- auléricNeoprof expérimenté
oui et çà m'agace qu'il dise le contraireLuigi_B a écrit:C'est le credo de notre ministre depuis très longtemps. Mais bizarrement la lecture de PISA indique plutôt le contraire...Vincent Peillon a écrit:Nous avons l'école la plus douloureuse au monde.
surement !nico33 a écrit:vécu. j'ai eut l'occasion d'être convié à une visite de ministre (celui d'avant) : j'étais titulaire, en poste, présent le jour même, ayant un lien avec le sujet et bin on m'a "pas demandé". il est vrai c'était en fin de journée "18H30" et tout le monde savait que j'aurais refusé. Mais, j'ai appris qu'une collègue contractuel, avec très jeunes enfants aussi, venant de très loin, sans aucun lien avec le sujet, avait été fortement sollicité (elle avait du mal à refuser et aurait aimer être dispensé...) donc avec les professeurs volontaires, il y a, je pense, les contraints financièrement. j'aurais été dans son cas, moi aussi, j'aurais fait "risette" au ministre pour continuer a pouvoir nourrir ma famille.Milady de Winter a écrit:Ils ont été probablement choisis par les services du ministère, qui prépare tous les déplacements du Grand Homme… Trouver quelques lèche-bottes adéquats ne pose aucun problème… Suspect
et si on m'avait demandé j'aurai surement aussi insisté sur le fait que je suis contrainte d'utiliser mes deniers et mon matériel pour bosser correctement . (enfin moi c'est ainsi que j'ai compris la remarque des collègues).
- BalthazaardVénérable
"Ce qui est certain, c'est qu'au même tarif, s'il y avait davantage de gens comme eux et moins de gens comme moi, le système tournerait bien mieux, et sans une partie des travers qu'on lui prête (à raison) en ce moment."
C'est , à mon avis, loin d'être une phrase consensuelle, les mercenaires font souvent du meilleur travail que les fanatiques qui se jettent à corps perdu dans la mêlée, quand bien même ils seraient convaincus par les discours de leurs chefs (ou alors il faut qu'ils soient vraiment beaucoup...)
C'est , à mon avis, loin d'être une phrase consensuelle, les mercenaires font souvent du meilleur travail que les fanatiques qui se jettent à corps perdu dans la mêlée, quand bien même ils seraient convaincus par les discours de leurs chefs (ou alors il faut qu'ils soient vraiment beaucoup...)
- LefterisEsprit sacré
Pareil, ce n'est pas l'argent seul (je gagnais plus avant , et ne gagnerai plus jamais autant) mais le rapport entre les deux. Et ma matière , qui a toujours présenté un vif intérêt, puisque c'st le violon d'Ingres qui m'a amené là suite à un coup du sort . Mais la dénaturation du métier, la ruine des disciplines, l'ambiance , la dureté des élèves en fait vraiment un labor qui fait regarder le salaire (largement mérité).the educator a écrit:Sans rire, je suis plutôt du côté des mercenaires (même au delà de l'argent, je vois surtout le rapport confort/argent),Comme si leur vie se résumait à leur métier uniquement...
Pas sûr : certains sont de véritables complices de toutes les lubies "innovantes" et de la dénaturation du métier. Et parfois les créateurs d'une ambiance infernale par leur attitude de moulins à vent m'as-tu-vu . Bon, là où je suis , pas trop en ce moment...
Ce qui est certain, c'est qu'au même tarif, s'il y avait davantage de gens comme eux et moins de gens comme moi, le système tournerait bien mieux, et sans une partie des travers qu'on lui prête (à raison) en ce moment.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- the educatorFidèle du forum
Euh, sans que ça serve d'exemple, une bonne partie de nos congénères gagnent moins que nous, avec des besoins primaires semblables. Ils en ont sans doute ras le bol aussi, mais ils doivent payer leur loyer également. Plus sérieusement, la question des besoins et du train de vie, c'est un vrai problème mais d'une autre nature.Parce que moi, même quand mon travail me plaît, j'ai un loyer à payer, des impôts, pas trois sous de côté et ras le bol de bosser pour des clopinettes!
