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- BalthamosDoyen
je trouve très intéressant le fait qu'on a un cde dans cette discussion.
Pour le reste, comme trop souvent dans nos établissements, ces problèmes arrivent par manque de communication.
Et cela crée de la rancoeur
au bout d'un moment, je comprends les collègues faisant preuve de mauvaise fois pour ne pas se faire marcher sur les pieds, c'est épuisant dans la longueur de devoir entrer en conflit pour la moindre demande.
Communication toujours, face à un ordre incompris et considéré comme pas légitime une réponse de fuite pour se protéger.
Pour le reste, comme trop souvent dans nos établissements, ces problèmes arrivent par manque de communication.
Et cela crée de la rancoeur
au bout d'un moment, je comprends les collègues faisant preuve de mauvaise fois pour ne pas se faire marcher sur les pieds, c'est épuisant dans la longueur de devoir entrer en conflit pour la moindre demande.
Communication toujours, face à un ordre incompris et considéré comme pas légitime une réponse de fuite pour se protéger.
- ProvenceEnchanteur
L'intérêt du CDE est de rendre disponibles des gens qui ne devraient pas l'être. S'il communique bien, il arrive à les rendre enthousiastes pour cette nouvelle mission bénévole ou les faire faire culpabiliser s'ils rechignent.balthamos a écrit:je trouve très intéressant le fait qu'on a un cde dans cette discussion.
Pour le reste, comme trop souvent dans nos établissements, ces problèmes arrivent par manque de communication.
Et cela crée de la rancoeur
Où vois-tu de la mauvaise foi ?au bout d'un moment, je comprends les collègues faisant preuve de mauvaise fois pour ne pas se faire marcher sur les pieds, c'est épuisant dans la longueur de devoir entrer en conflit pour la moindre demande.
- BalthamosDoyen
Je pense qu'on s'investit énormément dans notre boulot.
Pour preuve, samedi matin, on débat autour :p
les cours à préparer, les classes à tenir, les parents à rencontrer, les réunions multiples, l'organisation de sorties, etc. Bref, les 18h de présence sont explosées et il est légitime de vouloir une vie en dehors du collège.
La mauvaise foi dans ce cas serait de prétendre avoir un rdv inexistant. Mais le déclarer permet d'éviter une prise de bec, un nouveau conflit dans ce petit jeu entre les enseignants et la direction. Conflits trop nombreux et usants.
Ne pas vouloir faire encore plus n'est pas de la mauvaise fois, bien au contraire et au bout d'un moment, il serait bien qu'on comprenne qu'on a besoin de vivre hors du collège et qu'on fait beaucoup de choses (réunions, rencontres, sorties, etc.) par volonté de s'impliquer et par amour du métier et non par obligation.
C'est comme les gamins qui exigent qu'on organise une sortie. Non, la sortie est organisé si le professeur veut, s'il a le temps et la motivation.
Et le plus révoltant c'est la culpabilité que certains chefs aiment distiller (des décisions importantes seront prises lors de cette réunion vendredi à 18h, c'est pour le bien des élèves, et dans le cas de ce topic, c'est écrit dans le projet d'établissement).
Bref, à ne pas confondre volonté et obligation.
Je comprends que moi, enseignant célibataire jeune et sans enfants m'implique plus qu'un enseignant la 50aine, 4 enfants à charge, une femme et une maison à crédit.
Pour preuve, samedi matin, on débat autour :p
les cours à préparer, les classes à tenir, les parents à rencontrer, les réunions multiples, l'organisation de sorties, etc. Bref, les 18h de présence sont explosées et il est légitime de vouloir une vie en dehors du collège.
La mauvaise foi dans ce cas serait de prétendre avoir un rdv inexistant. Mais le déclarer permet d'éviter une prise de bec, un nouveau conflit dans ce petit jeu entre les enseignants et la direction. Conflits trop nombreux et usants.
Ne pas vouloir faire encore plus n'est pas de la mauvaise fois, bien au contraire et au bout d'un moment, il serait bien qu'on comprenne qu'on a besoin de vivre hors du collège et qu'on fait beaucoup de choses (réunions, rencontres, sorties, etc.) par volonté de s'impliquer et par amour du métier et non par obligation.
C'est comme les gamins qui exigent qu'on organise une sortie. Non, la sortie est organisé si le professeur veut, s'il a le temps et la motivation.
Et le plus révoltant c'est la culpabilité que certains chefs aiment distiller (des décisions importantes seront prises lors de cette réunion vendredi à 18h, c'est pour le bien des élèves, et dans le cas de ce topic, c'est écrit dans le projet d'établissement).
Bref, à ne pas confondre volonté et obligation.
