Page 2 sur 2 • 1, 2
- LeelouNiveau 6
J 'ajoute :
je mange une glace, au café.
Je mange une glace au café.
je mange une glace, au café.
Je mange une glace au café.
- PuckVénérable
Une anecdote réelle :
Une de mes collègues avait une chatte qui aimait venir sur ses genoux "patafiner" (= quand les chats semblent malaxer). En faisant cela, la félinette l'avait un peu griffée. Ma collègue devait aller chez la gynéco pour une séance de rééducation du périnée. Ce qu'elle fit. En se rhabillant, elle voit les traces de griffures laissées par le petit fauve et marmonne "Elle m'a bousillée, la chatte !".
À son extrême confusion, elle entend la gynéco s'exclamer dans son dos "Oh, je suis désolée si je vous ai fait mal ..." !
Véridique !
Une de mes collègues avait une chatte qui aimait venir sur ses genoux "patafiner" (= quand les chats semblent malaxer). En faisant cela, la félinette l'avait un peu griffée. Ma collègue devait aller chez la gynéco pour une séance de rééducation du périnée. Ce qu'elle fit. En se rhabillant, elle voit les traces de griffures laissées par le petit fauve et marmonne "Elle m'a bousillée, la chatte !".
À son extrême confusion, elle entend la gynéco s'exclamer dans son dos "Oh, je suis désolée si je vous ai fait mal ..." !
Véridique !
_________________
"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- Invité ElExpert spécialisé
Si on mangeait les enfants...
Si on mangeait, les enfants?
Si on mangeait, les enfants?
- ycombeMonarque
J'ai offert un collier à ma fille, Julie.
J'ai offert un collier à ma fille Julie.
Avant, la gestion des droits unix, c'était simple.
Avant la gestion des droits, unix c'était simple.
J'ai offert un collier à ma fille Julie.
Avant, la gestion des droits unix, c'était simple.
Avant la gestion des droits, unix c'était simple.
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Shere KhanNiveau 10
Allez, une perle d'élève, citée par Jean-Charles :
Les poules étaient sorties dès qu'on leur avait ouvert la porte.
Les poules étaient sorties, des cons leur avaient ouvert la porte.
Les poules étaient sorties dès qu'on leur avait ouvert la porte.
Les poules étaient sorties, des cons leur avaient ouvert la porte.
_________________
Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- AphrodissiaMonarque
Puck a écrit:Une anecdote réelle :
Une de mes collègues avait une chatte qui aimait venir sur ses genoux "patafiner" (= quand les chats semblent malaxer). En faisant cela, la félinette l'avait un peu griffée. Ma collègue devait aller chez la gynéco pour une séance de rééducation du périnée. Ce qu'elle fit. En se rhabillant, elle voit les traces de griffures laissées par le petit fauve et marmonne "Elle m'a bousillée, la chatte !".
À son extrême confusion, elle entend la gynéco s'exclamer dans son dos "Oh, je suis désolée si je vous ai fait mal ..." !
Véridique !
- MalacaEsprit éclairé
@Puck cela mériterait de figurer dans la lose du jour
J'ai travaillé sur l'ambiguité en FLE, j'avais un super texte "mode d'emploi" genre : "... présenter le biberon quand l’enfant finit de têter dévisser la tête ..." je ne le retrouve pas
Un peu tard pour le post initial, mais c'est bien une question d'héritage
Un homme riche était au plus mal. Il prit un papier et un stylo pour écrire ses dernières volontés.
« Je laisse mes biens à ma sœur non à mon neveu jamais sera payé le compte du tailleur rien aux pauvres. »
Mais le mourant passa l'arme à gauche avant de pouvoir achever la ponctuation de son billet. À qui laissait-il sa fortune ?
