. De plus, ce serait attaquable en tribunal administratif (pas l'avis de l'IPR , mais la décision administrative prise sur ce fondement) pour erreur manifeste d'appréciation ou insuffisance de motivation .Nonancourt a écrit:Lefteris a écrit:Raoul Volfoni a écrit:
C'est vraiment l'impression que j'ai eue lors de mes deux années de stage non validées. Je me suis fait allumer par exemple parce que je n'avais pas terminé le programme (4ème) alors que j'étais la plus en avance du collège pour ce niveau. On (edit : en inspection, visite conseil, etc) m'a reproché des tas de trucs comme si c'était rédhibitoire alors que les titulaires eux-mêmes ne sont pas parfaits sur ces points (outre le fait de ne pas terminer les programmes, par exemple : la gestion du tableau... ou bien le fait de s'appuyer parfois contre le mur de la salle... etc, etc, car j'avais l'impression, à la fin, que quoi qu'on fasse ou ne fasse pas, ça nous serait reproché)
Je crains que ce ne soit propre à l'histoire-géo. En tout cas je n'ai pas retrouvé ces exigences démesurées lorsque j'ai été PLP Lettres-histoire stagiaire, et j'ai même trouvé l'inspection constructive (à la différence de celles d'histoire-géo que j'avais eues).
Bon courage aux copains stagiaires We shall overcome !
Ce que tu dis et que j'ai souligné en bleu est tout à fait vrai, et pas que dans l'EN . Un mauvais départ ne se rattrape que difficilement, car la servilité ambiante fait que personne n'osera contredire le premier diagnostic. Et quand la foudre tombe sur quelqu'un, tout le monde est content, ça la détourne. Personne ne finit les programmes, ou alors à l'arrache (même en HG, c'st pas ma matière mais , j'en discute , des collègues passent une heure -enfin 25 minutes dans les classes pourraves- sur Byzance par exemple). Moi non plus je ne finis les programmes ni en latin (lesquels sont du niveau du capes si on y arrive) , ni en français , et si je le faisais , ça serait en baclant , en sautant d'autres impératifs...ce serait formel sur le cahier de texte. Ah oui ! je m'appuie aux tables , je brouillonne le tableau parce que je n'ai pas tout minuté de A à Z , j'improvise. On ne m'a pas encore mis au pilori, je suis même au dernier échelon.
En règle générale, un IPR ne remet que très rarement en cause un avis positif de la tutrice et du CDE pour la titularisation ou cela arrive fréquemment ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Invité NHabitué du forum
Lefteris a écrit:Disons que plusieurs avis très favorables, tuteur établissement, tuteur ESPE, CDE , feront hésiter à saquer. De plus, ce serait attaquable en tribunal administratif (pas l'avis de l'IPR , mais la décision administrative prise sur ce fondement) pour erreur manifeste d'appréciation ou insuffisance de motivation .Nonancourt a écrit:Lefteris a écrit:
Ce que tu dis et que j'ai souligné en bleu est tout à fait vrai, et pas que dans l'EN . Un mauvais départ ne se rattrape que difficilement, car la servilité ambiante fait que personne n'osera contredire le premier diagnostic. Et quand la foudre tombe sur quelqu'un, tout le monde est content, ça la détourne. Personne ne finit les programmes, ou alors à l'arrache (même en HG, c'st pas ma matière mais , j'en discute , des collègues passent une heure -enfin 25 minutes dans les classes pourraves- sur Byzance par exemple). Moi non plus je ne finis les programmes ni en latin (lesquels sont du niveau du capes si on y arrive) , ni en français , et si je le faisais , ça serait en baclant , en sautant d'autres impératifs...ce serait formel sur le cahier de texte. Ah oui ! je m'appuie aux tables , je brouillonne le tableau parce que je n'ai pas tout minuté de A à Z , j'improvise. On ne m'a pas encore mis au pilori, je suis même au dernier échelon.
En règle générale, un IPR ne remet que très rarement en cause un avis positif de la tutrice et du CDE pour la titularisation ou cela arrive fréquemment ?
C'est quand même une sacrée source de stress cette histoire de titularisation surtout quand tu vois en formation ceux qui ont redoublé...