Je ne veux pas être consensuel, je parle d'eux, et de moi, et sur ma conclusion, dans ces conditions, je n'ai aucune hésitation. Et pour préciser dans le cas que j'évoque, et dans l'exemple des gens que je connais, il n'y a pas d'amalgame entre leur implication et la servitude ou les discours de leur chef (en fait pas du tout, deux d'entre eux refusent d'ailleurs les inspections par conviction politique...). C'est juste que leur boulot et leur vie sont quasi confondus. Je ne m'en servait pas comme exemple à suivre, simplement je trouve un peu dommage de cracher sur des gens qui fonctionnent de cette manière. On peut être un bon élève sans être un fayot, et sans travailler pour les notes d'ailleurs.C'est , à mon avis, loin d'être une phrase consensuelle, les mercenaires font souvent du meilleur travail que les fanatiques qui se jettent à corps perdu dans la mêlée, quand bien même ils seraient convaincus par les discours de leurs chefs (où alors il faut qu'ils soient vraiment beaucoup...)
- PseudoDemi-dieu
Ce Monsieur Peillon se trompe gravement. La concertation, j'en ai pris deux après-midi en un mois, jamais je ne me suis sentie aussi inutile (et pourtant, dans mon job, c'est un peu récurent). J'ai même feintée la dernière plénière, tellement je me sentais incapable d'en subir plus sans faire un esclandre.
Je pense qu'il est dans le déni le plus total, il faut le réveiller, et vite, il s'enfonce, bientôt on ne pourra plus le récupérer.
Je pense qu'il est dans le déni le plus total, il faut le réveiller, et vite, il s'enfonce, bientôt on ne pourra plus le récupérer.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- the educatorFidèle du forum
ça par contre, je suis bien d'accord, mais c'est un problème de formation, de culture professionnelle, et d'autonomie: les enseignants sont incapables d'être productifs en réunion. que ce soit seuls, ou avec leurs chefs. Ils sont marrants, ils mettent deux trois idées sur une feuille pour se donner bonne conscience et envoie le plus courageux faire la restitution. C'est souvent à pleurer, ça questionne presque sur le classement de notre activité en catégorie A...
- PseudoDemi-dieu
the educator a écrit:ça par contre, je suis bien d'accord, mais c'est un problème de formation, de culture professionnelle, et d'autonomie: les enseignants sont incapables d'être productifs en réunion. que ce soit seuls, ou avec leurs chefs. Ils sont marrants, ils mettent deux trois idées sur une feuille pour se donner bonne conscience et envoie le plus courageux faire la restitution. C'est souvent à pleurer, ça questionne presque sur le classement de notre activité en catégorie A...
Ca questionne surtout le classement en catégorie A de nos chefs. Je n'ai vu qu'un seul de ces personnages qui sache animer une réunion, en 19 ans de turbin.
En règle général on part avec un ordre du jour des plus succins (quand il y en a un), sans aucune donnée, et quand bien même on sortirait vaguement quelques idées, il n'y a rien prévu pour plus tard : on ne sait pas qui fait quoi, ni quand, et on est bon pour retrouver les mêmes questionnements à la concertation suivante.
Et puis je crois que les profs ne veulent pas de travail en équipe, chacun veut continuer à tirer tout seul dans son coin, d'où le sabotage quasi systématique de toute concertation/réunion et autre "temps commun"
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- IphigénieProphète
késako?de culture professionnelle
- Spoiler:
- ça porte un non plus transparent: l'embrigadement.
Encore heureux que les enseignants s'y refusent: "être productif en réunion": quel programme!