Je comprends que moi, enseignant célibataire jeune et sans enfants m'implique plus qu'un enseignant la 50aine, 4 enfants à charge, une femme et une maison à crédit.
- BalthamosDoyen
Dsl je viens de me rendre compte qu'il y a pleins de signes étranges dans mon post et je ne sais ni pourquoi, ni comment l'enlever...
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- Spoiler:
- ProvenceEnchanteur
Je ne comprends rien à ton message. Il faut que tu l'édites.
- GrypheMédiateur
Je n'ai pas le temps de discuter plus aujourd'hui et j'en suis bien désolée, mais juste un point : s'il y a désaccord sur l'opportunité de faire telle ou telle chose (oraux de rapports de stage, cross de l'établissement, sortie sur tout un niveau, devoirs communs, portes ouvertes, que sais-je encore), n'est-il pas préférable de le faire remonter au moment où c'est décidé (AG, conseil péda, CA...) plutôt que de dire une semaine avant "désolé, ce sera sans moi ?".
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, vous ne trouverez pas beaucoup de CDE aussi convaincus que moi que le plus important, c'est ce qui se passe en cours ; il n'empêche que des fois, il y a de "grandes opérations" qui concernent tout l'établissement ou tout un niveau : c'est précisément six mois avant qu'il faut dire "non, franchement on pense que c'est inutile", pas la semaine avant quand tout est quasi bouclé. Mais c'est encore un autre débat que celui soulevé ici...
D'où aussi l'intérêt des discussions du GT6 et des décrets qui seront associés : qu'est-ce qui fait vraiment partie du métier de professeur ? Qu'est-ce qui doit être rémunéré "en plus" et qu'est-ce qui est "compris dans le prix" ?
Sinon, d'accord avec Provence sur le fait que, quand il y a adhésion collective et enthousiasme, on ne se pose plus ce genre de questions, mais ça ça relève d'alchimies locales plus que de législation.
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, vous ne trouverez pas beaucoup de CDE aussi convaincus que moi que le plus important, c'est ce qui se passe en cours ; il n'empêche que des fois, il y a de "grandes opérations" qui concernent tout l'établissement ou tout un niveau : c'est précisément six mois avant qu'il faut dire "non, franchement on pense que c'est inutile", pas la semaine avant quand tout est quasi bouclé. Mais c'est encore un autre débat que celui soulevé ici...
D'où aussi l'intérêt des discussions du GT6 et des décrets qui seront associés : qu'est-ce qui fait vraiment partie du métier de professeur ? Qu'est-ce qui doit être rémunéré "en plus" et qu'est-ce qui est "compris dans le prix" ?
Sinon, d'accord avec Provence sur le fait que, quand il y a adhésion collective et enthousiasme, on ne se pose plus ce genre de questions, mais ça ça relève d'alchimies locales plus que de législation.
- ProvenceEnchanteur
Ben oui.balthamos a écrit:Je pense qu'on s'investit énormément dans notre boulot.
Pour preuve, samedi matin, on débat autour :p
les cours à préparer, les classes à tenir, les parents à rencontrer, les réunions multiples, l'organisation de sorties, etc. Bref, les 18h de présence sont explosées et il est légitime de vouloir une vie en dehors du collège.
Non. Nous n'avons pas de devoir de sincérité envers le CDE.La mauvaise fois dans ce cas serait de prétendre avoir un rdv inexistant.
Foi, sans "s".
Non, ça permet simplement de rappeler que nous avons une vie en dehors du collège.Mais le déclarer permet d'éviter une prise de bec, un nouveau conflit dans ce petit jeu entre les enseignants et la direction. Conflits trop nombreux et usants.
Je vois mal comment ça pourrait l'être...Ne pas vouloir faire encore plus n'est pas de la mauvaise fois,
Les réunions à la noix, je t'assure que c'est par obligation que je me les cogne.bien au contraire et au bout d'un moment, il serait bien qu'on comprenne qu'on a besoin de vivre hors du collège et qu'on fait beaucoup de choses (réunions, rencontres, sorties, etc.) par volonté de s'impliquer et par amour du métier et non par obligation.
Quel est le rapport avec le sujet?C'est comme les gamins qui exigent qu'on organise une sortie. Non, la sortie est organisé si le professeur veut, s'il a le temps et la motivation.
Je ne vois pas le rapport. On peut être célibataire et refuser la servitude volontaire...Je comprends que moi, enseignant célibataire jeune et sans enfants m'implique plus qu'un enseignant la 50aine, 4 enfants à charge, une femme et une maison à crédit.
