- LeelouNiveau 6
je ne sais pas comment commencer , j'ai bien un corpus ...
Que faites-vous dans cette séquence ?
Que faites-vous dans cette séquence ?
- alprechac2Expert
je vois la satire personnelle, la satire contre la société, la poésie commémorative / en hommage ...
- RosyNiveau 9
Tu peux commencer par l'étude de chansons engagées par ex. pour définir l'engagement, cela les accroche bien!
Et puis, comme dans toute séquence poésie: étude de la versification, figures de style... Tu peux aussi faire de l'étude d'image (l'Affiche rouge en lien avec des poèmes de la Résistance, par ex.)
je ne sais pas si je t'ai aidée, mais en fait je ne comprends pas trop ce que tu attends...
Et puis, comme dans toute séquence poésie: étude de la versification, figures de style... Tu peux aussi faire de l'étude d'image (l'Affiche rouge en lien avec des poèmes de la Résistance, par ex.)
je ne sais pas si je t'ai aidée, mais en fait je ne comprends pas trop ce que tu attends...
- InvitéInvité
Je vais faire ça juste après les vacances. En fait, je vois la poésie lyrique à partir de demain (quatre poèmes, je pense), plus ou moins sur le thème "la femme et la ville" (par exemple, je commence par Baudelaire "A une passante"); donc, j'ai bien envie, si je trouve assez de textes, d'embrayer sur la défense de l'environnement. Je précise que j'ai fait une sous-séquence sur les persécutions des Juifs et la déportation dans ma séquence sur l'argumentation, donc je n'ai pas envie de refaire la Résistance et tout et tout...
- LeelouNiveau 6
je pense faire des poètes de la résistance mais je ne savais pas comment m'y prendre pour la 1ère séance car j'ai déjà fait une séquence poésie lyrique plus tôt dans l'année . Toutes vos réponses m'aident à voir plus clair .
- SaraswatiNeoprof expérimenté
et pourquoi ne pas les faire écrire ?
Tu demandes aux élèves d'écrire un texte dans le quel ils dénoncent une injustice ou un fait de société qui les met en colère. Avec ça ils pratiquent l'argumentation.
Ensuite tu leur proposes un poème qui peut-être a un thème commun avec le texte d'un élève, tu leur montres que la poésie peut être autant voire plus convaincante qu'un récit. Et tu leur demandes de remettre en forme leur texte en poème.
Et voilà, t'en as au moins pour 1h30 - 2h.
(tu peux aussi garder la mise en poème pour la fin de séquence, pour voir la progression)
Génial, en fait tu m'as permis d'imaginer ma future séquence sur la poésie engagée !!
Tu demandes aux élèves d'écrire un texte dans le quel ils dénoncent une injustice ou un fait de société qui les met en colère. Avec ça ils pratiquent l'argumentation.
Ensuite tu leur proposes un poème qui peut-être a un thème commun avec le texte d'un élève, tu leur montres que la poésie peut être autant voire plus convaincante qu'un récit. Et tu leur demandes de remettre en forme leur texte en poème.
Et voilà, t'en as au moins pour 1h30 - 2h.
(tu peux aussi garder la mise en poème pour la fin de séquence, pour voir la progression)
Génial, en fait tu m'as permis d'imaginer ma future séquence sur la poésie engagée !!
- AbraxasDoyen
Saraswati, je crois qu'il faut faire exactement le contraire.
Cécile Ladjali raconte dans Eloge de la transmission comment elle avait travaillé sur le thème de l'Apocalypse en faisant d'abord travailler ses élèves sur un corpus (en fait, près d'une cinquantaine de textes — en Première), afin d'arriver, tout à la fin, à leur en faire produire un, une fois déblayées les bêtises qu'ils auraient pu dire si on leur avait laissé la bride sur le cou. Elle rajoute dans un autre de ses livres qu'inciter les élèves à écrire sans leur donner de garde-fous littéraires, c'est les exposer à mettre leur âme sur le papier — et, dit-elle, c'est très vilain, une âme d'adolescent — c'est plein de boutons. La littérature, ça ne consiste pas à "s'exprimer", mais à se battre avec des mots en un certain ordre assemblés.
Pour répondre à la question initiale, quand je me rappelle mes années de collège, je travaillais la question à partir d'une période historique très précise (et pas forcément la Résistance, qui me gonfle un peu, poétiquement parlant : je suis d'avis, comme René Char, qu'il valait mieux prendre le maquis que sa plume).
J'ai souvent, par exemple, organisé des groupements de textes à partir des Châtiments. Ou des tragiques (il y a des textes fabuleux autour des guerres de religion, les élèves adorent, c'est plein de sang et d'appels au meurtre).