Son neveu décide de la ponctuation suivante :
« Je laisse mes biens à ma sœur ? Non ! À mon neveu. Jamais ne sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres. »
Mais la sœur n'est pas d'accord. Elle ponctuerait le mot de la sorte :
« Je laisse mes biens à ma sœur. Non à mon neveu. Jamais ne sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres. »
Le tailleur demande la copie de l'original et ponctue à sa manière :
« Je laisse mes biens à ma sœur ? Non ! À mon neveu ? Jamais ! Sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres. »
Là-dessus, les gueux de la ville entrent dans la maison et s'emparent du billet. Ils proposent leur version :
« Je laisse mes biens à ma sœur ? Non ! À mon neveu ? Jamais ! Sera payé le compte du tailleur ? Rien. Aux pauvres. »
Autres propositions si ça peut servir : WANTED : PONCTUATION
Texte n°1 : western spaghetti
Le shérif à cheval arriva sur la place il descendit Ringo ne se doutant de rien jouait aux cartes dans le saloon régnait une grande agitation dans un coin quatre inconnus en silence buvaient de nombreuses bouteilles de bière encombraient leur table de la cuisine soudain le patron sortit un couteau à la main sa femme suivait la conversation s’arrêta à l’entrée du saloon menaçant et révolver à la main le shérif dit debout Ringo il faut payer tes dettes tu en as trop fait pas d’histoire sors dehors la nuit était tombée par terre allongé derrière un charriot un complice de Ringo guettait le moment était venu d’intervenir
Texte n°2 : bébé heureux ou bébé martyre ? même genre que mon biberon
le bébé naquit dans le réfrigérateur on rangea sa nourriture à ses côtés on mit ses couches près du lait en boîte dans le freezer on plaça des médicaments pour lutter contre la diarrhée sur les pieds on lui enfila des chaussons sur la tête on lui mit un bonnet cousu avec des planches de sapin on lui fabriqua un landau avec sa grand-mère il pourrait faire de grandes promenades sur la voiture son père colla fièrement une affiche soyez prudent j’aime mon enfant
Texte n°3 : invitation douteuse
Restitue la ponctuation du texte suivant :
Passe à la maison avec ta femme dans le frigo il y a tout ce qu’il faut pour faire un bon gueuleton jusqu’à minuit on regardera la télé et après on sortira en boîte si on n’est pas là à votre arrivée vous trouverez la clé chez le voisin faites comme chez vous et servez-vous un verre s’il vous embête enfermez le chien dans les toilettes avec la femme de ménage qui en a peur il y est habitué
ou
La ponctuation du texte suivant est incorrecte, ce qui rend le texte amusant et incohérent. Recopie le texte en modifiant la ponctuation pour en faire un texte sérieux et cohérent.
Passe à la maison. Avec ta femme dans le frigo, il y a tout ce qu’il faut pour faire un bon gueuleton jusqu’à minuit. On regardera la télé et après, on sortira en boîte si on n’est pas là. A votre arrivée, vous trouverez la clé. Chez le voisin, faites comme chez vous, et servez-vous un verre s’il vous embête. Enfermez le chien dans les toilettes avec la femme de ménage. Qui en a peur ? Il y est habitué.
Texte n°4 : L’extra-terrestre dans le jardin
Voilà un exercice de Gérard Gutlé paru dans le nº 2 de Atout-France, cahier d’exercices de FLE publié vers 1987 par l’Alliance française du Brésil.
L’extra terrestre arrive dans le jardin un pistolet à la main la tête haute je l’attends debout derrière la porte mon mari se cache en tremblant de peur l’étranger phosphorescent pousse la porte sans crainte je m’avance un tir un cri et tout est fini
Qui est dans le jardin ? Qui est armé ? Qui est derrière la porte ? Qui a peur ? Qui n’a pas peur ? Qui tire et qui crie ? Pour répondre à ces questions il faut obligatoirement ponctuer convenablement le texte (...)