- LefterisEsprit sacré
Faut dire que les réunions imposées sur des sujets dont on n'a rien à battre, ça ne rend pas très imaginatif . C'est plutôt une épreuve d'endurance pour "tenir" dans un mortel ennui , ou ne pas exploser quand on nous sert le baratin managérial nous demandant de fabriquer nous-mêmes nos chaînes "faire émerger des idées/ des représentations..." ).the educator a écrit:ça par contre, je suis bien d'accord, mais c'est un problème de formation, de culture professionnelle, et d'autonomie: les enseignants sont incapables d'être productifs en réunion. que ce soit seuls, ou avec leurs chefs. Ils sont marrants, ils mettent deux trois idées sur une feuille pour se donner bonne conscience et envoie le plus courageux faire la restitution. C'est souvent à pleurer, ça questionne presque sur le classement de notre activité en catégorie A...
Ca dépend du travail d'équipe.. pour tout ce qui assure notre survie, notamment face aux élèves , même pas besoin d'imposer des réunions, on se parle, on se concerte, on fait front. Pour le reste, effectivement, faire des heures à retenir des bâillements autour de projets, de TICE et autres calembredaines, ça ne motive guère. On a l'oeil sur la montre, on avance dans les copies quand on peut...
Et puis je crois que les profs ne veulent pas de travail en équipe, chacun veut continuer à tirer tout seul dans son coin, d'où le sabotage quasi systématique de toute concertation/réunion et autre "temps commun"
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- the educatorFidèle du forum
Euh, j'ai insulté quelle religion? c'est comme ça que ça se passe partout ailleurs, on s'attend en général à ce que la réunion apporte quelque chose de nouveau. C'est le mot productif qui te gène? Tu préfères abandonner une partie de la langue aux libéraux??Encore heureux que les enseignants s'y refusent: "être productif en réunion": quel programme!
Mais sinon, d'accord aussi avec pseudo pour nos chefs souvent incapable de faire avancer les débats (entre nousje pense qu'entre cadres on a pas forcément besoin d'un supérieur en réunion, et qu'organiser la séance devrait etre possible sans assistance, mais je suis un utopiste non?)
- PseudoDemi-dieu
J'ai même assisté à un appauvrissement des idées au fur et à mesure des réunions !
Réunion 1, en petit comité : environ quatre ou cinq idées intéressantes pour les élèves en difficulté. Pas de plan d'action, même pas un compte rendu.
Réunion 2, en comité un peu plus nombreux : déperdition de deux idées. Des freins évoquées (on sent déjà vers où on va... vers l'inaction). Compte rendu étique. Aucun plan d'action.
Réunion 3 : encore plus de monde. Reste deux idées, dont une qui dépend du rectorat. L'autre dont on va rapidement se défausser. On repars en disant qu'il y a plus qu'à (plus qu'à quoi ? Ben... Je ne saurais dire). On est débarrassé du problème sans solution, je ne suis pas allée en plénière, et je ne lirai pas le compte rendu (si tant est qu'il y en ait un).
Ras le bol.
Réunion 1, en petit comité : environ quatre ou cinq idées intéressantes pour les élèves en difficulté. Pas de plan d'action, même pas un compte rendu.
Réunion 2, en comité un peu plus nombreux : déperdition de deux idées. Des freins évoquées (on sent déjà vers où on va... vers l'inaction). Compte rendu étique. Aucun plan d'action.
Réunion 3 : encore plus de monde. Reste deux idées, dont une qui dépend du rectorat. L'autre dont on va rapidement se défausser. On repars en disant qu'il y a plus qu'à (plus qu'à quoi ? Ben... Je ne saurais dire). On est débarrassé du problème sans solution, je ne suis pas allée en plénière, et je ne lirai pas le compte rendu (si tant est qu'il y en ait un).
Ras le bol.
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- IphigénieProphète
Lefteris a répondu par anticipation.
- PseudoDemi-dieu
the educator a écrit:
Mais sinon, d'accord aussi avec pseudo pour nos chefs souvent incapable de faire avancer les débats (entre nousje pense qu'entre cadres on a pas forcément besoin d'un supérieur en réunion, et qu'organiser la séance devrait etre possible sans assistance, mais je suis un utopiste non?)
A condition que les gens veuillent travailler en groupe. Ce qui ne semble pas du tout acquis. Preuve en est certains commentaires. Le moindre travail en commun est vécu comme une insupportable atteinte à la liberté pédagogique.