Cécile Ladjali raconte dans Eloge de la transmission comment elle avait travaillé sur le thème de l'Apocalypse en faisant d'abord travailler ses élèves sur un corpus (en fait, près d'une cinquantaine de textes — en Première), afin d'arriver, tout à la fin, à leur en faire produire un, une fois déblayées les bêtises qu'ils auraient pu dire si on leur avait laissé la bride sur le cou. Elle rajoute dans un autre de ses livres qu'inciter les élèves à écrire sans leur donner de garde-fous littéraires, c'est les exposer à mettre leur âme sur le papier — et, dit-elle, c'est très vilain, une âme d'adolescent — c'est plein de boutons. La littérature, ça ne consiste pas à "s'exprimer", mais à se battre avec des mots en un certain ordre assemblés.
Pour répondre à la question initiale, quand je me rappelle mes années de collège, je travaillais la question à partir d'une période historique très précise (et pas forcément la Résistance, qui me gonfle un peu, poétiquement parlant : je suis d'avis, comme René Char, qu'il valait mieux prendre le maquis que sa plume).
J'ai souvent, par exemple, organisé des groupements de textes à partir des Châtiments. Ou des tragiques (il y a des textes fabuleux autour des guerres de religion, les élèves adorent, c'est plein de sang et d'appels au meurtre).
- SaraswatiNeoprof expérimenté
Je précise : mon idée ne partait pas de rien, mais d'une séquence précédente sur l'argumentation. Je n'ai pas voulu dire qu'il fallait laisser libre cours à leur imagination débridée ou leurs bleus à l'âme.
Ensuite, d'après ce que dit Abraxas, il vaut mieux donc garder le meilleur pour la fin, ce qui était aussi dans ma réponse (améliorer en faisant un poème).
Bon, après moi je pars de ce que nos inspecteurs disent : partir de ce que les élèves connaissent, les faire écrire le plus possible, j'essaie de trouver des trucs, c'était peut-être pas le plus judicieux, mais bon, des récits débridés j'en ai eu ma dose aussi, je sais ce que ça donne, et il est hors de question pour moi de ne pas cadrer un minimum des écrits de début de séquence.
En pratiquant comme cela je n'ai plus de mauvaises surprises désormais.
Ensuite, d'après ce que dit Abraxas, il vaut mieux donc garder le meilleur pour la fin, ce qui était aussi dans ma réponse (améliorer en faisant un poème).
Bon, après moi je pars de ce que nos inspecteurs disent : partir de ce que les élèves connaissent, les faire écrire le plus possible, j'essaie de trouver des trucs, c'était peut-être pas le plus judicieux, mais bon, des récits débridés j'en ai eu ma dose aussi, je sais ce que ça donne, et il est hors de question pour moi de ne pas cadrer un minimum des écrits de début de séquence.
En pratiquant comme cela je n'ai plus de mauvaises surprises désormais.
- miss sophieExpert spécialisé
Je pars d'un poème de Claude Roy ("Jamais jamais je ne pourrai dormir tranquille...") dans le Magnard (2003) pour évoquer le rôle que se donne le poète ("Le poète n'est pas celui qui dit Je n'y suis pour personne").
- InvitéInvité
Pour les faire écrire, je pense utiliser un très beau poème d'Aragon sur le rôle du poète "J'entends j'entends". Le thème de l'environnement ne me plaît finalement pas, je préfère celui de l'engagement du poète, tout simplement.
- biduleNiveau 6
Je fais une séquence poésie dans l'année, dans laquelle je mêle lyrisme et engagement (suivant ce que l'inspectrice m'avait recommandé l'année dernière). Je commence par définir lyrisme et engagement, puis j'étudie la versification. Je travaille ensuite sur "Le chant des partisans", sur la chanson engagée (séance à l'issue de laquelle ils feront un panneau sur une chanson engagée de leur choix) et pour finir l'Affiche Rouge. Ensuite commence la deuxième partie de la séquence sur le lyrisme.
- LeelouNiveau 6
moi c'était sur le conseil de ma tutrice que je faisais en deux séquences et personnellement je pense aussi que la poésie lyrique n'est pas engagée . ça me permet d'évaluer ce qu'ils ont retenu en versification ...
- biduleNiveau 6
Pour moi le l yrisme n'est pas du tout l'engagement et je fais bien la différence entre les deux. Ma séquence s'organise en deux parties bien distinctes et je marque bien cette progression.
- InvitéInvité
Idem, mais je fais le contraire : d'abord la poésie lyrique (après l'autobiographie), puis je finis par la poésie engagée. En une séquence ça marche, à condition de bien différencier les deux.
- LeelouNiveau 6
moi j'ai donné un devoir argumentatif qui porte sur les deux à la 2ème séquence .
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