Comment on peut perdre la vie à cause de la ponctuation
Dans un état d’Amérique, un condamné à mort crie son innocence. Ce soir, il va être exécuté et demande la grâce du Président. L’information arrive par téléphone quelques minutes avant l’exécution :
« Pendez pas : gracié ! »
Le Directeur qui reçoit l’information l’écrit sur un papier, malheureusement, le Directeur a mal placé la ponctuation dans son message … et le condamné fut exécuté :
« Pendez : pas gracié ! »
voilà, voilà ...
J'ai travaillé sur l'ambiguité en FLE, j'avais un super texte "mode d'emploi" genre : "... présenter le biberon quand l’enfant finit de têter dévisser la tête ..." je ne le retrouve pas
Un peu tard pour le post initial, mais c'est bien une question d'héritage
Un homme riche était au plus mal. Il prit un papier et un stylo pour écrire ses dernières volontés.
« Je laisse mes biens à ma sœur non à mon neveu jamais sera payé le compte du tailleur rien aux pauvres. »
Mais le mourant passa l'arme à gauche avant de pouvoir achever la ponctuation de son billet. À qui laissait-il sa fortune ?
Son neveu décide de la ponctuation suivante :
« Je laisse mes biens à ma sœur ? Non ! À mon neveu. Jamais ne sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres. »
Mais la sœur n'est pas d'accord. Elle ponctuerait le mot de la sorte :
« Je laisse mes biens à ma sœur. Non à mon neveu. Jamais ne sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres. »
Le tailleur demande la copie de l'original et ponctue à sa manière :
« Je laisse mes biens à ma sœur ? Non ! À mon neveu ? Jamais ! Sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres. »
Là-dessus, les gueux de la ville entrent dans la maison et s'emparent du billet. Ils proposent leur version :
« Je laisse mes biens à ma sœur ? Non ! À mon neveu ? Jamais ! Sera payé le compte du tailleur ? Rien. Aux pauvres. »
Autres propositions si ça peut servir : WANTED : PONCTUATION
Texte n°1 : western spaghetti
Le shérif à cheval arriva sur la place il descendit Ringo ne se doutant de rien jouait aux cartes dans le saloon régnait une grande agitation dans un coin quatre inconnus en silence buvaient de nombreuses bouteilles de bière encombraient leur table de la cuisine soudain le patron sortit un couteau à la main sa femme suivait la conversation s’arrêta à l’entrée du saloon menaçant et révolver à la main le shérif dit debout Ringo il faut payer tes dettes tu en as trop fait pas d’histoire sors dehors la nuit était tombée par terre allongé derrière un charriot un complice de Ringo guettait le moment était venu d’intervenir
Texte n°2 : bébé heureux ou bébé martyre ? même genre que mon biberon
le bébé naquit dans le réfrigérateur on rangea sa nourriture à ses côtés on mit ses couches près du lait en boîte dans le freezer on plaça des médicaments pour lutter contre la diarrhée sur les pieds on lui enfila des chaussons sur la tête on lui mit un bonnet cousu avec des planches de sapin on lui fabriqua un landau avec sa grand-mère il pourrait faire de grandes promenades sur la voiture son père colla fièrement une affiche soyez prudent j’aime mon enfant
Texte n°3 : invitation douteuse
Restitue la ponctuation du texte suivant :
Passe à la maison avec ta femme dans le frigo il y a tout ce qu’il faut pour faire un bon gueuleton jusqu’à minuit on regardera la télé et après on sortira en boîte si on n’est pas là à votre arrivée vous trouverez la clé chez le voisin faites comme chez vous et servez-vous un verre s’il vous embête enfermez le chien dans les toilettes avec la femme de ménage qui en a peur il y est habitué
ou
La ponctuation du texte suivant est incorrecte, ce qui rend le texte amusant et incohérent. Recopie le texte en modifiant la ponctuation pour en faire un texte sérieux et cohérent.