- ProvenceEnchanteur
Je ne crois pas qu'au moment où les décisions se prennent, on prévoie que mme X, qui devait avoir trois heures de cours, se retrouve avec une journée entière d'oraux à faire passer...Gryphe a écrit:Je n'ai pas le temps de discuter plus aujourd'hui et j'en suis bien désolée, mais juste un point : s'il y a désaccord sur l'opportunité de faire telle ou telle chose (oraux de rapports de stage, cross de l'établissement, sortie sur tout un niveau, devoirs communs, portes ouvertes, que sais-je encore), n'est-il pas préférable de le faire remonter au moment où c'est décidé (AG, conseil péda, CA...) plutôt que de dire une semaine avant "désolé, ce sera sans moi ?".
Voilà, c'est un autre débat. Le problème ici, c'est de disposer du temps des enseignants en dehors de leur emploi du temps.Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, vous ne trouverez pas beaucoup de CDE aussi convaincus que moi que le plus important, c'est ce qui se passe en cours ; il n'empêche que des fois, il y a de "grandes opérations" qui concernent tout l'établissement ou tout un niveau : c'est précisément six mois avant qu'il faut dire "non, franchement on pense que c'est inutile", pas la semaine avant quand tout est quasi bouclé. Mais c'est encore un autre débat que celui soulevé ici...
Compte tenu de la dégradation du métier ces dernières années, il n'y a pas de quoi être optimiste.D'où aussi l'intérêt des discussions du GT6 et des décrets qui seront associés : qu'est-ce qui fait vraiment partie du métier de professeur ? Qu'est-ce qui doit être rémunéré "en plus" et qu'est-ce qui est "compris dans le prix" ?
L'alchimie locale étant, trop souvent, l'art de la manipulation...Sinon, d'accord avec Provence sur le fait que, quand il y a adhésion collective et enthousiasme, on ne se pose plus ce genre de questions, mais ça ça relève d'alchimies locales plus que de législation.
- thrasybuleDevin
J'avoue que ce genre de phrase me révolte: d'une part, personne n'a forcé ce quinquagénaire à se reproduire, à passer la bague au doigt à sa moitié et à gonfler le taux d'endettement des ménages, d'autre part, un célibataire peut avoir d'autres centres d'intérêt dans l'existence que d'évangéliser les jeunes générations et perdre son temps dans les différentes réunions chronophages et logorrhéiques.balthamos a écrit:
Je comprends que moi, enseignant célibataire jeune et sans enfants m'implique plus qu'un enseignant la 50aine, 4 enfants à charge, une femme et une maison à crédit.
- BalthamosDoyen
Je suis d'accord qu'on ne doit pas rendre compte de notre vie au CDE. Si on ne peut pas, on le dit, on n'est pas obligé de mentir et créer de faux rdv. Que ça soit pour aller voir le docteur, aller au ciné, voir des amis ou glander devant la tv, il y a un moment où ça suffit! "Non je ne peux pas venir" suffit, sans pour autant mentir ou inventer.
Pour les réunions à la noix, on peut aussi dire stop au bout d'un moment. Surtout, pour le cas de mon établissement où elles ont lieu mais rien aboutit.
Elles existent surtout grâce à la manipulation et la culpabilisation des enseignants (c'est pour le bien des élèves, etc.), mais on peut dire non
Pour dernière phrase, ce que je voulais dire (et désolé si je ne suis pas clair ) c'est que l'investissent d'un enseignant dépend de sa volonté (qui peut dépendre de plusieurs paramètres). Je suis d'accord qu'un quinqa à enfants qui veut faire toutes les réunions, prendre toutes les HSA et devenir corvéable à merci, rien de l'en empêche. Pour un petit jeune, il peut toujours refuser. Et ça serait révoltant qu'un cde impose une réunion ou un projet chronophage à un enseignant sous prétexte qu'il a le temps car sans enfants, jeunes, etc. (si la confusion était sur cette idée, je m'en excuse).
Ce que je veux dire, c'est aussi que j'en ai marre d'être comparé aux autres collègues (tiens, je fais plus de rapports que machin, machin fait des sorties avec toutes les classes, machin va aux réunions entre midi et deux quitte à sauter le repas, machin a une meilleure moyenne de classe, machin accepte les HSA sans râler, machin participe aux oraux...)
Si machin accepte, il a ses raisons, mais cela ne m'oblige pas à accepter en retour.
L'alchimie locale étant, trop souvent, l'art de la manipulation...
Bien dit ! C'est hélas trop vrai
Sinon pour Gryphe, je ne veux pas dire de bêtise (mais après tout, ça ne serait pas une première :p ) mais au CA, on vote le principe, l'idée, à la rigueur la date. On ne l'organise pas.