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- PseudoDemi-dieu
Lefteris a écrit:
Ca dépend du travail d'équipe.. pour tout ce qui assure notre survie, notamment face aux élèves , même pas besoin d'imposer des réunions, on se parle, on se concerte, on fait front. Pour le reste, effectivement, faire des heures à retenir des bâillements autour de projets, de TICE et autres calembredaines, ça ne motive guère. On a l'oeil sur la montre, on avance dans les copies quand on peut...
Et puis je crois que les profs ne veulent pas de travail en équipe, chacun veut continuer à tirer tout seul dans son coin, d'où le sabotage quasi systématique de toute concertation/réunion et autre "temps commun"
Quand, justement, on arrêtera de ne se causer que pour la stricte "survie" peut-être qu'on vivra mieux. Survivre... Degré 0 de la vie et de la motivation.
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- caroletteNeoprof expérimenté
Pseudo a écrit:the educator a écrit:ça par contre, je suis bien d'accord, mais c'est un problème de formation, de culture professionnelle, et d'autonomie: les enseignants sont incapables d'être productifs en réunion. que ce soit seuls, ou avec leurs chefs. Ils sont marrants, ils mettent deux trois idées sur une feuille pour se donner bonne conscience et envoie le plus courageux faire la restitution. C'est souvent à pleurer, ça questionne presque sur le classement de notre activité en catégorie A...
Ca questionne surtout le classement en catégorie A de nos chefs. Je n'ai vu qu'un seul de ces personnages qui sache animer une réunion, en 19 ans de turbin.
En règle général on part avec un ordre du jour des plus succins (quand il y en a un), sans aucune donnée, et quand bien même on sortirait vaguement quelques idées, il n'y a rien prévu pour plus tard : on ne sait pas qui fait quoi, ni quand, et on est bon pour retrouver les mêmes questionnements à la concertation suivante.
Et puis je crois que les profs ne veulent pas de travail en équipe, chacun veut continuer à tirer tout seul dans son coin, d'où le sabotage quasi systématique de toute concertation/réunion et autre "temps commun"
+1
- caroletteNeoprof expérimenté
Pseudo a écrit:Lefteris a écrit:
Ca dépend du travail d'équipe.. pour tout ce qui assure notre survie, notamment face aux élèves , même pas besoin d'imposer des réunions, on se parle, on se concerte, on fait front. Pour le reste, effectivement, faire des heures à retenir des bâillements autour de projets, de TICE et autres calembredaines, ça ne motive guère. On a l'oeil sur la montre, on avance dans les copies quand on peut...
Et puis je crois que les profs ne veulent pas de travail en équipe, chacun veut continuer à tirer tout seul dans son coin, d'où le sabotage quasi systématique de toute concertation/réunion et autre "temps commun"
Quand, justement, on arrêtera de ne se causer que pour la stricte "survie" peut-être qu'on vivra mieux. Survivre... Degré 0 de la vie et de la motivation.
+1 encore.
Si on apprenait à travailler utilement, et donc à être productif, on vivrait tous beaucoup mieux ces heures de réunion qui seraient profitables à tous. Et on pourrait même en faire moins, du coup.
- florestanGrand sage
Je n'ai pas lu tout le fil mais..... les professeurs ne demandent pas plus d'argent!!!! C'est quoi le niveau de vie d'un certifié débutant recruté à bac+5
- LefterisEsprit sacré
Justement, pour nous laisser vivre la vraie vie , il faut nous lâcher avec ces réunions sans intérêt (qui nous volent du temps, donc de la vie ..) , où l'on regarde la montre en se disant qu'on a des copies , ou qu'on a mieux à faire dehors.Pseudo a écrit:Lefteris a écrit:
Ca dépend du travail d'équipe.. pour tout ce qui assure notre survie, notamment face aux élèves , même pas besoin d'imposer des réunions, on se parle, on se concerte, on fait front. Pour le reste, effectivement, faire des heures à retenir des bâillements autour de projets, de TICE et autres calembredaines, ça ne motive guère. On a l'oeil sur la montre, on avance dans les copies quand on peut...