Passe à la maison. Avec ta femme dans le frigo, il y a tout ce qu’il faut pour faire un bon gueuleton jusqu’à minuit. On regardera la télé et après, on sortira en boîte si on n’est pas là. A votre arrivée, vous trouverez la clé. Chez le voisin, faites comme chez vous, et servez-vous un verre s’il vous embête. Enfermez le chien dans les toilettes avec la femme de ménage. Qui en a peur ? Il y est habitué.
Texte n°4 : L’extra-terrestre dans le jardin
Voilà un exercice de Gérard Gutlé paru dans le nº 2 de Atout-France, cahier d’exercices de FLE publié vers 1987 par l’Alliance française du Brésil.
L’extra terrestre arrive dans le jardin un pistolet à la main la tête haute je l’attends debout derrière la porte mon mari se cache en tremblant de peur l’étranger phosphorescent pousse la porte sans crainte je m’avance un tir un cri et tout est fini
Qui est dans le jardin ? Qui est armé ? Qui est derrière la porte ? Qui a peur ? Qui n’a pas peur ? Qui tire et qui crie ? Pour répondre à ces questions il faut obligatoirement ponctuer convenablement le texte (...)
Comment on peut perdre la vie à cause de la ponctuation
Dans un état d’Amérique, un condamné à mort crie son innocence. Ce soir, il va être exécuté et demande la grâce du Président. L’information arrive par téléphone quelques minutes avant l’exécution :
« Pendez pas : gracié ! »
Le Directeur qui reçoit l’information l’écrit sur un papier, malheureusement, le Directeur a mal placé la ponctuation dans son message … et le condamné fut exécuté :
« Pendez : pas gracié ! »
voilà, voilà ...
_________________
Ajouter de la vie aux années plutôt que des années à la vie ...
"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité." A. de Saint-Exupéry
mes rêves, ma réalité ...
- MalacaEsprit éclairé
Suite à un autre post, je viens poster cette "dis que t'es" ici aussi, on ne sait jamais ça peut servir :
_________________
Ajouter de la vie aux années plutôt que des années à la vie ...
"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité." A. de Saint-Exupéry
mes rêves, ma réalité ...
- VerduretteModérateur
Si quelqu'un pouvait m'expliquer pourquoi certains de mes élèves de CE2 écrivent :
Voici mon n'himeble
pour
Voici mon immeuble
avant que je me fasse hara-kiri...
J'ai pourtant expliqué moult fois que l'apostrophe remplaçait une lettre élidée..
l'immeuble ... je n'aime pas ... mais là ????????? :chev:
Voici mon n'himeble
pour
Voici mon immeuble
avant que je me fasse hara-kiri...
J'ai pourtant expliqué moult fois que l'apostrophe remplaçait une lettre élidée..
l'immeuble ... je n'aime pas ... mais là ????????? :chev:
- mafalda16Modérateur
Un petit exemple pour l'espagnol. Il fait toujours rire les élèves :
“Si el hombre supiera realmente el valor que tiene la mujer andaría en cuatro patas en su búsqueda”. Julio Cortázar aseguraba “Si usted es mujer, con toda seguridad colocaría la coma después de la palabra mujer. Si usted es varón, con toda seguridad colocaría la coma después de la palabra tiene.
“Si el hombre supiera realmente el valor que tiene la mujer andaría en cuatro patas en su búsqueda”. Julio Cortázar aseguraba “Si usted es mujer, con toda seguridad colocaría la coma después de la palabra mujer. Si usted es varón, con toda seguridad colocaría la coma después de la palabra tiene.
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- SergeMédiateur
- SalsepareilleÉrudit
Bonjour,
Je fais remonter ce très ancien poste.
Travaillez-vous toujours sur la ponctuation? Moi oui, je trouve ça important. Mais j'ai des doutes. J'ai l'impression que les bons élèves se débrouillent déjà bien, tandis que ceux pour qui la ponctuation semble une autre langue... n'y pensent pas forcément après mon cours.
Soit mon cours est pourri.