Au CA ils ont du voter le principe des oraux de stage, mais est ce qu'ils ont discuté de l'organisation? des heures sup' payées ou des profs qui s'en occuperaient? Cela m'étonnerait.
Pour les réunions à la noix, on peut aussi dire stop au bout d'un moment. Surtout, pour le cas de mon établissement où elles ont lieu mais rien aboutit.
Elles existent surtout grâce à la manipulation et la culpabilisation des enseignants (c'est pour le bien des élèves, etc.), mais on peut dire non
Pour dernière phrase, ce que je voulais dire (et désolé si je ne suis pas clair ) c'est que l'investissent d'un enseignant dépend de sa volonté (qui peut dépendre de plusieurs paramètres). Je suis d'accord qu'un quinqa à enfants qui veut faire toutes les réunions, prendre toutes les HSA et devenir corvéable à merci, rien de l'en empêche. Pour un petit jeune, il peut toujours refuser. Et ça serait révoltant qu'un cde impose une réunion ou un projet chronophage à un enseignant sous prétexte qu'il a le temps car sans enfants, jeunes, etc. (si la confusion était sur cette idée, je m'en excuse).
Ce que je veux dire, c'est aussi que j'en ai marre d'être comparé aux autres collègues (tiens, je fais plus de rapports que machin, machin fait des sorties avec toutes les classes, machin va aux réunions entre midi et deux quitte à sauter le repas, machin a une meilleure moyenne de classe, machin accepte les HSA sans râler, machin participe aux oraux...)
Si machin accepte, il a ses raisons, mais cela ne m'oblige pas à accepter en retour.
L'alchimie locale étant, trop souvent, l'art de la manipulation...
Bien dit ! C'est hélas trop vrai
Sinon pour Gryphe, je ne veux pas dire de bêtise (mais après tout, ça ne serait pas une première :p ) mais au CA, on vote le principe, l'idée, à la rigueur la date. On ne l'organise pas.
Au CA ils ont du voter le principe des oraux de stage, mais est ce qu'ils ont discuté de l'organisation? des heures sup' payées ou des profs qui s'en occuperaient? Cela m'étonnerait.
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- Spoiler:
- ProvenceEnchanteur
balthamos a écrit:Je suis d'accord qu'on ne doit pas rendre compte de notre vie au CDE. Si on ne peut pas, on le dit, on n'est pas obligé de mentir et créer de faux rdv. Que ça soit pour aller voir le docteur, aller au ciné, voir des amis ou glander devant la tv, il y a un moment où ça suffit! "Non je ne peux pas venir" suffit, sans pour autant mentir ou inventer.
On fait bien comme on veut.
- LilypimsGrand sage
Gryphe a écrit:Je n'ai pas le temps de discuter plus aujourd'hui et j'en suis bien désolée, mais juste un point : s'il y a désaccord sur l'opportunité de faire telle ou telle chose (oraux de rapports de stage, cross de l'établissement, sortie sur tout un niveau, devoirs communs, portes ouvertes, que sais-je encore), n'est-il pas préférable de le faire remonter au moment où c'est décidé (AG, conseil péda, CA...) plutôt que de dire une semaine avant "désolé, ce sera sans moi ?".
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, vous ne trouverez pas beaucoup de CDE aussi convaincus que moi que le plus important, c'est ce qui se passe en cours ; il n'empêche que des fois, il y a de "grandes opérations" qui concernent tout l'établissement ou tout un niveau : c'est précisément six mois avant qu'il faut dire "non, franchement on pense que c'est inutile", pas la semaine avant quand tout est quasi bouclé. Mais c'est encore un autre débat que celui soulevé ici...
D'où aussi l'intérêt des discussions du GT6 et des décrets qui seront associés : qu'est-ce qui fait vraiment partie du métier de professeur ? Qu'est-ce qui doit être rémunéré "en plus" et qu'est-ce qui est "compris dans le prix" ?
Sinon, d'accord avec Provence sur le fait que, quand il y a adhésion collective et enthousiasme, on ne se pose plus ce genre de questions, mais ça ça relève d'alchimies locales plus que de législation.
Accepter de participer à ce genre de choses en étant payé (en heures sup. ou en annulation de cours) est une chose ; travailler bénévolement en est une autre.
Je ne comprends même pas comment on peut s'interroger là-dessus. À partir du moment où l'on doit assumer 18h de cours et des examens (qu'ils soient blancs ou pas) en plus, comment pourrait-on ne pas être payé en plus ?Gryphe a écrit: Qu'est-ce qui doit être rémunéré "en plus" et qu'est-ce qui est "compris dans le prix" ?
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
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