- LefterisEsprit sacré
Tu es agrégé ? Les certifiés sont eux visité une ou deux fois , puis il y a une visite de titularisation. Ca fait plusieurs avis .Nonancourt a écrit:Lefteris a écrit:Disons que plusieurs avis très favorables, tuteur établissement, tuteur ESPE, CDE , feront hésiter à saquer. De plus, ce serait attaquable en tribunal administratif (pas l'avis de l'IPR , mais la décision administrative prise sur ce fondement) pour erreur manifeste d'appréciation ou insuffisance de motivation .Nonancourt a écrit:
En règle générale, un IPR ne remet que très rarement en cause un avis positif de la tutrice et du CDE pour la titularisation ou cela arrive fréquemment ?
C'est quand même une sacrée source de stress cette histoire de titularisation surtout quand tu vois en formation ceux qui ont redoublé...
Faire redoubler est une simple méthode de management, pur faire bosser les autres. Ceux qui redoublent ont parfois tout simplement remis en cause le système . Quand je vois comment je me suis fait traiter le jour du mémoire (trop tard ) parce que j'avais mis en cause divers éléments du système, j'imagine celui qui l'ouvre dès le début... Il ne faut rien dire en formation, si ce n'est opiner du chef. Le moindre formateur possède un pouvoir de despote oriental sur un harem ...
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- Invité NHabitué du forum
Lefteris a écrit:Tu es agrégé ? Les certifiés sont eux visité une ou deux fois , puis il y a une visite de titularisation. Ca fait plusieurs avis .Nonancourt a écrit:Lefteris a écrit:
Disons que plusieurs avis très favorables, tuteur établissement, tuteur ESPE, CDE , feront hésiter à saquer. De plus, ce serait attaquable en tribunal administratif (pas l'avis de l'IPR , mais la décision administrative prise sur ce fondement) pour erreur manifeste d'appréciation ou insuffisance de motivation .
C'est quand même une sacrée source de stress cette histoire de titularisation surtout quand tu vois en formation ceux qui ont redoublé...
Faire redoubler est une simple méthode de management, pur faire bosser les autres. Ceux qui redoublent ont parfois tout simplement remis en cause le système . Quand je vois comment je me suis fait traiter le jour du mémoire (trop tard ) parce que j'avais mis en cause divers éléments du système, j'imagine celui qui l'ouvre dès le début... Il ne faut rien dire en formation, si ce n'est opiner du chef. Le moindre formateur possède un pouvoir de despote oriental sur un harem ...
Non, certifié. J'ai déjà eu une visite-conseil. Sinon en formation, je n'ai jamais ressenti ce climat despotique sauf avec un ou deux formateurs. Après on opine du chef, même s'il nous arrive de discuter plus que de ne travailler parfois, mais bon... D'ailleurs, qu'est ce que c'est que d'opiner du chef ? En gros, il ne faut rien dire ?
Les deux qui ont redoublé avaient eu un mauvais contact avec le tuteur et le CDE. Dans le premier cas, le tuteur et le CDE étaient d'accord pour ne pas titulariser le stagiaire. Dans le second cas, le tuteur a rendu un avis négatif et le CDE s'était montré neutre.
- LefterisEsprit sacré
Opiner favorablement veut dire que tu acceptes tout ce qu'on te dit , même les plus évidentes âneries , les contradictions les plus patentes, que même un stagiaire peut relever. Comme tu dis "sauf un ou deux formateurs ". Un seul suffit ...Nonancourt a écrit:Lefteris a écrit:Tu es agrégé ? Les certifiés sont eux visité une ou deux fois , puis il y a une visite de titularisation. Ca fait plusieurs avis .Nonancourt a écrit:
C'est quand même une sacrée source de stress cette histoire de titularisation surtout quand tu vois en formation ceux qui ont redoublé...
Faire redoubler est une simple méthode de management, pur faire bosser les autres. Ceux qui redoublent ont parfois tout simplement remis en cause le système . Quand je vois comment je me suis fait traiter le jour du mémoire (trop tard ) parce que j'avais mis en cause divers éléments du système, j'imagine celui qui l'ouvre dès le début... Il ne faut rien dire en formation, si ce n'est opiner du chef. Le moindre formateur possède un pouvoir de despote oriental sur un harem ...
Non, certifié. J'ai déjà eu une visite-conseil. Sinon en formation, je n'ai jamais ressenti ce climat despotique sauf avec un ou deux formateurs. Après on opine du chef, même s'il nous arrive de discuter plus que de ne travailler parfois, mais bon... D'ailleurs, qu'est ce que c'est que d'opiner du chef ? En gros, il ne faut rien dire ?