Soit, comme l'ont dit certains inspecteurs, la ponctuation vient naturellement, avec la maturité.
Il me semble que ma maîtresse de CP était pointilleuse sur la ponctuation, et que j'y suis arrivée, sans être mature. Non?
Je fais remonter ce très ancien poste.
Travaillez-vous toujours sur la ponctuation? Moi oui, je trouve ça important. Mais j'ai des doutes. J'ai l'impression que les bons élèves se débrouillent déjà bien, tandis que ceux pour qui la ponctuation semble une autre langue... n'y pensent pas forcément après mon cours.
Soit mon cours est pourri.
Soit, comme l'ont dit certains inspecteurs, la ponctuation vient naturellement, avec la maturité.
Il me semble que ma maîtresse de CP était pointilleuse sur la ponctuation, et que j'y suis arrivée, sans être mature. Non?
- IphigénieProphète
N’himmeubleVerdurette a écrit:Si quelqu'un pouvait m'expliquer pourquoi certains de mes élèves de CE2 écrivent :
Voici mon n'himeble
pour
Voici mon immeuble
avant que je me fasse hara-kiri...
J'ai pourtant expliqué moult fois que l'apostrophe remplaçait une lettre élidée..
l'immeuble ... je n'aime pas ... mais là ????????? :chev:
Comme N’diaye?
- CasparProphète
Relire Eats, shoots and leaves (pour ceux qui lisent l'anglais) de Lynne Truss (pas Liz).
- Ajonc35Sage
Je reprends le post.
Je suis de plus en plus agacée sur l'usage, ou plutôt le non-usage, de la ponctuation et surtout celle qui change le sens. je ne parle pas d'un roman ou d'une oeuvre de fiction, qui pourrait laisser douter le lecteur et le laisser penser à ce qu'il veut
Ce matin, encore, dans mon quotidien régional (bon pas des nouvelles fraiches, j'ai, le plus souvent 3 ou 4 jours de retard, voire plus)
Un titre : "Le projet de l'entreprise EEEE sur l'ex-site de GGGG abandonné". Vous comprenez, comme moi, que l'entreprise EEEE a un projet sur l'ex-site. Pas du tout. C'est le projet qui est abandonné. Donc j'aurais dû lire "Le projet de l'entreprise EEEE, sur l'ex-site de GGGG, abandonné".
Sur la page suivante un article publicitaire : "TTTT , le leader [...] de la construction de maison fête ses 50 ans". Ici le sens ne change pas, mais il manque encore une virgule et, pour moi, on aurait dû lire : "TTTT , le leader breton de la construction de maison, fête ses 50 ans".
Je suis de plus en plus irritée par ces lectures. Ici, ce n'est pas grave mais quid quand il s'agit d'un texte de loi, d'un règlement juridique, d'une décision dans un conseil de discipline, d'un devis ( vous savez ce qui est écrit en petit), d'un prêt bancaire, d'une décision municipale, de la décision d'un magistrat, d'un policier, etc.... Avocat est une profession d'avenir.
Je ne parle pas des élèves mais des professionnels actuels, bien que les élèves soient des professionnels en devenir.
Franchement, ça m'agace car cela me donne l'impression que c'est moi qui ne comprends pas et il me faut lire et relire avant de me dire que NON.
Je suis de plus en plus agacée sur l'usage, ou plutôt le non-usage, de la ponctuation et surtout celle qui change le sens. je ne parle pas d'un roman ou d'une oeuvre de fiction, qui pourrait laisser douter le lecteur et le laisser penser à ce qu'il veut
Ce matin, encore, dans mon quotidien régional (bon pas des nouvelles fraiches, j'ai, le plus souvent 3 ou 4 jours de retard, voire plus)
Un titre : "Le projet de l'entreprise EEEE sur l'ex-site de GGGG abandonné". Vous comprenez, comme moi, que l'entreprise EEEE a un projet sur l'ex-site. Pas du tout. C'est le projet qui est abandonné. Donc j'aurais dû lire "Le projet de l'entreprise EEEE, sur l'ex-site de GGGG, abandonné".