Et puis je crois que les profs ne veulent pas de travail en équipe, chacun veut continuer à tirer tout seul dans son coin, d'où le sabotage quasi systématique de toute concertation/réunion et autre "temps commun"
Quand, justement, on arrêtera de ne se causer que pour la stricte "survie" peut-être qu'on vivra mieux. Survivre... Degré 0 de la vie et de la motivation.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- User21929Expert
Lefteris a écrit:Justement, pour nous laisser vivre la vraie vie , il faut nous lâcher avec ces réunions sans intérêt (qui nous volent du temps, donc de la vie ..) , où l'on regarde la montre en se disant qu'on a des copies , ou qu'on a mieux à faire dehors.
Je n'ai jamais vécu une réunion utile, et je ne parle pas que dans le cadre de l'EN.
Par contre rien ne vaut un PPCP* avec 4/5 collègues pour s'organiser.
* Pain Pâté Cornichons Pinard
- auléricNeoprof expérimenté
comme whypee
(et j'ai 20 d'exercices dans le "privé" dont ,allez, une bonne quinzaine à base de réunion hebdomadaire de "planning" obligatoire ,où tu te fais suer pour rester polie à écouter tes 20 petits camarades de services dire qu'ils ont tout bien fait tout ce qui a été dit la semaine précédente ,en attendant de dire pareil et de voir le chef de service dire sobrement en conclusion "continuez comme çà / vous avez prévu et on en reparle la semaine prochaine" .... très constructif. Tu me diras comme çà je ne suis pas dépaysée par mes 108h de réunions variées)
et je signe aussi pour un PPCP ... bien plus efficace en beaucoup moins de temps
(et j'ai 20 d'exercices dans le "privé" dont ,allez, une bonne quinzaine à base de réunion hebdomadaire de "planning" obligatoire ,où tu te fais suer pour rester polie à écouter tes 20 petits camarades de services dire qu'ils ont tout bien fait tout ce qui a été dit la semaine précédente ,en attendant de dire pareil et de voir le chef de service dire sobrement en conclusion "continuez comme çà / vous avez prévu et on en reparle la semaine prochaine" .... très constructif. Tu me diras comme çà je ne suis pas dépaysée par mes 108h de réunions variées)
et je signe aussi pour un PPCP ... bien plus efficace en beaucoup moins de temps
- PseudoDemi-dieu
Whypee a écrit:Lefteris a écrit:Justement, pour nous laisser vivre la vraie vie , il faut nous lâcher avec ces réunions sans intérêt (qui nous volent du temps, donc de la vie ..) , où l'on regarde la montre en se disant qu'on a des copies , ou qu'on a mieux à faire dehors.
Je n'ai jamais vécu une réunion utile, et je ne parle pas que dans le cadre de l'EN.
Par contre rien ne vaut un PPCP* avec 4/5 collègues pour s'organiser.
* Pain Pâté Cornichons Pinard
Ce qui est certain c'est que plus la réunion a de sièges chauffés, moins elle est constructive (dans et hors EN). Parce qu'il est alors impossible de ne pas finir sur une sorte de "moins disant" (qui peu être très très bas). Chacun y mettant son grain de sel, chacun démolissant l'argument de l'autre, etc... Et qu'en plus la majeur partie des participants n'est pas concerné par le sujet (ou alors de très très loin).
Alors quand on réuni près de 100 profs...
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Docteur OXGrand sage
the educator a écrit:ça par contre, je suis bien d'accord, mais c'est un problème de formation, de culture professionnelle, et d'autonomie: les enseignants sont incapables d'être productifs en réunion. que ce soit seuls, ou avec leurs chefs. Ils sont marrants, ils mettent deux trois idées sur une feuille pour se donner bonne conscience et envoie le plus courageux faire la restitution. C'est souvent à pleurer, ça questionne presque sur le classement de notre activité en catégorie A...
... heureusement que tu es là pour relever le niveau de tes collègues.
- Christian-HG-TZR67Niveau 6
Express a écrit:Devant les caméramans, le ton monte entre le ministre et une étudiante qui s'emporte un peu trop, au goût de Vincent Peillon. "Madame, Madame, s'il vous plaît, vous serez bientôt professeur..." tente le ministre. Mais "Madame" l'étudiante ne lâche rien, et s'insurge contre la précarité subie par certains étudiants. Vincent Peillon clôt la discussion, agacé, et s'en va terminer sa visite de l'Espé.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/peillon-dans-le-sud-est-le-candidat-fait-campagne-le-ministre-est-chahute_1324215.html#YX9XMiBR3DW2rV52.99
L'argument de notre bon ministre en réponse aux critiques est édifiante : et oui, elle va être enseignante, il serait temps qu'elle apprenne à courber l'échine devant la hiérarchie...
Sinon elle ne va pas s'en sortir. Petit bréviaire en tant qu'enseignant :
- d'argent je n'aurai besoin, ma vocation sera mon seul salaire,
- de liberté de ton je n'userai point, Mon Ministre en toute circonstance je supporterai,
- de personnalité je n'aurai point, l'intérêtdézenfants primera
- d'éthique et de réserve je déborderai, PISA je vénérerai
- des preuves de dévouement et d'abnégation, au quotidien je fournirai.
- MarieLNeoprof expérimenté
Docteur OX a écrit:the educator a écrit:ça par contre, je suis bien d'accord, mais c'est un problème de formation, de culture professionnelle, et d'autonomie: les enseignants sont incapables d'être productifs en réunion. que ce soit seuls, ou avec leurs chefs. Ils sont marrants, ils mettent deux trois idées sur une feuille pour se donner bonne conscience et envoie le plus courageux faire la restitution. C'est souvent à pleurer, ça questionne presque sur le classement de notre activité en catégorie A...
... heureusement que tu es là pour relever le niveau de tes collègues.
+ 1
Sans compter que des réunions productives, ça existe (ou ça a existé) même dans l'EN. Mais pour que le résultat soit finalement balayé d'un revers de main, ou abandonné l'année suivante sans réelle évaluation, ce n'est pas la peine de se fatiguer/de perdre son temps/d'ajouter encore une réunion à des journées bien assez fatigantes.
Je me souviens parfaitement des heures de réunion pour mettre au point un projet trans-disciplinaire (imposé au détriment d'heures disciplinaires justement), des quelques rares collègues qui bien que réfractaires se sont dit qu'ils allaient essayer d'en faire au moins quelque chose d'intéressant et de construit. Puis des restrictions de tous ordres avant l'abandon pur et simple deux ou trois ans plus tard.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- User5899Demi-dieu
Ca s'explique peut-être par le fait que ce métier est essentiellement individuel et que se réunir, c'est forcément se heurter à un mur, sauf bien sûr si on n'a plus à enseigner, mais à occuper. Je ne pense pas avoir, en 26 ans de boîte, participé à une seule réunion dont j'aie eu besoin et qui m'ait apporté quoi que ce soit. Enfin, si, un peu de détente, parce que j'avoue : j'en ai saboté une paire (et on me reconnaît un talent certain en ce domaine )the educator a écrit:ça par contre, je suis bien d'accord, mais c'est un problème de formation, de culture professionnelle, et d'autonomie: les enseignants sont incapables d'être productifs en réunion. que ce soit seuls, ou avec leurs chefs. Ils sont marrants, ils mettent deux trois idées sur une feuille pour se donner bonne conscience et envoie le plus courageux faire la restitution. C'est souvent à pleurer, ça questionne presque sur le classement de notre activité en catégorie A...
- User5899Demi-dieu
Vous êtes la voix de la sagesse. Ce n'est pas avec du café rance que le progrès avanceWhypee a écrit:Je n'ai jamais vécu une réunion utile, et je ne parle pas que dans le cadre de l'EN.
Par contre rien ne vaut un PPCP* avec 4/5 collègues pour s'organiser.
Oui aux réunions rillettes !
- Passez-vous du temps à étudier un poème avec vos 6e avant de le leur donner à apprendre? (et autres questions)
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