Les deux qui ont redoublé avaient eu un mauvais contact avec le tuteur et le CDE. Dans le premier cas, le tuteur et le CDE étaient d'accord pour ne pas titulariser le stagiaire. Dans le second cas, le tuteur a rendu un avis négatif et le CDE s'était montré neutre.
Le tuteur en année de titularisation pèse d' un grand poids , il est supposé connaître le stagiaire , le voir, et n’oublie pas que l'inspection l'a désigné. Elle ne veut pas se désavouer. Pourtant , il existe parfois des simples conflits de personne entre tuteur et stagiaire...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Invité NHabitué du forum
Lefteris a écrit:Opiner favorablement veut dire que tu acceptes tout ce qu'on te dit , même les plus évidentes âneries , les contradictions les plus patentes, que même un stagiaire peut relever. Comme tu dis "sauf un ou deux formateurs ". Un seul suffit ...Nonancourt a écrit:Lefteris a écrit:
Tu es agrégé ? Les certifiés sont eux visité une ou deux fois , puis il y a une visite de titularisation. Ca fait plusieurs avis .
Faire redoubler est une simple méthode de management, pur faire bosser les autres. Ceux qui redoublent ont parfois tout simplement remis en cause le système . Quand je vois comment je me suis fait traiter le jour du mémoire (trop tard ) parce que j'avais mis en cause divers éléments du système, j'imagine celui qui l'ouvre dès le début... Il ne faut rien dire en formation, si ce n'est opiner du chef. Le moindre formateur possède un pouvoir de despote oriental sur un harem ...
Non, certifié. J'ai déjà eu une visite-conseil. Sinon en formation, je n'ai jamais ressenti ce climat despotique sauf avec un ou deux formateurs. Après on opine du chef, même s'il nous arrive de discuter plus que de ne travailler parfois, mais bon... D'ailleurs, qu'est ce que c'est que d'opiner du chef ? En gros, il ne faut rien dire ?
Les deux qui ont redoublé avaient eu un mauvais contact avec le tuteur et le CDE. Dans le premier cas, le tuteur et le CDE étaient d'accord pour ne pas titulariser le stagiaire. Dans le second cas, le tuteur a rendu un avis négatif et le CDE s'était montré neutre.
Le tuteur en année de titularisation pèse d' un grand poids , il est supposé connaître le stagiaire , le voir, et n’oublie pas que l'inspection l'a désigné. Elle ne veut pas se désavouer. Pourtant , il existe parfois des simples conflits de personne entre tuteur et stagiaire...
Mon tuteur m'a dit que c'est son rapport qui sera le plus important... alors qu'apparemment, il n'apparaît pas dans notre dossier. Par conséquent, je ne sais pas trop quoi en penser...
- LefterisEsprit sacré
Je ne sais pas ce qui est le plus important, mais naguère, le rapport apparaissait dans le dossier.Nonancourt a écrit:Lefteris a écrit:Opiner favorablement veut dire que tu acceptes tout ce qu'on te dit , même les plus évidentes âneries , les contradictions les plus patentes, que même un stagiaire peut relever. Comme tu dis "sauf un ou deux formateurs ". Un seul suffit ...Nonancourt a écrit:
Non, certifié. J'ai déjà eu une visite-conseil. Sinon en formation, je n'ai jamais ressenti ce climat despotique sauf avec un ou deux formateurs. Après on opine du chef, même s'il nous arrive de discuter plus que de ne travailler parfois, mais bon... D'ailleurs, qu'est ce que c'est que d'opiner du chef ? En gros, il ne faut rien dire ?
Les deux qui ont redoublé avaient eu un mauvais contact avec le tuteur et le CDE. Dans le premier cas, le tuteur et le CDE étaient d'accord pour ne pas titulariser le stagiaire. Dans le second cas, le tuteur a rendu un avis négatif et le CDE s'était montré neutre.
Le tuteur en année de titularisation pèse d' un grand poids , il est supposé connaître le stagiaire , le voir, et n’oublie pas que l'inspection l'a désigné. Elle ne veut pas se désavouer. Pourtant , il existe parfois des simples conflits de personne entre tuteur et stagiaire...
Mon tuteur m'a dit que c'est son rapport qui sera le plus important... alors qu'apparemment, il n'apparaît pas dans notre dossier. Par conséquent, je ne sais pas trop quoi en penser...
Il ne faut pas oublier que la titularisation est une décision administrative (donc susceptible de recours si défavoravble ) , qui passe en CAP, et doit prendre en compte tous les éléments.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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