Sur la page suivante un article publicitaire : "TTTT , le leader [...] de la construction de maison fête ses 50 ans". Ici le sens ne change pas, mais il manque encore une virgule et, pour moi, on aurait dû lire : "TTTT , le leader breton de la construction de maison, fête ses 50 ans".
Je suis de plus en plus irritée par ces lectures. Ici, ce n'est pas grave mais quid quand il s'agit d'un texte de loi, d'un règlement juridique, d'une décision dans un conseil de discipline, d'un devis ( vous savez ce qui est écrit en petit), d'un prêt bancaire, d'une décision municipale, de la décision d'un magistrat, d'un policier, etc.... Avocat est une profession d'avenir.
Je ne parle pas des élèves mais des professionnels actuels, bien que les élèves soient des professionnels en devenir.
Franchement, ça m'agace car cela me donne l'impression que c'est moi qui ne comprends pas et il me faut lire et relire avant de me dire que NON.
- ChutneyNiveau 6
Ajonc35 a écrit:Un titre : "Le projet de l'entreprise EEEE sur l'ex-site de GGGG abandonné". Vous comprenez, comme moi, que l'entreprise EEEE a un projet sur l'ex-site.
Je ne comprends pas comme toi. Pour moi, c'est le projet de l'entreprise EEEE qui est abandonné dans cette phrase. J'imagine que tu pensais que le site était abandonné, mais dans ce cas il eût fallu écrire : "Le projet de l'entreprise EEEE sur l'ex-site abandonné de GGGG....
Je ne pense pas que leur syntaxe soit incorrecte.
- HocamSage
Avec « ex » devant « site », peu probable qu' « abandonné » porte aussi dessus, en tout cas, sinon c'est redondant. La syntaxe du titre n'est pas foncièrement incorrecte, mais il y a tellement d'autres tournures possibles pour être plus clair (par exemple : « sur l'ex-site GGGG, le projet de l'entreprise EEEE abandonné », ou « Abandon du projet d'EEEE sur l'ex-site GGGG »).Chutney a écrit:Ajonc35 a écrit:Un titre : "Le projet de l'entreprise EEEE sur l'ex-site de GGGG abandonné". Vous comprenez, comme moi, que l'entreprise EEEE a un projet sur l'ex-site.
Je ne comprends pas comme toi. Pour moi, c'est le projet de l'entreprise EEEE qui est abandonné dans cette phrase. J'imagine que tu pensais que le site était abandonné, mais dans ce cas il eût fallu écrire : "Le projet de l'entreprise EEEE sur l'ex-site abandonné de GGGG....
Je ne pense pas que leur syntaxe soit incorrecte.
L'exemple d'A Tuin n'est peut-être pas le plus parlant mais je suis d'accord sur le constat général, l'usage des virgules est violemment malmené (y compris par des collègues) et c'est parfois ultra-pénible. Une virgule encadrante laissée seule, sans sa petite sœur à l'autre bout, voilà qui a le don de me mettre en rogne aussi. Oui, il m'en faut peu.
- NLM76Grand Maître
"Virgule encadrante" : je n'avais pas ce terme-là. Il est bien pratique : je m'en resservirai.Hocam a écrit:Une virgule encadrante laissée seule, sans sa petite sœur à l'autre bout, voilà qui a le don de me mettre en rogne aussi. Oui, il m'en faut peu.
Sur ce point tu n'es pas tout seul : moi aussi, ça me donne des palpitations.
Bon pas autant que ces satanées virgules utilisées quand il faudrait une ponctuation forte.
Tiens, au fait, un bon texte pour apprendre à ponctuer : "Le dormeur du val".
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- TaclabeessNiveau 3
Il y a une page dédiée sur weblettres : https://weblettres.net/spip/spip.php?article56
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum